E C
I- Le condensateur :
Le condensateur est un composant électrique qui peut stocker de l’énergie lorsqu’il est chargé.
Son symbole est le suivant :
La charge d’un condensateur est par convention la charge prise par l’armature vers laquelle est orienté le sens de courant électrique.
En courant contenu q est donnée pat la relation q = I. t.
Si le courant est variable i = dq dt .
Pour un condensateur pl an l’expression de sa capacité est donnée par la relation suivante : C = S
e =
r.
oS e .
La tension au bornes du condensateur est u
C= q
C son énergie est E
C= 1
2 C u
C2= 1 2 q
2C .
uC
q
II- Le dipôle RC :
1- Réponse du dipôle RC à un échelon de tension :
Le condensateur se charge progressivement lorsqu’on applique à ces bornes un échelon de tension E.
L’équation différentielle en q (ou en u
C) est la suivante : dq
dt + q RC = E
R . ( du
Cdt + 1
RC u
C= E RC )
La solution est de la forme : q(t) = Q
o[1 – exp(- t
)] ( u
C(t) = E [1 – exp(- t
)] avec = RC et Q
o= C.E
C
q2 Ec
K K2
R
E
t
UG = E; u
C
E R
t i
2- Décharge d’un condensateur à travers un conducteur ohmique :
Le condensateur se décharge progressivement lorsqu’on déplace le commutateur en position (2).
L’équation différentielle en q (ou en u
C) est la suivante : dq
dt + q
RC = 0 ( du
Cdt + 1
RC u
C= 0)
La solution est de la forme : q (t) = Q
oexp(- t
) ( u
C(t) = E exp(- t
)) avec = RC et Q
o= C.E
E
t u
C
i (t) = -Io exp(- t
) avec Io= Qo
t
- E R i
Le condensateur est complètement chargé ou déchargé après une durée de temps
t = 4,6 ≈ 5
0 5 t
Qo q
Q
o
t
q
II- Le dipôle RL :
1- Réponse d’un dipôle RL à un échelon de tension : Il s’établit progressivement un courant électrique contenu I
odans le circuit suite à l’application d’un échelon de tension aux bornes du dipôle RL.
Equation différentielle en i : di
dt + 1
.i = E
L avec = L r +R
La constante de temps est une grandeur qui renseigne sur le retard avec lequel le régime permanent s’établit.
E U
R= R.I
ou
R(t) = U
R(1-exp(- t
))
t u
RE
u
b(t) = E exp(-
t
) +
r.ER+r (1-exp(-
t
))
r.ER+r
t ub
2- Rupture d’un courant dans un circuit RL : Equation différentielle en i :
di dt + 1
.i = 0 avec = L r +R
I
o= E R+r
i(t) = I
o(1-exp(- t
))
t i
Io i(t)= I
oexp (- t
)
t
i
R.I
ou
R(t)= R.I
oexp (- t
)
t
u
REn régime permanent la bobine se comporte comme un conducteur ohmique.
L’énergie magnétique restituée dans la bobine lorsqu’elle est parcourue par un courant i est : E
L= 1
2 L.i
2.
IV- Le dipôle RLC :
On charge un condensateur et on le connecte en série avec un conducteur ohmique de résistance R
2et une bobine d’inductance L et de résistance interne r.
Equation différentielle : L d
2q
dt
2+ R
odq dt + q
C = 0 avec R
0= R
2+ r LC d
2u
Cdt
2+ R
oC du
Cdt + u
C=0
Pour des grandes valeurs de Ro. C’est le régime apériodique.
Le régime critique est un régime apériodique qui correspond au retour le plus rapide du système vers son état d’équilibre.
t
u
cL ’énergie totale du circuit diminue au cours du temps à cause de la résistance totale du circuit qui dissipe l’énergie sous forme de chaleur par effet joule.
E = E
L+ E
c= 1
2 L.i
2+ 1 2
q
2C donc dE
dt = i( L di dt + q
c ) = - R
o.i
2< 0
T’= T 2 E
cE
LT’
tE
t
u
b(t)= E(
rR+r
–1) exp(-
t
)
E(
rR+r – 1)
ubPour des petites valeurs de R
ou
C(t)c’est le régime pseudopériodique
u
R(t)T 2T t
0 u(V)
Cas particulier R
o= 0.
Les oscillations dans ce cas sont libres non amorties dont l’équation différentielle est de la forme :
L d
2q dt
2+ q
C = 0 c.a.d d
2q dt
2+ w
02q = 0 avec w
0= 1
LC la pulsation propre des oscillations.
La période propre est T
o= 2 LC et la fréquence propre est N
o= 1 2 LC q (t) = Q
msin(w
0.t +
q) avec Q
m= C.U
cmi (t) = I
msin(w
0.t +
i) avec I
m= w
0. Q
met
i=
q+ 2
Cas ou
q= 2 rad
T
ot i(t) et q(t)
L’énergie totale du circuit reste constante au cours du temps donc le système est conservatif.
E = E
L+ E
c= 1
2 L.i
2+ 1 2
q
2C = 1
2 LI
m2= 1 2 Q
m2C dE
dt = i( L d
2q dt
2+ q
c ) = 0
T = T o
2
E C
E L
t
0
E c ; E L
dE dt = dE
Cdt + dE
Ldt = 0 donc dE
Cdt = - dE
Ldt
Les oscillations libres non amorties sont dues à une transformation mutuelle et intégralle
d’énergie électrique et énergie magnétique.
Ec= 1 2
q
2C et E
L= 1
2C .Q
m2– 1 2C q
2Courbe de variation de Ec = f(q) et E
L= g(q)
-Q
mQ
mCourbe de variation de Ec = f(q
2) et E
L= g(q
2)
Q
m2q EL ou Ec
q2 EL ouEc
1 2C .Q
m21 2C .Q
m2Pente : 1 2C
Pente : - 1
2C
E
L= 1
2 L.i
2et Ec = 1
2 LI
m2– 1 2 Li
2Variation de E
Let E
cen fonction de i
-I
m+I
mVariation de E
Let E
cen fonction de i
2I
m2i EL ou Ec
1 2 LI
m2i2 EL ouEc
Pente : 1 2 L
Pente : - 1 2 L 1
2 LI
m2i
2= w
02(Q
m2– q
2) Variation de i
2=f(q)
i
2-Qm +Qm
Variation de i
2=f(q
2)
I
m2Q
m2q
2= 1
w
02(I
m2– i
2) variation de q
2=f(i
2)
Variation de q
2=f(i)
I
m2-I
m+I
mq
w
02Q
m2q