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Stimulationtranscutanéedunerftibial:évaluationàmoyentermedanslapriseenchargedel’hyperactivitévésicalerésistanteauxanticholinergiques Résultatsfonctionnelsàlong-termedelaneuromodulationsacréepourletraitementdel’hyperactivitévésicaleidiopathique 750Communic

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Academic year: 2022

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750 Communications orales Tableau 1

Tableau 2

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.167

CO 160

Résultats fonctionnels à long-terme de la neuromodulation sacrée pour le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique

S. Ismail, E. Chartier-kastler , M. Perrouin-verbe , J. Rose-dite-modestine , V. Phé

Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris, France

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :ismail.salima@gmail.com (S. Ismail)

Objectifs Peu de données existent dans la littérature concer- nant l’efficacité à long terme de la neuromodulation sacrée (NMS) pour le traitement de l’hyperactivité vésicale idiopathique (HAVI).

L’objectif de l’étude actuelle est d’analyser les résultats fonction- nels à long terme de la NMS dans le traitement de l’HAVI réfractaire et identifier les facteurs prédicteurs de succès.

Méthodes Tous les patients consécutifs souffrant d’HAVI et traités par NMS dans un centre tertiaire, entre 1996 et 2004, étaient inclus.

Les données démographiques, les antécédents médicaux et chirur- gicaux, les données des calendriers mictionnels, les complications selon la classification de Clavien-Dindo ainsi que les taux de révi- sions et d’explantations étaient recueillis. Le succès du traitement était défini par une amélioration≥50 % de tout paramètre cli- nique. Un test de Student avait permis de comparer le nombre de protections utilisées par jour avant et après implantation. Une régression logistique univariée était utilisée pour identifier des fac- teurs prédicteurs de succès. Une valeurp< 0,05 était considérée significative.

Résultats Un total de 34 patients, d’âge moyen 55,0 ans (min 25,3—max 79,5) était inclus dans cette étude. Les symptômes uri- naires étaient présents en moyenne depuis 109,5 mois (min 12—max 528). Immédiatement après l’implantation définitive, 2/34 (5,9 %) patients étaient perdus de vue. Une complication postopératoire

précoce (douleur), classifiée grade I selon Clavien-Dindo, avait lieu chez 1/32 (3,1 %) patient. Après un suivi moyen de 8,3 ans (min 0,4—max 17,3), la NMS était considérée comme un succès chez 20/32 (62,5 %) patients. Le nombre moyen de protections utilisées par 24 heures était significativement réduit (4,1 en préopératoire versus 1,8 au dernier suivi,p= 0,02). Une explantation du dispositif était réalisée chez 2/32 (6,2 %) patients. Vingt-deux chirurgies de révisions avaient lieu chez 15/32 (46,9 %) patients (Fig. 1). Aucun facteur prédicteur significatif pour le succès n’était identifié.

Conclusion Il est essentiel de disposer actuellement de données à long terme sur les dispositifs médicaux implantables. Avec un suivi moyen de 8,3 ans, la NMS a une efficacité modérée de 62,5 % pour le traitement de HAVI réfractaire. Par ailleurs, il s’agit d’une thérapie minimalement invasive qui est bien tolérée.

Fig. 1

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.168

CO 161

Stimulation transcutanée du nerf tibial : évaluation à moyen terme dans la prise en charge de l’hyperactivité vésicale résistante aux

anticholinergiques

P. Leroux, E. Brassart , A. Azzouzi , P. Bigot , J. Carrouget CHU d’Angers, service d’urologie, Angers, France

(2)

Communications orales 751

Auteur correspondant.

Adresse e-mail :pa.l3rx@gmail.com (P. Leroux)

Objectifs La stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS) du nerf tibial postérieur est un traitement récent de l’hyperactivité vésicale (HAV) dont la place parmi les différentes possibilités thérapeutiques est à définir. Notre objectif a été d’évaluer l’efficacité à moyen terme de la TENS dans le traite- ment de l’HAV après échec ou intolérance d’une première ligne de traitement anticholinergique.

Méthodes De novembre 2010 à septembre 2015, une évaluation prospective monocentrique a été conduite chez 112 patients (dont 92 femmes) d’âge moyen 58,6 ans (50,5—66,7) présentant une HAV traitée par TENS en 2eligne thérapeutique après échec ou intolé- rance d’un traitement anticholinergique. La première séance était réalisée avec une infirmière spécialisée, puis à un rythme d’une séance de vingt minutes quotidienne au domicile. L’efficacité du traitement était évaluée par questionnaires standardisés (Urinary Symptom Profile [USP]) avant traitement et lors du suivi.

Résultats Le score UPS moyen était de 16,4 (13,3—19,6) avant la rééducation. Une amélioration de la symptomatologie urinaire a été constatée chez 66 patients (58,9 %) dont 25 (37,9 %) avaient une amélioration significative d’au moins 50 % de leur confort urinaire selon le score UPS à 1 mois. Le traitement a été arrêté dans les 6 pre- miers mois pour 64 patients (57,1 %). Seulement 25 des patients améliorés (37,9 %) ont acheté l’appareil avec un suivi moyen de 17,8 mois (11,7—23,9) et un score UPS à 1, 6, 12 et 18 mois de res- pectivement 8,24 (5,5—10,9), 8,36 (5,4—11,4), 9,4 (6,3—12,5), et 12,6 (9,6—15,5). Il n’existait pas de facteurs prédictifs d’efficacité à long terme. Il n’y a pas eu d’événements indésirables (Fig. 1).

Conclusion La stimulation nerveuse électrique transcutanée du nerf tibial est une technique non invasive et bien tolérée dont l’efficacité à long terme est persistante même si elle tend à s’essouffler ; la compliance à moyen terme reste à évaluer.

Fig. 1 Moyenne du score USP chez les patients répondeurs au traitement.

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.169

CO 162

Efficacy and safety of

onabotulinumtoxin A 100U for treatment of urinary incontinence due to neurogenic detrusor overactivity in non-catheterising multiple sclerosis patients

P. Denys1,∗, V. Keppenne2, A. Kohan3, B. Egerdie4, B. Brucker5, A. Magyar6, J. Nicandro7, B. Jenkins7, E. Chartier-kastler8

1Hôpital Raymond-Poincaré, Department of Neuro-urology, Garches, France

2Université de Liège, Department of Urology, Liège, Belgium

3Advanced Urology Centers of New York, Bethpage, New York, États-Unis

4Urology Associates/Urologic Med Research, Kitchener, Ontario, Canada

5New York University, Depts of Urology and Obstetrics and Gynecology, New York, New York, États-Unis

6Allergan plc, Bridgewater, New Jersey, États-Unis

7Allergan plc, Irvine, California, États-Unis

8Université Paris-6, Pitié Salpétrière Academic Hospital, Department of Urology, Paris, France

Corresponding author.

Adresse e-mail :tricia.fleming@envisionpharmagroup.com (P. Denys)

Objectifs We evaluated the efficacy/safety of onabotulinumtoxin A 100U versus placebo for treatment of urinary incontinence (UI) due to neurogenic detrusor overactivity (NDO) in non-catheterising multiple sclerosis (MS) patients inadequately managed by≥1 anti- cholinergic.

Méthodes A multicentre, double-blind study randomised patients 1:1 to onabotulinumtoxin A 100U (n= 66) or placebo (n= 78). Assess- ments (week 6 primary endpoint) included change from baseline in UI episodes (UIE)/day (primary endpoint), maximum cystome- tric capacity (MCC), maximum detrusor pressure (MDP) during first involuntary detrusor contraction (IDC), incontinence-quality of life (I-QOL) total summary score, and proportions of patients achieving 100% UIE reduction. Median duration of effect (DOE), initiation of clean intermittent catheterisation (CIC), and adverse events (AEs) were also assessed.

Résultats Baseline characteristics were similar between groups.

The mean baseline EDSS score was 4.7. Onabotulinumtoxin A 100U significantly improved UIE (—3.3 vs—1.1;P< .001), MCC (+ 127.2 vs—1.8 mL;P< .001), and MDP during first IDC (—19.6 vs 3.7 cm H2O; P< .01) versus placebo. Significantly greater proportions of onabotulinumtoxin A treated patients achieved 100% UIE reduc- tion versus placebo (53.0% vs 10.3%;P< .001). I-QOL improvements were significantly greater with onabotulinumtoxin A versus placebo (40.4 vs 9.9;P< .001). DOE was 11.9 versus 2.9 months, respecti- vely (P< .001). Discontinuations due to AEs/lack of efficacy were low (1.4%/2.1%). Most common AEs were UTI, elevated residual urine volume, and urinary retention. CIC rates were 15.2% for onabotulinumtoxinA 100U and 2.6% for placebo. Previous studies demonstrated CIC rates of 31.4% for onabotulinumtoxinA 200U and 4.5% for placebo in MS patients not catheterising at baseline1.

Conclusion In non-catheterising MS patients with UI, onabotuli- numtoxin A 100U resulted in significant and clinically-meaningful improvements in UI, MCC, MDP at first IDC, and QOL versus placebo and was well-tolerated.

Disclosure of interest Funded by Allergan plc, Dublin, Ireland.

Further reading

Ginsberg D, et al. Adv Ther 2013; 30:819.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2016.07.170

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