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www.letremplinmouscron.be / éditions Le Trempoligne / n°20 / Mars 2021 / 0 €

Invitation au

voyage grâce à nos élèves - P. 2 à 7

Que sont-ils devenus ?

Vous les avez déjà

croisés !

P. 8 à 11

Vis ma vie de …

Interview d’une éducatrice bien

amarrée ! P. 14

Une rubrique

dédiée à la santé

P. 16

Des jeux pour vous

divertir

P . 18

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Le sport principal est le football.

Voici 2 équipes qui s’affrontent : Irak/Syrie.

Le plat national : les falafels.

Ce sont des croquettes de pois chiches.

La glace à la Syrienne : vanille/pistache.

A b dulhadi ALHUSAIN

Je m’appelle Abdulhadi Alhusain et je viens de Syrie en Asie.

La monnaie est la Livre Syrienne

Palmyra : la perle antique du désert syrien.

Difficile aujourd’hui de voyager, mais savez-vous qu’à l’école plusieurs élèves sont nés à des centaines de kilomètres de notre région ?!

Grâce à eux nous allons pouvoir nous évader.

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Je suis arrivée en Belgique à l’âge de 8 ans. Je vis avec ma maman, mes 4 sœurs et mon frère. Mon papa vit toujours à Djibouti mais vient parfois nous voir en Belgique.

J’ai tout de même gardé quelques souvenirs de ma vie là-bas.

Il y fait très chaud, il y a la plage et le sable.

Les routes ne sont pas toutes asphaltées, il y a de la terre au sol. Du coup, lorsqu’il pleut, il y a de la boue. Je me souviens qu’il y avait beaucoup de chats errants et de nombreux scooters. Par contre, il n’y a pas beaucoup de vélos mais j’en faisais avec mes frères et sœurs.

Il y a peu de moyens dans les hôpitaux pour soigner les gens.

C’est un pays où il y a beaucoup de corruption.

Les femmes sont toutes voilées et ne peuvent pas rouler en voiture car nous sommes de confession musulmane. Un musulman est une personne qui a pour religion l’Islam.

Nous faisons le Ramadan et nous fêtons l’Aïd.

A Djibouti, les gens croient beaucoup en l’existence d’esprits diaboliques et ils prient pour les chasser.

Dans mon pays d’origine, on parle le français et l'arabe. Le français est également la principale langue utilisée à l’école.

L'« afar » et le « somali » sont dites « langues nationales ». Le « somali » reste la principale langue de la vie quotidienne.

Aujourd’hui, à la maison, on cuisine également des plats traditionnels djiboutiens. Lorsque mon papa vient en Belgique, il apporte des spécialités culinaires. Comme des samoussas (« sambuusas ») ce sont des beignets en forme de triangle à base de viande de bœuf. Et des xalwa (« halwa ») sont des confiseries populaires servies lors d’occasions spéciales comme les célébrations de l’Aïd ou les réceptions de mariage.

Aicha IBRAHIM

Xalwa

Sa moussas

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Bonjour, je suis né en Guinée, à Conakry et je vais vous raconter mon histoire.

Je suis musulman et en Guinée on a des traditions : on fait le Ramadan ou encore l’Aïd.

J’ai vécu dans mon pays natal jusqu’à mes 7 ans.

Ensuite je suis venu à Anvers avec ma famille, nous sommes 9 : mon père, ma mère et mes 3 frères et mes 3 sœurs.

Après Anvers, nous sommes partis pour Mons.

Nous avons encore déménagé dans la ville d’Hensies. Puis finalement Charleroi où je vis maintenant.

Mamoudou DIALLO

Hanan a choisi une façon originale de nous présenter son pays. Elle a imaginé une carte postale et vous la présente comme si elle l’avait envoyée depuis là-bas.

Hanan nous partage une photo de la plage. En effet, Tartous est une ville côtière de Syrie, abritant le second port du pays après celui de Lattaquié.

D’une église catholique orientale : L'archéparchie de Laodicée des Melkites à Lattaquié en Syrie.

Et deux photos montrant des uniformes scolaires : le bleu est destiné aux jeunes de la 1ère à la 3ème secondaire. Le rose est porté par les élèves à partir de la 4ème secondaire. Le voile n’est pas obligatoire.

Hanan ALSARHAN

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Je suis arrivée en Belgique à l’âge de 13 ans car il y avait la guerre en Syrie.

La vie y était de plus en plus chère, nous entendions régulièrement des tirs et certains jours, nous étions privés de lumière.

Nous avons donc quitté la Syrie, en laissant toutes nos affaires à la maison, en pensant que ce serait temporaire, le temps que la situation se calme.

Nous vivions à Latakia , une ville près de la mer où l’on trouvait les meilleurs poissons de Syrie. Nous habitions seulement à quelques kilomètres de la plage.

Nous n’allions à l’école qu’une demi-journée par jour:

Une fois le matin, une fois l’après-midi.

Nous devions porter un uniforme : un tablier bleu, avec un foulard orange autour du cou et un béret orange.

Ma ville et mon école me manquent énormément.

J’espère un jour y retourner pour pouvoir y faire ma vie.

Khadra ALHUSAIN

Je suis arrivée en France à l’âge d’un mois car j’ai été adoptée par un couple qui ne pouvait pas avoir d’enfants.

Je suis la 12ème enfant. J’ai donc 11 frères et sœurs mais je ne les connais pas.

A l’âge de 15 ans, j’ai fait un voyage au Vietnam avec mes parents et j’ai pu y rencontrer ma nourrice, une dame très sympathique mais je n’ai pas eu de nouvelles ni de mes parents biologiques, ni de mes frères et sœurs.

Peut-être ont-ils été adoptés eux aussi ?

Pour l’instant, je n’ai pas entrepris de démarches pour les retrouver.

Pauline HAMON

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Je suis venu en France avec toute ma famille, nous sommes 8 avec mes parents car j’ai 2 sœurs et 3 frères. Nous voulions apprendre le français.

Voici quelques célébrités polonaises : Nicolas Copernic (1473-1543)

Il a révolutionné la façon d'appréhender le cosmos, en affirmant que la Terre tournait sur elle-même et autour du Soleil.

Frédéric Chopin (1810- 1849)

C’est l'un des plus grands compositeurs de musique romantique mais aussi l'un des plus célèbres pianistes du XIXème siècle.

Marie Curie (1867-1934)

La célèbre physicienne a obtenu deux prix Nobel : celui de physique en 1903 et celui de chimie en 1911. Elle et son mari découvrent le phénomène de la radioactivité.

Roman Polanski (1933- )

Il est considéré aujourd'hui comme l'un des plus grands metteurs en scène du monde.

Abdelkarim KERKOUD

Je suis arrivée en Belgique car, à l’âge de 8 ans, mon papa m’y a fait venir avec ma sœur.

Il disait que la vie en Belgique y est meilleure qu’au Togo.

Mon père habitait déjà en Belgique depuis quelques années. Pourtant la vie au Togo était trop bien ! On avait beaucoup de temps pour s’amuser.

Alice GBEASOR

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Je suis né en Mauritanie, c’est un Etat du Nord- Ouest de l’Afrique situé entre 15 et 27 degrés de latitude Nord et 5 et 17 degrés de longitude Ouest.

La latitude et la longitude sont des coordonnées géographiques qui permettent de déterminer la position d’un point sur le globe terrestre. Ce sont les lignes imaginaires.

La latitude est une mesure exprimée en degré car c’est un angle. C’est la mesure entre deux lignes horizontales qu’on appelle parallèle. Le parallèle de référence (0°) est l’Equateur.

La longitude est une mesure exprimée en degré car c’est un angle. C’est la mesure entre deux lignes verticales qu’on appelle méridien. Le méridien d’origine (0°) est à Greenwich.

Le désert mauritanien est un endroit frais en hiver et chaud uniquement en été. Les températures augmentent dès le mois de mars pour atteindre leur maximum en mai et restent torrides jusqu’en septembre. Elles sont toujours plus élevées à l’intérieur du pays.

La langue officielle est l’arabe mais le français est largement utilisé.

Sidaty DABO

Nous espérons vous avoir donné l’occasion de vous évader un peu grâce à ces différents témoignages.

Le voyage peut être une source d'enrichissement. ... Découvrir de nouvelles cultures et d'autres horizons, permet aussi l'ouverture d'esprit et l'acceptation de l'autre, en effet, le voyage est un excellent moyen pour faire des rencontres et se libérer des préjugés.

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Mon cher pays : Le Cameroun par 5 SPa

Ma Nationalité: Camerounaise Capitale: Yaoundé

Langues Courantes: Français et Anglais

Langue Maternelle: Le Bamiléké qui est un dialecte de ma région.

Mon Village: Bandjoun (région à l’ouest au Cameroun)

Plat Traditionnel du Cameroun: Le Ndolé (Il s'agit d'un plat préparé à base d'une plante légumière dont les feuilles sont consommées vertes, mais aussi dans une moindre mesure séchées).

Voici quelques autres spécialités camerounaises: Couscous de Riz sauce de Gombo, le koki, le taro, riz sauce d’arachide, du pili pili, Water fufu et Eru,...

Les tenues traditionnelles de mon village : le Toghu

Je ne me souviens pas vraiment de tous mes souvenirs mais ce qu’il me manque là-bas, c’est ma famille, la nourriture et le soleil.

Je me souviens aussi de mes années passées à l’école maternelle et primaire mais c’est totalement différent par rapport à ici.

Megane KWENTI

7bis

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Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Bruno Knockaert, je suis professeur de peinture au Tremplin.

Je suis né en 1964 à Tourcoing, je suis donc Français.

Avez-vous obtenu un diplôme dans cette école ?

Si oui lequel ?

J’ai obtenu mon diplôme de peintre ici au Tremplin. Je suis entré en 1975 et j’ai été qualifié en 1980, j’avais 17 ans et demi. A l’époque cela se faisait en 5 années. On passait d’abord 2 années à observer et essayer les différents métiers. Et puis, les 3 années suivantes étaient consacrées à l’apprentissage du métier. La 5ème année était l’année de la qualification.

A mon arrivée au Tremplin maman qui était gouvernante chez un médecin, voulait trouver une école avec de la pratique professionnelle. Elle avait alors eu l’information qu’il y avait une école qui s’était ouverte non loin de chez nous. Il ne faut pas oublier que cela ne faisait que 5 ans que Le Tremplin avait ouvert ses portes.

Avez-vous un autre diplôme ?

J’ai suivi pendant 3 ans, en cours du soir à Saint Henri une formation me permettant d’enseigner. Pour donner cours de pratique professionnelle, il faut aussi plusieurs années d’expérience professionnelle.

Depuis combien de temps travaillez-vous au Tremplin ?

C’est la 18ème année que je travaille ici au Tremplin comme professeur de peinture et de techno.

Avez-vous tout de suite su que vous vouliez devenir peintre ?

Au départ je ne savais pas, j’hésitais entre la peinture et la menuiserie. Et puis en fin de 2ème j’ai choisi peinture et je n’ai jamais eu de regret.

Je n’ai jamais eu l’impression de perdre mon temps en essayant plusieurs métiers car tout ce que l’on apprend dans les autres sections ça nous aide plus tard, dans notre vie de tous les jours.

Interview réalisée par les garçons de 1ère A.

Mr Knockaert au travail dans les ateliers de l’école.

Apprentissage de la pose de papier peint avec son professeur.

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Quel est votre parcours professionnel ?

Lorsque j’ai obtenu ma qualification, j’ai trouvé du travail après seulement 3 semaines. C’était à Roncq, j’y allais à vélo, je faisais 20 km et ça tous les jours !

A l’époque on devait faire son service militaire et après mon année de service, je suis retourné chez mon patron durant 1 an, il a cessé son activité. Mais j’ai très rapidement retrouvé du boulot. Après 2 ans dans cette entreprise, je suis parti pour Perpignan, où j’ai travaillé chez un patron durant 1 an et finalement je me suis installé à mon propre compte et cela pendant 3 ans. J’ai stoppé mon activité pour rentrer en Belgique car ma femme ne s’habituait pas à la vie là-bas, à Perpignan.

Encore une fois, j’ai très vite retrouvé un emploi. C’était chez Kordekor à Courtrai, j’y suis resté 13 ans.

Comme c’est une entreprise située en Flandres, le soir après le boulot je suivais des cours du soir pour apprendre à parler le Néerlandais. Je ne prétends pas maîtriser cette langue mais c’est un moyen nécessaire pour mieux s’intégrer dans l’équipe.

Qu’est-ce que vous préférez dans votre travail ?

En tant que prof, c’est d’apprendre aux élèves, de transmettre son métier.

Quand on travaille chez un patron ce n’est pas du tout la même chose puisque c’est lui qui te dit ce que tu dois faire.

A travers mon parcours professionnel précédent, j’ai eu l’occasion de découvrir des techniques plus approfondies. J’ai pu me rendre sur des chantiers d’exceptions où notre travail de peintre pouvait durer 7 mois.

Quel est votre plus beau souvenir à l’école ?

J’en ai plusieurs : les copains, les profs, l’expo. On se revoyait en dehors de l’école. Trois ans après ma sortie, le directeur a organisé un repas des anciens élèves, c’était en 1983. C’est carrément l’ambiance générale qui est un bon souvenir !

Pourquoi travaillez-vous dans cette école et pas dans une autre ?

Il y a 18 ans, j’avais 40 ans et j’avais e n v i e d e t r a v a i l l e r d a n s l’enseignement. Je n’avais pas d’école particulière en tête. Il y a eu une annonce, j’ai eu un entretien avec Monsieur Gallin (le directeur précédent) et puis j’ai eu l’accord par téléphone, l’emploi était pour moi !

Je devais donc quitter mon emploi chez Kordekor. Il faut savoir qu’on ne quitte pas un travail comme ça, on est tenu de prester un préavis qui dure normalement quelques mois. Mon ancien patron était d’accord de me laisser partir après un préavis de seulement 2 semaines. Ainsi j’étais disponible peu de temps après la rentrée des classes.

Depuis j’ai pu aider 4 autres élèves à rentrer dans l’entreprise où j’avais travaillé pendant plusieurs années au préalable, chez Kordekor.

Je fais toujours mon métier avec la même envie, la même passion. A l’école, on apprend les bases du métier et puis c’est en le pratiquant sur chantier qu’on en apprend davantage, qu’on se perfectionne.

Que pouvez-vous nous donner comme conseil pour nos études ?

Il faut respecter la discipline. Ici on est à l’école pour travailler mais on peut aussi discuter. Ce n’est pas une prison.

Il faut choisir le métier qu’on aime, c’est un choix qu’on fait pour soi et pas pour les copains.

Et il ne faut jamais oublier qu’une classe c’est une équipe, il faut s’entraider en travaillant.

Est-ce que vous étiez un élève sage à l’école ?

J’étais un élève sage, je faisais mon travail et j’étais toujours présent. Si je manquais le bus, je devais venir à pied depuis La Marlière où j’habitais.

Je garde également un bon souvenir de l’équipe de Basket, nous étions d’ailleurs quelques élèves à former une équipe.

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Mon grand-père était maçon et tout petit, j’étais tout le temps avec lui.

Donc à 9-10 ans, je mettais déjà mes mains dans le mortier, j’avais ma petite truelle, mon petit marteau, même ma petite caisse à outils. J’ai appris à aimer ce métier-là avec mon grand-père. J’étais un petit maçon, c’est dans le sang.

Je m’appelle Jean-Christophe Debue, je suis professeur au Tremplin depuis 23 ans.

Comme je le disais précédemment, mon grand-père était maçon et tout petit j’étais toujours parti avec lui.

Il travaillait sur des chantiers et j’allais avec. Tout petit, j’étais baigné dans l’atmosphère des chantiers et c’est ça qui m’a motivé à faire ce métier.

J’ai été élève ici aussi. Lorsque j’ai obtenu mon diplôme, je suis parti travailler 9 ans dans le privé et 1 an de service militaire puis j’ai eu l’occasion de rentrer au Tremplin pour devenir professeur de cours pratique, en maçonnerie.

Oui. Tous les matériaux, tout change. La façon de travailler, les maisons car il y a les maisons passives, les maisons dites

traditionnelles. Ca a changé beaucoup mais après un maçon mettra toujours les briques à la ficelle et les blocs, maintenant, à la colle aussi mais autrement ça a bien changé quand même.

Interview réalisée par les maçons de 5-6 TB a.

Dans trois entreprises avant en tout. Je suis toujours parti de moi-même. La première entreprise, c’était chez le frère de mon ancien professeur que j’ai eu en 5ème année.

Après, je suis parti chez un autre patron. Et puis, je suis arrivé à l’école.

> Qu’est-ce qui vous a motivé à faire ce métier ?

> Le métier a-t-il changé depuis que vous avez reçu votre diplôme ?

> Dans combien d’entreprises avez-vous travaillé ?

> Pourquoi avez-vous choisi le bâtiment comme métier ?

> Pouvez-vous vous présenter ?

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De la maçonnerie mais aussi du carrelage, un peu de plâtrage, du cimentage. Chez mon premier patron, on faisait les toitures aussi.

Pas la charpente mais tout ce qui était couverture, plateforme. Un peu de tout ce qui est gros œuvre du bâtiment.

Oui, en dehors de l’école, j’ai des chantiers.

Je regrette que je ne l’ai pas fait il y a 20 ans. Si j’avais su…

Même si j’aime bien ce que je fais ici, j’adore.

Oui quand même un peu car tout change, comme la société donc c’est normal.

Oui, déjà en première année car je suis venu à l’école pour apprendre la maçonnerie donc j’étais déjà sûr que je voulais faire ça comme métier.

Ça dépend, certains exercices étaient assez compliqués quand même.

Mais après, à force d’être toujours présent, de s’entrainer et d’écouter le professeur, ça allait de mieux en mieux. Comme dans tout.

Non pas vraiment. Au début, j’avais des difficultés en ferraillage pour les calculs comme les élèves de maintenant. Mais ça allait. Il fallait bien écouter le professeur et j’y arrivais. D’ailleurs, maintenant, j’adore le ferraillage, je préfère le ferraillage qu’autre chose.

Exactement, j’avais 22 heures par semaine d’atelier et j’avais aussi de la technologie. C’était la même grille horaire que vous, le même nombre d’heures.

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> Dans les entreprises où vous avez travaillé, avez-vous fait exclusivement de la maçonnerie ou autre chose ?

> Actuellement, avez-vous des chantiers ?

> Est-ce que vous voulez créer votre entreprise ?

> Est-ce que l’école a changé ?

> Est-ce qu’en deuxième année, vous avez directement choisi la section maçonnerie ?

> Est-ce que vous avez eu des difficultés pour la réalisation d’exercices en maçonnerie lorsque vous étiez élève à l’école ?

> Est-ce que vous aviez des

difficultés à suivre les cours ? > Quand vous étiez élève,

aviez-vous les mêmes

horaires que nous ?

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Poêlée de choux de Bruxelles

Ingrédients pour 4 personnes 800 g de choux de Bruxelles Eau

Matière grasse Sel, poivre Ail, thym Procédé

1/ Couper le talon des choux.

2/ Dégager les feuilles extérieures si elles sont abîmées.

3/ Passer les choux sous l’eau.

4/ Faire bouillir de l’eau avec du sel dans une casserole.

5/ Blanchir les choux 5 minutes dans l’eau bouillante.

6/ Egoutter dans une passoire.

7/ Faire fondre la matière grasse dans la poêle.

8/ Faire revenir les choux, assaisonner avec du sel, du poivre, de l’ail et du thym.

Les 5

èmes

et 6

èmes

de la section

Services aux personnes vous

proposent une recette de saison

afin d’accompagner, pourquoi pas,

cette poêlée d’un rôti Orloff.

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Sauce aux champignons ou sauce Archiduc

Ingrédients pour 4 personnes 40 g de beurre

500 g de champignons Matière grasse

2 échalotes Persil haché

50 g de crème fraîche Procédé

1/ Emincer les échalotes et les champignons.

2/ Faire chauffer une noix de matière grasse dans une poêle.

3/ Faire revenir les échalotes.

4/ Ajouter les champignons.

5/ Ajouter la crème fraîche.

6/ Assaisonner, goûter et rectifier si nécessaire.

7/ La sauce doit être lisse et onctueuse.

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Interview de Madame Annie :

Les questions ont été posées par Marine et Lenny de 2ème RE C.

L : Depuis combien de temps travaillez-vous au Tremplin ? A : Depuis très très longtemps, cela fait 40 ans que je suis au Tremplin.

M : Quel est votre travail auprès des élèves ?

A : J’ai travaillé dans différents domaines. Maintenant, je travaille plus au niveau du décrochage scolaire. C’est-à-dire que j’essaye de ramener les élèves qui ne viennent pas à l’école d’une manière ou d’une autre. Ça peut être également des élèves qui ne sont pas assidus à l’école. En parallèle, je travaille au niveau de la discipline également. On essaye d’associer les deux : le décrochage scolaire et la discipline. (Ex : manque de motivation, des conflits en classe, plus envie de travailler, etc.) Les deux sont liés.

L : Quel est votre planning sur une journée ?

A : Je n’ai pas une journée type. C’est en fonction des évènements de la journée. J’ai des choses planifiées et d’autres non. J’arrive assez tôt à l’école afin de faire le travail administratif : les dossiers et les comptes rendus. Pendant une journée, je peux intervenir dans une classe où il y a des soucis, j’ai des réunions planifiées, je peux rencontrer des élèves qui en ont besoin ou je peux aussi avoir des rencontres/contacts avec les parents. Ce qui ne change pas, c’est la surveillance du réfectoire chaque midi.

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L : Quelles sont les études que vous avez faites ?

A : J’ai fait éducatrice spécialisée, après mes études secondaires, en 3 ans.

M : Quel est le projet « Amarrage » ?

A : C’est le projet sur le décrochage scolaire. Ça s’adresse aux élèves qui ont plus de 15 ans et qui sont en décrochage scolaire. (Qui ne veulent plus venir à l’école, qui veulent trouver un travail, etc.) On met différentes choses en place : il y a tout un travail qui est fait avec eux sur les sections, sur ce qu’ils aiment bien et par exemple s’ils veulent travailler pourquoi ne pas faire un CEFA.

M : Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre métier ?

A : Ce que j’aime beaucoup dans mon travail, c’est la relation avec vous les élèves. Le travail avec les professeurs aussi, on forme un groupe et on travaille ensemble. J’aime également la relation avec les parents, le travail avec eux. S’il y a un souci, on peut les contacter mais aussi quand ça va bien pour montrer qu’il n’y a pas que du négatif et qu’il y a aussi beaucoup de positif. Il faut savoir que parfois des élèves qui ont fini ou qui ont été diplômés reviennent nous voir et on voit qu’il y a eu une évolution, qu’ils ont une famille, des enfants et un métier. Cela fait plaisir à voir ! Quand il y a quelqu’un qui ne voulait plus venir à l’école et qui est là, c’est formidable !

L : Est-ce vous avez commencé votre carrière au Tremplin ? A : Oui, j’ai toujours travaillé au Tremplin.

M : Quels sont les métiers que vous avez exercés au sein de l’école ?

A : Toujours éducatrice, mais pas toujours de la même façon. Au début quand j’étais à l’école, il y avait un internat et j’y ai travaillé. J’avais un groupe d’élèves le soir et le mercredi après-midi et on faisait des activités avec eux. Ensuite, j’ai travaillé en journée. C’était plus planifié : les

récréations à surveiller, les remplacements de professeurs, le travail administratif par rapport aux élèves, je m’occupais de sections plus particulièrement de services aux personnes et habillement.

Maintenant cela fait 6 ans que je m’occupe du décrochage scolaire.

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Faut-il prendre des vitamines ? Est-ce grave de se ronger les ongles ?

Normalement non car il y a tout ce qu’il faut dans notre

alimentation. Pour cela il faut manger à chaque repas et surtout manger des fruits et des légumes.

Si on est malade ou si on traverse une période difficile, il est possible qu’un médecin conseille la prise de

vitamines. En hiver, on peut éventuellement prendre un petit complément de vitamine C. Les vitamines A et D servent à rebooster en cas de maladie. Mais il y a moyen de trouver dans la nourriture tout ce qu’il nous faut.

En général, c’est un signe de stress.

Mais quelle que soit la raison de cette manie, ce n’est pas bon car sous les ongles il y a des saletés

et donc des bactéries ! Ces bactéries peuvent provoquer des troubles digestifs. En effet, lorsqu’ on avale ses ongles, cela descend dans le tube digestif, puis ces petits morceaux d’ongles traversent l’estomac et les intestins.

Faut-il changer de vêtements tous les jours ? Est-ce qu’on peut vivre sans manger ?

Concernant les sous-vêtements, c’est-à-dire le slip et les chaussettes, il faut les changer tous les jours. Pour les filles, le soutien-gorge ne doit pas être changé

quotidiennement. En fonction de l’activité physique, tous les 2 à 3, voire 4 jours. Par contre, pour le t-shirt,

tout dépend de l’activité physique de la journée mais je tiens à préciser qu’on ne garde pas le même t-shirt pour faire du sport, on se change avant et après! Il en va de même pour les vêtements de travail.

Si vous gardez vos vêtements de ville sous vos vêtements de travail, vous devez changer quotidiennement. De plus si on se lave mal et qu’on garde des vêtements dans lesquels on a transpiré, ça sent mauvais ! Il en va de même pour les chaussures

Ce n’est pas possible de vivre sans manger mais on peut rester une certaine période sans se nourrir tout dépend de la personne. Si on se projette en situation de survie, on peut boire son urine car c’est stérile. En aucun cas, on ne mange ses selles car c’est plein de microbes !

Si on fait une grève de la faim, on peut boire de l’eau, si on est coincé dans la neige on peut boire l’eau provenant de la neige. En conclusion,

on ne peut pas dire exactement combien de jour on peut survivre sans manger, pour survivre il faut continuer à boire.

Interview réalisée par la 2 Ha.

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Est-ce qu’on peut donner son sang ? Le don de sang organisé à l’école

En Belgique, comme en France, il faut être majeur (18 ans).

Il faut être en excellente santé et ne pas avoir de relations sexuelles multiples.

Le Sida existe toujours et c’est une maladie qui est, entre autres, transmissible par voie sexuelle et par voie sanguine.

La prise de certains médicaments peut être aussi une contre indication au don de

sang.

Je vais vous expliquer l’origine de la collecte de sang organisée à l’école chaque année au mois de septembre.

Malheureusement cette année, elle n’a pas eu lieu à cause des mesures sanitaires liées à la Covid-19.

Il y a plusieurs années, un couple d’anciens collègues de l’école a perdu leur fils.

Il s’appelait Gaëtan et avait 20 ans. Il est décédé suite à un cancer. Et depuis, chaque

année, l’école organise pendant une journée la venue de la Croix Rouge. Il est alors possible de donner son sang ici même, à l’école. La mise en place de cette collecte de sang est un acte fort et symbolique

J’espère que lorsque vous aurez 18 ans, vous donnerez votre sang.

Est-ce qu’il faut être à jeun lorsqu’on doit donner

son sang ? Est-ce qu’on prend beaucoup de sang ?

Non, quand on donne son sang, il faut très très bien

déjeuner ! Il ne faut pas vous inquiéter sur la quantité prélevée, elle

varie entre 430 et 470 ml en fonction du poids et de la taille du donneur.

Est-ce que c’est douloureux, est-ce qu’il faut piquer

plusieurs fois ? Est-ce qu’il faut payer pour donner son sang ?

Non encore une fois, il ne faut pas s'inquiéter, c’est une petite piqûre. Il y a un médecin qui prend votre tension, qui vous pose quelques questions pour savoir si vous êtes en bonne santé. Puis une infirmière vous installe

confortablement, elle pose un garrot et pique dans le pli du bras et le sang s’écoule dans une poche. Donc, on ne pique qu’une seule fois.

Non, c’est gratuit.

Est-ce que notre corps peut supporter plus de sang

que la quantité initiale ? Combien de fois on peut donner son sang ?

Non, le corps humain est conçu pour que la quantité de sang soit toujours régulière. Si quelque chose s’ajoute, ce n’est pas normal.

Tous les 3 mois si on est en bonne santé. Il n’y a plus d’âge limite pour donner son sang car il y a de moins en moins de donneurs de sang. Mais attention, c’est sous certaines conditions.

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Un jeu des 7 erreurs imaginé en cours de dessin avec

Madame Samier

ainsi qu’un pixel art.

Vous en aurez besoin.

N’hésitez pas à vous rendre sur la

page Internet de l ’école pour bien

observer les couleurs utilisées !

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Deux labyrinthes créés par les élèves

de la 3Hc.

Jordan et Jérôme.

Dégainez vos couleurs !

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Saurez-vous relever le défi !

Ce défi est basé sur l’utilisation du tangram.

Le tangram est un jeu de réflexion d’origine chinoise. C’est un puzzle constitué de 7 pièces à assembler.

A l’aide des carrés de tangram ci-dessous, essaye de former tes initiales ou carrément ton prénom !

Chaque carré servira à réaliser une lettre.

Fais une photo de ta production et envoie-la par mail à l’adresse suivante : seurinck.aurore@letremplinmouscron-ac.be

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