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Incidences des activités des firmes multinationales sur la balance des paiements de la Côte d'Ivoire

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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Distr«

LIMITED

ST/SCA/UIICTC/6

22 juin 1982

Original s FRANCAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE

Groupe raixte CEA/CST sur les societes transnationales

Division des questions commerciales et financieres

internationales

INCIDENCES DES ACTIVITES DES FIRMES MULTINATIONALES

SUR LA BALANCE DES PAJEMSNTS DE LA COTE D» IVOIRE*

DOCUPtfENT TECHNIQUE

* L'auteur de cette etude est un consultant de la C.E.A# Les opinions

exprimees par l»auteur ne refletent pas necessairement celles de la Commission

Economique des Nations Unies pour llAfrique»

(2)

ST/ECA/UNCTC/i

TABLE DES MATIERES

CHAPITRE Page

I INTRODUCTION 1 _ 7

A« Concept de "firme multinationale" 0, mmm 2 - 4 B. Donnees etatistiques •••••••• ••••« 4 - 5 C. IrEKJortance des multinationales dans lfactivite

econornique de la CSte d'lvoire ••••••,••••••••..••• 5 — 7

II INCIDENCES DEG OPERATIONS DES FIRMES MULTINATIONALES SUR

LA BALANCE DES PAIEMENTS 7 - 15

A. Balance coninierciale , ,#. 8 - 9

B* Balance des services .,■„.,,.,.,,,.,,,.,,,». •••• 9 - 12 C. Balance des transferts sans con"trepartie .,,..,,...,» 12

D« Balance courante 12

E* Balance des capitaux 0 12 - 15

F. Solde global des transactions non monetaires 15

III CONCLUSION , ## !g

(3)

ST/ECA/UNCTC/6 I. INTRODUCTION

Les firmes multinationales prennent de plus en plus d*importance avec le developpement economique mondial. Leur taille, leur structure et leur puissance economique conferent a leurs activates un poids determinant sur devolution des economies nationales notamment dans les pays en developpement, Aussi de nombreuses etudes tentent d'apprehender I1impact des activites des multinationales soit dans un pays donne, soit %. l'echelle mondiale, selon differentes optiques ! developpement economique, produit interieur brut, valeur ajoutee, echanges commerciaufc, nouvements de capitaux, etc*

Par:ailleursj les organisations internationalesr prebccupees de

I1independence croissante de ces firmes et des interferences de leur puis~

sance economique dans le domaine politique, s'efforcent depuis quelques anneeSj d'prganiser leur,contro*le et de renforcer la surveillance de leurs activites par une cooperation, intemationale et des normes communes, L*accent * est alors mis sur la contribution reelle de ces societes au developpement des

pays d'accueil. ',

La presente etude se propose dfanalyser I1impact des activites des firmes raultinationales dans un pays de 1'Afrique de lf0uest, raembre de l'tfnion Monetaire Ouest Africaine 1/: la QSte dMyoire. De I960 ^ 1980, ce pays a connu une remarquable croissance economiquet son.-'produit intepieu*—- brut }l prix courants passant de 142,5 a 2#231,2 milliards de F« CFA# L'economie ivoirienne est, dominee par les ac.tivites du secteur agricole dont I1 Evolution de la production et des cours moridiaiix determine en grande partie les *

performances, r' ,

Les principaux produits d1exportation sont le cafe, le cacao et le . .

bois qui represent'ent en moyenne 70 fo des recettes d1 exportation,, Fialgre

le volume important d*es investissements, le processus ^'industrialisation . du pays deraeure lent, la part du secteur secondaire dans le produit interieur

brut n'atteignant que 22,7 1° en ^O contre 14,0 % en i960.

L'economie ivoirienne est par ailleurs caracterisee par son ouverture' et sa reglementation des changes liberale, Le code des investissements accorde

des avantages fiscauk -sxorieration des droits de douane a I1importation,

reduction des taxes a 1'exportation, exoneration de l'irapfit sur le benefice industriel et tcoramercial, exemption de patente,,,— pour une periode variant

de cinq & vingt—cinq ans aux entrepris'es reconnues pripritaires,

Ces avantages sont accordes par une commission ad hoc aux entreprises qui

"concourent a lfexecution des plans de developpement econoraique et social et a la mise en valeur du pays% sous reserve qu'elles procSdent %. un montant minimal d1 investissements et \ des creations d^mplois en faveur des

natAonauXo Le code des investtissements .garantit par ailleurs la libre

transferabilite a. l*exteri^ur des revenus, des investisseraents des entreprises agreees» Cette derniere disposition est aussi applicable'.■ aux entreprises non agreees, sous reserve de la production des pices justificatives attestant de la realite de 1Toperation et du .respect des legislations nationales en matiere de fiscaKte et dfinvestisseraents.

1/"Xbunion Manetaire Quest Africaine (U.M.O.A.) regroupe six pays '5

Benin, C$t;e drTvoire, Haute-Volta, Niger, Senegal et Tggo,

(4)

ST/ECA/UNCTC/6..

Page 2

6. D'une fa^on generale, les reglenents commerciaux, les transactions courantes et les mouvements de capitaux avec 1'etranger 2/ doivent s'executer en CSte

d'lvoire suivant les dispositions de la reglementation des changes. Ces dispositions ne concernent pas les autres pays de I1Union ftonetaire Ouest

Africaine, la France et les autres. pays membres de la Zone Franc, en Vertu de la liberte des transferts au sein de cette zone, D1autres dispositions de la

reglementation des changes viennent fixer la nature des operations pouvant raouveraenter les comptes des non-residents 3/ ou regissent seulement les

operations et les reglements des importations ou des exportations et les trans

ferts des revenus conune il a ete indique ci—dessus.

7. Le developpement des activites des societes ptrangeres en CSte d*Ivoire

a ete ainsi rendu plus aise grate au caractere liberal de sa legislation com- raerciale e-fc financiere. Pour les besoins de la presente etude, nous avons ete confrontes \ un probleme de definition des firmes multinationales et a un probleme de donnees statistiques*

A. Goncept de "firme roultinationale"

8. Le concept de societe ou de firrae-multinationale donne lieu \ de multiples

definitions qui different les unes des autres, mais basees toutes sur le champ d1activites de ces societes, leur puissance economique et financiere et le processus de decisions. Ainsi, certains auteurs definissent la firme ou la societe multinational comme etant une societe sans nationality aucune, dont les activites s'etendent au-del^. des frontieres nationales. Ses caracteristiques essentielles etant definies par :

(1) une puissance econoraique lui permettant de s'opposer aux pouvoirs des Btats,

(2) une internatiorialisation du processus de production et de

commercialisation, '■„-,'

(3) un regrouperaent au sein de la societe de dirigeants et d'actionnaires de differentes nationalites.

2/ Pays etranger ou exterieur de I1Union Monetaire Ouest Africaine ou %

la Zone franc (Etats dont l'Institut d'Emission est lie au Tresor fran$ais par

un compted1operations). ,

3/ La qualite de non-resident est acquise, selon la reglementation des changes, par toute personne physique dont la residence habituelle est un pays etranger et par toute personne physique ivoirienne ayant sejourne plus de deux ans ^. ltetranger et qui y demeure, excepte le personnel diplomatique ou en poste %. lfexterieur du pays. Les succursales et filiales ivoirienne« a.

I1etranger sont des non—residentes. . '

(5)

CT'ECA'UNCTC'6

Page 3

9. L1accent est ainsi mis: sur les notions de supranationalite* et de trans—

nationalite-de ce© firmest.iElles situent toute leur strategic de 'developpement

%, une echelle mondiale echappant souvent par lVttdtate, aux contr5"les des Etats.

Cette categorie de societes niulti'nationales comprend quelques dizaines de firmes geantes, principalemen'c des Etatc-Unis dfAmeriquej dec pays de l'Europe

et plus recemment de certains Etats arabes producteurs de petrole« E*eutres

auteurs deterrainent la f irnie multinational par le ro*le expansionniste au niveau mondial, de la puissance econornique nationaleo Une multinationale est alors definie coinme etant la "grande entreprise nationale qui posse"de ou

contro*le plusieurs filiales de production dans plusieurs pays" 4/. Cette

approche fait appel a deux notions principales :

(1) il sfagit ici de firme nationale ayant atteint un degre de develop—

pement appreciable et s!imposant au niveau locals par le contr6*le effectif d'un secteur de l'economie, ■

(2) le domaine d'activite de cette firme est la production, alors que la

dynamique d1expansion de la societe multinationale se trouve dans le fait qu!elle realise en son sein, lTunite des trois phases de l'activite econoraique

les phases de production, de coramercialisation et de financeraent^ La firme pourra ainsi reve*tir la forue dJune societe de production, d'une societe conunerciale et d'une societe financiere.

Par ailleurs, cette definition exige que la societe raultinationale contr<51e les activites de plusieurs filiales dans un nombre de pays fixe par certains auteurs a six*

10. Un troisi&me courant de pensee ^aalys© la societe raultinationale comtne la resultante de l'economie du marche« La maximisation du profit conduit 1'entreprise a depasser son cadre d'^volution primitif pour realiser une accumulation elargie du capital necessaiVe a ca survie* Ainsi, les firmes multinationales ne sont 'alors "que la forme organisationnelle prise par les capitaux qui ne peuvent plus se valoriser sans s1engager dans un processus de production Internationale" 5/*-, . ■

11. Plusieurs autres definitions ont ete egalement avancees pour preciser le concept de "firme multinationale11 a partir de ces trois courants de pensee, Le point de depart semble toutefois £tre une strategic mondiale de nrax-imisation de leurs profits par les detenteurs de capitaux, ce qui fait qualifier la firme de plurinationale, de!;fcransnationale..Qu de raultinationale*

12. Le choix de lrune ou i'autre approche est rendu difficile dans les pays en developpemerit par I1installation de nombreuses soci^t^s sous contr6*le de

l?ancienne metropole et'dont l'activite s'etend bien souyent dans d'autres

y Charles-Albert MICHALET dans le "Capitalisme niondial" - Ed. P.U*^^

5/ Hladimir ANDRAFF dans "Profits et structures du capitalisme mondial"

— Ed. Caimann—Levy.; !

(6)

ST/3CA/UNCTC/6

Page 4

i~ Du

fait de leur nombre et de leur puissance econbmique face

mmmgm

ISangLes sur la situation de la balance des pale-ents du pays l

s5SS£S beneficiaires d'investissements directs xnstallees

toutes les succursales d'entreprises etrangeres

et de la dotation appartient t des non-rosidents,

(2) toutes les filiales de societes etrangeres selon la definition du

Fonds JwSre Intentional, c'est-Wire les societes a partxcxpatxon

etrangere et sous le contr6*le d'un groupe etranger.

activl?ers!r la balance des paie^ents aurait ete essentiellement Ixmxte au

BMP Involution de la balance des paiements et peuvent Stre negligees.

B. Donn.ee.s statistiques

^nt de "lance des paie.ents et do ^

des donnees financieres" 6/. L*. enqu^tes menees aupres deo

oermettent de i-,ecenSer, pour cheque exercice, les mouve.^ent p

operations sur biens ei services, les transfers de fonds a 1'etranger et les

resultats nets d1 exploitation de la periode.

iTBan^e des donnoes financiers : Service specialise de la Direction de la cUptabilite Publique et du Trcsor du Hinistere des Fxnances et de

1'Economie de la CSte d'lvoire charge notanunent de la collecte, du ^n

et de 1'exploitation de toutes les informations relatives aux actxvxtes

entreprises installees en CSte d'lvoire.

(7)

ST/ECA/UNCTC/6 Page 5

16. Les series chronologiqueG tirees de ces deux sources d*informations ne

couvrent pas la M&ne periodeo Les enqueues aupres des entreprises reuiontent

a 1968, date de I'etablissement des premiers documents de balance des

paienients» les donneea statisticues qui en decoulent sont peu fiables pour

servir de support a une.veritable etude des,, activates de ces societes.

Dans la. mesure-ou l'obtention d1 informations q'e qualite et de quantite suffisantes. necessiterait un temps d'enqu£te trfes important, non compatible avec la duree de realisation de cette etude, la periode dfanalyse sera limitee a six ans, de 1973 a 1978, Toutefois, certains tableaux en annexe ne couvrent les donnees que jusqu'en 19779 les informations pour la dernifcre

annee de. la periode etudiee n'etant pas completes.

17. Qiant a la "banque des donnees financieres", les series chronologiques ont ete etablies de 1974 ^ 1979 et decrivent devolution du contr6*le financier des entreprises par nationality, de I1importance du capital invest! et de

la valeur ajoutee de toutes les entreprises.: '

C. Im]3ortance des multinationales dans l'activite economique de la r

Cgte: d'lvoire (Tableaux 2 et ?,} '-">■

18. Le .QApital global des entreprises operant en GSte d'lvoire a conside- rabletnent augmente durant la periode 1974-1979, passant de 118,8 milliarda de F^CFA ^ 394|4 milliards, soit un taux nioyen annuel d'accroissetient de 27,5^. Toutefois, par rapport aux annees 1975 et 1976, le rythme de ■''-'" *

progression a _connu une nette deceleration en 1977 et 1978>[ soit reapectivement 21,2% et-13,7^ et une legere reprise en 1979.

' * , ' '' *

19. devolution de la part aoyenne de la C6*te d!lvoire dans le capital des entreprises operant dans ce pays a suivi, mais d*une maniere plus r.iarqu©eV le} mouvement a la haussedu capital global. Cette part sfest elevee % 236.3"- raialiards de F.CFA en .1979 contre 42,5 milliards, cinq ans plus t$t. Le jtaux raoyen.annuel d»adcroissetoent de 42,2^ sur la periode masqqe quelque peu ;. ' 1 evolution en dents tie scie qui laisse apparaftre un maximum de 85,7$ten 1976 et un minimum de 12,5# en 1978. Nonobstant ces obseWations, la

politigue de promotion des entreprises nationales et I1effort entrepris par la C6*te d1 Ivoire pour s* assurer une participation plus accrue au capital des societes ,se sont traduits par un succes certain, L'ivoirisation du capital

a connu une xa^uloion au cours de la periode 1974-1979• La G6*te d'lvoire detient ainsi :uhe part du capital social des entreprises superi^ure a;

en 1979,. alors qu'elle riretait que de 3&% environ en 1974.' - ■ '

20. Les interns etrangers en C6*te d'lvoire ne sont pas cependant negligeables, la participation,des pays membres de la,Coirununaut4 Economique Europeenne e^ant de loin la plus importante, toutau r.ioins au debut de"la periode sous revtie.

En valeur absolue, elle a double, passant de 53,5 irdlliards de francs CFA 'en 1974 a 110,7 milliards en 1979. La France domine largement ses p.artehaires

du Marche Co^un },&% part relative s'es.t elevee eh moyenne par an a- 87^.

Les interns, ainericains ont ete.peaucoup plus bibles, environ 20 milliards

de francs CFA en 1^79. Lfimportance de la participation etr.angere^ au capital'

dee societes iraplahtees en C3te. d!Ivoire met en evidence la contribution

remarquab^, des intestissements etrangers a la formation de la production

interieure brute de la CSte d'lvoire, ,■ >J *

(8)

Page 6

21 En effet, 1' analyse de la valeur ajoutee creee par les entreprises

instates en Ota d'lvoire ind^que une tendance reguliere % lahausse, .avec

un taux annuel ™oyen do.26,1* sur la periode. Elle^a atte nt 726 milliards da francs CFA en 1979 centre 233,8 milliards au debut ae la Penode. En valeur relative, 1977 paratt gtre l'annee la plus significative avec 51,8/

dentation par rapport a 1'.nne. 1976. Toutefois, ,les Variations relatxves annuflles de cet agregat se trouvent en-^eca des variations ^"f^ ^-

respondanctes du capital des entreprises, exceptee en.1977. f1 en «-e«.lto une legere augmentation du coefficient moyen du capital entre 1974 et 197C,

™i tsaduit une diminution correlative de la productivity de cefacteur.

Sr rlpport aux niveaux atteints anterieure.nent notanunent en 1975, on note une certaine amelioration de la productivity du capital, particulxerement en 1973, annee au cours de laquelle.le coefficient n,oyen d'investissement

est passe & 0»50. . ; .. '

22. Au cours de la periode sous revue, la valeur ajoutee generae par les

^i 8 d'li 't le 385 milliards ** ^?»?» fA

22. Au cours de la periode sous revue, j

^uitinationales en C8te d'lvoire s'est elevee a 385 milliards ** ^?? f

en 1979 contre 67,7 milliards en 1974. On s'apercoit ainsi que nonobstant un renversement de tendance dans la repartition du capital social des entreprises-instellees -dan^-^e pays, -le -rSle joue^par^ les-filiales et succursales des societes etrangeres dans l'activite economique nationale s'est au contraire fortement accru, puisque le taux de participation a l'activite 'Sconomique interieure, mesure au ^ven de la valeur ajoutee, est

passe de 29^ en 1974 U 53/'^ en 1979;. . ...

23. En 1'absence de donnges relatives a. 1'evolution de ^7

filial et succursales des society ctrangeres sur toute la P^

il D.est pas possible de forrauler une appreciation precise quant

du coefficient ,-oyen de capital de cec entreprises en «te d 1™^/ff les informations disponibles pour les deux annees extras dp la periode sous revue' font ressortir une nette amelioration de ce coefficient, resultant d une

augmentation de la valeur ajoutee de'ces entreprises 2,6 fois ^™™J

ceUe de leuV capital. Le coefficient ^yen de capital de ces «*"pr»es est ainsi passe de 1,13 en 1974, % 0,43. en 1979, engageant a penser a une

gestion assez rentable de ces firmes. .

24. Au niveau micro-economique, les resultats nets, degages par les entreprises

„ CSte d'lvoire ont evolue, dans 1'ensemble, .oins rapxdoment que 1-/^

ajoutee dont la n,asSe globale des salaires a represent en. W^0 de la peripde. Apres aVoir connu deux baisses successive, en 197^i et

?K Par ailleurs, le niveau non negligeable du coefficient moyen d'investis- seLnt trSuit le'souci des dirigeants de.la firme d- intr^nir en tfte .

"ire sans se, preoccuper du niveau de developpement technologique de ce pays. Les multinationals procedent par ce biais * "un deplace«:ent de coLlissances elaborees dans ies economies les plus developpees d Europe

et d'Aiiieriquev . , :

(9)

ST/ECA/UNCTC/6

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26. Ce mouvement est aussi renforce par la politique d1identification du produit fabrique a une tecl^nique de production donnec praticruee par les . firmes etrangereso Celle—ci offre au pays, les elements de succes de la politique de substitution dfimportation, les biens livres sur le marche local devenant corapetitifs face a ceux importes*

II. INCIDENCES DES OPERATIONS DES FIRMES I^ULTINAT IONALES SUR LA BALANCE.

DES PAIEMTS

27. Depuis dix ans, la balance des paiements de la C6*te df Ivoire etablie par ■ la Barique Centrale des Etats de l'Afrique de I'Ouest -tableau 4 en annexe—

a reflete dans ses grandes.lignes le caraetere ouyert de lfeconomie qui s'est ;traduit par une; dependance tres etroite vis—a—vis des facteurs de

production exterieurs, tant humains que financiers. Fondameritalement, les constants, excedents commerciaux ont permis de compenser_ les sorties nettes au titre des services et celles des transferts sans contrepartie de l'irapor—

tarite .main-d'oeuvre etrang^re installee en.GSte d'lvoire. Les soldes negatifs des operations courantes ont generalement ete plus que coinpensespar les entrees nettes de capitaux %. long terue, sauf en 1972 ou ces dernieres ont ete exception- nell-ement faibles et en 19751 ou l'evolution des termes de l'eqhange a ete

defavorable alors que la Go*te d'lvoire subissait en raetne tenips .les effets de la premiere crise petroliere. Une nouvelle degradation des termes de l'echange

intervenue en 1973 a ainenuise dans une large mesure les recettes d!exportation

et le deficit de la balance des paiements a alors atteint en 1979 un niveau

record jaraais realise (- 130 milliards Ge C.CFA).

28. Dans ce.tte evolution des transactions exterieures de la CSte d'lvoire, il

eut ete instructif de pouvoir degager avee exactitude la ligne de conduite des firraes muj-tinationales. Le materiel statistique ne perruet toutefois pas une telle

demarche. L'echantillon concerne par les enquetes aupr^s des entreprises por^e sur, un norabre de 36 succursales et de 135 filiales de firmes eb-angeres sur 1.500 unites contr6"lees par 1'exterieur. Dans ces conditions, les analyses qui

vont suivre devront Stre interpretees avec prudence.

29. De 1973 a 1975, le solde global des transactions exterieures des filiales et succursales telles qu'elles sont recensees en balance des paiements laisse apparaftre une evolution comparable dans ses tendances a celle-decrite

ci-dessus. Le profond desequilibre enregistre en 1973 provient essentiellement

des sorties nettes au titre des revenus des investissements directs relativenfent

plus importan.tes que dans l'enseoible des transactions exterieures de la CSte

d'lvoire. L'annee 1974 a ete marquee pour les filiales et succursales par des resultats favorables en nette progression dans' le doraaine conunercial, suivant' en pela l'evoj-ution au niveau global. Les entrees nettes de capitaux nori

monetaires ont enregistre un maximum en 1975, ce qui a perrais d/attenuer les

effets de la degradation de la valeur des produits exportes. En 1976 et 1977,

les transferts prives qui recensent les envois de fonds a lfetranger resultant

d1economies.sur^ salaires du personnel expatrie employe par les succursales ef

filiales, ont respectiveraent triple et quadruple par rapport a 1975 et ont ainsi

contribue % degager des soldes globaux negatifs. Ces derniers ont par ailleurs

ete renforces par une diminution des apports de capitaux a long terme en 1976

qui sTest traduite une annee plus tard par des sorties nettes. Cette evolution

se retrouve egaleEnent au niveau de la balance globale des paiements ou les

apports de capitaux prives avaient enregistre les ffi&nes mouvements de recul.

(10)

GT/EC/-/UNCTC/6 Page 3

m Balance commerciale (Tableaux 4 a 3)

des donnees statistiquec ne periaet pas «ne analyse au

(l) Exportations F«O«B,

uultinationales ont evolue selon les

relatifs Via tendance des exportations globales, sauf

Ta falblesse de 1-echantillon retenu, le niveau de ce taux e.t sans doute sous-

estirae •

(2) Importations F»O«B,

d. 1973 » 1977, >~. t^uM.i. ««-. **■ ■-

legere reprise en 1975•

'(3) Balance commerciale

•M Les transactions co.^erciales deo filiales et succursales se sont soldees

de*197^1 W77 P^r - resultat positif. les plus faibles excedents de^exportatxons

tr lls i-Srtations ont ete enregistros au cours des annees 1973-«t W5,»»

8^ milliards de francs CFA et 10,6 milliards respectivement centre 38,3 ^ en 1974.Tpartir de 1976, la balance commercial s'est f^^orf' f^geant I977 m excedent de 53,3 milliards de francs CFA, soit plus du double de

enregistre l'annee precedente -20,2 milliards-.

■U. Les filiales et succufsales ont participe en moyenne pour 25.2JS Ha _ _

^sti^ution des execdents globaux au cours de la periode. Toutefoxs 1'evolutxon

dTcette part n'a pas ete reguliere; des fluctuations P-noncees selon^e ^

annees ont ete enregistrees,- avec un taux mimmur., de U,8/ en 1976 et un taux

maxiraura de 44,/$ en 1974. ; ,

(11)

ST/ECA/UnCTC/6 Page 9

35. Ainsi, les filxales et succursales des socipt<$s etrangeres ont contribue de maniere.significative a l'essor considerable des ©changes corjoerciaux de la CSte d'lvoire avec 1'extarieur. En outre, des avantages certains sont egalement

rattaches X la presence de ces firmes. Eh liaison avee l'accroissement des

quantites de produits imported ou exportes, le pays a benefieie'd'uh developpement de son systeme de communications avec Ifexterieurj plus particulierement, les transports avec la creation de societes nationales de navigation maritime, l'ame-

nagement et I'extension des ports d'accueil des navires, le perfectionnement des services de I1aviation civile. Le systeme de telecommunication a aussi beneficie de lrinstallation dep succursales et filiales des societes etrangeres en C&te dTIvoire. Le pays a ainsi tire profit de la hecessite pour ces entreprises d'etre en rapport direct et permanent (par telephone ou telex, etc.) avec les dirigeants

du groupe ou .de la maison-mere au cours de lTexecution de leurs differentes tathes quotidiennes.

36. En outre, le developpement des activites touristiques et annexes a suivi celui du systeme de communications du pays. Les recettes touristiques ont connu

une croissance remarquable et le nombre de touristes a l'entree a pu e*tre eValu^

% 179.000 en 1978 contre 137,000 en 1977, soit une progression de 30^. II est

prevu une entree de pres de 300.000 touriotes en 1930 7/.

37. Goncernant l'artisanat ivoirien, 1'apport du developpement des activites

touristiques n!a pu e*tre ,quantif ie; toutefois, il demeure certain si nous nous reportons a lfoffre et a la qualite dec objets d'art sur le marche local. Un autre avantage lie ?l ^importance 4es transactions commerciales des filiales et succursales concerne la creation au cours des vingt dernieres annees, de nombreuses societes commerciales ivoiriennes situees en amont et en aval du

processus de prttdc6tion de oea firmes.

B. Balance des services (Tableaux 4, 5 et 9) (l) Fret et transport sur Riarchandises

38. Liees a I1augmentation des volumes iiriportes, les charges decoulant des frets et transports sur marchandises out progresse d'une annee a I1autre. Toutefois, en raison du ralenticsement du taux de croissance- des importations de marchandises et des resultats positifs d'exploitatibn des trois compagnies de navigation ivoirie*- nes, la progression du raontant des paieraents verses aux transporteurs e'trangers s'est ralentie sensiblement en 1979. Cette evolution se retrouve au niveau des"

succursales et filiales ou. les cbflts des transports internationaux de marchandisec est passe de 6,6 milliards de francs CFA en 1973 ^ 16,9 milliards en 1977.

7/ Source s Ministere de I'Economie, des Finances et du Plan t la

C6*te drlvoire en chiffres - Ed. 1979-1930.

(12)

ST/SCA/UNCTC/6 Page 10

(2) Revenus des' invegtissements directs

Ce niveau assez bas decoule du nombre rs

cLpos^ 1'cchantillon etudie et qui ne sent p« par ailleur

les^lus representatives Au "V^™^™'

t t

^S^ent les^lus represent les transferts de benefices ont represente pres de I2,pj de i en-e..iDie ^V^*°^*

transferts au titre des revenus d1investissements directs.

irre'guliere, les dividendes regies a l'extdrieur

^ ^iple en 1977 oour atteindre 3,7 milliards. I^s benefices non distrxbue*,

ont ^nregtstre des Variations en dents de scie, d'amplitudes plus - moxns

importances, correspondant aux besoins en recsources finances de nftoe - Jeaudes filialesVLes benefices hon distribues ont attest leur plus bas niveau en 1974, eoit A,3 i.dlliards de francs CFA centre 10,9 mlUarda en

1975 et la valeur moyenne des autrec annees s'est elevee I environ 69U

milliards.

' ■ r-- r. ■

(3) Remuneration de ^estion

Les versements a l'etranger ,relatifs aux defenses effectuees par les multinationals, apres gtre revenus de 4,3 milliards de francs CFA en 1973 I 2,1 milliards en 1974, ont r^gulierewent progresse pour atteindre le niveau eleve de 12,8 milliards en 1977- Ges montants particuli^rement irnportants sont dus au renforcement des relations entre les filialec et les societes-meres dtrangenes. Us ponrraient egalerr.ent traduire une certame surfacturation des services rendus, conduisant ainsi a un processus de -transfert de benefices hors du pays d'accueil.

A2 Toutefois, ce renforcement des liens entre les firmes et le groupe marque par des visites des tfccbniciens etrangero, des formateurs specialistes des questions d'entreprises en.OSte d'lvoire, represente pour le Pays d accueil un avantage certain. Le personnel local de la filiale ou succursaie beneficie ainsi de la possifcilite d'une formation sur le tas ou d'un perfectionneraent

de connaissances techniques acquieer,.

(4) Commissions . -■.*■■ . . :

43. Les transferts provenant des coramissionc ont ete faibles et ne repre-

sentent que 1% a 6% du solde des services.

(13)

ST/ECA/UNCrc/6

Page 11

(5) Primes et indemnites d'assurances et de reassurances

44. En V absence de donnees statistics sur lee operations d'aasurances et de reassurances executes par les succursaleo et filiales, les soldes des trans actions exterieures des compagnies d«assurances en CSte d'lvoire seront consi- deres coinme resultant des activity des multinationals. Les transferts de fonds relatxfs au paxement de prxmes et indemnity d'assurances a ce titre ont ete relatxvement faxbles par rapport au niveau des autres composants du poste des

f^L^^ £P£ S^V,*^ ^ ^iXliar^ francs -cl?2 ^ -,V seulement du total des sorties nettes au titre des

Divers

■■■■MBII

45. A cepostesont reprises les Operations indeterminees des

recouvrent les xnterventions ponctuelles etraneeres. en 1ioggu xamaison-raere, dans le processus de production des societes

r

•» ? -

ass sj^a^ -^SfasK sis

la balance des services Dermet^! It , 9?3' ^ XtLveau 6lev* d" d^ficit de

transactions ^L^t—:: %ZS A

-*—..-„. „ rranstert technolooW^ ?6vBi?PPeiB6nt:-B«»o«dque (O.C.D.E.) :

Paris 1977. ^eclinologxque par les fxrmes multinationales - Volume 1

9/ Idem

(14)

ST/ECA/UNCrC/6

Page 12

48. L'excedent des transactions.des.firmes conku-en 1974 a-ete le^fait de

lection conjuguee de 1'amelioration du solde de la balance commercxaleetde celui des services.' Par ailleurs,: de 1973 * 1977, les succursales et filiales

ont^ransfere a 1'exterieur entre 37,3* et 5P,3^ de la valeur totale des services

des-societes residentes' en Co*te d'lvoire.

C. Balance des transferts sans contrepartie (Tableaux 4, 5 et 10)

49. Les donnees presentees dans cette section ont ete estiraees a' partir de la

masse salariale globale distribute par 1'ensemble des entreprises etrangeres.

Les economies sur salaire du personnel expatrie des multinationales ont ete

ainsi estimees a 73# et a 6O% du niveau global des salaires respeetivement verses aux employes "europeens" et africains non ivoiriens* Apres une periode de

stability (1973 & 1975)> les transferts d1economies sur salaires ont double en 1976 ou ils se sont eleves a 21,8 milliards de francs CFA. En 1977, Us ont enregistre une nouvelle progression de pres de 9,0 milliards de francs CFA, La part des transferts des economies sur salaire dans les operations cpurantes des multinationales a atteirrt 62,1* en 1977, contre 42,1* en 1976 et seuleaent 23,6>6 en 1975. Ces transferts ont ainsi contribue a degrader de facon sensible, le solde riegatif des transactions exterieures globales des filiales et succursales,

Df Balance courante (Tableaux 4, 5 et 11)

50# Exception faite de l*annee 1974, d'importantes sorties de devises relatives aux transactions courantes des filiales et succursales ont ete enregistrees de 1973 £ 1977- Les deficits se sont eleves a pres de 5Q milliards de francs" CFA

les trois dernieres annees de la periode sous revue,,

E. Balance des capitaux (Tableaux 4, 5 et 12)

51.■ Le;deficit de la balance courante de la C6"te d'lvoire conduit ce pays a recourir aux capitaux Strangers pour'le financer soit en partie, soit en totalite en vue de preserver le niveau de ses reserves de change. D'autre part, les

besoins de developpement du pays incitent l'Etat, premier investisseur dans les pays en developpement, a mobiliser des concours exterieurs au financeraent de ses investissements, face a lfinsuffisance des ressources internes. Ces deux facteurs expliquent quela balance des capitaux degage, tout au long de^la

periode, un solde excedentaire toujours en augmentation, a I1exception des annees

1972, 1974 !et 1979; ' [

•-■'. . ...

52. La participation du secteur'prive au financement du deficit courant apparatt marginale en C8te d1 tvoire lorsqu'il ne contribue pas, conane en * et en 1977, a des sorties ne^ec de capitaux. Comparees aux apports nets

de ressources exterieures au cours de la periode de 1970 a 1979, les entrees nettes

de capitaux prives ne represented que 15%, Leur plus forte participation -45?S -

se situe en 1970, annee pour laquelle la distinction entre les capitaux para-

publics e* prives n'a pu e*tre faite. Au cours des annees ulterieures, ce taux,

lorsqu'il est positif, oscille entre 10^ et ^lo/

(15)

ct/eca/otjctc/6

Page 13

53* De 1973 & 1977j les apports nets de capitaux par les. multinationales s'averent plus importaits que ceux du oecteur prive dans; sob ensemble s 41*7 milliards de francs CFA contre 32,2 milliardse Le comportenent de cea firnies semble done determiner la situation de la balance des capitaux prives en C&ke dflvoirej sauf en 1977 ou le deficit de cette balance ne leur est imputable

qu'a concurrence de X7°/o0

1.' 3hve3tissements directs etrangers

54« Les investissements directs etrangers accuserit de fortes fluctuations d'une annee a l'autre, mais degagent toujours un excedeht net, a l'exception

de 1T annee 1972, De 1970 & 1977? leur volume net cumule s'eleve a 54y5 milliards

de francs CFA, couvrant 17$ du deficit global du corapte courant qui atteint 318f3 milliards au cours. de' la m£me periode. De 1973 & 1977> les multiriationales constituent presque 1'unique source des investisseiaents directs etrangers* En outeie, en 1977? nialgre un apport des multinationales de l±t6 milliards de francs CFA, l'excedent net des investissements prives globaux iie s'etablit qu'S 0f7 milliard, en raison des desinvestissqmehts effectues par d'autres agents iecono-«

miques non—residentso IXirant cette periods, ies investissements nets realises par

les succursales et filiales representent 103^ du montant cumule du secteur priveo

55* La part des investissements nets des raultinationales dans leurs apports

nets de oapituax varie entre 75 et 115^ sur la perickle, exception faite de lTannee 1977 ou un rapport n'a pu e'tre etabli, II sfen suivrait que la politique des

investissements des succursales et filiales en C6*te d*Ivoire contribue largemeht au financement de la balance des paiements et de l'econdniie,

56# Toutefois, au cours de la periode sous revue, les investisseiaentsbruts des

raultinationales ont eu tendance a regresser. A l'exception d'une hausse,soudaine et brutale en 197> qui a porte leur montant a 19,9 milliards de francs CFA, ces

investissements jbruts nTont plus atteint que 8,4 milliards en 1977 contre 12,5

milliards.en 1973o Cette evolution doit Stre rapprochee de la disforsion entre

les taux dfint^re*t locaux et exterieurs, qui incite les succursales et filiales a

rapatrier une fraction croissante de leurs profits en vue de beneficier des taux plus remunerateurs sur leurs placements bancaires a l'etranger. Par contre, "les sorties brutes liees aux desinvestissements des firnies n!ont cesse d'augraenter

dtannee en annee, passant de Ij3 milliard de F.CFA % 3,8 milliards au diSbut et a la fin de la peripde, apr^s une chute passagere en 1976 ou elles ^taient revenues S.,lf5 milliard. Cette evolution est conforme au comportement de la societe

etrangere, souoieuse en^ priorite de rapatrier dans un delai minimuu le produit de son capital investi dans les pays en developpeoent, en raison des risques

politiques* Elle s'expliquerait aussi par la politique dHvoirisation des capitaux

visant a assurer une participation nationale plus importante dans les societes

etrangeres install^es rfans le pays0

2. E^nprunts exterieurs prives

..pQ 1970 S.,1977 se divise en trois phases distinctes, en ce qui concerne l'ehdettement exterieur net du secteur prive t

; -(a) une phase de reBboursements nets couvrant les annees 1970 et

(16)

ST/ECA/UNCTC/6 Page 14

(b) une phase d'entrees nettes de capitaux s'etalant-de 1972 ^^975, le Plus fort tirage net etant intervenu en 1972 puur un rnontant de 7,6 milliards

de franes CFA;

(c) une nouvelle phase de reiaboursements nets depuis 1976, caracterisee par des sorties nettes atteignant 10,2 milliards de francs CFA en 1977.

*8. Cette evolution se conforme plus ou moins,avec les termes des pre*ts

bancaires international*, principal* source de financement de ces emprunts, dont la maturite usuelle s'etend de trois a cina ans. Au cours de la periode de 1973 a 1977, les operations.globales sur emprunts exterieurs se sont soldees par des remboursements nets de 5,5 milliards de francs CFA, aggravant ainsi le deficit ^ de la balance couranteo Au niveau des multinationals, ces operations ont degage

un solde negatif net de 4,1 milliards de francs CFA, soit 75g des •«*«*£leB du secteur prive au cours de la periode. Durant les annees 1974 a 1975 qui cor- respondeat a des tirages nets, le taux de couverture des transactions courantes des succursales et filiales par leuTs eniprunts nets s'est ^tabli resf,ectivement

^'10^, 1% et k% Cette situation souligne l'apport negligeable de tels capitaux au financement de la balance des paientents, en contradiction avec les possibilites d'acces des firnes au credit bancaire international, Les succursales et filiales

auraient ainsi finance une partie non negligeable de leurs operations exterieures par le credit bancaire local. Les consequences de cette politique pourraient fftre

la reduction des possibilites de recours des autres entreprises et agents . ^ economiques au financement bancaire local et le poids non negligeable exerce sur

le volume des reserves lde change du pays d1accueil.

Credits fournisseurs

59. Involution globale des credits fournisseurs se traduit par une balance constarament excedentaire, marquee par de fortes hausses en 1974, 197b et dans une moindre mesur^e en 1977, le niveau demeurant modere les autres annees* Au cours de la periode 1970-1977, le cumul de cet excedent represente 10^?& des apports nets totaux de capitaux prives et couvrent 13* du deficit cumule de la balance

courante.

60 Entre 1973 et 1977, cet excedent s'eleve a 40,2 milliards et finance l des transactions courantes, les p^us faibles taux - 5% - etant enregistres en

1973 et 19^ et le plus fort - 84^ - en 1974. Les filiales et succursales des , societes etrangeres n'interviennent qu'a concurrence de 12,4 milliards de.francs CFA dans ce total, soit pour 31*. Gki outre, leurs transactions se sont soldees en 1975 par des renboursenents nets en faveur des fournisseurs etrangers.

Toutefois, cette evolution des credits fournisseurs des multinationals niasque

une progression sensible des tirages bruits de la periode, compenses par une augmentation concomitante des remboursements.

4. Credits clients

; De 1970 a i974» les credits extdr'ieurs accordes a la clientele augmente regulierement, la plus forte' variation en valeur absolue (+ 11,8 milliards) etant InSrvenue en'l974. Une annee plus tard, 1 • augmentation de ces credit^est raoenee

% i6 milliards de francs CFA avant de reprendre sa progression en 197> et atteina

16,0 milliards en 1977. Le niveau relativement eleve des credits clients,

(17)

ST/ECA/UNCTC/6

Page 15

comparativement a celui des credits fournisseurs, pour un pays en developpement demandeur de ressources exterieures, Peut s'expliquer dfune part, par le volume des exportation des marchandises, et d'autre part, par la necessity de

conquerir des marches de vente a l'etranger.

62. De 1973 a 1977, la progression cumulee des credits clients atteint 43,6 milliards de francs CFA, la part des succursales et filiales des societes s etablissant a 13,9 milliards, soit 29^. A 1'exception de l'annee 1975, ia variation des credits & lfexportation consehtis par ces entreprises s'accroft d annee. en annee. Geirte tendance rejoint celle de Involution globale des credits clients, sous la reserve que lfaugmentation totale en 1975 etait inferieure a celle enregistree en 1974, alors que,pour les multinationales, le niveau atteint en 1976 depasse celui de 1974.

63. Les succursales et filiales des societes etrangeres installees en C6*te

d Ivoire n accordent done pas de delais anorraaux de paiements a leur clientele.

Leur sctivites dans: ce domaine ne semblent pas porter prejudice a la situation de la balance des paiejnehts.du pays. Par ailleurs, leur intervention - 29# - dans 1 augmentation des credits totaux au cours des armees 1973 a 1977 correspond a leur participation - 30% - dans les exportation globales durant la mftne^riode.

Nouspourrions en conelure qu'elles suivent une politique de credit a l'exportation

coniorme; a la politique globale du pays.

.■ .-■ ■ ■> ■■ ■' ■: ; '

F* Solde global des transactions non monetaires (Tableaux Lr 5 et 13)

64. Au cours des annees 1970 a 1979, devolution globale des transactions

.non^onetaires degage un deficit net cumule de 90,6 milliards de francs CFA, ayant entr^tne un prelevement de mStee•raontant sur les reserves de change de la CSte d Ivoire. S!agissant de la periode de 1973 a 1977 ou les donnees Sur les multinationales sont egalement disponibles, les transactions non monetaires de ces demises se sont soldees au niveau global par un excedent de 35,9 milliards de francs .CFA, resultant essentiellernent du solde positif des ooerations sur marchandises et sur capital. Cette performance a ete realis^e en depit dl^e contribution negative des filiales et succursales dorit les transactions non ■ monetaires accusent sHr la mgme periode un deficit net cumule de U9,8 milliards centre un excedent de 135,7'milliards pour les autres entreprises et agents

economiques.

65. Post^par poste, les :-..ultinationales senblent surtout deteftainer l'evolu-

de°Lft^n H T defrrenUS d6S i«^«ti~ement. directs, des remunerations tlrtTtt ALt ?Tie , sa»\c™*re?artie et des capitaux d'investisser.ents

directs. Ainsi le bilan des activity des filiales et succur-sales Be traduirait

dTriZl a^raVatlOn du deficit du ccpte courant du pars et une sortie nete de

deyxses, toujours en progression, sauf en 1974 ou leurs transactions degagent un faxble excedent de 3,2 .Billiards de francs CFA. Leurs operations semblent done se

^der.?" »iu» de sortief ^ devises que d'entrees de caDitaux, coupliquanHn

defxnxtxve le processus d'ajustement de la balance des paiements.

(18)

ST/3CA/UHCTC/6

Page J.6

III. CONCLUSION .■',.! ■

Nonobstant les lacunes statistiques et les reserves d'usage relatives a

la fiabilite des statistiques utlisees, des enseignements utiles et valables

peuvent fitre tires de cette etude :

(a) le concept de multinationale dans les pays en developpement de faible ou moyenne dimension geographique deyrait £tre etendu a toutes les societes ■

etrangeres;. .. .

(b) les multinationales contribuent \ maintenir l'ouverture economique des pays en developpement et sont aihsi responsables en grande partie de la structure actuelle de leur commerce exte"rieur;

(c) le developpement des echanges commerciaux lies aux transactions des multinationales pourrait generer un developpement parallele du secteur des communications du pays d'accueil;

(d).les multinationales semblent peu contribuer au processus de transfert de technologies Mais leurs J»yens de production constituent des innovations

techniques par rapport au niveau de developpement generalement faible des pays d'accueil. Cette "avance" technologique pourrait faire de la C8te d'lvoire un p&"le d1 attraction dans la sous—region*

Par ailleurs, de par ce non transfert de technologies les multinationales pourraient contribuer indirecteraent a la formation de la main-d'oeuvre national?,, contraintes \ tout instant de f aire appel aux techniciens'et dirigeants du grpupe

pour leur gestion.quotidienne, , y

(e) les transferts d*economies sur salaires et les depenses de conge du personnel expatrie grevent en general la balance des paiements;

(f) les nultinationale?, notamment par leurs transferts de revenus.

d'investissements et leurs remunerations de frais de si&ge, contribuent largement au desequilibre de la balance des services;

(g) les multinationales procSdent %. des investissements directs de volume non negligeable. Par contre, les concours bancaires qui leur sont accordes sous forme de credits dfexploitation se traduisent par des ponctions sur les reserves de change du pays d'accueil.

Ainsi, au niveau strict de lfajustement de la balance des paiements de la CSte dtlvoire> les activites des multinationales se sont traduites par des pressions accrues sur la balance courante, par de faibles entrees nettes, voire des sorties nettes au niveau des capitaux prives. A ce titre, leurs transactions

exterieures engendrent plut6*t des pertes de reserves de. change qu'elles ne

procurent des recettes eii devises au pays. En raison des nombreuses informations confidentielles contenues dans cette etude, sa diffusion devrait e"tre limitee au strict minimum indispensable, I1attention des destinataires etant attiree sur la necessite de respecter le secret professionnel*

(19)

;au 1 s C6te d'lvoire I Evolution du produit interieur brut a prix courants (en milliards de F« CFA)

aurd'activite butprimaire itagriculture exportation sursecondaire ntIndustrie buttertiaire actioninte— rebrute

I960

(24,8)

19,9 49,6 :130,5.

1965 84,4 (31,3)

40,6

(29,8)

89,0 214,0

1970 112,6

(53,9)

.89,0

(61,1)

■172,0 373,6

1971 117,6

(57,2)

.101,4 (68,0) -175,8 -394,8

1972 125,1 (62,2) (79,0) 188,6 425,2

1973 159,2

(63,7)

121,5 (87,0) 229,2 ^509,9,.

1974 193,2

(82,3) a156,7 (118,5)

-318,0 -667,9

1975 240,

(124,

326, ■746,

4

8)

2

2)

8 4

1976 284,8

(126C7)

220,6 (147,0) ,501,6 1,007,0

1977 380,2 294,0

(185,4)

■742,2

1.416,4

1978a/ 427,3 (179*6)

382,8 (229,4)

779,3

1.589,4 i

1979 b/

474

(169

440

(259

866 1.781

,8

,8)

?s ,7.

1980b/

563,9

(199,2) 506,7

(307,7)

929,2 1.999,8 urajouteedes'"

12?1 25'6 41'7 '45'3 :47'3

2Se-cmenages uitinterieur

(P^Iofi.) 142,6

239,o415,3-44o;r■"472,5"1

565,3'~ 72

j;o—834,5~rcii3,SJlo539",3-l.74O ce:coraptesdela.ElationdelaCSte.d1Ivoiresannees,196Q..«JL965-et.Jl97Q-.1978 Provisoires...-...-.■,..,..., EstimationsB«CrE.A#Ofc "0 ffQ CPM O

(20)

Tableau 2 s ContrSle financier des entreprises par nationalite t repartition spatiale du capital des itreprises operand en CSte d'lvoire (en milliards de F, CFA)

en' OJted'lvoireFrance

C.E.E. U.S.A. Autres pays ^^ T°US P&yS

1974 1975 1976 1977 1978 1979

Rtontant 42,5 62,4 115,9 H9,6■ 168,3 230,3

%

35, 40, 51 54 53 53,8

,0

,3

,6

,9 ,2

Nbntant

46,5-

57,0.

69,3

77,8 83,2 95,3

*

39, 36, 30, 28, 26, 24,

2 3 7 4 7 ,1

Montant 53,5 63,7

78,4

88,4 ;97,4 110,7

%

45,1 40, 34, 32, 31, 28,

°

8. 8

3

3

1

Nbntant 4,8. 4,7 '5,0 5,4 16,0. 19,8

%

4,0 .3,0, 2,2 2,0 5,1 5,0

Montant 18,0_ 25*4. 26,3 30,1 29,3■ 33,6

%

15,2 16,2 11,6 11,0 9,4

8,5

F.fontant 76,3 93,8 109,7 123,9 142,7

164,1

% 64,

60, 48, 45, 46, 41,

2 0 7

4"

l .8

118,8 156,2 225,6

273,5 ""

311,0 394,4

-"^<

9

(21)

ST/SCA/UIICTC/6

Page 19 i

Tableau 3 * Evolution du coefficient moyen de capital (toutes entreprises)

i

Capital! des entreprises

(en milliards de F. CFA)

1974

116,8! 156,

2

1976

; 225,6

1977

273,5

1978

311,0"

1979

394,4

Valeur aJQutee 233,8; 269,8 ; 326,0 495,0 6l8,7 :726,1

en milliards de F# CFA) )' . ; • ' ■' ■ -: ■■ , :. i

: i : 1 ■ ■ ; i ;

dont (salaires globaux 90,^ 94,8 ' 117,1 171,7 : 220r?] ! 248,1

Coefficient moyen de

capital ■!

0,51 o,57.: 0,69 "' 0,55' ; 0,5p 0,54

o*

&:

en 03

99

0 5

a 5

ro

(5 H ro h- co o> © m

&■ < (TQ h- ro ft

>i S n ro c

Q

6

(22)

sCftted'lyoire-Evolutionglobaledelabalancedespaiements1970-1979

(en milliards de francs CFAj

"0 p

•8

1970197119721973197419751975

1977 lSTfi*f 1979b/ g

o .0

30MMERCIALE (A)

itions itionsFOB+17 -104,0

+26.6 +137,3 -110,7

+ 2&i2 + 35.8 + 86^ +

+150,2+191,9+301,3+

- 115,9 - 156,1 - 215,1 - 216,8

+ 137*2 + 200^ + 128,9 + 110,0 - 277)4 - 392*1 - 461,4 - 468,0 3ES SERVICES (b)

jttransport desinvestissementc to 'ationdegestion cions etindemnitesd'fte-» iceetdereassurance •ervices

8,4 -

+ -17,8

AM- 12,7- 11,5- 3,1- 0,4- 1,6- 19,9-

13,0-16,9-24,8-26,3-40,9-

-21? 10,5- 4,6- 0,9- 2,0- 20,5-

17,3 6,3 3,0 1,0 24,7

-17,0 -5,1 -3,4 -1,3 -26,9

20,9 9,0 4,2 -38,9

-21,6 -10,9 -4,5 -0,6

- 56,3=

27,7 19,5 2,7 1,5 78,0

ND ND ND ND ND

2^2.0 ND ND ND ND ND ND

DES TRANSFERTS (c)

ertsprives economies/salaires ertspublics

(-

+

iftl 15,8) <-

8,6+

16/7 - 18,5) (-

9,2+

20^8 - 20^2 - 32,1; - 38/I - S^5 - 82*3 - 101,5 - H&fi 22,5) (- 27,5) (- 33,5) (- 39,4) (- 69,2) <- 84,7) ( HD ;) ( ND ) 8,3 + 10,8 + 9,8 + 7,8 + 4,7 + 8,6 + 7,3 + 3,0 OOURANTE (D - A + B + C) - 10j£ -2^ -2^ -£§^8 -

-"§2^-59>4-

|- 177.4 - 235,0

DESCAPITAUX(E)+19,6 uxpublicsetparapublics+10,8 uxprives+8,8 estissementsdirects+8,5 runts—0,4 ditsfournisseurs+1,1 ditsclients-0,4

+ '.0,1+ 2,2- 4,6- 2,2 1,9 2,1

9,2+ 10,1+ 0,9+

3677

8,2

+ 307

+10,2

+ 44»l + 65.1: + + 29,1 + 1971 +

+15,0+16,0-

93*9

ii^"

17,2

-f208.8

> 37,2

+1

+ 57

+20,0 -4,7 +1,8 -5,6

+11,3 +0,6 +2,4 _6,1

•^/-?

+ 12^2 i 11,8

+17,3 +2,5

+ p,8

-5,6

+■ 8,9

-0,3

+ 16 y5-

+0,7 -10,2

- 16^0

ND ■ND; ;nd- ND'

ND ND ND ND ETOMISSIONSNETTES(f)-0^6+2^

+ 2^ - ~ l1*5

=D+E+F))8,5-4,5-20,4-2,3

21,0 ; - .I

+sscredit;—s=debit :chiffresprovisoires Xestimations

(23)

ST/3CA/UNCTC/6 Pago 21

Tableau 5 s CStc d'lvoire %' Transactions exterieures dec multinationals 1973—1977 (en milliards de F. CFAj "~~ ^—r-. . . . ■_ „ . . .

1973 1974 1975- 1976 1977

BALANCE COr^ERCIALES(A) +

' Exportations +

Importations FOB -

BALANCE1 DES SERVICES- (3)

FrSt et transport a/ — Revenue des investissoKients--■

directs . -

Remuneration de gcstion

Commissions

Primes et indefinite s d1 as

surance et de reassurance

Divers -

BALANCE DES TRANSFERTS PRIVES(c) -

Transfertsd1economies sur

salaires b/ —

dont salaries "europeans" : (- a 6'8

60 35 6

16

4

2

1

■4

10

10

4

r>

»°.

,5

zi

,6

,3 ,3

,o ,4 il

,9

,9)

++ 38,3

+ 109,5 - 71,2

- 33,2 - 9,7

» 16,5

- 2,1

- 1,5

- 1,3

- 2,1

- 10,2

- 10,2

(- 5,6)

+ 10,6 + 84,8 - 74,2

- £SLt2

- 12,6

- 20,5 - 5,3 - 1,7

- 1,5 - 5,3

- 11,2

- 11,2

(- 6,5)

+ 20^

+ 106,1

- 85,3"

- 52ii

- 15,1

- 2,0

- 0,7

- 5,6

- 21,8

- 21,8

(- 17,7)

■ + 53.3 + 153,0

— 99,7

" 72,Q

- 16,9

- 27,4 - 12,3

- 0,6"

- 1,5

- 12,8

-""ffiiZ

- 30,7'

(- 24,8)

BALANCE COURANTE (D=A

- 37,7 - 5,1

- 42A

BALANCE DES CAPITAUX PKIVES(E) + 97 Investisscr.ients directs + 11,2

Siiiprunts — 1,0

Credits fournisseurc + 0,5

Credits clients - 1,0

6,5

0,5 4,0 2,7

16 ,o 17,1 0,7 0,7 1.1

10,6 7,9 1,9 4,6 3,3

+ 4,6 - 6,2 + 4,0 - 5,3 SOLDE IKS TRANSACTIONS EXTERIEURES

DES tfULTINATIONALES (D + E) - 26,0

3,2

31,!

- 41,2 - 52,3

NT) ; + credit 5 - = debit

a/ Fre't et transport calcules sur la base du taux constate 1'annee correcpondante

dans la balance des paier-ients globales.

b/ Cos transfcrts sont octimec respoctivenicnt & 73$ des economies sur calairec- des employes "europeens" et a 60^ des ccononies cur salairos des travailleurs africain:

non ivoiriens, sur la base de la part des :.'iultinationaloc- dans la uasee salariale distribueo a chacune de ces categories on 1979.

(24)

Page 22

Tableau 6 i C6te dTIvoire - structure dca exhortations (F.O.B.) - 1970-1979

~~ (milliards de F. CFA;

1970 1971 1972.^ 1973 1974 1975 1976 1977 1978 1979 7

Cacao en feves

« " ?6 7

^D»/

217

£•*■$/

22 6" 27,-3

^9v -'»J

6*, 3

w '-^

47,6

^"

71,4 98,3 160,9 116,2 Caf<s '- 43,2 42,2. 36,9 .43,8 63,8 61,7_ 132,8 198,6 131,1 '166,5

Bois 29

,3 31,0 37,9 66,1 66,3 45,5 73,3 86,9 71,3 35,2

Sous Total ..(A) 99,2 94,9 97,4 137,7 192,4 154,8 232,5 334,3 363,3 367,9 Produits pctroliors 1,1 0,7 2,9 4,4 10,0 14,4 15,2 20,0 19,4 24,0

jfctrea . 29,9 31,0 39,2 48,6 88,7 35,4 94,8 124,9 141,7 142,9 Total (B) 130,2 126,6 139,5.190,9 291,8 254,6 392,5 529,2 524,4 534,8

Rapport s ■■d . ia o- in n 10 O ™, ,7?.l rr acg.O c^ o0O.0 -)i n/^,^ 79 (^/^iu to 1u-^»->

A>,^ /^),u /u.,^ /^j-1- * '

P. 100' .- .... _^

Source. : Statistiques" officiellcs du comraercc exterieur

(25)

ST/ECA/UHCrc>6 Pago 23

Tableau 7 : C6*te d1Ivoire - Structure dec importation (CAF) 1970-1979 (Unite : milliard© do Fo CFA)

1 OG

Produitc

Produi ts taires

tcs

petroliers

alimen—

1970

5,1

14,3

1971

5,4

15,5

1972

7,3

17,6

1973 10,2

23,8

1974

30,2

36,1

1975 33,5

29,7

1976 40,0

33,1

1977

49,0

40,3

1973

49,7

51,5

1979

77,0

61,1

>9 3'6 4'7 9'5 9<k 12'k 15'9 23'° 22'°

Textiles 9,8 9,2 8,2 9,6 11,7 11,3 H,2 16,7 16,4 16,1

'2 7'7 7'° n'7 l6'° l6'° 24'1 33,5 46,6 35,7

Machines et appareils

Autres

Total

Taux de croicsance 17

43 107

,7

,5 ,7

19,6

49,5

110,8

2,9*

19,9

50,7

114,3

3,2*

26

ee

157

37,-

,5

,0

,5

0*

35,5

90,6

229,6

45,3*

42,3

93,8

241,4

3,9*

55,0

132,8

311,6

29,1*

88,7

177,5

429,6

37,9*

113,9

221,4

522,5

21,6*

96,9

220,0

528,8 1,2*

Source : Statisticues officielles du conferee extcrieur

(26)

-D(0 >H O^ m m o

TABLEAU TABLE 00,1 ,3■

GRAPH ;. TRADE BALANCE GRAPHIQUE : SOLDE BALANCE COMMERCIALE

Z o H O

Allenterprises EnsembleSocie'te's 1970197119721973197419751976197719781979 TNC=TRANSNATIONALCORPORATIONS (1)F.M.N=FIRMESMULTINATIONALES

(27)

TABLEAU TABLE

ST/ECA/UNCTC/6 Page 25

GRAPH : SERVICES BALANCE

GRAPHIQUE: SOLDE BALANCE DES SERVICES

1970 1971

-35,1 -3 9,0

-51,5

-63,2

-78,5

-100,7 --

-134,8

-170,4 -

-212,1 -

-232 -

1972

,—

1973 1974 1975 1976 1977

1

1978 1979

F-M-N (I)

All enterprises Ensemble Socie'te's

TNC= TRANSNATIONAL CORPORATIONS (I) F-M-N ■ FIRMES MULTINATIONALES

(28)

TABLEAU

TABLE 10

Graphique : Solde balance des transferts

Graph ; Transfers balance

ST/ECA/UNCTC/6

PAGE 26

1971 1972 1973 1974 1975 1976

-94,2 -61,8 -

-73,7

All tntarprlsM

TNC = Transnational corporations F.M.N= Firmts Multinational**

(29)

TABLEA'.' TABLE

Graphique ; Balance courante

Graph : Current account balance 9T/ECA/UNCTC/6 PASE 2T

+ 3,2 -

1979

(30)

ST/ECA/UNCTC/6

PAGE Z%

tableau graphique: solde balance des capitaux

TABLE 12

GRAPH!CURRENT ACCOUNT BALANCE

93,9 Ensemble Societes

All Enterprises

T.N.C.= Transnational Corporations

FMN = Fi Multinationales

(31)

graphique: solde global

table l3 graph: over-all balance

TABLEAU

ST/ECA/UNCTC/G PAGE 29

-51,9

Ensemble Societes AH Enterprlces

T.N.C.= Transnational Corporations

a)F.M.N.= Flrmes Multlnotionales

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