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Les cancers du pancréas exocrine au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville

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Texte intégral

(1)

Année 1995

UNIVERSITE Marien NGOUABI

FACULTE DES SCIENCES DE LA SANTE

N° D'ordre

LES CANCERS DU PANCREAS EXOCRINE

AU CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE

DE BRAZZA VILLE

THESE

POUR L'OBTENTION DU DOCTORAT EN MEDECINE

DIPLOME D'ETAT

Présentée et Soutenue Publiquement le 3 Août 1995

Par : Gontran ONDZOTTO

JURY

Président Vice-Président Membres pr. A. ITOUA-NGAPORO pr. M. D. VOHITO. pr. Ag. J. MIEHAKANDA. Pr. Ag. F. YALA. pr. Ag. G. MOYEN

(2)

ET NON-ENSEIGNANT DE LA FACULTE

. DES SCIENCES DE LA SANTE.

(3)

Doyen Professeur A. ITOUA-NGAPORO.

Secrétaire Académique Professeur M. DIATEWA

Attachée de Direction Madame M. M. FOUETI

Atta~hée de Direction Madame A. SAMBA-BIANTONA

Secrétaire Principal . . . Monsieur

J.t

MALANDA Gestionnaire . . . Madame E. M. MBOSSI

Bibliothécaire Monsieur F. NGOMA

Département de Chirurgie

et Maternité . . . Professeur G. KAYA-GANZIAMI Département

d'Histologie-Embryologie et Anatomie

Pathologie . . . Docteur J.F. SILOU-MASSAMBA Département de Microbiologie

et Hématologie . . . Professeur Agrégé F. YALA Département de Médecine . . . Professeur P. SENGA

Département des Sciences

Physiologiques . . . Docteur T. C. HONDI-ASSAH Département des Sciences

Infirmières . . . Docteur G. MBERE Département de Santé Publique Docteur P. TALANI Service de la Scolarité et

(4)

BOURAMOUE Christophe ITOUA-NGAPORO ASSORI

Cardiologie

Hepato-Gas~ro-Enterologie GOMBE-MBALAWA Charles . . . Cancerologie Medicale KAYA-GANZIAMI Gregoire . . . ophtalmologie

MASSENGO Raoul . . . chirurgie Digestive NZINGOULA Samuel . . . Pediatrie

PENA-PITRA Bernard . . . Orthopedie-Traumatologie SENGA Prosper . . . Pediatrie

II - PROFESSEURS AGREGES DE FACULTE-MEDECINS.

CHIRURGIENS OU BIOLOGISTES DES HfjPITAUX

BOTAKA Emile . . . Ophtalmologie DIATEWA Martin . . . Biochimie

EKOUNDZOLA Jean Roger Gynecologie-Obstetrique

MAYANDA Herve Fortune Pediatrie

MBADINGA-MUPANGU . . . Endocrinologie MIEHAKANDA Joseph . . . Biochimie

MOYEN Georges Marius . . . Pediatrie

MOYIKOUA Armand . . . Orthopedie-Traumatologie

NGOLET Arthur . . . Anatomo-Pathologie NKOUA Jean-Louis . . . Cardiologie

YALA Fidele . . . Bacteriologie-Virologie

III - PROFESSEUR ASSOCIE

(5)

AMADOU SANGARE

. .

(Abidjan)

...

Hematologie BALL MAMADOU

.

.

. .

(Dakar)

·

...

Dermatologie DIAKHATE Lamine

.

(Dakar)

·

...

Hematologie

FURON Daniel

....

(Lille)

·

...

Medecine du Travail GADEGBEKU Samuel (Abidjan) . . . stomatologie

GOSSET Didier ... (Lille) . . . Medecine Legale

V -

MAiTRES-ASSISTANTS DE FACULTE-CHEFS DE CLINIQUE DES

H6PITAUX OU CHEFS DE TRA VAUX.

BIKANDOU Gaston . . . .. , . . . Chirurgie Digestive EKOBA Julien . . . Cardiologie

GALIBA Jacques . . . O.R.L.

ILOKI Leon Herve . . . Gynecologie-obstetrique KAOUDI Emmanuel . . . ,. '" . . . Pneumologie

i

KOKOLO Joseph . . . Anatomo-Pathologie

MBERE Gregoire Pneumologie

MOUANGA-YIDIKA Gaston . . . Neurologie

VI - MAiTRES-ASSISTANTS DE FACULTE

ABENA Antoine Ange . . . Pharmacologie BIEBIE-SONGO MILETE . . . Toxicologie

HONDI-ASSAH Theophile . . . Biochimie-BioPhysique MBATCHI Bernard . . .

::! ...

Pharmacologie

NDINGA-ASSITOU Physiologie

(6)

LOUKAKOU Emile Aime . . . Chimie

MBAMBI Julien . . . Psychologie

VIII - ASSISTANTS DE FACULTE - ASSISTANTS DES H6PITAUX

BIENDO Maurice Virologie

BILONGO-MANENE Auguste . . . Psychiatrie

t

FOUTY-SOUNGOU Philomene . . . Soins-Infirmiers MBOUYOU Daphtone . . . Neuro-Chirurgie

IX - ASSISTANTS DE FACULTE

MADZOU Gabriel . . . Nutrition

NIATY-BENZE . . . Demographie, Epidemiologie, . Biostatistiques

TALANI Pascal . . . sante PUblique YENGO-NGOMA Patrice . . . Pharmacologie

X -

MONITEURS DE FACULTE

EKOUBOU Odile Soins-Infirmiers

GAZANI-YOUMBA Germaine . . . Soins-Infirmiers LOUFIEFIE Patrice . . . Soins-Infirmiers OKOUERE Louis Gervais . . . Soins-Infirmiers

(7)

AMPION Eugene Eloi . . . Biophysique ASSAMBO-KIELI Claire . . . Nephrologie

BAKOUETELA Fulgence . . . Soins de Sante Primaires BAKOUBOULA Georges . . . Gynecologie obstetrique BAYINA Paul . . . statistiques

BEMBA Appolinaire . . . Chirurgie Infantile BILECKOT Richard . . . Rhumatologie

BITSINDOU Patrick . . . Entomologie

DEBY-GASSAYE . . . Gastro-enterologie ELIRA-DOCKEKIAS . . . Hematologie

FILA Antoine . . . Chirurgie Generale GALESSAMY-IBOMBOT Jean . . . Medecine Legale IBARA Jean Rosaire . . . Gastro-enterologie KIMBALLY-KAKY Gisele . . . Cardiologi~

LOMINA Destin Urologie

MALANDA Jonas Administration

MAYOULOU-NIAMBA Bernard . . . Medecine Interne MBITSI Antoine . . . parasitologie

MIANFOUTILA seraphin . . . Chirurgie Generale MONABEKA Henri . . . Endocrinologie MOUYOKANI Jeremie . . . Sante Publique MPIO Ignace . . . Nephrologie NGATSE Alphonse . . . Dermatologie NTSIBA Honore . . . Rhumatologie OBENGUI . . . Infectiologie

ONDAYE Gerard . . . Economie Sanitaire, Sociologie Medicale et Psychologie Medicale

(8)
(9)
(10)

Je .wis, que tous mes acres

et mes oeuvres reposenf sur /0 mLol1le

De toi viennent Le bOI7i7eur ('/ fa prosperite

(11)

Tu as consenti de lourds sacrUlces pour m 'Never et {u as fOl4ours

voulu l11e voir "reussir".

Comme Saint Michel ARCHANGE, tu as .HI eclairer Illes chemins.

Je {e (!edie cc tramil, accep{e-Le de rout ('ocur, faible preuve que.ie

11 'ai jamais ouhlh' res recommandatiolls.

A Ma Mere Anile BANDAMO

Mervc ille lise , toi (lui as sufaire etfais encore lant pour moi. Coura!<ellse, {[( m' as se/vi sans .iamais {e plai ndre el {e laisser

submerger par ie decouragement. Je sais quc l'asile Ic plus sar est Ie sein d'ullc mere,

AillSi, .ie f' admire e{.ie Ill' pew;: que

(12)

II ('Sf des moments OU le vu d'une fleur, Ie hruif d'une goutte d'eau tombant dans un marigot, disent plus sur la rf!alil(J que toutes les paroles d' une gigantesque emycl0p(Jdie.

Les pIllS grands dons, () sage, .'10m ceux de {'haqlle jour et de chaque installt, si

CO II rant.\' que nous ne les remarquons pas

a

cause de leur gratuite.

Toute vorl'e vie, vous nous avez appris Ie sacI'(/lce, L'humilite, l'honnlJtete cr La modes tie .

Aussi laissant La tout ce qui apparafl, IIOtl seulemem ce que perroivent les .'lens, mais allssi ce que l'intelligence eroit voir, if va toujours plus

a

['inlhieur, jusqu'a ce qu'i! penetre par l'aetivi{(J

de "esprit, jllsqu'a l'invisible et II

I' incomprehensihLe.

6 grand-p(Jre, Cl' travail est Le souci

permanent d'agir selon vos enseignements. Que La terre Ie soil propiee et Legere.

A MOil gralld-pere FOUNGUY.

"In Memorium"

Nul emblhne ne te vantera mieux

Que ce pieux ouvrage d'un prix glorieux. Des lors ton ame est pf(Jserw!e d'outrage. Ton nom est devenu celui d'lIn nuage.

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Tu es Ie sommeil de ma raison. Tu es toi,

EI to; comme je t'aime.

A Ma fiancee Aimee-Joelle KEITA-OKOMBI.

La vie est une entite a/Jstraitc

QlIC !'homme ne pellt comprclldrc.

A Marnan Micheline ONGOUE.

Pour tout l' amour et route I' ({f/()cfioII que tu m'as comble.

Le slicces de ce trami! £lSI a[(ssi Ie

tien.

A MOil ollcle Materllel Jeall-Pierre OKOKO.

Tu m' as tOlljollrs dO/lne peu, Parce que ne posshlant toi l1u'me. Celte situation incommode ne t' a pas empeche de me donner les conseils Les pLus sages dontj'ai fait le plus grand usage.

Trouve iei ['expression de ilia mJs

vive reconnaissance.

A toute rna famille Maternelle.

AMon oncle Paternel BONIFACE OLENGA.

Tu £IS pour moi un exemple, sage, conliallt et perseverant. Ie ne peu.x: trouver mieux en ce moment deeisij de ma vie que de te dl!dier cette th(lse.

(14)

ajfection.

A Paul ONDZOTTO-NIAMBA et Margueritte OKAKA.

Merd pour votre s(Julien moral.

Au Docteur Jean-Martin ONDZOTTO.

Pourfaire qu 'Ull heau rl;ve devienne

vrai, La premiere condition est d'avoir une Mrande capacire cI/iver; la

s£'conde est la perseverance, c'est-d-dire [a jl)i dans Ie rev£'o

Cherfn're, daigne y {rollver dans cette

these

/I[e vrai de mon hcau reve".

A MOil frere Maixellt Raoul ONDZOTTO.

Ton sOlftien, {es orientations et tes conseils dalls tous mes eVl'nements valent

a

present de ['or.

Que ce travail SO it ta jierte pour ['interet que tu as attache

a

ma reussite.

A tous mes freres et soeurs,

Ames neveux et Ilieces,

A mes cousins et cousines.

Pour ['hoflneur de La familLe,

ce travail doil etre Ufl exemple

a

suh're.

Au Docteur ONDZE-GONDZI, Clotilde et Paul.

Soyez rassures de mon attachement familial.

(15)

A La Famille KEITA-OKOMBI.

Ell temoi)!,nage de l110n attachemellt.

A

L 'oncle Lambert EKOKO.

Trotn'C if travers cc modcste travail I' expression de ma reconnaissance.

A La Famille OKOI.

Aux Families DAMBIA, MAKAMBO et NKOYI.

Au Docteur DanieL OGAGNA.

Ton temoignage d'amitie Me rempli d'emDi

Nil! ne pellt renier Cette marque de j()i.

Puis-)e dire que Dieu nous a

accorde de La .'lagesse, de La science er de L 'intelligence (DanieL 1 :4; 17) Pour que nous sayans si conjortes? 5i ton prenom "DanieL" (Hebreu : Dani 'eL) signijie "Dieu est [monJ juge" ou ')uge de Dieu" , qu'it

en SOil ainsi!

Au Docteur Germain OBONDZO et Famille.

Pour la chaleur des liens que nuus avons pu tisser entre nous, maLgre les inevitabLe,\" vicissitudes de La vie. Ainsi, puissions-nous nous aider d'avantage afin d'ameiiorer La qua lite de nos relations.

(16)

En souvenir de notre amitié.

A Lazare BOUDZOUMOU.

Collaboration, amitié et fraternité indéfectibles.

A Jean-Pierre PAMBOU.

Ceux qui vivent sont ceux qui luttent, ceux dom un puissant dl'Stin remplit l'âme.

A Prosper MAKOYE.

En reconnaissance de notre amitié.

A mes amis : Richard /BATA, Gaspard AYHO,

Aimé NDZOKO, OMPALA, LEBOULOU,

FOUT/, ILENGO, /TOUA ELEMBA,

DZAMBA, .AKONGO, Julienne LONGO,

J. C. EPELET.

Chaque chose à sa nature particulière qui développe suivant des lois précises. C'est pourquoi, il ne faut jamais forcer l'issue d'une situation quelle qu'elle soit.

A Michel et Henri MAKAMBO, Martin AKAMBO,

Dieudonné DAMBIA, A. ESSABE, A. MOUKILA,

H. NDOUBA, L. SAMBA.

(17)

Christian BOLOKO, Christian MAYAMA, Léonard ITOBA,

Fortuné BISSIKO, Symphorien ETOKA, Séraphin NGOUKOU,

Jean-Pierre MALANDA, Célestin IKIESSIBA, Clotaire /TOUA,

Guy OBONGA.

Le sentier est unique pour tous, les moyens d'atteindre le hut varient avec chaque pèlerin.

Du courage!

A Ma fidèle compagnie : Guy Armand YOCA, Serge POHO,

Guy MBONGO, Rémy BOULA, Roch Anicet OSSENDZA,

Bonaventure BOUESSO, Gaston Milandou, Norbert OBENDA,

Simplice AMBA-MOUNDELE, Patrick BIDZOUTA.

Nous sommes venus de loin. le temps a fait de nous plus que des amis et mieux que des frères. Quelle joie de goutter le fruit de nos sacrifices et de notre endurance. Sincères félicitations.

A Mes chères soeurs Lucile ANDZOLI et

Annie Rachel OKOKO.

En souvenir de nos relations.

A tous les collègues de la Promotion.

Vous m'avez honoré au cours

de notre stage de fin d'étude en m'élisant Président du

"Staff des internes".

Vous savez combien de fois ma tâche a été difficile. Tant mieux que mal, j'ai pu conduire le Staff à bon port

en m'inspirant de vos conseils. De tout coeur, acceptez que je vous dédise cette thèse en reconnaissance de votre confiance.

A tous courage, bonne chance et bonne carrière.

(18)

Bathélémy YOMBI, Basile ONDZE, Hippolite DEMBA,

ATIPO-IBARA, Auxence NGOUA.

Une nuit sa11s jour, un jour sans nuit, ne 111érite11r pas le 110111 d'un Merci pour vos orientations.

Au Docteur Martin OKOUO.

Pour votre encadrement et votre dispon ihi I if l'.

Aux Docteurs Thierry GOMBET et

Jean Rosaire /BARA.

Pour vos 110/Jles conseils.

Au Grand Raphaël MOUKOKO.

Pour vos services.

Au Personnel des services de Gastro-Entérologie,

Carcinologie, Chirurgie Digestive, et Polyvalente,

Laboratoire d 'AnatomoPathologie.

(19)

Monsieur Ie ProfesslJur ASSORIITOUA-NGAPORO

Pr<~lesseur de clinique d'Hepato-Gastroellter%f!,ie

ef Medecine Interne.

Chef de service au centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville.

Doyen de fa FacuLte des Sciences de La Sante.

Cher Maitre,

Ell plus de votre enseignement que nOliS {[vons

o{Jprecie tout au Lonf!, de notre cursu.\' IIniversilaire. \'Ous nOllS avez.fait Le f!,rand honnl'ur de nOlls colljler ce slijet de tlu}se, et de veiller

a

sa n;alisatioll.

Vous ftes pour nous un perl' et un f!,uiile.

Vous avez. tol4ours attache une importance particuliiJre

a

nos prohlemes, nOIiS ne trouvons pas Les mots

,\I~fflSaml1/(>nt it La hauteur pour vous exprimer notrc rcconnaissance. Avec notre admiration et notre gratitude,

I'euillez. croire, cher maitre, el/ L'expression de notre fideLe attachement.

A nos Maitres des Hopitaux.

A nos Maitres de fa Faculte des Sciences de fa Sante.

Pour votre modeste et lourde contrihution apportee tout au long de ma jlmnation.

(20)

Tout Ie plaisir est

Ii

nous

pour I'honneur que vous nous

faites en acceptant de presider

le jury de notre these.

Veuillez accepter notre tres profonde

gratitude.

Au Vice-President du Jury

pro M.

D.

VOHITO.

Nous vous exprimons notre vipe

reconnaissance pour l'honneur

que vous nous faites en acceptant

de juger ce travail.

Au Membres du Jury

pro Ag. J. MIEHAKANDA.

pro Ag. F. YALA.

pro Ag. G. MOYEN.

Nous sommes tres honores

de vous compter parmi nos

Juges.

(21)
(22)

Je garderai ames maitres, Le respect et La recollnaissance qui Leur sont dus.

J'exercerai mOil art avec cOllscience et digllite.

Je respecterai Ie secret de celui qui se sera cOllfie a moi.

Je cOllsidererai La sallte de mOil patient comme mOil premier souci.

Je mailltielldrai, dalls toute La mesure de mes moyens, l'honlleur et Les llobLes traditiolls de La professioll medicaLe.

Mes collegues seront mes freres.

Je ne pel7nettrai pas que des considerations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociaLe, vienllellt s 'illte/poser elltre mOil devoir et mOil patient.

Je garderai Ie respect absoLu de La vie humaille, des La cOllceptioll.

Meme sous La menace, je Il 'admettrai pas de faire usage de mes COllllaissallces medicaLes cOlltre Les Lois de L'humallite.

(23)

AU CENTRE HOSPITALIER ET UNIVERSITAIRE

DE BRAZZA VILLE

(24)

A CA Can Chal CHU Cm Coll Coron d,-dr duod Epi pl Fig G g/l Gr i,-inf Mésent mmol/l Paner,-Pet % Splen Stomach Sup Tr UI/L V pancréat Artère Carbohydrate antigen Canal Cholédoque

Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville. Centimètre Collaborateurs Coronaire Droite duodénal Epiploïque Figure Gauche

Gramme par litre Grande

Inférieur Mésentérique

millimole par litre Pancréatique Petite Pourcentage Splénique Stomachique Supérieur Tronc

=

Unité Internationale par litre Veine

(25)

Pages

INTRODUCTION

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1

GENERALITES

...

3

Anatornie du Pancreas • • • • • • • • • • • • • • • • • • a}_ • • • • • • • • • 4

Histologie du Pancreas Exocrine 9

Physiologie du Pancreas Exocrine 10

Cancer du Pancreas Exocrine

...

11

METHODOLOGIE

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24 RESULTATS • • ~ a ~ • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 32 COMMENTAIRES

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57 CONCLUSION 73 RECOMMANDATIONS 75 RESUME

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77 BIBLIOGRAPHIE

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79

(26)
(27)

Le cancer du pancreas occupe dans Le mOl1de La quatriemp position (7%) des cancers digestij:~'

apre.\- Les cancers co[o-rectaux, de I'estomal' et de ['oesophagi) chez I 'homme, la troisieme position

(8 %) avant Le cancer de l' oesophage chez la fcmmc_

Meme en Europe Occidentale, ce caneer constirue un prohleme de sante puhlique en raison de sa progression constante, de son mauvais pronostic lie

a

son diagnostic dif.ficile et tardif et

a

son epidemiologie mal connue.

Dans ees pays industrialish- son incidcnce annuelle est actuellement comprise entre 5 et 10 pour

100. 000 hahitants avant l' age de 45 al/s; ceUe illcidence aug mente regulierement avec l' age et aueind

50

a

75 pour 100.000 habitants chez I'homme et 30

a

70 pour 100.000 habitants chez lafemme.

Son diagnostic est m{jourd'hlli facilite par les proguJs de l'imageril' medicale et de I'endoscopie digestive et son traitement est hien codUllJ.

En Afrique Noire il existe peu d'etudes sur ee s/{jet; les rares publications, pratiquement lOutes /7as(Jes sur des travaux ho.\pitalien estiment sa/hJquence entre 2,5 et 4,3 % des cancers digest(l\'.

Son incidence n 'est pas connue, son epidemiologie reste il/certaine.

L'inaccessibilite des moyens diagnostiqul's l110demes et l'interdiction des autopsies liee aux moeurs rendent encore son etude plus dif.{ici/e qu 'en Europe.

C'est pourqlloi

it

nOIlS apparu interessant de rapporter 91 cas de cancers du panaeas exocrine diagnostiqlles en lOans; ce travail a pour hut : I

- Etudier les aspects epidemiologiques, cliniques, therapeutiques et evolut(f'l de cette tumeur redoufable;

- presenter les difficultes de son diagnostic dans lin pays dbnuni de moyen.') materiels;

- Deduire une conduite diagnostique en fonction des moyef/.\' disponi hies;

(28)
(29)

ANATOMIE DU PANCREAS

A - SITUAT/ON, DESCRIPTION, RAPPORTS.

Situé dans le rétropéritoine, le pancréas est un organe de couleur hlanc rosé, long de 15 à 20 cm, lJUelque peu aplati dans le sens antéro-postérieur et d'un poids légèrement inférieur à JOOg,

disposé en arceau au-devant des gros vaisseaux à hauteur des deux premières vertèbres lombaires, en arrière de l'estomac. On lui distingue quatre parties : la the, l'isthme, le corps et la queue (fig. 1).

La tête, la parrie la plus haute et la plus épaisse, est localisée â droite de la ligne médiane. Orientée en has et en arrière, elle s'inscrit dans le cadre duodénal qui .fàrme un sillon dans son bord externe convexe.

Son extrémité postéro-it1f'érieur est appelée processus uncinatus.

Sa face postérieure est creusée en haut d'une gouttière l'erricale dans laquelle est enchâssé le cholf>doque avant sa pénétration dans (a glande.

Elle est séparée de la veine cave, des vaisseaux rénaux droits et du pilier droit du diaphragme par le fascia de Treitz.

La face antérieure esr harrée transversalement par Le repli du péritoine donnant naissance au mésoc{}lon transverse.

La llll{jeure parrie du pancréas se situe à l'étage sus-mésocolique.

A l'isthme est un segment de pancréas étroit et mince unissant la partie antéro-supérieure de la tête au corps. En avant, il est au contact du bulbe duodénal. Ses autres faces sont entourées de vmsseaux :

- en haut Le tronc coeliaque,

- en arrière et en has les vaisseaux mésentériques supérieurs : l'artère à son émergence de l'aorte, la veine avant sa jonction avec La veine splénique (con.fluent donnant naissance à la veine porte).

Le pédicule vasculaire mésentérique s'insinue entre l'isthme et Le processus uncinatus de sorte que la pointe de celui-ci se situe, avec la troisième portion du duodénum et la veine rénale gauche, entre

(30)

Le corps et la queue du pancreas se dirigcllt ell haw et ell arriere vers [a gouttiere paravertehra[e gauche.

Le cO/ps, haut de 4 em et epa is de 2 cm, est enrierclllenr sus-nuJsocolique. Sa face anterieure n 'est .wJparee de l'estol1wc que par L'arri(Jre-cuvillJ des epiplool1.\'. Sa face posterieure, en rapport etroit avec La veine .\pLeniqul' qui fa Lon!!,e et tapissee par Le fascia de Toldt, se trouve en contact avec les pLexus nervew; coeliaque et solaire ainsi qu 'avec Ie pilier gauche du diaphragme, La surrenaLe et Le rein !!,auche. Sa face superieure est d')toyee par [,arthe sp[enique, tres sinueuse; sa face interieure sUlp/ombe l'ang[e de Treitz avec La racine du mesentere el les premieres anses j~iunales.

La queue s'insinue entre [es deux: feuillets du ligament .\pl£Jno-pancreatico-f(!naL et, contrairl'ment aux ({[({rcs parties du pancreas, cst dotee d'une le!!,ere I//ohi{i/{'. Elle sc lermine de faron abruptl' ou ejjilee,

({ distance ou au-devant du hill' spLhlique, derriere {'eslomac et en dess()us de ['an!!,le colique gauche.

B - VASCULAR/SA TlON

1 - Les A/teres

Les art(Jres f!ourricieres du pancrhls SOI1f originaires du tronc coeliaque et de ['artere

mesentelique supelieure (1Ig.2).

La fl'te est irriguee par fcs arcades duodeno-pallcreatiques antericure et posterieure formees par Les hranches de division en haUl de ['artere gastro-duodel1a[e issue de ['artere hepatique, en bas de I'anere pancreatico-duodenaLe injerieure nee de L'artere mesenterique superieure.

Les arteres du corps ('{ de La queue proviennent de hranches de ['artere sph!nique, de L'artere mesenterique superieure, de L'artere hepatique. de L'arrere gastro-duodenaLe. Certaines plus volumineuses, coml71e l'w1ere pancreatique dorsale qui descend

a

La face posterieure du COJpS,

donnent naissance

a

des arleres pancreatiques transverses, dirigees vers La queue et souvent anastomosees avec ['arcade vascuLaire de La tete. La queue rer;oit egaLement des branches de L'artere gastro-epiploique gauche.

A I'interieur du pancreas, Les vaisseaux: par('ourent les septa interLohulaires et se distribuent aux flots et aux acini. La partie superieure de La tete, Ie cOJps et La queue (pancreas dorsale) rer;oivent du sang provenant principalement du trone coeliaque, la partie inferieure de la tete (pancreas ventral) est pLutot irriguee par ['arthe mesenterique superieure.

(31)

2 -

Les Veines

Les vellU'S, dont le trajet corre,\j)()fu! en general

a

celui des artfres, se jettent dans la Vl'lf1e spLellique, dans III veine mesenteriqlle superiellre 011 une de ses branches j4iunales. Le drainage veineux

du pancreas s'e/ketue done vas Ie foil' par voie porte (/ig.2 et 3).

3 -

Les

Lymphatiques

Les vlIisseallx (vmphatiques du pallcrhls ahollfissent : - allx ganglions de La chaine ,\plenique;

- aux ganglion\' rhro-pyloriques, sous-pyloriqlles, duodeno-pancreatiques anthieurs et posterieurs de la chaine hepatique;

- aux glll1gLiol1.\' superieurs de la chaine mesel1/{Jrique superiellre;

- allx ganglions jutta-aortiques, p(lIfc)is mh71e aux ganglion.\' du mCsoc{)[on transverse.

c -

L'INNERVATlON

Les nel/'I viennent du plexus solaire par l'intermediaire des plexus secondaires qui sllivent ies aneres du pancreas.

(32)

duodénum

\

l

pop il! o

1

duodénale

Fig.l

Le Pancr~aa

artère

t::irtère

hépéltique

splénique

/

/

/

/

I

/

...

'

.

.. .

-

...

. '

-

...

' .

ana.. ~amie · topographique [

(33)

/'~11cr.·rl1to1I. 1'11/. tir. 1;n"lrn·i{>i{'I. Tr"'te porte Â. he'(>.iliq11e (l, .. ,,Jr;q!it Fig.2 ( ' •. t i ( 1' J 1 j ' . ~ ' \ 1 ( ; /l1f//j / 1"11/. / 1t/.

Vaisseaux

du pancréas

1 1 ' ".l 1 1 '7' l- _, ' Cr:11. c!:ol. V. f'ruur. d110<( Sllf'. J. Fig.3 Tronc de modifié) i. /')''"'· i ', (Of<111. s!t1rn l'.:1. tf. ~llttl . .)1IJ{,:1i1/1!11

la veine Porte(d1après Rio-Branco,

(34)

HISTOLOGIE DU PANCREAS EXOCRINE

Le pancréas est une volumineuse glande exocrine, ac111euse composée, à l'intérieur de laquelle sont dispersées des fàrmations glandulaires endocrines. Le parenchyme glandulaire est divisé en lohules par des travées COf!jonctive issues de la capsule de l'organe et contenant des vaisseau.X sanguins, des lymphatiques et dès nelj.Ç.

1

Les acini pancréatiques sont faits de cellules glandulaires possédant toutes les caractéristiques 1norplwlogiques des cellules sécrétrices de protéines et en particulier;

- un très ahundant réticulum endoplasmique granulaire.

- un appareil de Golf!,i supra-nucléaire hien développé et.

- s'accumulant au pôle apical de la cellule, des grains de sécrétion dont le contenu enzymatique

(fait

de protéinase.Hrypsinogène,

chymotrypsinogène, carboxylpolypeptidase, de lipase el d'amylase) est déversé dans la lumière de l'acinus par un mécanisme d'e:rocytose.

Les canaux excréteurs jàrment un système de conduits ramUïés. Faisant suite aux acini sous le nom de canaux intralobulaires. ils deviennent ensuite les canaux interlobulaires qui se réunissent etifïn en canaux collecteurs (canal de Wirsung et canal de Santorini). Leur paroi est faite d'un épithélium simple (cuhique au départ et prisnwtique ensuite) entouré d'une couche conjonctive d'épaisseur progressivement croissante. Les cellules épithéliales formant la paroi de ces canaux élaborent et déversent dans leur lumière une sécrétion aqueuse, riche en hicarbonates et dépourvue d'enzymes. qui contribue, avec la sécrétion enzymatique des acini, à .fàrmer le

< <

suc pancréatique>

>

finalement déversé dans le duodénum.

(35)

PHYSIOLOGIE DU PANCREAS EXOCRINE

La sécrétion exocrine du pancréas est impliquée dans la digestion et l'absorption des nutrimt'nts.

Le pancréas déverse journcllemellt dans le duodénum 1,5 à 3 litres de suc pancréatique à un débit variable, faible à l'état basal et très important dans les périodes post-prandiales. Ce suc contient des électrolytes et des protéines.

Les principaux électrolytes sont : le sodium, le potassium, le chlore et les bicarbonates. Les concentrations en 'ions sodi 11111 (/ 60 mmolll) et potassium (5mmolll) du suc pancréatique sont stables, ainsi la synthèse des concel1frations des ions chlorures et bicarbonates.

cr

pendant les concentrations respectives de ces deux derniers ions sont variables et fluctuent en sens inverse, la sécrétion des bicarbonates étant con1idérohlement augmentée dans la période post-prandiale. Il ya également du calcium et des traces de magnésium et de zinc.

Des protéines sont consriruées pour 90

3

d'enzymes de la digestion intestinale. Ce sont :

- L'alpha-amylase pour l'hydrolyse de l'amidon;

- La lipase et la phmp/10lipa.1e pour la digestion des lipides;

- Les protéases pour la digestion des protéines; On compte parmi elles des endopeptidases (tnpsine. chymotrypsine, élastase) et des

exopeptidases (carhoxypepridase A et B).

D'autres protéines sonr également contenues dans le suc pancréatique, dont l'albumine, la lactoferrine, les globulines, l'antigène carcino-emhryonnaire, la protéine stabilisatrice du pancréas (P.S.P) qui empëche la précipitation des protéines du suc pancréatique.

La régulation de la sécrétion du suc pancréatique est sous contrôle neuro-hormonal. Le système parasympathique par le netf vague et la cholùystokinine-pancréozymine (cck-pz) provoquent une élevation de la sécrétion enzymatique, tandis que la sécrétine et la vaso-intestine peptide (vip) augmentent la sécrétion des bicarbonates. La cck-pz, la sécrétine et la vip sont des hormones sécrétées par la muqueuse intestinale en période post-prandiale. Entre les repas, leur sécrétion revient à l'état basal.

(36)

C"ANCER PANCREAS EXOCRINE

A - DEFINITION

Il s 'aRit d'une {umellr maliRne qui se developpe it partir des cellule.\" (Jpitlu;Uales du pancreas exocrine, les adenocarcinomes de l'ampoule de Vater (ampu[[ome) sont exelus par d~finition.

B - EPIDEMIOLOGIE

1) Frequellce

Parmi les cancers diRest~f\·. eelui du pancreas s'inseril en quatrh'me positioll (7%) apres le cmon et le rectum. !' esrol1wc er /' oesophage chez l' homrne, en troisie,ne posi {ioll (8 % avant Ie cancer de l'oesophaRe chez fa ./(Jl11me. En Europe Occidentale, son incidence annlfelle est actueliement comprise elltre 5 et 10/100.000 hahitants. un peu plus Cleve chez l'homme que chez fa femme [271

2) Age

Le cancer du pallcreas est rare avant 30 ans [6]. Chez L'homme et chez La femme, par La suite, le risque augmente suivant une courbe logarithmique. A 80 ans de cancer et 4fois plus eieve

a

40 ans.

3) Sexe

Les deux sexes sont touches. La predominance masculine est nette avec un

<

<sex ratio> > entre 1,5 et 3.

(37)

4) Facteurs de risques

Ie riJ/e respect~l des facteurs de Renhiques et d' environnemell{ eSI dWici /e

a

evaluer.

La seu/e relaliol/ hien hahLie est /'injluence du tahac; dalls les dNo: sexes, /a cigarette est reRuLieremenr as.wchle

a

un risque accru de cancer.

Un reRime a/ime/1taire riche en viande ou ell acides Rras non satunl, une consommation excessive de cap, des toxiqlles industriels ont ete incrimincs, mais ces etudes n 'ont pas tolljours he conjirmees.

La jJal/crcmite calcitiallfe et dans une Ilwindre meSllre, et la ciJo/ecvsterectomie augmenteraient Ie risque de cancer du pancreas.

L'alcoo/ ella lithia,le hilia;re sollf apparemment sans injlllence sur SOil deve/oppement.

Les /(lgul1/es el lesji-uit.1 auraient un ra/e protecleur grace d /a vilwnille A

c -

ANA TOMIE PATIIOLOGIE

1) Siege.

Le cancer se developpe deux Jois sur lrois dans /a tete du pancreas, et une fois sur trois dans le corps ou /a queue du pancreas. lL peut injlLtrer la totalite de ['organe.

2) Macroscopie.

(38)

Au niveau de La tête son diamètre est d'environ 3 cm et le cholédoque est rétréci par la lésion et dilaté en amont.

Lorsqu'elle est située au corps ou à la queue, La tunu1ur est plus d{ffuse et souvent d'un diamètre supérieur à 5 cm.

La tumeur peut être molle, A.ystique (cancer enœphaLoide).

3) Extension loco-régionale et métastatique.

- L'envahissement régionale se fair par contiguïté. La tu11u1ur repousse, comprime et envahit les organes voi.üns :

. viscères (rate, estomac, duodénum);

. artères (\plénique, branches digestives de l'aorre);

. veines (~pLénique, cm1/luef/f du tronc porte, reine cave inférieure); t

. péritoine;

. ne~f:\· (plexus de la région spléniqua.).

- L'extension à distance se fait par voie sanguine (veine porte) et surtout par voie lymphatique. L'invasion par voie lymphatique, via les ganglions régionaux, conduit à des métastases dans les ganglions coeliaques et/ou mésentériques puis dans les ganglions sus-claviculaires gauches.

L'invasion sanguines 'effectue vers le foie, le poumon, les os.

4) Microscooie

La masse tumorale apparaît constituée de cellules à disposition papillaire, tubulaire ou glandulaire, irrégulièrement réparties dans un stronw .fibreux. Dans les formes bien différenciées, on reconnait des cellules cylindriques et mucosécrétantes; dans les formes indifférenciées, la polarité cellulaire et La production de mucus a di.\paru.

(39)

Dans 75à 85% des cas, il s'agit d'un adénocarcinome. On en décrit plusieurs variétés:

- cancer mucineux produisam un mucus rrès gélatineu:r;

- cancer adénosquameux dont le pronostic est particulièrement sombre;

- cancer à cellules géantes égalemem de mauvais pronostic;

- cancer à petites cellules avecfl>yers de nécrose;

li existe desformes rares :

- cancer anaplasique dont l'origine est d!fjïcile à déterminer;

- cysradé11ocarci11ome de pronostic plus favorable;

- lymphome malin non Hodgki11ien.

D- CLINIQUE

Elle varie selon lafàrme topographique.

1) Cancer de la tête du pancréas

Il réalise le syndrome hilio-pancréatique de Pick et BARD :

- Ictère par rétention à déhut insidieux, indolore, progress~f; sans rémission, de plus en plus jàncé, prenant alors des nflets verdâtres, apyrétique;

- Urines jàncées;

- Selles décolorées.

La palpation abdominale met en évidence une hépatomégalie énorme, lisse, indolore, régulière et surtout une grosse vésicule (loi de COURVOISIER-TERRIER).

(40)

La tumeur elie-mhne cst rarement palpee; elle se presente comme unt masse epigastrique dure, transml'ttant les halfements de I' aorte et immohile

a

la respiration.

Autres mani:/esta!ion.l :

- pmri! intense avec It'sioll de grattage;

- amaif!,risseml'llf rapicle cl important;

- anorexie;

- asthellie physique et psychique;

- apparition 011 af!,f!,ravario17 /Jrusque d'un diabete pree.ristant;

- hemorragie digesrive par hypertension pOl·tale ou par illvasion de l'esrolJ/ac

er

clu duodhlUm.

- diarrhee avec s{('awrr/u'e. due

a

{'obstruction du canal de WirsulIg;

- ascite chyleus(' suire /i l'effraction de voies lymphatiques;

- pleuresie riche en amylase;

- thromboses veineuses supeJjicieUes;

- hat anrieux er depressi:/,plus prononce que dans les autres cancers

digestif~··

2) Cancer du corps du pancreas

II est douloureux et tumoral. Il realise le syndrome pancreatico-so/aire de CHA UFFARD.

La douleur est typiquemmt en barre epigastrique, irradiant en arriere soit de faron transjixiante, soit en hemi-ceinture vers l'epaule gauche.

Elle survient au debut par des crises intermittentes. devient ensuite continue, intense. La douleur est exacerbee par ie decuhitus dorsal.

(41)

Elle est .1·oula1:ée par la position en chien de fusil, la prise d 'a.1pirine. On dit que le malade s'enroule autour de son pancréas.

Cetœ douleur est en rapport avec un envahissement du plexus nerveux de la région coeliaque. Rarement la douleur est en rapport avec une pancréatite d'amom secondaire à l'obstacle tumoral.

li s'y associe :

- un amaiKrissement, avec asthénie, constipation. unorexte, vomissements patjàis;

- une hématémèse;

- un diahète;

- des thromboses veineuses multiples.

3) Cancer de la queue du pancréas

Il réalise une tumeur. Il n'y a pas d'ictère.

C'est un cancer qui est trompeur car muet et tarent.

E- EXAMENS COMPLEMENTAIRES

1) Biologie.

La hiologie ne permet guère un dépistage précocl'. La numération formule sanguine peur être normale ou montre une anémie normo ou hypochrome.

(42)

- lin syndromp de retellfion hiljaire:

- un syndronuJ in./laml7wroire incol1s{(Jnt el non spec~fique; - Ull syndroIJU' d'insujjisance h(Jpato-cellulaire.

Le hiLml pancrearique : l'amylasemie, I'amylasuric ct La J,:lycemie sont normaLes ou eLl' Vel'S. t

La recherche des Illarqueurs tUlllorallX eSf d'illferh limire : - lc dosage de L'antigel/e CA /9-9,H'rique :

sa sensibiliu} est de 85 % et silpericilre

a

cel/e de f'alltigene ca rei 11O-embryonflairc;

- le dosaJ,:e de l'antighlc mrcil/o-clI/!Jryol/t/aire normaL ou eLeve; - dosaf.?f de L'alpha~f()cto-proteillQ..Son devation est ell rapport

a

line extension hepati(/lle.

A ctuellement d' autres marqueurs tumorallx sonr dos('s .' tissue polypeptide specific antigen (T. P. 5)

tissue polypeptidc antigen (T. P.A). carbohvdrate allfigen (CA) 50, CA 242, CA 494 139,99,100,101,102,103.107J.

2) Echographie llbdominllie.

L' echographie abdominaLe est l I examen ./lmdamenta[.

ELle pew mollfrer la tumeur dans 70 % des cas:

if s'agit d'une masse pancreatique [ocalisee, d'echogenecite et de dem'ite inhomogenes.

Les tumeurs de moins de 2cm de diametre fie sol7f pas vues. La tumeur peut entrafner une distension vesicuLaire et une diLatation des voies biliaires intra et extrahepatiques.

Hormis L' aueinte hepatique, ['extension Loco-regionale est mal dejinie.

L 'echographie permet La (ytoponction echoguidee des metastases hepatiques et de La tumeur pancreatique elle-mhne.

(43)

3) Tomodensitométrie abdominale.

Elle a l'avantaJ!,<' de visualiser quasi-constamment le pancréas. Les lllmc11n de moins de 2 cm sont di;fjïciÜ's à voir. Elle esr rtn hon e.tal1J('n pour apprécier /'extension néoplasique (plans rétropéritonéaux et mésos). les mérasrases hépatiques ne sont pas mieux vues r1u 'en échoJ.;raphie. Les ponctions guidées à l'aiJ.;uillefïne permettre de conjïrmN le diagnostic.

4) L 'échoendoscopie.

Par un accès plus direcr une analyse plus fine. permet de détecter des t11meurs plus petites (1

cm) quelle que soir leur Locali.wrion. Elle est considérée actuellement comme la méthode la plus sensihle pour la mise en hùlence des lésions intrapancréatiques.

5) La résonnance magnétique nucléaire

Peut se suhstiwer â la tomodensirométrie et à l'artériographie quand une imolérance allergique contre-indique l'i1?iection de produits de contraste iodés. Elle montre égalemenr mieux que les autres méthodes l'invasion du tissu graisseux péripancréatique el périvasculaire.

6) La radiologie

- La radiographie du thorax : recherche les métastases pulmonaires;

- Le transit oeso-J.;astro-duodénal recherche les signes de compression gastro-duodénales;

- La radiographie de l 'ahdomen sans préparation recherche les

calc~fications intrapancréatiques.

- L'artériographie coeliaque et mésentérique supérieures avec étude du

réseau porte au rewur veineux, est pratiquée lorsqu'au terme du hilan d'extension une exérèse de la tumeur peut être envisagée. Elle est destinée à vér(fier la disposition anatomique des vaisseaux et à préciser l'invasion vasculaire.

(44)

7) Opacificatioll des voies bilio-pallcreatiques.

- Cizolangio-pallcreatograpizie trallslzepatique :

· .I'e fait par ponction transhepatique percutanee;

· eSf utile dam le.l' formes cholestatiques pun's;

eSf d'(Juranr plus facile que les voies biliaires .1'0111 di/atees;

· cOII/lrme le sit)ge ;nrrapancreatique de l'arrlJt dl( produit de col/lraste;

· prhise Ie type d'arrer, brutal, transversal, fOW/:

· etimine line eventuelle cholestase inrrahepatique;

· expose (lU risque d'hf!Jno ou de choleritoinc;

· dO;l hre faire en pre-operatoire immhliate;

· 1/ '('Sf pas d'indication systematique.

- Cizolallgio-pallcreatographie retrograde elldoscopie :

Elle eSlle principal exanu'n de deuxii!Jne intenrioll.

· Indications:

Elle est particulierement indiquee .'

- en presence d'un iClere cholestatique, pour en determiner la nature et ['origine ampullaire, hiliaire ou pancreatique;

- lorsque est SUSpeClee une lesion pancrealique, pour en conflrmer ['existence et La nature;

(45)

. Résultats:

Le cancer du pancréas prend dUfërents a.\pects.

Selon son nu>de de rete11tisseme11t sur le canal de Wirsung, 011 en

· distingue cinq types :

- sténose localisée et retrodilatation du Wirsung;

- obstruction complète du Wir.rn11g:

-<~/fïlement d'un segment de canal sans retrodilatation;

- opac{fïcation d'une cavité nécrorique;

- tumeur périphérh1ue avec déplacement des branches secondaires.

La principale di;tférence avec la pancréarire chronique est l'aspect normal des canaux en aval de la tumn1r.

Dans les cancers de la tête, la sténose ou l'obstruction associée du cholédoque contribue au diagnostic.

Le signe du double canal serait pathognomonique de cancer du pancréas.

8) Examen cvtologique.

L'examen (ytologique est de plus en plus souvent pratiqué. Il porte sur des fragments de rumeur prélevés par ponction transcutanée, guidée par échographie ou tonwdensitométrie. Il peut aussi s'effectuer da11S le suc pancréatique recueilli par cathétérisme de la papille. La sensibilité de la méthode est d'autant plus hasse que la lésion est plus petite, mais sa spécificité excellente (les résultats faussement positif\· sont exceptionnels) lui confère un réel intérêt.

(46)

F - PRONOSTIC

En dépit des proJ!,rès réalisés dans l'exploration pendant les dernières décennies, faute de dépistaJ!,e préclinique, le pronostic du cancer du pancréas reste extrêmement somhre. Au moment où se manifestent les premiers symptômes conduisant au diagnostic, plus de 80 % des tumeurs ne sont plus totalement résécahles. suite à l'extension régionale ou à des métastases à distance.

La survie est alors en moyenne de six mois et n'excède pas deux ans. Méme lorsqu'une exérèse radicale a pu être pratiquée, le pronostic reste très réservé, le taux de survie à 5 ans est inférieur à 10%.

G - TRAITEMENT.

La décision thérapeutique dépend de l'âge et de l'opérabilité du patie111 ainsi que de l'extension de la tumeur.

1) Traitement chirurgical.

- A visée curative :

Chez Les St{iets de moins de 70 ans, dont l'état général est sati.~faisant et pour lesquels le bilan d'extension n'a pas révélé de métastases, !'exérèse radicale est indiquée.

Dans Les tumeurs de la rête, la duodénopancréatectomie céphalique est effectuée.

Pour les ca11ce1:1· de la région corporéocaudale, l'excision complète par pancréatectomie caudale s'avère raremenr possible. Les pancréatectomies totales et régionales (pancréatectomie totale ou subtotale emportant en hloc la tumeur, les ganglions régionaux, un segment de La veine porte et, au be.win, des artèrC's coeliaque et mésentérique) améliorent peu les résultats.

(47)

- Le drainage biliaire :

II cst realise. forsqu'en raison de son extension, La tumeur Ill' peut (J[re totaLement resequee.

Vile douh/c dhivatioll palliative des voies biliaires et de f'estomac, respectivement par une anastomose

choledoc/7oduodena/c ou hepaticoj~iunale en Y et par line gas{r(?iejunostomie, est indiquee pour supprimer (}u prevenir dcs consequences de l'obstruction till cholhloque et du duodenum. ELLe peut etre complhec par une sec/ion ou une aLcoolisation des flCIj:\' splanchniqlles dans un but antalgique.

I

2) Drainage non chirurgicaL des voies biliaires.

Si Ie sl~ict est age, inoperable, ou .'Ii Le bi lall d' extension a reveLe que La tumeur hail inext;,pahLe, I'insertion d'une endoprothese dans Ie choledoquc met Ie mcdade

a

l'abri d'une obstrucfioll hili{{ire. La Jarvie cst d'une duree equivalellte it celie o/Jservee apres derivation chi rurg i ('aLe,

3) Autres Methodes.

- SouLagement de La douLeur :

Les douleurs necessitent assez-souvent La prescriptioll

d'opiacfs au mieux .'lOllS forme retard (MOSCONTIN), Elles peuvent

fgalemellt (J[re caLmees par une radiotherapie externe

(10 it 15 GY),

La sp/allchnicectomie peut (J[re effectuee par voie cutal1ee so us colltr6Le scal1ographique.

- La chimiotherapie :

Lcs monochimiotherapies et Les polychimiotiJerapies n 'ame!iorent pas La survie des cancers du pancreas inextirpabLes ou

metastases.

(48)

- La Radiothérapie :

Elle a une honne action antalgique mais 11 'augmente pas la survie.

La radiothérapie per - opératoire est en cours d'évaluation mais elle est techniquement d?fficile /6/.

- L'association de la chimiothérapie et de la radiothérapie:

If semhlerait qu'une administration de 5-Fluom-Uracile

concomitante à la radiothérapie (40-60 GY) améliore la survie des malades présentant un cancer du pancréas inextirpahle [6].

(49)
(50)

Nous avons e.fféctué une étude rétrospective à partir des dossiers des patients atteints de cancers du pancréas exocrine du 1er Janvier 1985 au 31 Décemhre 1994, soit une période de 10 ans.

Cette étude s'est déroulée dans les services de Gastro-entérologie, de carcinologie, des chirurgies digestive et polyvalente du Centre Hmpitalier et Universitaire de Brazzaville.

Au coun de cette étude, nous nous sommes hasés sur l'anaf.i.\·e des dossiers cliniques, relativemnlt complets. tenus dans ces diff'érents services, ceux-ci comprenant :

- une ohservation médicale;

- des e.rnmens complémentaires;

- un compte rendu opératoire et/ou une fiche de surveillance en milieu chirurgical pour les patients ayant bénéficié d'une Laparotomie.

L'observation médicale a permis de retrouver :

- L'âge;

- Le sexe;

- La provenance;

- La catégorie socio-professionnelle;

- Les facteurs de risque : tabagisme, éthylisme, diabète, pancréatite chronique calcijiante;

- Le motif d'entrée;

- L'anamnèse;

- Les élémems de l'examen physique.

(51)

- la hiolo g ie :

. la numération fàrmule sanguine;

. la viresse de sédimentation;

. la hiliruhinémie;

. le dosage des phosphatases alcalines;

. le dosage de l'antigène carcino-emhryonnaire;

. le bilan pancréatique : amylasémie, amylasurie, f!,lycémie;

. I 'hudc du liquide d'ascite : a.~pecrs macroscopiques er

m1cro.1l'O/J1ques.

- L'échographie ahdominale

- la radiolof!,ie :

La radiographie du thorax;

. la radiographie de l'ahdomen sans préparation;

. le transit oeso-gastro-duodénal.

- la choÜJ111<iopancréatographie transhéparique.

- l'étude histologique :

l'examen de la pièce d'exérèse et les biopsies (pancréatiques et/ou ganglionnaires, hépatiques) ont été analysés dans le service d'anatomopathologie du CHU de Brazzaville.

Certains examens de wandes valeurs diagnostiques n'ont pas été réalisés pa.r manque de structures. Ce sont :

- le dosage des marqueurs tumoraux CA 19-9, CA 494, CA 242, CA 50, tissue polypeptide spec(fic antigen (T.P.S), tissue polypeptide

antigen (T. P.A);

(52)

----·-- la tomDdensitomhrie ahdominale; - I' h'/lOelldoscopie;

- La n'SOl/lIallCe ma~nhique nucleaire;

- la cholal1f:io-pal1creatof:raphie rhro~rade cndoscopique;

- L'arteriographie coeLiaque et mesen/(Jrique ,HIf}('ri('ure, avec hude du reseau porte au retour veineux;

- La (ytoponctiol1 percutanee; - La laparoscopie,

Lc comp{e rendu operaroire fait hat chez les malades OI}(Jres " - de I I (rrp/of(ftiol1 pancreatique, des chaInes ~all~Lionnaircs et des

organes misills ell cas de Laparotomie simpLe;

- de La realisation des hiopsies (pallcreatiques erlou ~([}lglionnaires,

hepatiques);

- du trairement ci1irurgical entrepris,

Clwque tumeur a ete stadijiee selon La classijic(l{ion de HERMRECK et colI. (tableau /)

Les elements du dossier clinique ont pennis de relenir 91 cas de cancers du pancreas exocrine, ('()!Lectes dans Les d~fJerents services,'

- Gastro-enterologie 67 cas;

- Chirurgie digestive 20 casi

- carcinologie : 3 cas

- Chirurgie polyvalente 1 cas

Le diagnostic a repose sur,' - des pr('uve.~' histologiques;

(53)

- des constatations operatoircs;

- et/ou un faisceau d' ar/!,umcn/s cLiniqlles, I!cho!!,faphiqlles, radi%f!,iques el evo/uril"\',

Les dossiers exelus de notre etude SOI7l ceux :

- des cancers du pancreas endocrine;

- des callcers de la voie hiliaire extra-Iu'patique:

- des adenocardnomes de /'ampoule de Vater (ampuLLome).

Le recul minimum de 3 17/uis, calcul(' (/ parlir de la date d'hospitalisathm est ohserve pOlIr chaque ma/ade.

La slfrvie est evaluee selon /a mhlwde directe.

La formule etant : S(t) = N(t)/N(t)

+

O(t)

S(t)

=

Taux de survie au temps t.

N (t) Nombre de sujets vivants au temps t.

D (t) Nombre de sujets decedes avant 1e temps t.

P (t) Nombre de sujets perdus de vue et qui est ecarte du ca1cu1, avant 1e temps (t) .

Pour l'interpretation de nos res u ltats , nous avons utilise comme methodes statistiques .'

- Le ca/cui des moyennes pour les variables quantitatives; La moyenne est ega/e i) La somme des effect~ts sur Ie nombre total des cas.

- La methode des points medians.

On joint les sommets par une ligne, on proCl'de de meme pour les fonds. On determine /es points situes

a

egale distance des deux

!ignes ainsi traeees. La Ligne qui joint ces poilUS represente La tendance.

(54)

- La méthode de x2 (Chi-Carré) selon la loi de PEARSON et YAIT. Cette méthode permet de savoir si d<'S proportions ohservées dans une population ne sont pas le fait d'un hasard.

Sa formule est :

. Oi étant la valeur observée dans L'écha11ti/lon;

. Ci éranr la valeur calculée dans l'échantillon;

. soir tme whle à colonne (C) et ligne (L) dont Oil, Oi2' Oi3, Oi4 sont les valeurs observées.

cl C2 T 0 T A 0 i1 0 iJ L1 nl cil ciJ Oi 2 0 i4 L2 i n2 ci2 ci4 TOTAL n3 n4 N L

La valeur calculée Ci est égale à la somnu' de la ligne multipliée par la somme de la colonne sur le total N, soit :

cil

=

n1xn3 /N ci2 n2xn3 /N ci3

=

n1xn4 /N ci 4 n2xn4 /N Le degré de liberté (d.d.l)

=

(L-l)(C-1) L

=

nombre de ligne; C = nomhre de colonne.

(55)

Pour IIfl X2 donne ct /e ddL qui Lui csf dhermifl(J, Oil rccherchc 10 pmhahilite (p) dOlls Ie tahLeau

Lorsq[(e /a pmhahilite est injerieure

a

0,05 La dU]frcflce entre /0 distribution obsc rvee et La distrihution ca/cu/ee est dill' siMn~tlcative avec un risquc d'errellr i'~teriellr

a

5 %.

Autrelllcnr dil, cefte dU]erence n'est pas Ie fail d'un hasan/. Dans Ie cas cOlllmire, fa d~tJerence cst dile non sign(ticative.

(56)

Tableau I:

Classification d'HERMRECK et Coll.

Stade I : Cancer localisé au pancréas

Stade II Invasion des organes de voisinage

Stade III Envahissement des ganglions lymphatiques régionaux Stade IV Diffusion métastatique

(57)
(58)

1 - FREQUENCE

- Fréquence Globale parmi les maladies digestives :

Au cours de notre étude 18.267 malades ont été ho.\pitalisés pour une pathologie digestive, parmi eux 91 cas de cancers du pancréas exocrine, soit 0, 49 %

- Nombre de cas diagnostiqués annuellement.:

Le nombre de cas diagnostiqués annuellement est porté dans le tableau Il.

Lo tendance générale des cancers du pancréas exocrine au Centre Hospitalier et Universitaire de Broz.wvi!lc esr représentée dans la figure 4.

Tableau II

Répartition des malades selon l'année de consultation.

ANNEE CAS Pourcentage (%)

1985 6 6,6 1986 21 23,1 1987 11 12,1 1988 6 6,6 1989 8 8,8 1990 9 9,9 1991 11 12,l 1992 8 8,8 1993 4 4,3 1994 7 7,7 T 0 T A L 91 100

(59)

Nombre de cas

li\

1965 1986 1987 1988 1989

/

/

1990 1991 1992 1993 1994

Fig. 4: Courbe de tendance générale des cancers du pancréas exocrine au CHUS

(60)

- Place des cancers du pancréas exocrine parmi les cancers digestifs.

833 cancers digcst{l1· ol/f été diagnostiqués dans la période de notre étude, JO, 92 % des cas représentaient les cancers du pancréas exocrine. Les résultats sont représemés dans le tableau Ill.

Tableau Ill

Fréquence des cancers digestif:\· selon leur localisation au CHUR

de 1985 à 1984.

Localisation Nombre de cas

Cancers primitif du foie 526

Cancers cola-rectaux 147

Cancers du pancréas exocrine 91

Cancers de l'estomac 44

Cancers de l'oesophage 17

Cancers des voies biliaires

extra-hépatiques 5

Cancers de la marge anale 2

Cancer du duodénum 1 TOTAL 833 Pourcentage ( % ) 63,16 17,65 10,92 5,28 2,04 0,60 0,24 0,12 100 '

(61)

- - - - ·,:-J1 (.-~I· 1.,.-1 ~: ( : /' 1 :· 1 ~~ . ~· . ; I~{_)("\ '. .\ \ '-~, 1 ,. ' ' '._..: / ri ( l V·~ { .. f' L..:J ( ~; (_:

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(62)

- Place des cancers du pancréas exocrine dans la pathologie pancréatique.

Nous avons récencé 104 cas d'ajfections pancréatiques dont 87,5 3 de cas de cancers du pancréas exocrine, les résultats sont portés dans le !ah/eau IV.

L'étude statistique des dUférentes affections pancréatiques montrait une différence très signdicative (X2 :250,4: P<0,05)

Tableau IV:

Fréquence des affections pancréatiques au CHUB de 1985-1994.

j

Maladies Pancréatiques Nombre de cas Pourcentage

Cancers du pancréas exocrine 91 87,5

Pancréatites chroniques 9 8,7

Pancréatites Aiguës 3 2,9

Kyste du pancréas 1 0,9

TO'I'AL 104 100

(63)

2 - AGE ET SEXE

L'âge de nos malades variair de 17 ans à 88 ans. Seulement 30 patients (32, 97%) étaient âgés de moins de 50 ans, alors que 61 patients (67, 03 %) avaient plus de 50 ans.

L'âge moyen gloha/ au moment du diap,nostic était de 56, 49 ans. Chez les hommes, il était de 5 7, 42 ans et de 55 ans chez les femmes. Cette différence d'âge moyen selon le sexe n'était pas statistiquement sign(fïcative (X2 = 0,052; P> 0,05.

Nous avons réparti nos malades par tranches d'âge de JO ans, Les résultats sont dans Le tableau V et la .fïp,ure 6.

L'étude comparative des d{ffërentes tranches d'ôp,e était statistiquement sign(ficative (X2 = 64, 83; P<0,05).

Notre série comptait 57 hommes (62,64%) et 34femmes (37,36%).

Cerre d(fférence de sexe était statistiquement sip,n{fïcative pour x2 = 5,8; P<0,05.

Les cancers du pancréas exocrine se situaienr dans les deux sexes après les cancers primitif:\· du fàie et co/o-rectaux.

Tableau V.

Répartition des malades selon l'âge et Le sexe.

Classe d'âge (ans) Homme Femme Cas

16-25 2 1 3 26-35 2 3 5 36-45 7 1 8 46-55 9 9 18 56-65 18 13 31 66-75 14 5 19 76-85 3 2 5 86-95 2 2 TOTAL 57 34 91

Figure

Tableau  II
Fig.  4: Courbe de tendance générale des cancers du pancréas exocrine au CHUS
Tableau  Ill
Tableau  IV:
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