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Tous ensemble ! Tous ensemble ?

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Academic year: 2022

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Tous ensemble ! Tous ensemble ? Le travail collectif en Sciences Sociales.

Date : 4 Juin, de 10h à 13h

Lieu : Grande Salle, Bâtiment A RDC, Campus Jourdan de l’Ecole normale supérieure 48 Boulevard Jourdan, Paris (Métro : Porte d’Orléans ligne 4, Cité Universitaire RER B)

A plusieurs égards, le travail collectif semble particulièrement adapté aux objectifs de la recherche en sciences sociales. Il permet de multiplier les points de vue sur une même situation d’enquête ou un même matériel d’archives, d’enquêter simultanément dans plusieurs lieux de l’espace social. Au moment de la restitution de la recherche, écriture et publication, il favorise la discussion et le contrôle autour de l’interprétation des résultats, et incite à objectiver la place de l’enquêteur et son rapport à l’objet.

Alors que le travail collectif et interdisciplinaire devient une injonction dans l’attribution des financements par l’Agence Nationale de la Recherche, nous souhaitons revenir de manière exploratoire sur les formes et les effets du travail collectif sur la production de connaissances en sciences sociales.

L’ambition de notre discussion est de nourrir une réflexion sur les formes de collaboration en sciences sociales et les conditions de possibilité d’une production collective de connaissance.

Nous nous interrogerons tout d'abord sur les entraves institutionnelles qui pèsent sur le travail collectif en sciences sociales: l'importance des carrières individuelles, des formes d'évaluation, de la propriété intellectuelle, dans la rétribution tant matérielle que symbolique des travaux de chercheur, ne poussent-elles pas à l'éclatement de la recherche? Qu'est ce que les collaborations en sciences sociales doivent aux contextes institutionnels et politiques particuliers dans lesquels ils s'inscrivent? Comment les chercheurs construisent une identité professionnelle, à partir de laquelle échanger, au-delà des différences entre institutions dans lesquelles ils évoluent ?

Se posera ensuite le problème des pratiques de recherches collectives et la forme que prend concrètement la collaboration entre chercheurs sur le terrain : dans quelle mesure des notes de terrains peuvent être partagées, relues, analysées collectivement? Peut-on écrire collectivement?

Qu'est ce que l'écriture collective fait à la production de connaissance? Peut-on écrire à partir de données que nous n'avons pas produites ? Dans quelles conditions ?

Le travail collectif semble a priori la forme idéale de la recherche en sciences sociales. Il stimule en effet le désir de produire des connaissances cumulatives et d'être plus à même de contrôler les biais sociaux qui entrent en jeu dans leur production. Est-ce vrai pour l’ensemble des objets et des recherches ? Le travail collectif est-il toujours souhaitable et pertinent en sciences sociales ?

Ainsi se pose finalement la question de la structure de la communauté scientifique en sciences sociales: Quels matériaux peut-on mobiliser pour faire l'analyse de pratiques de recherches en sciences sociales ? Comment se donner les moyens d'une véritable socioanalyse du travail de recherche?

Lors de notre discussion, nous nous appuierons sur les interventions de nos trois invités :

- Michèle Lamont, professeure de sociologie à Harvard University, mène des recherches sur la sociologie de la connaissance et de l'enseignement supérieur dans une dimension comparative internationale. Elle a animé de nombreuses équipes interdisciplinaires et internationales de recherche.

- Gilles Laferté, chargé de recherche à l'INRA, s'intéresse à l'histoire des enquêtes en sciences sociales et à leur revisite à partir de leurs archives.

- Philippe Artières, historien, Directeur de recherche au CNRS, spécialiste des écritures ordinaires au XIXème et XXème siècle, mène une réflexion sur l’écriture collective de l'histoire et la confrontation des points de vue dans le travail d’archives.

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