HAL Id: jpa-00208170
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Submitted on 1 Jan 1974
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Errata - Covalence dans les structures élémentaires et composés AB. I. Théorème de Leman, Thorpe et Weaire
J. Friedel, M. Lannoo
To cite this version:
J. Friedel, M. Lannoo. Errata - Covalence dans les structures élémentaires et composés AB.
I. Théorème de Leman, Thorpe et Weaire. Journal de Physique, 1974, 35 (5), pp.465-466.
�10.1051/jphys:01974003505046500�. �jpa-00208170�
ERRATA
Covalence dans les structures élémentaires et
composés
AB.I. Théorème de
Leman, Thorpe
et Weairepar
J. FRIEDEL et M.
LANNOO,
J.
Physique,
34(1973)
115.1. - Le théorème de Bloch
Floquet
n’estappli-
cable que si la
topologie
des liaisons est conservéedans
l’opération
de translation Ti = i + t. Il faut eneffet que, dans cette
opération,
lapropriété
d’« êtrevoisin » se conserve. Partant d’un site
il
on peut ainsi définir ses voisinsil,
...,puis
les voisins de sesvoisins
ii...
etc., etfaire
une corrélation un pour un dessites j
de son environnementproche
avec lessites j
+ t de l’environnement de i + t, cequi
définit Tlocalement.
Mais cette corrélation n’est
plus univoque
àgrande
distance si par
exemple i
est sur un anneau à 6 liai-sons tandis
que i
+ t est sur un anneau à 5 liaisons.Dans le cas
général,
et enparticulier
pour unamorphe,
le théorème de BlochFloquet
n’est doncpas
valable,
et la démonstration du théorème deThorpe
et Weaire doit se fairedirectement,
parexemple
comme dans la référence[1].
Le théorème de Bloch
Floquet
n’est finalementvalable dans
l’approximation
des liaisonsfortes,
que dans deux cas :a)
structures cristallinesparfaites
etindéfinies ; b)
certaines structures cristallinesimparfaites,
oùles défauts de structure conservent la
topologie
desliaisons. Ainsi les structures
cubique
à faces centrées ethexagonale
compacte ont la mêmetopologie
enbande s, si on se limite aux
intégrales
de transfert entrepremiers
voisins : le théorème de BlochFloquet s’applique
alors en bande s à des structures CFCou HC
qui
contiennent des fautesd’empilement
ou desplans
de maclesclassiques, parallèles
auxplans denses ;
ilexprime
le fait que les électrons ne sont pas diffusés par ces défauts dansl’approximation
considérée. Il en sera de
même,
en bandesp3
avecpremiers
voisinsseulement,
pour les fautesd’empi-
lement et les
plans
de maclecorrespondants
enstructure
cubique
diamant ou en structurehexago-
nale
compacte.
Dans tous ces cas, et dansl’approxi-
mation
considérée,
ces défauts, ont desénergies
nulleset ne
participent
pas à la résistivitéélectrique.
II. - Le
raisonnement,
concernant les bandeslarges
sp des composés AB(p.
118), et consistant à, / , /
n’est pas correct.
L’équation (16)
doit en effet êtreremplacée
par :e ayant les mêmes variations que pour le
système
covalent
correspondant,
c’est-à-direPour les valeurs extrêmes de B, les limites des bandes sp sont
et
On constate que deux des limites sont
égales
auxénergies
des, bandesplates, qui
ne sont donc pas détachées des bandeslarges.
De
plus
commee’ > 0, (E.l)
montrequ’une
bande
d’énergie
interdite s’ouvre à la fois dans la bande dé valence et de conduction.Une démonstration
rapide
de ceci peut s’obtenir par la méthode de la référence[1].
Pour ceci on peutreprendre (14)
sous la formeOn peut, par
exemple, remplacer
ai,j dans la pre- mièreéquation (E. 4)
par sa valeur déduite de la seconde et ensuite sommer sur J. Ceci permet d’abou- tir aux deuxéquations
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01974003505046500
466
Remplaçant
maintenantchaque Si,
dans la pre-mière
équation (E. 5)
par sa valeur déduite de laseconde,
on obtient :la somme sur i" s’effectuant sur les seconds voisins de i. La relation
correspondante
pour le covalent estEn
identifiant,
ona
En combinant ceci avec les deux dernières
équa-
tions
(E. 5)
on aboutit facilement au résultat énoncéen (E. 1).
Remerciements. - Nous tenons à remercier les Drs
Eggarter
et Ducastellequi
nous ont fait remarquerces erreurs.
[1] LANNOO, M., J. Physique, 34 (1973) 868.
Détection
optique
de la résonanceélectronique
de l’exciton
autopiégé
dans leshalogénures alcalins ;
observation d’un croisement de niveaux par
A.
WASIELA,
G. ASCARELLI et Y. MERLE D’AUBIGNÉJ.
Physique,
34(1973) suppl.
C9Dans cet article il convient de noter :