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Etude des semi-conducteurs en régime variable (suite). II. Cas d'un courant alternatif. Conclusions

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Etude des semi-conducteurs en régime variable (suite).

II. Cas d’un courant alternatif. Conclusions

Georges Déchêne

To cite this version:

(2)

ETUDE DES SEMI-CONDUCTEURS EN

RÉGIME

VARIABLE

(suite).

II. CAS D’UN COURANT ALTERNATIF. CONCLUSIONS

Par M. GEORGES DÉCHÊNE.

Faculté des Sciences de

Montpellier.

Sommaire. 2014 Dans un

premier article, on a étudié le régime d’établissement d’un courant continu dans

un semi-conducteur et on a expliqué les résultats en assimilant la surface de séparation d’un métal et d’un semi-conducteur à un condensateur shunté par une résistance de contact. Lorsqu’un semi-conducteur est

soumis à une tension alternative, le courant, par suite de l’existence des capacités de contact, est en avance de

phase d’un angle ~ sur la tension. En déterminant expérimentalement l’angle ~ (à l’aide d’un oscillographe

cathodique), on a pu calculer les valeurs des capacités de contact ; les résultats concordent avec ceux obtenus en

courant continu. La principale conclusion qui se dégage de ces déterminations est la suivante : la variation

rapide du potentiel au contact métal, semi-conducteur s’étend dans la substance d’autant plus profondément

que la résistivité est plus grande ; on en déduit que l’hypothèse, devenue classique, d’une couche isolante sépa-rant les deux milieux (couche d’arrêt) ne peut interpréter convenablement les propriétés du contact.

1. Introduction.

Dans un

premier

article

(Journal

de

Physique,

1939,

p.

124)

j’ai

étudié, théoriquement

et

expérimen-talement,

le

régime

d’établissement d’un courant

con-Fig. 1.

tinu dans un semi-conducteur. Pour

interpréter

les

résultats, j’ai

admis que,

lorsqu’une

masse

semi-con-ductrice est

placée

entre deux électrodes

métalliques,

chacun des contacts

peut

être assimilé à un

condensa-teur

(c,

c’)

shunté par une résistance de contact

(r,

r’) ;

les deux condensateurs sont

séparés

par la résistance

ohmique

R de la substance

(fig.

1).

Lorsqu’une

tension alternative y =

V m

cos mt est

établie entre les

électrodes,

le courant i

= 1,~~

cos

(cot

+

cp)

est,

par suite de l’existence des

capacités

de

contact,

en avance de

phase

d’un

angle

cp sur la tension et

l’im édance ~,

p

= ym

est différente de la résistance

z m

mesurée en courant continu.

J’ai déterminé

expérimentalement

la valeur de

l’angle ?

à l’aide d’un

oscillographe cathodique et j’en

ai déduit une nouvelle méthode de détermination des

capacités

de contact.

II. Etude

expérimentale

et

théorique

d’un semi-conducteur en courant alternatif.

A) Dispositif

expérimental.

- Le

dispositif

expé-rimental est semblable à celui décrit dans l’article

précédent (I,

p.

125, fig.

3 et

4) auquel

le lecteur

est

prié

de bien vouloir se

reporter.

Mais le

disque

tournant n’intervient

plus

et la source alternative est

fournie par la commutatrice G elle-même, Avec les semi-conducteurs de forte

résistivité,

on a été

obligé,

pour avoir une chute de

potentiel

suffisante dans la

résistance,

d’utiliser une tension alternative

plus

éle-vée

(1 000

V efficaces par

exemple)

fournie par un

transformateur dont le

primaire

est relié aux bornes

de la commutatrice. La déviation du

spot

lumineux dans le sens vertical

(proportionnelle

à

i)

n’étant pas

en

phase

avec la déviation dans le sens vertical

(pro-portionnelle

à

V),

la courbe tracée sur le fond

fluo-rescent de

l’oscillographe

a une forme

elliptique

(fig. 2) ;

l’avance de

phase ç

du courant sur la tension

peut

se déterminer sur cette courbe.

Fig. 2.

°

B)

Etude

théorique

d’un semi-conducteur en

courant alternatif. - Cas

général.

- Un

conden-sateur de

capacité

C shunté par une résistance r est

équivalent

à une

résistance - il-

en série avec

1 + C2 (02r2

, cwr2

une

capacitance

.2013201320132013,-o.

.

1 +

On en

déduit,

pour un semi-conducteur

représenté

schématiquement

par la

figure

1 :

(3)

196

Fig. 3.

Etude de cas

particuliers.

- 1~ Cas. - Une

seule électrode

possède

une résistance de contact

(r’

=

0) ;

les formules

précédentes

deviennent :

L’angle

p, nul pour m = 0 et Ci) =

oo, passe, pour

par un maximum cpm

la

figure

3

représente,

pour divers cas

particuliers

.

courbe 1: r

= ~;

courbe 2 : r

= R

=

5R ,

la variation de

tg CF

en fonction de les courbes tracées ont un axe de

symétrie

vertical. La formule

Fig. 4.

21 montre que 9m reste faible si r est peu

important

par

rapport

à jar

( pour r = ,

tg

0,024 ;

c’est

p pp

B 0 /

bien ce

qu’indique l’expérience ;

dans

beaucoup

de cas, on ne

peut

obtenir un tracé nettement

elliptique

que

lorsque r

a été suffisamment accru par un passage

prolongé

du courant.

L’impédance

0B.,

égale

à la résistance totale R + r

du semi-conducteur pour les faibles

fréquences

décroît

progressivement

et se réduit à la résistance

ohmique

R aux

fréquences

élevées ;

la

figure

4

indique

la variation

de

en fonction de

lo g

0 pour diverses

valeurs du

rapport r

courbe

1 :

r == 2;

courbe 2 :

B 2

r =

R ;

courbe 3 : r =

5 R) (1).

2e Cas: cr =

c’r’;

les formules

générales

(17)

et

(18)

deviennent

Fig. 5.

(1) Le cas d’un semi-conducteur dont un des contacts possède

une capacité a déjà été envisagée à propos de l’oxyde cuivreux et

du sélénium (SCHOTTKY et DEUTSCHMANN, Phys. Z., 1929, 30, 839,

MEYER et SCHMIDT, Z. Tech. Phys., 1933, 14, p. 11 ; § WOOD,

Rea. s. Inst., 1933, 4, p. 434). Ces divers auteurs déterminent pour

chaque fréquence la résistance équivalente x et la réactance y;

quand on fait varier la fréquence. on démontre que la courbe qui

donne la variation de y en fonction de x est un demi-cercle.

~ LIANDRAT

(Journal de Physique, 1934, 5, p. 181) a montré que le diagramme d’impédance reste circulaire pour un

(4)

Fig. 6.

Un cas

particulier

intéressant est celui où les deux

contacts sont

identiques

(r = r’ ; c = c’) ;

on

peut

alors écrire :

les

figures

5 et 6

indiquent

pour

plusieurs

valeurs du

rapport Fi

courbe

1 : r

== ’2;

courbe 2 : r ==

7?;

courbe 3 : r =

5R)

a les variations de

tg cp

et

de

an

ù

fonction de

log cwr;

les courbes ont

ftt

même allure

que dans le cas

précédent

(fig.

3 et

4) ;

quand

(ù croit de 0 à

l’infini, d1

varie de R + 2 r à R et

tg

ç passe par

un maximum çm pour

çm reste encore faible si r est

petit

par

rapport

à 1?

/ /? B

°

B 20 /

Calcul de termes correctifs pour les formules

précédentes.

- Les conditions

simples

r’ = 0 ou

cr = c’r’ ne sont

jamais

réalisées

qu’approximative-ment,

de sorte que des termes correctifs doivent être

apportés

aux formules

précédentes.

1 er Cas :

r’,

sans être

nul,

est faible par

rapport

à r; le calcul

montre,

en se limitant aux termes du 1er ordre en

r’,

que la formule

(19)

doit être

remplacée

par

2e Cas : cr est voisin de c’r’.

Posons,

comme nous

l’avions fait pour l’étude de l’établissement d’un

cou-rant continu : cr == ~f

(1

+

c),

c’r’ = lVl

(1

-

~).

En

appliquant

la formule

générale (17)

et en

suppri-mant les termes d’ordre

supérieur

à 1 en 1::, on obtient

lorsque

les résistances des deux contacts sont très voisines

(r .... r’);

cette formule se réduit

pratique-ment à

Corrections pour tenir compte de la

capacité

propre de la masse semi-conductrice. -

Bor-nons-nous au cas où la tension est fournie directement par la

commutatrice ;

aucune des bornes n’est au

sol,

mais le milieu de l’enroulement

compris

entre ces

bornes a, par

rapport

au

sol,

un

potentiel

fixe

qu’on

peut

supposer nul sans modifier le

problème.

1er Cas. - Une des résistances de contact est

négli-geable

(r’

=

0) ;

le schéma du semi-conducteur est

Fig. 7.

alors

représenté

par une des

figures

7 ou 8 suivant

que

l’oscillographe

est relié directement à l’électrode

qui possède

la résistance de contact

(fig.

7)

ou à

l’électrode

opposée

(fig.

8).

(5)

198

Fig. 9.

On obtient les résultats suivants :

Figure 7 :

Figure

8 :

2e Cas. --- Les deux contacts sont

identiques

(c

=

c’; r

=

r’) (fig. 9) ;

on obtient

presque

toujours, rI

et r2

sont assez voisins dans mes

expériences

pour que la correction de

capacité

propre de la substance soit

négligeable

dans ce cas.

Correction à faire pour tenir de la

capacité

de

l’oscillographe

et des fils

f.

--- Les

plateaux

de

l’oscillographe

et les fils

1 (I,

fig.

4)

forment un

condensateur cz

shunté par la résistance

r" ;

la

ten-sion mesurée par

l’appareil

est en retard de

phase

sur

l’intensité i du courant dans le circuit d’un

angle

q~’

calculable :

tg ?’

=

C2 w r". Même pour les valeurs les

plus

élevées de

r",

la correction est restée faible dans mes

expériences

(pour

C2 =10-11

farads,

w = 100 r, r’ == 10~

ohms,

on obtient

tg y’

=

0,03).

III.

Application

à la mesure

des

capacités

de contact.

Principe

de la méthode. - La courbe

elliptique

tracée par

l’oscillographe

permet

de déterminer

l’angle cp ;

si les deux contacts sont

semblables,

la

for-mule

(2l’)

est

applicable

et on tire la moyenne M des

deux

capacités

de

contact ;

si les résistances de contact

sont très

différentes,

on utilise la formule

(19’) ; à

l’aide des valeurs

approchées

obtenues,

on obtient des

- ---- --

_ 1

--- - - - - _ -

- - 1 tl -- ___ _

___ _ _ - -

-tion de

capacité

propre de la masse

semi-conduc-trice

(formules 19",

19"’ et

23").

Précision des déterminations. - Sauf dans

quelques

cas

particuliers,

la

précision

est bien moindre

que celle

qu’on

obtient en étudiant le

régime

d’éta-blissement d’un courant dans le semi-conducteur.

Lorsque

les résistances de contact sont faibles par

rapport

à la résistance

ohmique,

la méthode est même

pratiquement

inutilisable,

l’ellipse

tracée par

l’oscillo-graphe

étant

trop

aplatie (voir p. 196

et

197)

pour que la

détermination un peu

précise

de

l’angle

p soit pos-sible.

Lorsque

les résistances de contact sont

impor-tantes,

la mesure des

capacités

de contact en courant

alternatif se fait avec une

précision acceptable

(de

l’ordre de 10 pour 100 dans les cas les

plus

favorables)

à

condition de choisir convenablement la

fréquence

utili-sée ;

on a vu, en

effet,

que

l’angle p

est très faible

lorsque

la

fréquence

est

trop

petite

ou

trop

grande

(fig.

3 et

5).

La

fréquence

choisie doit être telle que le

point

figu-ratif sur les courbes des

figures

3 ou 5 soit dans la

région

où la

pente

est la

plus élevée ;

dans la

plupart

de mes

expériences,

le terme est de l’ordre de

10-3 sec et le courant à 50

périodes

convient bien

(pour

c.~ =10-3 sec et Ci) = 100

r, le

point figuratif

se

projette

en P sur l’axe des abcisses dans les

figures

3

et

5).

Résultats. - Les résultats confirment

ceux obte-nus en courant

continu ;

les

capacités

de contact sont

d’autant

plu#

faibles que la résistivité du semi-conducteur est

plus grande.

Exemple. -

Résultats obtenus avec deux

échan-tillons de chlorure de

plomb

différemment desséchés.

J’ai déterminé

plusieurs capacités

de contact par les deux

méthodes ;

les résultats ont été suffisamment concordants.

Exemple.

- Carbonate de sodium

emeuri,

résisti-vité : 43.106

ohms /cm.

Capacité

de

contact

en courant altern.:

0,910"~

farads par cm2 d’électrode en courant cont. :

0,810-llfarads

IV. Conclusions.

Remarques

sur

l’hypothèse

d’une « couche d’arrêt »

au contact d’un métal et d’un semi-conducteur. La

principale

conclusion

qui

se

dégage

de ce travail

est la suivante : la variation

rapide

du

potentiel

au

(6)

dans la substance d’autant

plus profondément

que sa

résistivité est

plus

grande.

L’étude de l’attraction

qu’exerce

le semi-conducteur

sur l’électrode

(effet Johnsen-Rabbeck)

m’avait

déjà

conduit à énoncer ce résultat

(1).

La modification de la

phosphorescence

au contact de l’électrode m’a

permis

(2)

dans le cas d’un sulfure

de zinc semi-conducteur de déterminer

expérimentale-ment

l’épaisseur

de la substance

placée

dans un

champ

électrique

intense ;

les valeurs obtenues

(de

l’ordre du dixième de

millimètre)

sont voisines de celles

qu’on

déduit des mesures de

capacités

au contact pour des semi-conducteurs de même résistivité.

Les

échanges électriques

entre un métal et un semi-conducteur nécessitent la formation sur l’électrode

d’un

champ

électrique ;

pour

produire

ce

champ,

une

charge

électrique

a =

KE° I

.124

doit

apparaître

g q

7t

(

P

)

PP

par cm2

d’électrode ;

la

charge

6 ne reste pas

superficielle,

mais se

répartit

dans la substance sur une certaine

épaisseur ; j’ai

essayé

de montrer comment un tel

résultat

peut

s’interpréter théoriquement

(3) ;

quoi

qu’il

en

soit,

on doit le considérer comme un fait

expérimental.

Pour

expliquer

les

propriétés

rectifiantes et

photo-électriques

du contact d’un métal et d’un

semi-conducteur,

on admet souvent la réalité matérielle d’une couche

isolante,

dite « couche

d’arrêt » ;

; cette

conception

est en

particulier

très utilisée dans les

tra-vaux sur les

propriétés

du contact

cuivre-oxyde

cui-vreux, pour

lequel

la couche d’arrêt serait formée

d’oxyde

cuivreux pur, le reste du semi-conducteur

ayant

une résistivité faible à cause de l’excès

d’oxy-gène qu’il contient ;

la chute de

potentiel

au contact de l’électrode se

produirait

dans la couche d’arrêt et

les mesures des

capacités

au contact

permettraient

de déterminer son

épaisseur. Qu’une

couche isolante

puisse

se

produire

à la surface de certains

semi-con-ducteurs,

je

n’ai pas l’intention de le

contester ;

mais

mes résultats montrent nettement

qu’on

ne

peut

expliquer

par l’existence

systématique

d’une « couche d’arrêt » les

propriétés générales

du contact métal

semi-conducteur ;

il faudrait

admettre,

ce

qui

est

invraisemblable, qu’une

couche isolante se

produit

toujours

sur un semi-conducteur en contact avec un

métal,

que son

épaisseur

augmente

lorsque

la résisti-(1) C. R. 1934, 199, 266.

(2) Journal de Physique, 1938, 9, 109.

(3) Thèse, Paris, 1934, p. 50.

vité de la substance s’accroit par dessication ou sous

l’influence du passage du

courant,

que

parfois

même

cette

épaisseur dépend

de la tension utilisée.

Examinons les

arguments

en faveur de l’existence d’une couche d’arrêt : on a observé dans divers cas

que le

dépôt

d’une couche isolante sur un

semi-con-ducteur

(par

exemple

de

quartz

sur

Cu20)

fait

appa-raître une résistance de contact avec des

propriétés

rectifiantes et

photoélectriques ;

un, traitement

chi-mique superficiel

de

l’oxyde

cuivreux fait varier la

résistance de

contact,

etc. Tous ces faits montrent

nettement

qu’une

altération de la surface modifie la

résistance de

contact,

mais ne

prouvent

rien de

plus ;

si on recouvre d’une

pellicule

peu conductrice la cathode dans un tube à gaz

raréfié,

la chute de

poten-tiel

cathodique

en est

modifiée,

et

cependant

personne

ne

prétendrait

en déduire que la chute

cathodique

est

localisée dans cette

pellicule.

En

réalité,

la résistance

au contact d’un semi-conducteur et d’un métal

dépend

de deux facteurs : 10 de l’état

superficiel

du semi-conducteur

qui

modifie le

champ

électrique Eo

nécessaire aux

échanges

électriques

entre les deux

milieux ;

20 de la résistivité de la masse,

qui

déter-mine la

profondeur d

dans

laquelle

se trouve établi un

champ électrique élevé ;

c’est un résultat

général qui,

pour le cas

particulier

de

l’oxyde

cuivreux,

est nette-ment mis en évidence dans un travail de Roulleau

(1).

Une théorie

complète

des résistances de contact entre un métal et un semi-conducteur devrait donc

comprendre

deux

parties :

a)

l’étude de la

répartition

en

profondeur

des

charges

électriques

au

voisinage

de

l’électrode ; b)

le calcul du

champ électrique qui

permet

le passage d’un courant donné à la surface de

séparation

d’un semi-conducteur et d’un métal. Joflé et Frenkel

(2)

ont

publié

une théorie

quantita-tive des résistances de contact pour les semi-conduc-teurs

électroniques,

dans

laquelle

ils

supposent

que le semi-conducteur est

séparé

du métal par un mince

intervalle

vide ;

on a dit que cette

hypothèse

ne

pou-vait

convenir,

car, pour obtenir une concordance

quantitative,

il faudrait admettre pour cet intervalle

une valeur de l’ordre de 10-7 cm, tandis que les mesures

des

capacités

au contact montrent que la chute du

potentiel

au contact de l’électrode se

produit

dans une

épaisseur plus grande ;

cette difficulté

disparaît

si on

admet le

point

de vue que

j’ai proposé puisque

la

majeure partie

de la chute de

potentiel

au contact se

produit

dans le semi-conducteur lui-même. (1) ROULLEAU. Annales de Physique, 1937, 8, 153.

(2) Physik. Z. Sowjetunion, 1932, 1, 60.

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