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Stabilité et pertes des conducteurs pour régime alternatif

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00249124

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00249124

Submitted on 1 Jan 1994

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Stabilité et pertes des conducteurs pour régime alternatif

P. Estop, A. Lacaze

To cite this version:

P. Estop, A. Lacaze. Stabilité et pertes des conducteurs pour régime alternatif. Journal de Physique III, EDP Sciences, 1994, 4 (4), pp.569-579. �10.1051/jp3:1994147�. �jpa-00249124�

(2)

J. Phys. III Franc-e 4 (1994) 569-579 APRIL 1994, PAGE 569

Classification Physic-s Abstracts

74.60 74.90

Stabilitk et pertes des conducteurs pour rkgime alternatif

P. Estop (') et A. Lacaze (~)

(') Alcatel Alsthom Recherche, Route de Nozay, 91460 Marcoussis, France

(~) GEC Alsthom Electromdcanique, 3 avenue des Trois Chdnes, 90018 Belfort, France (Rej.a le 3 join J993, rdvisd le 24 septembre 1993, acceptd le 27 octobre J993)

Rdsumd. Les rdcents progrks obtenus sur les conducteurs supraconducteurs basse tempdrature critique utilisables aux frdquences industrielles permettent d'entrevoir une application nouvelle et

innovante comme le limiteur de courant. De la conception d'un tel systkme rdsulte un co0t cryogdnique lid h l'dnergie dissipde dans les brins supraconducteurs. La rdduction des pertes ndcessite I"utilisation de brins suffisamment fins et disposant de filaments submicromiques.

Concernant le besoin d'obtenir une protection infaillible au moment de la transition, un conducteur d'un concept nouveau a dtd dlabord, testd et validd. L'article passe en revue les principaux aspects techniques lids h la stabilitd et aux penes dans )es conducteurs supraconducteurs basse tempdrature critique.

Abstract. Recent progresses obtained on low-T~ superconductors usable at industrial frequencies

allow to envisage a new and innovating application as the current limiter. The device conception determines a cryogenic cost due to the dissipated energy in superconducting wires. In order to reduce the losses sufficiently, fine wires with submicromic filaments dust be used. In relation to the need to obtain an infaillible protection during the quench, a new type of conductor, has been worked out, tested and validated. The main technical aspects concerning the losses of low- T~ superconductors have been developed on this paper.

1. Enjeu.

Les applications aux fr6quences industrielles ont longtemps dtd limitdes par les probldmes de pertes et de stabilitd inhdrents aux rdgimes variables.

La fabrication, en 1983, d'un conducteur faibles penes a permis d'envisager les premidres applications [Ii. Pour mdmoire les caractdristiques d'un brin de cette famille sent donndes dans le tableau suivant.

Actuellement, si l'avantage dconomique de l'application des supraconducteurs aux machines toumantes et aux transforrnateurs reste encore h ddmontrer, it n'en est pas de mdme pour le limiteur de courant qui, par sa nature, introduit une fonction nouvelle sur le rdseau.

(3)

Filaments NbTi

Matrice CuNi

Diamdtre d'un brin 0,12 mm

Nombre de filaments 14 496

Diamdtre d'un filament 0,55 ~Lm

Proportion de supraconducteur 33 fl

2. Pertes en rkgime variable.

La rdsistivitd nulle, favorable au transport de courant, pose probldme en rdgime variable, oh

d~importants courants de circulation peuvent se ddvelopper au sein du matdriau supraconduc-

teur. Le matdriau est alors caractdrisd par sa densitd de courant critique notde J~(T, B ), et son

point de fonctionnement stable de la caractdristique F (J~~ T, B)

=

0.

Les variations de champ magndtique induisent un champ dlectrique d'aprds Rot E

=

~~ responsable des pertes hystdr6tiques P

= E J

= E .J~.

Jt

On montre que ces pertes sent proportionnelles h l'dpaisseur du milieu supraconducteur.

Pour cette raison, les conducteurs actuels se prdsentent sous la forme de filaments

submicromiques noyds dans une matrice non supraconductrice. Sous l'effet d'une induction

magndtique variable, d'importants courants de couplage peuvent s'y ddvelopper, dtre la source de pertes dlevdes et ainsi engendrer des instabilitds. Ces probldmes sont rdsolus en torsadant suffisamment le conducteur de fagon h ddcoupler les filaments vis-h-vis du champ extdrieur. II existe un pas de torsadage critique au-deli duquel les filaments commencent h se saturer localement, ce qui confdre au conducteur le comportement d'un brin massif. Typiquement la

d~J~ p valeur du pas critique de torsadage est donnde par la relation P

~ =

[2], soit pour les

~/2 wB

conducteurs usuels de l'ordre de quelques mm. On montre alors que les pertes de couplage sent

approchdes par la relation :

p ~ 282 j3j

P (W/m~)

" $ 2

w

d~ diamdtre d'un filament (m), p : pas de torsadage du conducteur (ml, p : rdsistivitd

transverse de la matrice IQ.m).

On constate que les pertes sent inversement proportionnelles h la rdsistivitd de la matrice

d~ob la ndcessitd d'un matdriau trds rdsistif. Le cupro-nickel (10 ou 30 fG Ni) est le composd utilisd jusqu'h maintenant. Cependant, d'autres alliages, notamment le cupro-silicium (I h

3,5 §b Si) sent en cours de ddveloppement [4]. Des rdsistivitds comparables h celles du CuNi

sent observdes pour un cobt moindre, notamment grice h l'absence des barridres d~anti-

diffusion en niobium. Dans le cas des applications aux frdquences industrielles (50-60 Hz) et

contrairement aux brins utilisables en courant continu, la matrice, trds rdsistive a une faible diffusivitd thermique et ne permet pas d'utiliser des gros filaments. On a alors recours h la stabilitd intrinsdque, obtenue grice aux dimensions submicromiques des filaments (voir 4).

(4)

4 STABILITE ET PERTES DES CONDUCTEURS POUR R#GIME ALTERNATIF 571

3. Matdriaux.

II existe un trds grand nombre de matdriaux supraconducteurs, mais seuls quelques-uns sent

exploitds ou dtudids~ pour l'intdrdt particulier qu'ils prdsentent. Parmi tous ces composds le niobium titane (NbTi)~ par sa capacitd h Etre transformd mdcaniquement, est le seul h avoir atteint un stade rdellement industriel. Ses qualitds mdtallurgiques lui permettent d'dtre dlabord

en longueurs kilomdtriques sans probldmes majeurs. En outre, sa densitd de courant trks dlevde

(quelques 10~ A/mm~) ainsi que

son champ critique II 0,5 T h 4,2 K) le rendent trds attractif

pour toutes les applications potentielles de l~dlectrotechnique oh les champs maximaux atteints

sent de l'ordre de 2 T.

4. Brin multifilamentaire, stabilitd.

4.I STABILITf ADIABATIQUE. C'est la caractdristique intrinsbque d'un matd%iau h conserver l'dtat supraconducteur lors d'une dldvation locale de la tempdrature.

j/~

On ddfinit une dpaisseur limite d~ ~

~ ~

en dessous de laquelle le matdriau

~°~~ dJ~

dT

supraconducteur est adiabatiquement stable. Dans cette relation on voit que l'on a intdrdt h avoir une chaleur spdcifique, C~ du matdriau supraconducteur la plus dlevde possible ainsi qu~une valeur dJ~ la plus faible possible.

dT

Par exemple, pour le NbTi h B

=

0 T on obtient d; 10 ~Lm et d~ 70 ~Lm h 5 T.

Dans le cas d'un brin multifilamentaire utilisable aux frdquences industrielles, nous

ddfinissons le critdre de stabilitd adiabatique suivant

~ ~ 2 C i/2

c~i I < ~ ~/~ ,

~~ dT

oh d~ est le diamdtre du filame~lt~ C sa chaleur spdcifique, J~ la densitd de courant critique~

N~~j le nombre limite de couches saturdes au-deli duquel le brin devient instable, typiquement N~~j d~ quelques ~Lm : le brin sera d'autant plus stable que l'dpaisseur de la zone saturde est faible (brin de faible diamktre, effet de champ propre faible, champ transverse important).

4.2 STABILITf DYNAMIQUE. Le principe consiste h utiliser comme matrice un matdnau de

diffusivit6 thermique importante qui stabilise la temp6rature des filaments.

Les dimensions peuvent sensiblement dtre augmentdes en considdrant une succession _de

sandwichs constituds de mdtaux normaux bans conducteurs de la chaleur et de lamelles

supraconductrices. On obtient le critbre de stabilitd dynamique :

k, I A

~

J~ ~~

d~ ~ 6

Pn A~ dJ~~ J,

@

oh k, est la conductivitd thermique du supraconducteur, p

~

la rdsistivitd du matdriau normal et A~ la fonction de matdriauX Supraconducteurs.

Pour du NbTi et du Cuivre avec A~ = 0~25 et k, ~0,15 W/mK, on obtient h B = 0T,

d~ 30 ~Lm et d~ 210 ~Lm h B

=

5 T. Les dimensions diminuent de fagon importante dans le

Cas d'une matrice en CuNi.

(5)

Pour du NbTi et du CuNi on obtient h B

= 0T, d~~ 0,67 ~Lm et d~~4,69~Lm h B

=

5 T. Ces valeurs garantissent la stabilitd mais engendre des penes trap dlevdes. Les

filaments devront avoir des dimensions plus faibles.

En Conclusion, on peut affirmer que la meilleure fagon d'augmenter la stabilitd consiste h rdduire au maximum le diamdtre du brin multifilamentaire. Cette voie est la seule envisageable

d'autant plus que la prdsence de CuNi comme matrice ne permet pas au brin multifilamentaire d'Etre trds sensible h la stabilitd dynamique.

Le principe de fabrication d'un brin multifilamentaire est ddcrit ci-aprds.

Une billette d'dtage 0 comporte un lapin massif de niobium titane gaind d'une cloison de niobium dans une matrice de cupro-nickel. Elle est tilde h chaud (typiquement 550 °C) puis

dtirde h froid jusqu'h la forme d'un hexagone.

On empile n hexagones d'dtage 0 dans une billette d'dtage I dent la paroi est en cupro- nickel. On applique la mEme transformation que pour l'dtage 0.

On empile p hexagones d'dtage I autour d'un noyau de cupro-nickel dventuel, dans une billette d'dtage 2 qui subit filages, dtirages et traitements thermiques approprids. On rdpdte ces

opdrations jusqu'h obtenir le brin h ses dimensions finales. On a alors n x p filaments (Photo1).

w

[Multifilamentary wire

cross section.]

Ce procddd conduit h un brin de diamdtre trks rdduit (0,1 h 0,3 mm) pour obtenir la stabilitd

intrinsdque adiabatique en rdgime altematif. Cela nous permet d'obtenir un pas de torsadage rdduit (4 h 5 fois le diamdtre du brin) et de minimiser les pertes par courants de couplage. Ces brins sent ensuite isolds et assemblds en torons pour augmenter les capacitds de transport. Des considdrations dlectromagndtiques ant conduit h optimiser les dimensions filamentaires et interfilamentaires du brin dldmentaire. La figure I prdsente la densitd de courant critique ramende au volume de NbTi d'un brin multifilamentaire. L'Etude en fonction de l'dpaisseur des

(6)

4 STABILITE ET PERTES DES CONDUCTEURS POUR REGIME ALTERNATIF 573

8

7

6 ~°~°~

~ -BW.m T

5 -BW.i T

~

-BW~ T

~I 4

-B~ 5 T

~ 3

-B.i T

-B~T

2

~ ~ ' ~

.

0

0 50 loo lso 200 250

diamdtre des filaments (rtm) Fig. I. Densitd de courant critique en fonction du diambtre des filaments.

[Critical current density versus filament diameter.]

filaments a ddgagd un optimum vers 130nm h faible champ correspondant h prbs de

7 x 10~ A/mm~.

Un optimum existe dgalement concemant les pertes hystdrdtiques par couplage des filaments dues aux effets de proximitds. En effet, la frontibre entre le filament supraconducteur et la

matrice qui l'entoure n'est pas abrupte. Des paires de Cooper diffusent dans le mdtal rdsistif (sur une longueur de cohdrence d'environ 10 nm pour le CuNil accroissent ainsi la zone

supraconductrice et par consdquent augmentent [es pertes. Ces effets sent minimisds si la distance interfilamentaire est trbs supdrieure h la longueur de cohdrence, mars peuvent dtre importants dans le cas de distances comparables. Des Etudes expdrimentales ant montrd qu'il

existe une distance interfilamentaire critique au-dell de laquelle les effets de proximitds sent peu prdjudiciables sur le niveau de pertes du brin multifilamentaire. Sur la figure 2 sent

compardes les valeurs thdoriques et expdrimentales relatives h un brin dent le rapport d,

=

1/4 avec d, distance interfilamentaire~ dt diambtre d'un filament.

d~

Ces courbes montrent clairement la ndcessitd de maintenir d, suffisamment dlevd pour limiter )es pertes par effets de proximitds. Pour le CuNi 30% on peut estimer d, critique h

100 nm. Ces considdrations rdalisdes~ on obtient des densitds de courant critique hors tout trbs dlevdes, aux champs magndtiques habituels en dlectrotechnique. On peut obtenir par exemple des valeurs de l'ordre de 500 A/mm2 sous un champ magndtique de I T, autorisant le transport de kAeff/mm2 h 50Hz~ soit plus de 100fois la capacitd de transport des

conducteurs en cuivre.

Le diambtre d~un brin multifilamentaire est un parambtre important quant au niveau de pertes

en prdsence de courant de transport. En effet, h densitd de courant donnde~ le champ propre augmente avec le rayon du brin si bien que les pertes augmentent 6galement. Cette

caractdristique est reportde figure 3 oh la comparaison s'effectue sur des brins identiques dans la zone multifilamentaire et seulement diffdrencids par le nombre de filaments ainsi que par des

(7)

1

~

courbe th40rique

~j ~ ~ -3- valeurs exp4rimentales

~M G,

* ,,

~ fk,

* 0.6 ',,

~g

~-~ ,

j~ ~+-_ ,'

< "'E~~"

ill 0.4 lC

0.2

0

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6

diamktre des filaments (~m)

Fig. 2. Rapport P/P Bean en fonction du diamdtre des filaments.

[P/P Bean ratio veisas filament diameter.]

120

100 O B

= 0.6 T

~ D B = I T

£ 80 o B = 0.9 T

~

60

~i

2 ~~

~l

Cl~ 20 0

0.15 0.2 0.25 0.3 0.35

diamktre du brin (mm)

Fig. 3. Pertes en champ transverse en fonction du diambtre des brins h couplage B/J constant.

[Losses in transverse magnetic field with a B/J constant coupling.]

diambtres diffdrents. Par ailleurs, le brin de 0,2 mm prdsente une stabilitd suffisante au-deli de

0,65 T contre 0,85 et I T pour les brins de respectivement 0?5 mm et 0~3 mm. Des rdsultats

thdoriques sent prdsentds figure 4 oh le meddle utilisd correspond assez bien avec l'expdrience

dans le cas oh le champ appliqud est assez homogdne sur le diambtre du brin [5, 6] et le champ propre d'un brin faible devant le champ transverse appliqud. Le calcul s'appuie sur un modble

circuit du brin multifilamentaire. Dans le modble nous utilisons le modble de Bean

J = ± J~, J~ ddpendant de B, B ddpend de l'induction magndtique extdrieure ainsi que du courant dans le brin.

(8)

4 STABILITf ET PERTES DES CONDUCTEURS POUR REGIME ALTERNATIF 575

8o

4 Valewsmesureks

-~

m ~

~

~Q Valewscalculkes

~ 40

s~

n

0,5 1,0 1,5 2,0 2,5

induction magnktique transverse IT) Fig. 4. Pertes d'un brin de 0,3 mm contenant prds d'l million de filaments.

[Losses of

a 0.3 mm wire diameter with almost I million filaments.]

Les calculs thdoriques ddterminent successivement l'induction magndtique locale, (es

variations temporelles de l~induction magndtique locale, la distribution du courant h l'intdrieur du composite en tenant compte des filaments qui transportent leur courant critique en partie ou

totalement~ enfin les pertes hystdrdtiques et rdsistives par intdgration du produit E J. Si en champ transverse la stabilitd est garantie pour les applications potentielles de l'dlectrotechni- que, it n'en est rien dans le cas oh le conducteur est soumis h d'importantes composantes de champ parallble. Dans ce cas particulier de fonctionnement (tEtes de bobine, changement de couche d'un bobinage) et contrairement au champ transverse, les pertes hystdrdtiques sent

quasi-inversement proportionnelles au carrd du pas de torsadage, et de deux ordres de

grandeurs supdrieures.

D'autre part, la stabilitd en prdsence de courant de transport ne tolbre gubre des inductions axiales supdrieures h 0,5 T en rdgime permanent. La figure 5 illustre le comportement des brins

multifilamentaires en prdsence de champ parallble. Les valeurs correspondant h des inductions magndtiques supdrieures h celles des zones de transition sent obtenues sans courant de

transport. Ces pertes augmentent dgalement rapidement avec les dimensions du brin (~ §b cant du diambtre du brin). Cela conduit h utiliser des brins de diambtre le plus faible possible.

Un second aspect lid au champ parallble rdsulte de l'assemblage en toron, toron de toron, etc. d"un grand nombre de brins dldmentaires. Chaque dtage d'assemblage est crdateur d'une

composante de champ parallble propre de type

~'

d'autant plus importante que I"indice I est Pi

dlevd : I~ courant dans un toron d'dtage I, p, pas de transposition de l~dtage I.

Certains auteurs montrent la possibilitd d'une transition anticipde des conducteurs assemblds

h cause du champ paralldle propre qui saturerait de fagon excessive les couches extemes de

filaments [7. 8].

5. Brin de nouvelle gdndration.

Les filaments contenus dans le brin ne sent pas parfaitement transposds vis-h-vis du champ magndtique malgrd le recours au torsadage, le courant circule principalement-dans les

(9)

1,soo

'~~ # i~i'im~u"~~~~i~il"'~u

f~ « O~0~2mm PaSi3~3mm

~ O OZD,3mm Pas 1.95mm

~_

o o o ~~e~~~~~$~~~transport ,'~

u~

'

par ,~

4#

avec courant de transport ,

~ '

©' /

'

~ ~ ~ ~ ,

,

"

>

g

~

_ _, :

~

~

___: Q "

nm o

0 0.2 0.4 0.6 0.8 1

Induction parallkle extkrieure IT)

Fig. 5. Pertes en champ paralldle en fonction du pas de torsadage et du diambtre des brins.

[Losses in parallel magnetic field. Influence of the twist pitch and of the wire diameter.]

couches extdrieures qui se saturent et se comportent comme des massifs. L'dpaisseur de

couche saturde est ddterminante pour la stabilitd et les pertes de telle sorte que le moyen le plus radical pour rdduire cette dpaisseur est de rdduire le diambtre du brin ~jusqu~h 0,? mm de

diambtre et mdme 0,08 mm chez certains fabricants Japonais aux prix de conditions trbs

pdnalisantes au point de vue industriel). En effet, si Z est le diambtre du brin, une part importante des charges de fabrication varie en Ill ~ (dtirage, torsadage, assemblage) ; problbme auquel s'ajoutent des difficultds techniques.

Les brins de nouvelle gdndration sent obtenus par assemblage en (6 + de brins de 0, 2 mm

autour d'une lime centrale non isolde. Le conducteur est alors compactd par dtirages successifs

jusqu~h la dimension requise. Cette mdthode prdsente certains avantages la charge de fabrication est fortement rdduite par le fait qu'on ne traite que des produits de gros diambtre.

On peut obtenir des brins dldmentaires de diambtre Equivalent trbs infdrieur h la limite

technologique, solution particulibrement intdressante dans le cas oh )es pertes et la stabilitd en

champ propre sent prdoccupantes.

Le torsadage final est utile pour la limitation des courants induits entre brins et entre filaments.

Le torsadage des brins avant assemblage en (6 + et compactage est aussi ndcessaire pour pouvoir approcher la stabilitd et )es pertes du brin dldmentaire (Photo 2).

Des mesures de courant critique faites sur ce brin indiquent des rdductions de 15 h 20 §b par

rapport au (6 + 1) conventionnel. Ce point d6favorable est malgrd tout largement compens6 par la rdduction d'encombrement de sorte que [es densitds de courant hors tout sent accrues de 30 % (champs dlevds) h 60 % (champs faibles).

La stabilitd de ces conducteurs est amdliorde puisque l'on atteint des courants de blocage en

altematif proches des valeurs de courants critiques en dchantillon court. Les niveaux de pertes

atteints en champ transverse sent sensiblement identiques h ceux des conducteurs (6 +1j

cla~siques. Les courbes montrent clairement l'influence du couplage magndtique sur la

saturation des filaments. A induction magndtique donnde un faible couplage magndtique

ndcessite un courant de transport dlevd h l~origine d'une dpaisse zone saturde (Fig. 61. Un paste

suppldmentaire de pertes apparait dans la zone des rdsistances de contact entre brins oh

(10)

4 STABILITt ET PERTES DES CONDUCTEURS POUR REGIME ALTERNATIF 577

O

Photo 2. Coupe d'un brin de nouvelle gdndration.

[New wire concept cross section.]

O I2~8ccu~hw

~

l5° a I2~4CCu&W

~ * I2~2couchm

~, ° W6+I)ACOUCheS

~ 100

~

~

~' 50

0,0 0~ 0,4 0,6 0A 1,0 l~ 1,4

inductionmagnkHque(T)

Fig. 6. Pertes en induction magndtique transverse. Influence du couplage magndtique.

[Losses in transverse magnetic field influence of the magnetic coupling.]

l'absence d'isolation est h l'origine de courants de Foucault. Toutefois, des rdsistances de

contact dlevdes limitent h quelques % des pertes totales la puissance dissipde par couplage

entre brins. Ces conducteurs prdsentent aussi des caractdristiques trbs intdressantes quant h la

propagation de I'(tat norrnal. Le compactage des brins est h l~origine d'un mode non classique

de propagation de la phase normale grfice notamment h l'apport de chaleur par transfert du

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