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Submitted on 1 Jan 1951
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Photocompteur de Geiger-Müller à cathode de
ferro-nickel pour rayons ultraviolets
J. Labeyrie
To cite this version:
569 tourner un cerceau autour d’un échantillon
sphé-rique.
La variation de flux par demi-tour est de l’ordre desoit pour r = i cm et 1 - i o-5 de
2, 5 .
Io-3 Maxwell. Si le cerceauporte
J03spires
et tourne à raison de5ot:s:valeur facile à
amplifier par
unprocédé classique.
[1]
DORFMANN J. 2014Physik. Zeitschr. Sowjet Union, I935. 7, I26.
[2[ LASAREW B. G. et SCHUBNIKOW L. W., Ibid., I937, 11, 445.
[3] SOUTIF M.2014 J. Physique Rad., I949, 10, 6I D.
[4] POUND R. V. 2014 Phys. Rev., I95I, 81, I56, et I950, 79, 685.
[5] PURCELL E. M. - Congrès
Radiofréquences,
Amsterdam,I950.
[6] BRUHAT G. - Cours
d’Électricité,
Chapitre
Magné-tisme, § 101 et 249.
[7] FORRER R. 2014 J.
Physique Rad., I929, 10, 247, 252. -THELLIER.2014 Ann. Inst. Phys. Globe, Paris, I938, XVI,
157, I67.
Manuscrit reçu le 24 février I 951.
PHOTOCOMPTEUR DE
GEIGER-MÜLLER
A CATHODE DE FERRO-NICKEL POUR RAYONS ULTRAVIOLETSPar J.
LABEYRIE,
Commissariat à
l’Énergie
atomique,
Fort deChâtillon,
Fontenay-aux-Roses.
SOMMAIRE. - On décrit le mode de construction et les
pro-priétés
de compteurs de Geiger-Müller autocoupeurs, trèssensibles à l’action des rayons ultraviolets entre 2 000
et 3 000 Å, et
pratiquement
insensibles au-dessus de 3 600 Å.Ces compteurs sont reproductibles, très stables et de
cons-truction facile.
Mode de Construction. - Le
compteur
mesuré’20 mm de diamètre et I6o mm de
long.
Il est pourvusur le côté d’une fenêtre
plane
enquartz
de I o mmenviron de
diamètre,
i mmd’épaisseur,
scellée au verre au moyend’Apiezon W. La coque du compteur
est en verre ordinaire à la soude(1),
deo,5
mmd’épais-seur. Les
charges
tombant sur la cathode sont colle’c-tées à travers le verre, suivant leprocédé
décrit par Maze [13], au moyen d’une cathode externe enaquadag.
Les extrémités ducompteur
et la fenêtre dequartz
sont laissées nues(fig. I).
La cathode
photoémissive
est obtenue par évapo-rationthermique
sous vide de la surface du filcentral,
qui
constituera,
par lasuite,
l’anode ducompteur.
Ce fil est en «platinite
»,alliage
de fer et de nickel(2).
Son diamètre initial est de 0,2 mm, il a le même(1)
Verreries de Choisy-le-Roi (Seine). (2) Aciéries d’Imphy. ., Composition indiquée par le fabricant, : fer, 50 pour 100;
nickel, 49 pour 100; silicium, 0,2 pour ioo; manganèse, o,5
pour I oo; carbone, traces.
coefficient de dilatation que le verre de la coque
auquel
il se soude facilement.L’évaporation
du fil doit sepoursuivre jusqu’à
ce que ledépôt
sur la coque réduise latransparence
de 20 à 80 pour I o0de sa valeur initiale.
Il est
indispensable
que la cathode émissive ainsi formée reste à l’abri de l’air.Les
compteurs
sont alorsremplis
avec unmélange
d’argon
et d’alcooléthylique purs dont les
pressions
sontrespectivement
Ioo et 15 mmHg.
Nous avonsvérifié,
sur descompteurs
remplis depuis plus
d’uneannée,
que lespropriétés photoémissives
de la cathode n’étaient pas altérées par cemélange.
Enoutre,
après
plusieurs
millionsd’impulsions délivrées par le
comp-teur,
la cathode émissive ne montre pas de traces d’al-tération par les produits dedécomposition
de l’alcool.Fig. 1. - Coupe d’un photocompteur. Les cotes sont en millimètres.
Caractéristiques électriques. -
Lescaractéris-tiques
de cescompteurs
sont celles descompteurs
àparoi
de verre et àremplissage alcool-argon : palier
de l’ordre de 30oV,
pente
inférieure à 5 pour 100par 10o
V, temps
mort de l’ordre de 0-4 s. Lepoint
de fonctionnement est situé vers 1000 V. Lemou-vement propre, sous 5 cm de
Pb,
est d’unevingtaine
d’impulsions
par minute environ. Cescaractéristiques
ne varient pas
pendant
au moins un an.Sensibilité
spectrale
et rendement. - La sensibilité duphotocompteur
est maxima(3)
à 2 500 Á. Elle estpratiquement
nulle(i
I pour 10o de sa valeurmaxima)
à 3 600 Á.(4)
La courbe de sensibilité(fig. 2)
a été obtenue en éclairant le
compteur
par la lumièreprovenant
d’un monochromateur àoptique
dequartz
(spectrophotomètre
standardBeckman),
alimenté par la lumière d’unelampe
àhydrogène.
Le rendement des
photocompteurs
est de l’ordre d’uneimpulsion
pour Iooophotons incidents,
à 2500 Â.(comparé
aurendement,
indiqué par le
constructeur,
des
photomultiplicateurs
R. C. A. 1 P28).
Cette évaluation est en accord avec la valeur mesurée parAudubert
[2]
et Mattler[10]
pour descompteurs
à cathode de Cul.Conclusion. - Ces
compteurs peuvent
servir à étudier desphénomènes qui
se manifestent par une infime émission de lumière ultraviolette : onpeut
signaler
enparticulier
ceuxqui
accompagnent
certaines réactions
chimiques
etphysicochi-miques [1, 14]
et ceuxqui
apparaissent
lors du passagedes
rayonnements
nucléaires, X,
oucosmiques
à travers les substances fluorescentes(technique
desscintillations) [8,
11, 12,
16].
Onpeut
aussi se servir de cescompteurs
pour doser certaines substances par(3) Ce maximum dérive lentement vers les longueurs d’onde plus courtes. Au bout d’un an, il est situé vers 2 300 À.
(4)
A condition que lecompteur
n’ait pas subi dedé-charges trop
importantes.
,570
leur
absorption
dansl’ultraviolet,
ou les utiliser comme détecteurs de flammes(par
l’ultravioletqu’elles
émet-tent),
sans que la lumière visible ambiante soitgênante.
M. Pierre
Bristeau,
de la Division des Constructionsélectriques
du C. E.A.,
a construit et étudié lespho-tocompteurs
décrits dans cette Note.Fig. 2. - Courbes de sensibilité
spectrale.
(1) Compteur standard à cathode de ferro-nickel.
(2) Photomultiplicateur B.C.A. 1 P 28 de
caractéristiques
moyennes.Monochromateur :
spectrophotomètre
à quartz Beckman standard. Fenteréglée
à o,05 mm.Source :
Lampe
àhydrogène
Beckman standard.[1]
AUDUBERT et VAN DORMAAL. 2014 C. R. Acad. Sc., I933,196, I883.
[2] AUDUBERT. 2014 C. R. Acad. Sc., I935, 200, 9I8. [3] AUDUBERT. 2014 J.
Physique
Rad., I935, 6, 45I. [4] CHASTEL. 2014 Cah.Physique, I943, 15, 49.
[5]
CHRISTOPH.2014 Physik. Z., I936, 37, 265.[6] DAUVILLIER. - J.
Physique
Rad., I942, 3, 29.[7] DUFFEDACK et MORRIS. 2014 J.
Opt. Soc. Amer.,
I942,
32, 8.
[8]
FURRY. 2014 Phys. Rev., I947, 72, I7I(A).
[9]
LOCHER. - Phys. Rev., I932, 42, 525.[10]
MATTLER.2014 C. R. Acad. Sc., I943, 216, 760. [11] MANDEVILLE. 2014 Nucleonics, I950, 7, 4, 92.[12] MANDEVILLE et SCHERB. -
Nucleonics, I950, 7, 5, 34.
[13]
MAZE.2014 J. Physique Rad., I946, 7, 6, I64.[14]
RAJEWSKI. 2014 Ann. Physik., I934, 20, I3.[15]
SCHERB. 2014 Phys. Rev.,I948,
73, 86.[16] WEISZ et ANDERSON. 2014 Phys. Rev.,
I947, 72, 43I.
Manuscrit reçu le 26 février 1951.NOTE SUR LES RAYONS
NUCLÉAIRES
Par DANIEL CURIE.Sommaire. -
Ayant déterminé les rayons de divers noyaux
à partir de sections efficaces de neutrons très rapides
mesurées à
Berkeley,
on a constaté que la loi suivantlaquelle
le rayon R augmente avec le nombre de masse Adépend
de la couche nucléaire dont s’effectue le remplissage.Ce fait a conduit à rechercher pour cette loi une forme un
peu différente de celle utilisée habituellement.
A nombre de masse du noyau
cible; E,
énergie
des neutrons en MeV. Auxénergies
très élevées(- i oo MeV)
le noyau estplus transparent
quel’indique
(1), qui
admet la validité du modèle ducomposé
de Bohr. On admet que R croît avec A suivant la loi approxi-mativequi
traduit que le volume du noyau estproportionnel
au nombre A des nucléons
qu’il
renferme. On aproposé
également [2, 3] :
b étant
l’épaisseur
d’une couchesuperficielle
d’épais-seur constante.
Des mesures de 7 ont été effectuées récemment à
Berkeley
[4]
pour 33éléments,
del’hydrogène
àl’uranium,
avec des neutrons de E = 42 MeV obtenuspar
stripping
de deutons accélérés par lecyclotron
de 184 inches fonctionnant avec un rayond’accélé-ration réduit
(en
fonctionnementnormal,
on obtient des neutrons E == go MeV pourlesquels
l’effet detransparence
perturbe
les résultats en dessous de A = 60[5, 6]).
Les auteurs ont mesurél’absorption
des neutrons par la
cible;
leur détection s’effectuait au moyen de la réaction 12 C(n, 2n)
11 C. Ils constatent l’existenced’écarts,
trèssupérieurs
aux erreursexpérimentales
qui
sont de l’ordre de I ou z pour roo, aux loistype (3)
ou(4).
½
En
traçant
àgrande
échelle legraphique R
(A3
j’ai
constatéqu’on
peut
l’interpréter
comme unesuccession de
lignes
droites,
à savoir(les
rayons sont donnés en unités 10-13cm) :
La méthode la
plus précise
de mesure des rayonsnucléaires R repose sur la détermination des sections efficaces totales
(réactions
+diffusion)
pour des neutrons trèsrapides. On pose
engénéral 7 ==
2. x R2la section efficace de réactions et celle de diffusion étant toutes deux voisines de la section