• Aucun résultat trouvé

Probleme des spaghettis

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Probleme des spaghettis"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

M. Poncy 31/01/2009

Le problème des spaghettis

Activité

On donne 20 spaghettis identiques à chaque élève.

On leur demande de couper au hasard chaque spaghetti en trois morceaux.

Puison demandeaux élèvesdevoirsilestpossibledeconstruireun triangle avec les trois morceaux obtenus.

On souhaite déterminer « quelle chance »on a d’obtenirun tel triangle.

Déroulementde l’activité

 Chaque élève casse en trois morceaux ses 20 spaghettis.

 Il essaie dans chaque cas de construire un triangle.

 On rassemble tous les résultats.

(2)

M. Poncy 31/01/2009

Protocole 1

On choisit avant de couperlemplacementdesdeux coupures. On considèreque,couperun spaghettien trois,c’estdécouperun segment,quel’on peutsupposerdelongueur1,en troismorceaux,en plaçantdeux pointsM etN d’abscisses x et y sur ce segment.

Ils’agitdoncdetrouverdeux nombresx ety,comprisentre0 et1,qui sont les abscisses des deux coupures et qui déterminent les longueurs des trois morceaux, notés a, b et c.

On obtient : a = min (x, y),

b = max (x, y) –min (x, y) et c = 1 –a –b.

Les morceaux permettant la construction d’un trianglesont donc les morceaux de longueurs a, b et c qui satisfont les trois

inégalités triangulaires. Ceci conduit à la condition :

Max (a, b, c) < 1 2 .

En effet, si Max (a, b, c) = a, on a : a < b + c soit a < 1 –a , soit a < 1 2 . Le raisonnement est identique dans les autres cas.

L’ensemble despointsM (x; y) possibles est le carré de côté 1 construit sur les axes.

On peut supposer que x est le plus petit des deux nombres x et y (par symétrie).

On a alors les conditions :

 

 

x < 1

2 y –x < 1

2 1 –y < 1 2

soit

 

 

x < 1

2 y < x + 1

2 y > 1

2

(3)

M. Poncy 31/01/2009

Parrégionnementdu plan,on obtientletrianglegriséDEF,d’aire 1 2  1

2 1 2 =1

8 .

On en déduit la probabilité cherchée : p1 = 1

8 = 0,125.

Protocole 2

On coupe un premier morceau, et on recoupe le second morceau.

On coupe alors un premier morceau de longueur a , avec a [0 ; 1], puis un second morceau de

longueur b, où b [0 ; 1 –a], et enfin c = 1 –a –b.

On a donc : a = x ;

b = (1 –x) y ; c = 1 –a –b On a alors les conditions :

 

 

x < 12

(1 –x ) y < 1 2 x + (1 –x) y > 1

2

, soit

encore :

 

 

x <12

y < 1 2 (1 –x) y > 1 –2x

2 (1 –x)

On fait encore un régionnement du plan, et on obtient : p2 = 0

,5

0

1

2 (1 –x) –1 –2x

2 (1 –x) dx = 0

,5

0

x

1 - xdx = ln 2 –0,5 0,193.

(4)

M. Poncy 31/01/2009

Protocole 3

On coupe un premier morceau, et on recoupe le plus grand des deux morceaux qui restent.

Lorsque le premier nombre aléatoire x est inférieur à 1

2 , la situation est identique à celle du protocole 2. Ainsi : a = x ; b = (1 –x) y ; c = 1 –a –b .

On en déduitlemême systèmed’inéquations.

Lorsque le premier nombre aléatoire x est supérieur à 1

2 , on obtient de la même façon :

a = 1 - x ; b = x y ; c = 1 –a –b .

On aalorslesystème d’inéquations:

 

 

x >1

2 y < 1

2x y > 1 –1

2x

Parun calculd’aires,on trouve: p3 = 2 ln 2 –1 0,386.

Références

Documents relatifs

une factorielle plus 1 ou moins 1 et qui est aussi un

Rappeler pourquoi la s´ erie L converge absolument lorsque s est un nombre complexe de partie r´ eelle..

x≤p≤x 1/p, lorsque x tend vers l’infini et o` u, dans la somme, p parcourt les nombres premiers compris entre √. x

Par le calcul des proba- bilités , on prouve que cette fonction est la-somme des carrés ; ainsi, considérant les premiers membres comme représen- tant l'expression analytique

Supposons que les quatre groupes transformés d'ordre 9 n'aient pas d'autre opération commune que l'opération identique, alors on a 32 opérations dont l'ordre est multiple de 3, et

On suppose que A est commutatif, et on xe x, y deux éléments nilpotent (attention, les entiers caractérisant la nilpotence n'ont aucune raison d'être les mêmes pour x et y )1.

A ce sujet, nous allons démontrer un théorème de la dernière importance dans cette matière et dont l’énoncé suit : “Étant donnée une équation avec un certain nombre

Mill partage avec les utilitaristes le même refus de penser l’être humain à partir d’une morale transcendante ou a priori (intuitionniste). Il n’y a pas de phénomènes moraux en