A NNALI DELLA
S CUOLA N ORMALE S UPERIORE DI P ISA Classe di Scienze
G EORGE D. B IRKHOFF
Sur le problème restreint des trois corps (premier mémoire)
Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze 2
esérie, tome 4, n
o3 (1935), p. 267-306
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(PREMIER
MÉMOIRE)
par GEORGE D. BIRKHOFF
(Cambridge, Mass.).
Introduction.
Le
problème
restreint des trois corps est d’uneimportance
de toutpremier
ordre. En
effet,
pour le mathématicien il seprésente
commel’exemple
leplus caractéristique
et leplus simple
d’unsystème dynamique
nonintégrable,
tandisque pour l’astronome il constitue la base la
plus avantageuse
pour suivre effecti- vement le mouvement de la Lune.C’était l’astronome américain G. W. HILL
qui
a montré lepremier
non seu-lement son
importance
pour le calcul deséphémérides
mais aussi son intérêt toutparticulier
aupoint
de vuemathématique.
Peu detemps après,
legrand
mathé-maticien HENRI POINCARÉ
commençait
adévelopper
trèslargement
les voiesmathématiques
àpeine
ouvertes par HILL. Dans son oeuvremagnifique
Les méthodes nouvelles
de
laMécanique Céleste, publiée
en1891-1899,
POINCARÉs’addressait tout
particulièrement
à ceproblème;
il n’ajamais
cessé de s’en oc-cuper, comme le
témoigne
son dernier article Sur un théorème deGéométrie, publié
dans les « Rendiconti del Circolo Matematico di Palermo » en 1912.Parmi les travaux
mathématiques plus
récents dans le mêmedomaine,
il fautmentionner avant tout autre ceux de LEVI-CIVITA
qui
ontjeté beaucoup
de lu-mière
précieuse
sur lesquestions
difficiles de larégularisation
et de la stabi- lité(2).
En 1915 il a paru dans les Rendiconti de Palermo un Mémoire dans
lequel j’ai
étudié ceproblème (3). Beaucoup
de mes recherchesdynamiques
ultérieures ont été vouées à l’étude dessystèmes dynamiques plus généraux
à deuxdegrés (i)
Deux conférences faites à la R. Scuola Normale Superiore di Pisa les 18 et 19 juin 1934.(2)
Voir ses Mémoires (I): Sopra alcuni criteri diinstabilità,
Annali di Matem., sér. III,t. 5, 1901, et (II): Traiettorie singolari ed urti nel problema ristretto dei tre corpi, Annali
di
Matem.,
sér.III,
t. 9, 1903.(3)
Voir 1 de la liste ci-jointe:(I): The Restricted Problem of Three Bodies, Rendiconti del Circolo Matematico di Pa-
lermo,
t. 39 (1915);(II) :
Dynamical Systems with Two Degrees of Freedom, Transactions of the American MathematicalSociety,
t. 18 (1917); (III) : Surface Transformations and Their Dynamical Applications, ActaMathematica,
t. 43 (1920); (IV) : Nouvelles recherchesAnnali della Scuola Norm. Sup. - Pisa. 18
de liberté. La dernière de celles-ci intitulée Nouvelles recherches sur les
systèmes, dynamiques
vient deparaître
dans les « Memorie della Pontificia Accademia delle Scienze Nuovi Lincei ».Mon but ici est de
reprendre
encore une fois l’étude duproblème
restreint des trois corps, en utilisant librement les résultats de mon Mémoire de 1915 aussi bien que tous mes résultatsgénéraux, particulièrement
ceuxde
mon MémoirePontifical. Néanmoins
je
chercherai autant quepossible d’expliquer
les résultats dontje
faisemploi.
La
première partie
est consacrée à l’examen despropriétés analytiques
de lasurface de section
S2,
et de la transformation fondamentalecorrespondante T,
quej’avais employée
en 1915. C’est POINCARÉqui
a fait lepremier
la réduction effec- tive duproblème
restreint des trois corps auproblème
d’une transformation d’une surface de section enelle-même,
mais sans ladévelopper;
cetype
de réductionest d’une
importance théorique
tout à faitcapitale.
La réductionparticulière
dontje
fais usage est d’une natureplus simple
etplus
intuitive que celle dePOINCARÉ.
J’avais
signalé
que la transformationcorrespondante
est leproduit
de deuxtransformations
involutives ;
ce faitjoue
un rôleimportant
ici.Les méthodes de la deuxième
partie
sontqualitatives plutôt qu’analytiques.
En faisant usage de faits
analytiques
et de mes résultatsgénéraux
antérieursj’obtiens beaucoup
de nouveauxrenseignements
concernant lestypes
de mou-vement
qui
existent et leurs relations entre eux.Dans la troisième
partie je
considèrequelques questions générales
d’ungrand
intérêt pour la
dynamique théorique :
le rôle du Calcul des Variations dans cedomaine,
enparticulier l’applicabilité
desimportants
résultats de M. TONELLI et de M.lkIoRsE,
les résultatsergodiques récents,
et leprincipe
de termination natu- relle des branchespériodiques
enoncé par M. E. STROMGREN et étudié par M. WINTNER.Peut-être le but final de la
Dynamique théorique
est de faire« l’intégration logique ». À
vraidire,
ledéveloppement caractéristique
d’une théoriemathématique
semble être achevé
quand
nous pouvons passer librement de la formepurement quantitative
à la formepurement qualitative
et inversement. En faisantainsi,
nousen obtenons toute la structure
logique.
Dans le cas dessystèmes dynamiques,
nous
partons
de la formequantitative (le système
donné deséquations
différen-tielles),
et nous cherchons à déterminer lespropriétés qualitatives
des mouvements et leurs relations(les
invariantes du groupetopologique).
Jusqu’à quel point peut
onregarder
ce but final comme réalisé pour les sy- stèmesdynamiques
à deuxdegrés
deliberté,
parexemple
celui duproblème
restreintdes trois
corps ?
sur les systèmes dyna1niques, Memorie della Pontificia Accademia delle Scienze Nuovi
Lincei,
,sér.
III,
t. 1 (1934); (V): Dynamical New York (1927).Si
je
ne metrompe
pas, ce but se trouve maintenant presque atteint. Eneffet,
on
peut opérer
avec lesymbolisme qualitatif
de la «signature »
d’un telsystème
que
j’ai
introduit dans mon MémoirePontifical,
et onpeut
ainsi suivre indéfi- niment tous les mouvements. Mais leplus
intéressant est que lesymbole employé
est à deux
dimensions,
tandis que lessymboles mathématiques
ordinaires sont àune dimension seulement
(4).
C’est en admettant de telssymboles
à deux dimen-sions comme satisfaisants à
l’esprit mathématique,
que l’onpeut regarder
« l’inté-gration logique »
comme achevée pour lesproblèmes dynamiques
tels que le pro- blème restreint des trois corps.I.
Partie analytique.
1. - Les
équations
du mouvement.Soient et J deux
points
de masses finiesqui
s’attirent l’un l’autre suivant la loi de NEWTON.Supposons qu’ils
se meuvent suivant des orbites circulaires, autour de leur centre degravité,
0.Alors,
avec des unitésconvenables,
onpeut représenter
leurs masses par y et1-p respectivement,
et en mêmetemps
onpeut prendre
leur distanceet leur vitesse
angulaire
autour de 0comme
égales
à 1.Soit maintenant P un corps infini- tésimal
qui
se meut dans leplan
dumouvement des deux
corps S
et Jsuivant cette
loi;
etsoient x,
y les coordonnéesrectangulaires
relatives deP,
les axes des x et des y étant choisis de la manière
indiquée
dans lafig.
1. Leséquations
du mouvement s’écrivent alorsoù 1
désigne
letemps
et où l’on a(4)
Ce n’est pas toujours le cas; par exemple les surfaces de RIEMANN doivent être ré-gardées
comme uneespèce
desymbole
à deux dimensions.Ici nous avons
posé
Ces
équations (1)
admettentl’intégrale
évidente de JACOBIEn
général
nous supposons dans cequi
suit que la constanted’intégration
Cest donnée d’avance. Cela revient à dire que nous
employons l’intégrale (3)
pour abaisser effectivement l’ordre de(1)
duquatrième
au troisième. Enparticulier
nous pouvons réaliser une telle réduction en introduisant la variable
ce
qui
donne lesystème
réduit suivantRemarquons
le fait évident que si nousregardons x, y,
qu comme les coor-données d’un « état de
mouvement »,
lestrajectoires
réellescorrespondantes
rem-pliront
larégion
- -, -. -
d’un espace à trois dimensions avec coordonnées
rectangulaires x, y,
99. Malheu- reusement leséquations (5)
deviennentsingulières
aux trois frontières de cetterégion puisque
les fonctionsX,
Y et 0 y deviennentsingulières.
Nous verronsdans les sections suivantes comment on
peut
obtenir unereprésentation géome- trique qui
soitpartout
sanssingularité.
Quand
letemps t croît, chaque point
de cetterégion
suivra latrajectoire
corres-pondante.
Donc nous pouvons associer la totalité destrajectoires
avec le mou-vement
permanent
d’un fluide défini par leséquations (5).
Deplus,
ce mouvementest celui d’un fluide
incompressible puisque
nous avons l’identitéPour toute constante
C>
3 et pour Il suffisamentpetit,
la « courbe de vi-tesse nulle »
2S~- C=0
aura une brancheanalytique
fermée autourde J, qui
nerenferme pas le
point S,
etqui
estsymétrique
parrapport
à l’axe des x.Quand
Iltend vers
zéro,
cette branche tendraanalytiquement
vers le cercler= (z2 + y2 =F
où r
désigne
la racine1
del’équation cubique
Le cas limite
p=0 (ou ,u=1)
estintégrable,
parce que leproblème
se réduitalors à celui des deux corps, l’un
(J)
de masse un situé àl’origine,
et l’autre(P)
de masse infinitésimale situé au
point (x, y).
Il ne faut pas oublier que leplan
des axes x, y tourne dans le sens
positif
avec la vitesseangulaire
1 autour del’origine
parrapport
aux axes fixes. 3Nous allons étudier exclusivement le cas où
C> ~32
> 3 et ppetit,
danslequel
le
système
ne diffère pasbeaucoup
du casintégrable
2. -
Représentation
nonsingulière
des mouvements dansS3.
Pour obtenir une
répresentation
sanssingularité
des états demouvement,
re-venons au
système (1), (3)
en faisant la transformation de THIELE et LEVI- CIVITA(s)
Cette transformation
peut
s’écrireoù On trouve
alors,
soit par le calcul direct soit parl’emploi
d’une théoriegénérale,
que leséquations
transforméesanalogues
sontoù
Remarquons
que S~* comme fonctionde p et q
reste finie etanalytique
mêmepour
Prenons maintenant les
quatre
variables p, q,~’, q’
comme coordonnées d’un« état de mouvement ». Ici nous pouvons considérer p,
q, ~’, q’,
comme les coor-données
rectangulaires
d’unpoint
del’espace
àquatre
dimensions~84.
Pour(5)
Voir I, sections 6-8.(6) T.
N. THIELE : Recherches numériques concernant les solutions périodiques d’un cas spéciaL du problème des trois corps, Ast.Nachr.,
t. 138 (1895). Cette transformation a été découverte indépendamment par LEVI-CIVITA qui en a montré l’importance théorique fonda-mentale
((II),
loc. cit.).la valeur donnée de la constante C nous aurons
l’équation (3’)
entre ces coor-données,
doncce
qui
définit un espace finicorrespondant S3.
Je dis que cet espace estpartout régulier
etanalytique.
En effet la fonction F estanalytique partout pour (p, q)
dans la
région ~* ? 0
autour dupoint S,
et pourp’, q’ quelconques.
Par con-séquent
nous n’avonsqu’à
démontrer que lesquatre
dérivéespartielles Fp, Fq, Fp,, Fq-
nepeuvent
pas s’évanouir en mêmetemps,
c’est-à-dire que lesquatre équations
ne sont pas
compatibles. Mais,
dans le cascontraire,
enemployant (3’)
nousaurions ~2*==0. Cette
équation
n’a pas lieu àl’origine
duplan
des p, qpuisque
S~~ se réduit à4(1-,u)
en cepoint.
Nous concluons que leséquations
ont lieu au
point correspondant (x, y) =1= (,u, 0),
c’est-à-dire que la courbe de vitesse nulle autour de J aura aupoint (x, y)
unpoint double,
cequi
n’est pas vrai.Donc,
pourC>3
et Ilpetit, l’espace
finiS3
défini parl’équation (3")
est
partout régulier
etanalytique,
et varieraanalytiquement
avec fl etC.
3. - Retour aux
variables x,
y,x’, y’.
Remarquons
maintenant que pourchaque
état de mouvement en les va-riables x, y, x’, y’
ilcorrespondra
sansexception
uncouple
de deuxpoints
dis-tincts
+ p’, + q’)
deS3.
Pour le montrer il faut considérerséparément
le cas non
singulier
pourlequel (x, y)
ne coïncide pas avecJ,
et le cassingulier
de choc où
(x, y) _ (,u, 0).
Dans lepremier
cas leséquations (7)
nous donnentprécisément
deuxpoints correspondants (Pi’ q,)
et(P2, q2)
avec 1q 2 = - q et
(~z, q2)~(~1, q1).
En différen-tiant ces
équations (7)
nous obtenons immé-diatement les
Pl’, q/, P2/, q2’ correspondants q2’ _ - qs’.
Donc le résultaténoncé est vrai pour
(x, y) +- (y, 0).
Dans le cas exclu il faut en
premier
lieudéfinir ce que sont les états de mouvement
en les
variables x, y, ~’, y’.
Pour fairecela,
observons que dans le
plan
p, q et avec letemps
modifié r, les courbes du mouvement sont tout à faitrégulières
etanalytiques
dans levoisinage
et que la vitesse est alors à peuprès ~~(1-,u) ~
0. Cela nous montre que lestrajec-
toires
correspondantes
duplan x,
y dans levoisinage
de J sont à peuprès
deforme
parabolique
ou mêmepossèdent
en J unpoint
de rebroussement(voir
lafig. 2). Donc,
les étatssinguliers qui correspondent
à un état de choc de Pavec J sont
uniquement
déterminés par la direction de latangente
en cepoint.
Il s’ensuit
qu’il
y a deuxpoints (p, q, p’, q’) correspondant
à un telétat,
àsavoir
(0~±~8(l2013/~)cos~±~8(l2013/~)sin~ où 99 désigne l’angle
que latangente
aupoint
de rebroussement fait avec l’axe des x dans leplan x, y (voir
la même
figure).
Par
conséquent
il y atoujours
uncouple
de deuxpoints distincts (+ p, + q, + p’, + q’), qui correspondent
à un étatquelconque
demouvement de
(1), (3).
4. - La nature
topologique
de~’3.
Un examen de
l’équation (3")
deS3
nous montre sans difficulté(voir
monMémoire
I,
section8)
que cettecorrespondance
entre lescouples
depoints équi-
valents de
S3
et les états individus de mouvement est telle que larégion
fonda-mentale des états différents est
topologiquement équivalente
à unesphère
dontdeux
points
diamétralementopposés
de la surface sontregardés
commeidentiques.
Plus exactement :
Les
points
individus deS3
sont encorrespondance biunivoque
et con-tinue avec les
points
del’espace
ordinaire à trois dimensionscomplété
par
nnpoint
idéal àl’infini,
dont deuxpoints (e,
17,C)
et(~’, r~’, ~’’)
consti-tuent un des
couples
despoints équivalents
pourvu queEn ce cas f2
désigne
le rayon de lasphère
susdite.5. - Le mouvement
permanent correspondant.
À chaque point
del’espace représentatif S3,
leséquations (l’), (3’)
définissentune direction déterminée par
(dp, dq, dq’),
et cette direction varieanalyti- quement
avec laposition
dupoint
de~.~‘3.
Il est à remarquer quedp, dq, d~’, dq’
nepeuvent
pas s’évanouir en mêmetemps.
Lestrajectoires
du mouvementen
S3
sont les courbesrégulières analytiques qui
suiventpartout
cette direction.En introduisant les coordonnées p, q et
analogues à x,
y et ~ on voit immédiatement quel’integrale
resterainvariante ;
il faut observer que cetteintégrale
de volumeprise partout
dansS3
a une valeur
finie,
à savoir où Adésigne
l’aire à l’intérieur de la branche dequi
entoure J. Cetteintégrale
invariantepeut
être écrite sous laforme où
dQ désigne
l’élément de volume à trois dimensionsdans 83
et
m,(Q) désigne
une fonction deposition Q
dansS3.
Calculons cette fonction
m(Q).
Pourcela,
considérons la couche infinitésimale entre les surfaces et F=dF del’espace
euclidien de p,q, p’, q’.
Le vo-lume à
quatre
dimensions d Y d’un élémentcylindrique
dont la base dans83 (c’est-
à-dire
F=0)
est de volume à trois dimensionsdv,
etqui
est situé entre cesdeux
surfaces,
sera donné par la formule évidentepuisque
lepremier
facteur dans le troisième membrereprésente
la distance entreles deux surfaces.
Mais les
équations (1’)
définissent le mouvementpermanent
d’un fluide del’espace
àquatre dimensions,
avec volumeincompressible
et tel quechaque
sur-face I’=D
(D
étant une constantearbitraire)
resteinvariante;
pour le voir il suffit de les écrire sous la formeEn ne considérant que la
partie
de cet espace entre F=0 etF= dF,
on en déduitque
l’expression
représente
le volume invariant.D’autre
part,
introduisons lesquatre
variablesp, q, F et ip
au lieude p, q,
On trouve alors les
équations
d’où immédiatement
Donc le même volume invariant
peut être
écritPar
conséquent
ontrouve,
encomparant,
quedonc la fonction
m(Q)
estanalytique
etpositive
dans~’3,
comme nous l’avions dit.Par
conséquent
leséquations (l’), (3’) définissent
un mouvement per- inanent d’un fluide dansS3
sanspoint d’équilibre,
dont lescomposaqzte8
de vitesse
dp/dr, dqld-r, dpidr,
sontanalytiques.
Ce mouvementlaisse invariante
uneintégrale
de volume de la oùm(Q)
..,
est
explicitement
donnée par(10)
et oicdQ désigrte
le volume ordinaire.La fonction
m(Q)
estanalytique
etpositive partout
dansS3.
Il est à remarquer que le mouvement d’un fluide défini par
(1’), (3’)
n’estpas le même que celui défini par
(1), (3) quoique
lestrajectoires
secorrespondent
les unes les autres. En
effet,
letemps
rqui
entre dans(1’), (3’)
est tout à fait différent dutemps
tqui
entre dans(1), (3).
6. - La surface de section
S3
dans le casintégrable ,u=o.
Nous allons considérer en
premier
lieu le cas limite trèsimportant ,u = o,
touten
renvoyant
le lecteur au Mémoire 1(sections 9, 10)
pourquelques
détailssimples,
sans en donner les démonstrations ici.
Dans le
plan
des x, y lepoint
Ppeut
alors se mouvoir dans touteellipse
tournant autour du
foyer
0 avec une vitesseangulaire - I,
pourvu que les demi-axes a et b de cette
ellipse (a> b 1)
satisfassent àl’équation
où b doit être
régardé
commepositif
ounégatif
selon que le mouvement dansl’ellipse
est direct ourétrograde.
Relativement aux axes de cetteellipse
lepoint F
se meut selon les lois bien connues de
KEPLER,
lepoint
attirant J étant demasse 1 et situé au
foyer
0.Il existe alors pour tout
C>
3 deux mouvementspériodiques
dont les courbescorrespondantes
dans leplan des x, y
sont des cercles de rayons ai et a2(ai a2)
autour de
0,
tous les deux à l’intérieur du cercle de vitesse nulle autour de 0.Ces
quantités
ai, a2 sont les racines réelles del’équation
tirée de
(11).
Pour déduire cette rélation il suffit de poser dans(11) ~==±~.
Lecercle de rayon ai
correspond
à un mouvementrétrograde
autour deJ,
l’autrede rayon a2
( > aà) correspond
à un mouvement direct. Dansl’espace S3
lestrajec-
toires
Li
etLz correspondantes
sontreprésentées
par deuxtrajectoires
fermées.Considérons maintenant la surface
Z2
dansS3
définie parl’équation
suivanteCelle-ci
représente
tous les états de mouvement deS3
pourlesquels
la direction deprojection
esttangente
enn’importe quel
sens à un cercle duplan
p, qayant
le centre au
point
0. Donc les courbesL,
etL2
sont des courbes situées dansPour
~==0 l’équation qui
définitS3
se réduit àoù
La surface
¿2
seraanalytique partout
si la matricec’est-à-dire
est de rang deux
partout.
Mais dans le cas contraire le rang sera au
plus
1 en un certainpoint (p, q, p’, q’)
de
S3,
cequi
nécessite enparticulier
En
employant (13)
et cette dernièreéquation,
nous concluons queou
p’=q’=0.
Dans lepremier
cas la matrice se réduit àdans le second cas elle se réduit à
Il s’ensuit donc que nous avons ou
h’ =p’ = q’ =0.
Maisla
première possibilité
n’a pas lieu comme le montre(14).
La deuxièmepossibilité
doit aussi être
exclue;
en effetl’égalité
h’=0 se réduit àC=3(~2
+q2)2,
cequi
contredirait notre
hypothèse C>
3.Donc la surface fermée
:E2
estanalytique partout.
Il est presque évident que
Z2
a la naturetopologique
d’un tore. En effet consi- dérons lespoints
de~2 correspondant
aux états de mouvement pourlesquel
~ro2 ~- q2 = 02 où e
a une valeur donnée. Nousconsidérons 9
commepositif
ounégatif
selon que latangente
est directe ourétrograde.
Ainsi nous obtenons unesuite de courbes fermées
Ce qui
couvre~,~ complètement.
PourO=0
et aussipour O
égal numériquement
au rayon du cercle de vitessenulle,
iln’y
aqu’une
seule courbe
C,.
Donc:E2
est un tore.De
plus, 22
sera divisée en deuxparties
annulaires parLi
etL2 qui
se trouventparmi
les courbesC,,
à savoir etCgz respectivement. Désignons
par~’2
la
partie
annulaire pour et parS2’ la partie complémen-
taire
ai
Lapartie S2
vajouer
un rôleimportant
dans cequi
suit.Introduisons
maintenant e
et comme para- mètres de surface dans¿2.
Cette surfaces’exprime
en fonction de cesparamètres
,comme il suit _
La variable
angulaire (9/2 désigne l’angle
formé par l’axepositif des q
et la di-rection de
projection. Donc g
et 6 sont desparamètres
normauxanalytiques
saufle
long
du cercle de vitessenulle,
oùh(e2)
s’évanouit tout en restantanalytique.
La surface annulaire
82
dans83 définie
par(15)
4 ______
donc
analytique partout,
et+ y2
=+ tp2
+q?
etq/p
commeparamètres
desurface,
mêmele
long
des bordsUne extension
analytique
convenable de8z
pourp# 0 jourra
le rôle d’une« surface de section » dans ce
qui
suit.Remarquons,
enconcluant,
que les deuxpoints (~, e)
et(~, 0+2yr)
sont des.couples correspondants
de82 qui représentent
le même état de mouvement enles
variables x, y, x’, y’.
Nous allons considérer en
général
ces deuxpoints
commeidentiques,
donc 03B8comme une variable
angulaire
depériode
2n.7. - La
période
relative en 7: pour~==0.
Il est évident
qu’en
les variablesrégularisantes
p, q, 1:, tout mouvement aurale caractère
général
suivant. Le rayon ~ croîtrarégulièrement
de sa moindrevaleur
(2’ jusqu’à
sa valeur laplus grande Q"
tandisque
l’angle polaire correspondant q~l~
croit d’un certain
angle
a;puis
le rayon dé- croîtra d’une manièresymétrique,
tandis que a croît encore du mêmeangle
a. Donc on obtientun arc
correspondant PQR
dans leplan p, q,
tel que et tel que les arcs
PQ
etQR
sontsymétriques
parrapport
àOQ (voir
lafig. 3).
On
peut
alors continuer la courbe de mouve-ment indéfiniment en faisant des réflexions suc-
cessives des arcs
déjà
obtenus autour deOR, OP,
etc. Nousdésignerons
letemps
z*correspondant
à un arccomplet,
tel quePQR,
comme lapériode
relative pour des raisons assez évidentes.Remarquons
que lapériode
relative dans les variablesrégularisantes
p,1
,q, z a la valeur
En
effet,
suivant la loi des aires relative aux axes x, y nous avons(voir IF
section
9)
désigne
ledemi-grand
axe et edésigne
l’excentricité du mouvement. Si l’on introduit ici8=20, r==92,
il en résulte immédiatementD’autre
part l’intégrale (3’)
nous donne pource
qui
nouspermet
d’obtenirdold-c explicitement moyennant l’équation précé-
dente. Ainsi nous obtenons
drfdg
en fonction de p. Enlaissant 9
croîtrede er
à
(JI!
il en résultel’équation
suivante pour lapériode
relative r*Je dis que nous avons ici
En effet nous avons
explicitement
ce
qui
nous montre que lepolynome
en r,P(r),
est du deuxièmedégré
seulement.D’autre
part drfdr
s’évanouit pour r=r’ etr=r",
donc il faut conclure que r’et r" sont les deux racines de
l’équation quadratique P(r) =0,
cequi
déter-mine
P(r)
à un facteurprès.
En faisantr=o,
l’on obtient parcomparaison
l’ex-pression explicite
que nous avonsdéjà
écrite pourP(r), puisqu’on
ar’~ a(l - e),
r"
=a(1 + e).
En substituant cette valeur de
P(r)
et enintégrant
on obtient’l*=natj2.
8. - La transformation
correspondante
T pourp=0.
Toutes les
trajectoires
autre queLi
etL2 qui
constituent les bords deSa
traversent
S2
dans le même sens ; cela revient à direqu’aucune
des autrestrajec-
toire ne
peut
êtretangente
àS2
dansS3.
Autrement en unpoint
où latrajec-
toire serait
tangente
àS2,
la dérivéedevrait s’évanouir. En
employant (l’), (3’)
pour,u=0
avecQ*=h(p2 + q2),
et enemployant
lesparamètres 9,
0 cette dérivéeprend
la forme suivante :En écrivant A =1-
Ce2 ,
nous pouvons écrire :Mais la
comparaison
avec(12)
nous montre que les deux facteurs du numé- rateur s’annulent pour ete=Va2 respectivement,
donc qued Gld-c
estd’un même
signe
sauf lelong
deLi
et deL2
où cette fonctions’évanouit;
deplus,
doît êtrepositive puisque
elle estégale
à 8 pourg=0.
La dérivée
dGldx
est infinimentpetite
seulement dupremier
ordre dans levoisinage
des bordsLi
etL2
parrapport
aux infinimentspetits
etrespectivement;
cette conclusion résulte du faitque - y ai
et sont des ra-cines
simples
de(12).
De la même manière on voit que toute
trajectoire
traverseS2’
dans un seul.sens avec en tout
point
intérieur.Jusqu’ici
nous n’avons pas démontré que toutetrajectoire
autre queLi
etL2
doit traverserS2 (et Sz’).
Mais nous avonsdéjà remarqué
que la fonction~2 ~ q2
est
périodique,
depériode nàf2
en z lelong
de toutetrajectoire
dans ce cas inté-grable,
en croissant dee’2
àe/l2 pendant
la moitié de sapériode
et en décroissant deO"2
àO’2 pendant
l’autre moitié. Parconséquent
sadérivée, 2G,
s’évanouitprécisement
deux fois dans unepériode,
une fois avec l’autre foisavec Donc toute
trajectoire
autre queLi
etL2
traverse indéfinimentS.2
1
et
S.2’
en des intervalles successifsSoit
(e, 0) == P
unpoint quelconque
deS2
et soit(el, 0)=P
lepoint
deS2 qui
suit P lelong
de la mêmetrajectoire.
Evidemment on a Deplus,
la3
période
d’un mouvementelliptique
dedemi-grand
axe a est2na2; donc, pendant
3
,cette
période,
legrand
axe tourne dans le sensnégatif
d’unangle
2na jcompté
à
partir
de l’axe des x. Il s’ensuit que 0 diminue de2ne
dans unepériode,
c’est-à-dire que
~==020132yr~.
Donc
l’espace 83
contient la surfaceanalytique
annulaireS2
définiepar
(15)
où lesparamètres
e, 0 sont desparamètres
normaux avec 0pério- dique
depériode 2n, et o ~ ~a2.
Les deux bords e==--fa,
etde
S2
sont lestrqjectoires
circulairesrétrogrades
et directesrespectivement.
1
Toutes
les
autrestrajectoires
traversentS2
danschaque intervalle
detemps
z et dans le même sens. Deplus, l’angle
formé par82
et une telletrajectoire
n’estjamais nul,
et reste même dupremier
ordre parrapport
à e+Val
ete-Va2
dans levoisinage
des bords. Si est lepoint qui
suitQ
=(e, 0)
lelong
d’unetrajectoire,
on définit ainsi une transfor- mation(16)
de S2
enelle-même qui
estpartout biunivoque
etanalytique,
même lelong
des bords. La fonction
a(e) qui
entre ici al’expression analytique
suivante:Cette transformation et son extension
analytique
convenable pourjoue
un rôle fondamental dans ce
qui
suit.9. - Les mouvements
périodiques Li
etL2
pourLes deux mouvements circulaires
qui
existent pourfi= 0,
à savoir le mou-3
vementrétrograde Li
et le mouvement directL2, admettent,
pourC>~3-2
etpour assez
petit,
une extensionanalytique, symétrique
parrapport
à l’axe des(ou
desp).
On aurait puprévoir
une extensionsymétrique puisque (1), (3)
et(1’), (3’)
ne sont pas modifiésquand
on ou p, q, z par x,-y, - t,
ou p, - q, - z
respectivement.
L’existence d’une extensionanalytique
a été pour lapremière
fois démontrée par POINCARÉ(loc. cit.)
etplus
tard avec d’autres méthodes par M. LEVI-CIVITA(voir
son MémoireI),
M. MOULTON(1)
et moi-même(voir I,,
section
12).
Donc pour de telles valeurs données de C ces mouvementspério- diques Li
etLz
varierontanalytiquement
avec a pour oùFaisons une remarque
importante
concernant levoisinage
deL,
et deL2
pour fiassez
petit.
Par unchangement
conforme de variables de la formeoù f est une fonction
analytique
de C et p(voir 1,
sections2, 3),
on
peut
transformer la courbe du mouvementLi
parexemple
en l’axe des u duplan des u, v
avec uégal
à l’arc et z= t lelong
de cet axe, defaçon
que leséquations
modifiées soientpériodiques
en u. De cette manière on obtientl’équation;
du
déplacement
normal lelong
deLi qui
se réduit pourp=0
àPour p
petit
cetteéquation
sera de la forme(7)
Voir son livre: PeriodicOrbits, Washington,
1920.où
I(t, p, C)
estanalytique en t,
p etC,
etpériodique
avec lapériode
T dumouvement;
deplus,
on aI(t, 0, C) = ai3.
Mais par une transformation con-venable de la forme
où
C)
etC)
sontanalytiques en t, p, C
avecl ~ 0,
0 etoù les fonctions 1 et
dgfdt
sontpériodiques
en t avec lapériode T,
onpeut
transformerl’équation
écriteplus
haut en uneéquation
semblabledont les solutions sont toutes
périodiques
depériode 2n,
et telles que les zéros des solutions se suivent en des intervalles de valeur exactement. SoitC)
l’intervalle de l’axe de t*
qui correspond
à latrajectoire périodique L1;
cet inter- valledépendra analytiquement
de fi et de C. En considérant les zéros alternatifs de ôn* et deôn,
il s’ensuit que le coefficient de rotation(9) correspondant
estprécisément C).
Parconséquent
les solutions(jn
dans le voisi- nage infinitésimal deLi
le croisentsuccessivement,
et ainsi définissent le coef-3
ficient
analytique
de rotationki(p, C) qui
se réduit à2n(1-ai2)
pourp=0.
De cette manière on voit que le mouvement
périodique Li
est detype
for-mellement stable
(elliptique (1°))
pour ypetit,
si n’est pas un nombre rationnel. LEVI-CIVITA a montré(loc. cit., I)
que dans le cas d’unrapport
rationnel le mouvement
peut
être detype
formellement instable(hyperbolique
De la même
manière, L2
sera dutype
stable si n’est paségal
à unnombre rationnel.
En
résumant,
des continuationsanalytiques symétriques Li
etL2
existentpour fl assez
petit
etdéfinissent
descoefficients
derotation C)
etC) respectivement
déterminés par l’ordre successif des croisements nécessairementsimples
deLi
etL2
dans leplan
des x, y par une courbe de mouvement dans levoisinage infinitésimal.
Les fonctionsks(,u, C)
et3 A
C)
sontanalytiques
en ,u et G’ et seréduisent à 2n(1-
et2n(1- a2 )
respectivement
pourli=--O.
Le mouvementLi (i==l, 2)
sera formellement stable au moins siki(,u, C)12n
n’est paségal
à un nombrerationnel.
Voyons
ce questgnifie
cela dansl’espace S3.
Un tel croisement aupoint (x, y)°
(8)
Voir en cet égard E. SWIFT : Canonical Forms forOrdinary Homogeneous
LinearDifferential Equations of the Second Order with Periodic
Coefficients,
American Journal ofMathematics,
t. 50 (1928).(9)
Pour la définition du coefficient derotation,
voir par exemple III, section 45.(i0)
VoirIII,
sections 42-46.(il)
VoirIII,
sections 27-41.de
Li
parexemple
est caractérisé par leséquations x=x(t), y=y(t),
où t dé-signe
letemps
lelong
deLi,
et parl’équation (3’).
En éliminant 1 ceséquations
nous donnent une surface
52~~
à deux dimensionsqui
contient latrajectoire Li.
De
plus
cette surface serarégulière
etanalytique
lelong
deLi.
Eneffet,
si
x+-O
aupoint
considéré onpeut
écrire ces conditions sous la formeoù
y - f(x)
=0 estl’équation
de la courbeLi.
La matricecorrespondante
estqui
n’est pas de rang un à moins que~=~=0~
cequi
n’est paspossible.
Lemême raisonnement
s’applique
à toutpoint
deL1
oùy=~0.
Parconséquent
lasurface doit être
régulière
etanalytique
dans levoisinage
deLi.
Remarquons
aussi quel’angle y
formé par la surface et unetrajectoire
devient nul seulement le
long
deLi.
En effet pour cetangle
a un sinusde l’ordre de
grandeur
deoù ds
désigne
l’élément d’arc de latrajectoire.
Mais on a aussioù a
désigne l’angle compris
entre la direction de la courbe deLi
et l’axe des xdu
plan
des x, y, etoù il désigne l’angle analogue
pour la courbe de latrajec-
toire. Par
conséquent l’angle
y est dupremier
ordre parrapport
àf3 - a,
c’est-à-dire par
rapport
à la distance dupoint
considéré àLi.
Si l’on a x’=0 il suffitd’échanger
entre eux x et y.Donc les
~(1)
etSi2) qui correspondent
aux deux ensembles des états de mouvement(x,
y,x’, y’)
pourlesquels (x, y)
est situérespecti-
vement sur les deux courbes de mouvemeizt de
Li
et deL2, contiendront
lesrespectives trajectoires Li
etL2.
Ces surfaces sontrégulières
etanaly-
le
long
de cestrajectoires.
Deplus, l’angle de ;,croisement
de~’~~~
ou de avec une telle
trajectoire
estpartout
dupremier
ordre parrapport
à la distance de
Li
ou deL2 respectivement.
Considérons maintenant une
trajectoire
voisine deL1,
parexemple, qui
coupe
point
P sur un côté deLi.
La mêmetrajectoire
couperaplus
tard en un
premier point Q
sur l’autre côté deLi,
comme le montre les résultats ci-dessus. F’uis elle coupera unpoint Pi
du même côté. EcrivonsPi = T(P).
La transformation
Ti
d’un côté deS!/)
en elle-même doit êtreanalytique,
saufpeut-être
lelong
deLi
où elle reste continue et définit le coefficient de ro-tation
k1 (,u, C).
Donc les
croisements
successifs d’unetrajectoire
voisine avec lapartie
due d’un seul côté de
Li définissent
unetransformation T,
de enelle-même, qui
estbiunivoque
etcontinue,
même sur le bordL,,
avec lecoefficient
de rotationk1(t,c, C).
Saufpeut-être
sur cebord, T,
seraanaly- tique.
Il y a une transformationT2 complètement analogue
parrapport
,
Évidemment
le coefficient modifiéC)/2,-T,
parexemple, réprésente
lenombre moyen de fois que la
trajectoire
voisine circule autour deLi
dans~’3
tandis que la
trajectoire
voisine fait un tourcomplet
deL1.
Soit maintenant
S2’ une
autre surfacerégulière
etanalytique
lelong
deL,
telle que toute
trajectoire
voisine la coupe avec unangle
dupremier
ordre parrapport
à la distance deLi. Supposons
deplus
queSz’
n’ait pas depoint
encommun avec
Si!)
dans levoisinage
deLi . Il
est alorsgéométriquement
évidentque la transformation de
S2’ analogue
àTi
aura le même coefficient queTi
lelong
deZiy
à savoirk,(,u, C).
Unepropriété analogue
aura lieu lelong
deL2.
Dans la section suivante nous allons étendre la définition
de S2
au cas p~
0 defaçon
queS2
satisfasse à ces conditionsimposées
surS2’
etS2"
lelong
deLi
est
L2
à la fois.10. - La surface de section
S2
pour,u ~ 0.
Les mêmes cercles dont les états
tangents
pour consti- tuentS2 peuvent également
êtreregardés
comme les cercles de mouvement pour(?*~(7;
ici C*peut
devenirinfini,
et en mêmetemps
le rayon du cerclecorrespondant
se réduit à zéro(I,
section10).
Cela noussuggère
de définirS2
pour comme l’ensemble des états
tangents
aux extensionsanalytiques
desmouvements circulaires directs et
rétrogrades
pour/~=~0.
J’ai donné cette défi- nition autrefois(1,
sections10-14).
Mais pour nos buts ici il faut allerplus
loin encore.
Pour le
faire,
nous allons eonsidérer enpremier
lieu l’intervalleoù C est arbitrairement
grande
mais finie.’ L’abscisse x dupoint
de croisementd’une telle extension
analytique
directe ourétrograde
avec l’axepositif
des x estune fonction
analytique de 03BC
et de C*(voir I,
section11).
Parconséquent, l’abscisse e
de ce croisement en lescoordonnées p, q
est aussi une fonction ana-lytique
de ,u etC*,
et l’onpeut
écrire pour les courbespériodiques symétriques
de mouvement direct ou
rétrograde,
où
6~2 désigne
l’anomalie moyenne mesurée dupoint
de croisement de l’axe des pen le
temps
z. Icif et g
sontanalytiques en 0,
Il, C* etpériodiques
depériode
4~Annali della Scuola Norm. Sup.. Pisa. 19