Terminale S Fiche Méthode – Rédaction d’un exercice Page 1 sur 1
Un exercice est bien rédigé si, sans avoir lu les questions, on peut comprendre la démarche adoptée.
1. Démarche à suivre
– Lire l’énoncé jusqu’au bout, très souvent des indications sont données dans l’énoncé.
– Lire la question en portant votre attention sur le verbe utilisé pour la formuler.
– Utiliser la numérotation de l’énoncé et rappeler succinctement l’objectif sans recopier la question.
– Citer les lois ou les méthodes qui permettent de répondre à la question. Utiliser les notations de l’énoncé.
– Donner la formule littérale finale, la grandeur cherchée doit être isolée. Encadrer la formule littérale.
– Vérifier systématiquement l’homogénéité de la formule (au brouillon si l’énoncé ne le demande pas).
– Faire l’application numérique (A.N.) en respectant les règles pour le nombre de chiffres significatifs et en précisant obligatoirement l’unité. Encadrer ou souligner le résultat.
– Rédiger une phrase de réponse.
Formulation fréquente des questions :
– « Donner l’expression de » : expression littérale d’une grandeur sans justification, l’A.N. n’est pas demandée.
– « Établir l’expression littérale » : il faut démontrer l’expression littérale. L’A.N. n’est pas demandée.
– « Calculer ou déterminer la valeur de » : expression littérale (sauf si l’expression littérale a été explicitement demandé à la question précédente) puis application numérique.
Conseils :
– Souligner l’objectif de la question, encadrer les réponses, aérer la copie, soigner l’écriture et l’orthographe.
– Structurer la réponse si plusieurs étapes sont nécessaires en expliquant chaque étape.
– Toujours vérifier la vraisemblance de l’ordre de grandeur du résultat numérique. Si la valeur trouvée paraît aberrante, signalez-le au correcteur, sans rien effacer (sauf si vous avez découvert l’origine de l’erreur). Cela permet au correcteur de vérifier l’origine de l’erreur et lui montre que vous savez analyser vos réponses.
2. Exemple
1. Écriture de l’équation de la réaction :
Les couples acide / base mis en jeu sont : 𝐍𝐇
𝟒(𝐚𝐪)+/ NH
3(aq)et CH
3COOH
(aq)/ CH
3COO
(aq)–. Demi-équations acido-basiques : NH
3(aq)+ 𝐇
+= 𝐍𝐇
𝟒(𝐚𝐪)+et CH
3COOH
(aq)= CH
3COO
(aq)–+ 𝐇
+L’acide CH
3COOH
(aq)réagit avec la base NH
3(aq)selon la réaction d’équation :
CH
3COOH
(aq)+ NH
3(aq)= CH
3COO
(aq)–+ 𝐍𝐇
𝟒(𝐚𝐪)+2. Concentration molaires ioniques finales :
Détermination du réactif limitant :
Si NH
3(aq)est limitant alors x
max= n
i(NH
3(aq)) = c
1.V
1. A.N. : x
max= 4,0.10
–3mol.
Si CH
3COOH
(aq)est limitant alors x
max= n
i(CH
3COOH
(aq)) = c
2.V
2. A.N. : x
max= 3,0.10
–3mol.
L’avancement est maximal lorsqu’un réactif est consommée totalement, c’est-à-dire pour la plus petite valeur de x
max: x
max= 3,0.10
–3mol : l’acide éthanoïque est le réactif limitant.
Quantités de matière dans l’état final :
n
f(CH
3COOH
(aq)) = 0 ; n
f(NH
3(aq)) = n
i(NH
3(aq)) – x
max; n
f(𝐍𝐇
𝟒(𝐚𝐪)+) = x
max; n
f(CH
3COO
(aq)–) = x
maxConcentration molaires ioniques : [𝐍𝐇
𝟒(𝐚𝐪)+]
f= [CH
3COO
(aq)–]
f= x
maxV = x
maxV
V
A.N. : [𝐍𝐇
𝟒(𝐚𝐪)+]
f= [CH
3COO
(aq)–]
f= 6,0.10
–3mol.L
–13. Expression de la conductivité de la solution :
L’expression de la conductivité de la solution est par définition :
= : (𝐍𝐇𝟒(𝐚𝐪)+ ).[𝐍𝐇𝟒(𝐚𝐪)+ ]f
+ (CH
3COO(aq)– ).[CH3COO(aq)– ]f4. Calcul de la conductivité du mélange : A.N. : = 69 mS.m
–1.
La conductivité de la solution vaut 6,9.10
–2S.m
–1ou 69 mS.m
–1.
On mélange un volume V1 = 200,0 mL d’une solution d’ammoniaque de formule NH3(aq) et de concentration c1 = 2,0.10–2 mol.L–1, avec un volume V2 = 300 mL d’une solution d’acide éthanoïque de formule CH3COOH(aq) et de concentration c2 = 1,0.10–2 mol.L–1. 1. Écrire l’équation de la réaction acido-basique qui a lieu lors du mélange des deux solutions.
2. Calculer les concentrations molaires ioniques dans le mélange à l’état final.
3. Donner l’expression littérale de la conductivité de la solution.
4. Calculer la conductivité du mélange.
Données : (𝐍𝐇𝟒(𝐚𝐪)+ ) = 73,5.10–4 S.m2.mol–1 et (CH3COO(aq)– ) = 40,9.10–4 S.m2.mol–1
Fiche méthode : Rédaction d’un exercice
S.m–1
mol.m–3
S.m2.mol–1