• Aucun résultat trouvé

À l'intérieur d'un même exercice, on pourra utiliser les résultats des questions précédentes pour répondre à une question donnée

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "À l'intérieur d'un même exercice, on pourra utiliser les résultats des questions précédentes pour répondre à une question donnée"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

UQÀM Session d'hiver 2013

MAT1013 Vivien Ripoll

Analyse 1 (vivien.ripoll@lacim.ca)

Devoir 1

Devoir à rendre au plus tard le jeudi 7 février (Rappel : 15% en moins sur la note par jour de retard). Une copie par étudiant doit être rendue. La copie doit être personnelle, manuscrite, et écrite à l'encre (bille ou plume, pas de crayon gris).

Une attention particulière sera portée à la qualité et à la précision de la rédaction. Les étapes des calculs et des raisonnements doivent gurer sur la copie. Les exercices sont indépendants, et leur ordre n'a pas d'importance. À l'intérieur d'un même exercice, on pourra utiliser les résultats des questions précédentes pour répondre à une question donnée. Le barême annoncé est indicatif et pourrait être modié. Les questions marquées (*) sont facultatives (4(e) et 5).

Exercice 1. [20 pts]

Pour chacun des sous-ensembles deR suivants, dire s'il est majoré, minoré, donner sa borne supérieure et sa borne inférieure dans R (si elles existent), et préciser s'il a un maximum, un minimum.

(a)

−1 2

n

|n∈N

(b)

3 +n+ 2

n+ (−1)nn|n∈N

(c)

2n+ 3

2n−1 |n∈N

(d)

2n+ 3

2n+ 1 |n∈N

Exercice 2. [20 pts]

Soient a, bdes réels tels que a+ 1≤b. On considère le sous-ensemble deR suivant : E =

a+ 1

n |n∈N

b− 1

n |n∈N

. (a) Montrer que sup(E) =bet queinf(E) =a.

(b) Est-ce queE a un plus grand élément ? un plus petit élément ? [On pourra étudier à part le casa+ 1 =b.]

(c) Déterminer sup(E)etinf(E) lorsquea+ 1> b.

1

(2)

Complément de cours : Le principe de récurrence d'ordre 2 est une généralisation du principe de récurrence vu en cours :

Théorème (Principe de récurrence d'ordre 2).

Soit un énoncé P(n) dépendant den∈N. Si l'on a : (1) P(0) et P(1)vrais ;

(2) étant donnék∈N xé, si P(k) etP(k+ 1) sont vrais, alorsP(k+ 2) est vrai ; AlorsP(n) est vrai pour tout n∈N.

L'exercice suivant est une application de ce théorème.

Exercice 3. [30 pts]

Pour tout n∈N, on dénit un nombreFn de la façon suivante :F0= 0;F1 = 1, et

∀n∈N, Fn+2=Fn+1+Fn . (a) Calculer les nombresFi pouride 0 à 6.

(b) Montrer par récurrence surn(récurrence habituelle) que :

∀n∈N,

n

X

i=0

Fi=Fn+2−1.

(c) En utilisant le principe de récurrence d'ordre 2, montrer que :

∀n∈N, Fn= 1

√ 5

1 +√ 5 2

!n

− 1−√ 5 2

!n! .

[Indication : on pourra au préalable développer

1+ 5 2

2

et

1− 5 2

2

.]

Exercice 4. [30 pts]

Pour tout n∈N, on dénit un réelun= 1+

5 2

n

. (a) Calculeru1,u2 etu3.

(b) Montrer (par récurrence sur n) que pour tout n ∈ N, il existe deux nombres rationnels strictement positifs an,bn, tels que

un=an+bn

√ 5.

On donnera des formules exprimantan+1 etbn+1 en fonction de an,bn. (c) Montrer que √

5∈/Q.

(d) En déduire que pour toutn∈N,un∈/ Q.

(e) (*) Donner la valeur dea2n−5b2n pour tout n∈N. Exercice 5. (*)

En utilisant le principe de récurrence vu en cours, donner une démonstration rigoureuse du théorème du principe de récurrence d'ordre 2 énoncé plus haut.

2

Références

Documents relatifs

Soit p(n) une condition pour la variable n ∈ IN *.. Exercice 3.11 : On considère n cercles dans le plan de sorte que le nombre de points d’intersection de ces cercles deux à

Ainsi peuvent-ils construire le deuxième (identique au premier), le troisième (identique au deuxième), le quatrième (identique au troisième) et ainsi de suite; on peut imaginer

Comme on ne peut pas démontrer la propriété pour chaque valeur de n (car on aurait une infinité de démonstrations à effectuer), il faut trouver une autre méthode, qui ressemble à

Ainsi peuvent-ils construire le deuxième (identique au premier), le troisième (identique au deuxième), le qua- trième (identique au troisième) et ainsi de suite ; on peut

[r]

2.me volume des Annales, peut être énoncé comme il suit : Les. différences de l’ordre m.eme des puissances m.emes des nombres naturels successifs sont une

les asymptotes soient parallèles à deux droites données. On

Prouver que, si pour un certain entier k il est possible de paver le damier de côté 2 k tronqué d’une case avec des triominos, alors il est aussi possible de paver le damier de côté