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I. Electrolyse d’une solution d’iodure de potassium 1. Protocole expérimental

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Academic year: 2022

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(1)

TP Chimie 9 Electrolyses en solution aqueuse TS Correction

I. Electrolyse d’une solution d’iodure de potassium 1. Protocole expérimental

1. Une coloration jaune-brun apparaît.

2. Cette couleur est celle du diiode.

3. Le rôle de l’empois d’amidon (utilisé lors du dosage du diiode) est de renforcer la teinte du diiode : en sa présence, l’ensemble prend une coloration violacée foncée. L’équivalence est alors plus facile à repérer.

2. Etude théorique et analyse des résultats a. Etude théorique

4. Il y a présence dans l’électrolyseur des ions I-(aq), K+(aq) et de l’eau H2O(l).

– anode (oxydation) : 2I-(aq)= I2(aq) + 2e- ou 2H2O(l) = O2(g) + 4e- + 4H+(aq) - cathode (réduction) : 2H2O(l) + 2e- = H2(g) + 2OH-(aq) ou K+(aq) + e- = K(s)

5. Sachant qu’il se forme du diiode à l’anode, la seule possibilité est : 2I-(aq)= I2(aq) + 2e-

Sachant qu'il se produit du H2(g) à la cathode, la seule possibilité est : 2H2O(l) + 2e- = H2(g) + 2OH-(aq)

(Attention : le milieu réactionnel n’est pas acide : il n’y a donc pas de H+(aq) dans les réactifs !) 6. L’équation traduisant l’électrolyse s’écrit donc : 2I-(aq) + 2H2O(l) = I2(aq) + H2(g) + 2OH-(aq)

7. Dans la solution aqueuse d’iodure de potassium, les ions iodure I ne réagissent pas avec l’eau, donc la réaction entre ces 2 espèces n’est pas spontanée mais forcée. Le générateur apporte l’énergie nécessaire à la réalisation de la transformation inverse de la transformation spontanée.

8. A l’anode : 2I-(aq)= I2(aq) + 2e- donc d’après la demi-équation précédente : n(I2)f,th = 1/2.n(e-)f

9. or I = ∆Q/∆t ≈ Q/∆t donc Q = I.∆t or I = 8 mA et ∆t = 10 min donc Q= 8,0.10-3 x 600 = 4,8 C 10. On a : Q = n(e-)f .

F F F F

11. D’où Q = 2.n(I2)f,th .

F

donc n(I2)f,th = Q/2

F

=4,8/(2x9,65.104) = 2,5.10-5 mol

b. Comparaison avec les résultats expérimentaux

12. Equation du dosage : I2(aq) + 2 S2O32–

(aq) = 2 I(aq) + S4O62–

(aq) et VE = 11,0 mL A l’équivalence : n(S2O32 –)versés pour atteindre l’équivalence = 2.n(I2)présents dans le bécher

D’où : n(I2)f,exp = n(I2)présents dans le bécher = ½ C.VE = ½ . 5,0.10–3x11,0.10–3 = 2,8.10–5 mol 13. Pourcentage d’erreur :

th , f

exp , f th

, f

) I ( n

) I ( n ) I ( n

2 2

2

= 5

5 5

10 5 2

10 8 2 10 5 2

− . ,

. , .

,

= 9,7 %

II. Electrolyse d’une solution de sulfate de cuivre (II)

2. Etude théorique et analyse des résultats

1. Il y a présence dans l’électrolyseur des ions Cu2+(aq), SO42-

(aq), des électrodes en cuivre Cu(s) et de l’eau H2O(l). – anode (oxydation) : Cu(s)= Cu2+(aq) + 2e- ou 2SO42- = S2O82- + 2e- ou 2H2O(l) = O2(g) + 4e- + 4H+(aq)

- cathode (réduction) : 2H2O(l) + 2e- = H2(g) + 2OH-(aq) ou SO42- + 4H+ + 2e- = SO2 + 2H2O ou Cu2+(aq) + 2e- = Cu(s)

2. Puisqu’il y a dépôt de cuivre sur la cathode et consommation de cuivre sur l’anode, les 2 demi-équations sélectionnées sont : – anode (oxydation) : Cu(s)= Cu2+(aq) + 2e-

- cathode (réduction) : Cu2+(aq) + 2e- = Cu(s)

3. L’équation traduisant l’électrolyse s’écrit donc : Cu2+(aq) + Cu(s) = Cu2+(aq) + Cu(s) et donc

  Cu

2+

 

= constante.

4. I = ∆Q/∆t ≈ Q/∆t donc Q = I.∆t or I = 0,50 A et ∆t = 20 min donc Q = 0,50x 1200 = 6,0.102 C

On a : Q = n(e-)f .

F F F F

et d’après la demi-équation : Cu(s)= Cu2+(aq) + 2e- , on a : n(Cu2+)formé = n(Cu)disparu = n(e-)f / 2 donc théoriquement :

∆∆∆∆m1,th = MCu . n(Cu)disparu = MCu . n(e-)f / 2 = MCu . Q/2

F

= 63,5x6,0.102/(2x9,65.104) = 0,20 g 5. Or ∆m1,exp = 0,21 g (anode : électrode ayant perdue de la masse)

Donc

th ,

exp th ,

,

m m m

1 1 1

=

21 0

21 0 20 0

, ,

, −

= 4,8 %

Références

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