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Applications pour smartphone : quel intérêt en addictologie ?

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La Lettre du Psychiatre • Vol. XII - n° 4-5 - juillet-août-septembre-octobre 2016 | 111

ENTRE LES LETTRES

Applications

pour smartphone :

quel intérêt en addictologie ?

Smartphone apps for substance use disorders

C. Lucet*, A.V. Rousselet*, A. Chassagnoux*, X. Laqueille*, A. Dervaux* , **

* S e r v i c e d ’ a d d i c t o l o g i e d u Dr Laqueille, chef de service, centre hospitalier Sainte-Anne, Paris ; université Paris Descartes.

** Laboratoire de physiopatho- logie des maladies psy chiatriques, centre Psychiatrie et neurosciences, Inserm U894 (Pr M.O. Krebs) ; université Paris Descartes, faculté de médecine Paris Descartes.

L es conduites addictives sont des pathologies chroniques, caractérisées par des rechutes fré- quentes et nécessitant des prises en charge au long cours. Bien que les approches thérapeutiques classiques individuelles et de groupe permettent une amélioration significative des troubles, le coût, le temps et les barrières géographiques peuvent limiter l’accès aux soins (1). Or, de nombreux patients rap- portent des difficultés à gérer seuls leur craving et demandent des entretiens plus fréquents, voire un soutien quotidien. L’essor des nouvelles techno- logies, notamment la généralisation de l’utilisation des smartphones, amène à imaginer de nouveaux modes de prise en charge utilisant ces outils en réponse à ces besoins spécifiques.

En effet, le smartphone est devenu, en quelques années, un outil essentiel, accompagnant l’usager au quotidien : 92 % des Français possèdent un téléphone mobile, 58 % un smartphone (2). De nombreuses applications ont été réalisées dans le domaine de la santé : le volume mondial des appli- cations mobiles santé est passé de 6 000 en 2010 à 100 000 en 2013 (3) ! Dans la prise en charge des addictions, elles présentent un certain nombre d’avantages : accessibilité (7 jours sur 7, 24 heures sur 24), anonymat (peut aider à limiter la stigmati- sation), facilité d’accès aux soins et faible coût (4).

Il faut souligner que ces outils ne se substituent pas aux dispositifs de soins habituels mais doivent être considérés comme une approche complémen- taire (1, 5).

L’équipe du Dr Xavier Laqueille (service d’addicto- logie Moreau-de-Tours, centre hospitalier Sainte- Anne) a conçu une application smartphone, PHOENIX, destinée aux consommateurs. Ce projet a été récompensé par le jury comme “Meilleur projet traitement”, lors du Challenge Innovation New Health 2016, associant des développeurs et

designers d’HETIC (Hautes Études des technologies de l’information et de la communication), la grande école de l’internet de Montreuil.

Se repérer

parmi les applications

Dans une revue systématique, M. Savic et al. ont étudié les caractéristiques de 87 appli cations smart- phone utilisées dans la prise en charge des conduites addictives, en recherchant l’ensemble des applica- tions disponibles sur Google Play Store, un des plus grands sites de téléchargement d’applications (6).

Elles étaient toutes − à l’exception d’une seule ! −, pro- duites aux États-Unis. Ces auteurs ont mis en évidence 4 grandes fonctions disponibles dans ces applications : mise à disposition d’informations psychoéducatives ; proposition de stratégies améliorant la motivation au changement : listes d’actions, méthodes de relaxa- tion, activités plaisantes ; amélioration des relations sociales : localisation de groupes d’entraide, forums de discussion et autres communautés online, accès facilité aux personnes désignées comme “ressources”

(soignants, amis, famille) ; accès personnalisé aux progrès réalisés : statistiques et graphiques des données personnelles, récompenses virtuelles.

Les applications les plus téléchargées et les plus appréciées des usagers sont celles qui sont gratuites, à multiples fonctions et qui leur permettent de se sentir soutenus et encouragés au quotidien dans leur démarche de diminution ou d’arrêt des consomma- tions. C’est l’assistance en temps réel, “instantanée”, qui les aide le mieux à rester motivés et concentrés sur leurs objectifs (6). L’anonymat, limitant la stig- matisation, et les fonctions facilitant les contacts avec les personnes ressources sont particulièrement plébiscités (1, 6).

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L I V R E S 3 5 J O U R N É E S 1 0

◆ Pour un changement d’orientation de la politique des drogues en France Les quinze recommandations de l’Audition publique

vol. 18 – Avril-mai-juin 2016 n°2

Société éditrice : EDIMARK SAS CPPAP : 0416 T 78631 ISSN : 1294-2561 Trimestriel Prix du numéro : 48 €

DPC

E N T R E T I E N 5

◆ Avec Amine Benyamina – La gnaque militante F. Arnold-Richez

É D I T O R I A L 3

◆ L’heure serait-elle venue pour que la raison triomphe ? – The time it would come that reason triumphs? – F. Cohen

ICMJE

Revue indexée depuis octobre 2015 dans la base internationale

M I S E S A U P O I N T 1 2

◆ Héroïne médicalisée : l’expérience des programmes de substitution par l’héroïne à Amsterdam – Heroin-assisted treatment for opioid dependence: the Amsterdam experience F. Vorspan

◆ Tabagisme et sevrage tabagique des fumeurs âgés – Smoking and smoking cessation in older smokers – J. Perriot, A. Croizet, M. Underner, G. Peiffer

◆ Dépistage biologique des troubles liés aux substances psychoactives en milieux professionnels – Biological markers of substance use and abuse in occupational medicine C. Gallinari, A. Dervaux, K. Liot, X. Laqueille

◆ TREND et SINTES, 2 outils complémentaires – Nouveaux produits et phénomènes émergents : dispositifs de veille – OFDT monitoring system on new substances and emerging trends in the drug fi eld: 2 complementary tools, TREND and SINTES

Dispositif TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) – A. Cadet-Taïrou, M. Gandilhon, F. Beck

SINTES (Système d’identifi cation national des toxiques et substances) – T. Néfau, F. Beck, A. Cadet-Taïrou F O C U S 2 3

◆ Applications pour smartphone : quel intérêt en addictologie ? – Smartphone apps for substance use disorders – C. Lucet, A.V. Rousselet, A. Chassagnoux, X. Laqueille, A. Dervaux

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© Le Courrier des addictions 2016;

18:23-5.

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MISE AU POINT Points forts

» La consommation abusive de substances est une maladie chronique avec de fréquentes rechutes, néces- sitant une prise en charge répétée ou à long terme.

» Les applications disponibles sur smartphone peuvent se révéler utiles pour améliorer la guérison du patient.

» Ces applications fournissent des informations sur le traitement à suivre, du contenu pour améliorer sa motivation, promeuvent des échanges sociaux mais aussi des outils afin de suivre sa progression dans la guérison. Toutefois, seules certaines de ces applications ont été évaluées officiellement par les autorités compétentes.

Mots-clés

Applications smartphone Addictologie TCC

Highlights

» Substance abuse is a chronic disease with frequent relapses requiring long-term or repeated episodes of care.

» Smartphone applications (apps) can be used for helping patients recovery.

» Apps provide information on recovery, content to enhance motivation, promote social support and tools to monitor progress. However, few addic- tion recovery apps have been formally assessed.

Keywords

Smartphone applications Substance abuse treatment Cognitive behavior therapy

Dans la littérature, très peu de recherches portent sur l’efficacité des applications pour smart- phone (7, 8). Ces études préliminaires suggèrent que les applications pour smartphone ont un intérêt dans la prévention et/ ou la prise en charge des conduites addictives, notamment du binge drinking chez les jeunes (7) ou la réduction de la consom mation d’alcool chez des patients alcoolo- dépendants (8). De bons exemples d’applications sont A-Chess (Addiction-Comprehensive Health Enhancement Support System) et Stop- cannabis, au sujet desquelles plusieurs études ont été publiées.

A-Chess

A-Chess (9-11) est une application smartphone en langue anglaise à l’usage des consommateurs, développée par D.H. Gustafson et al. (université du Wisconsin), qui cible la prévention de la rechute chez des consommateurs réguliers d’alcool. Elle fonde ses interventions sur l’approche motivation- nelle de E.L. Deci et R.M. Ryan (12), concernant les déterminants de la motivation intrinsèque, et sur le modèle cognitif de la rechute de G.A. Marlatt et J.R. Gordon (13). Cette approche vise à favoriser l’autonomie, de meilleures stratégies de gestion des envies de consommer et les relations sociales. Elle cherche à aider les utilisateurs à éviter certaines consommations en leur donnant des outils pour gérer les situations difficiles. Le dispositif est piloté par un soignant (infirmier, psychologue, assistant social, etc.), qui peut traiter jusqu’à 120 demandes de patients en 2 heures, ce qui pose un certain nombre de problèmes éthiques.

Les études portant sur A-Chess (http://chess.

wisc.edu/chess/projects/AddictionChess.aspx) ont montré des résultats encourageants, notamment concernant l’assiduité des patients à son égard, indépendamment de l’association avec un trouble psychiatrique, qu’ils consomment de l’alcool uni- quement ou plusieurs substances. L’évaluation de A-Chess a retrouvé que 80 % des patients utilisaient toujours l’application 4 mois après la fin des traite- ments en établissement de soins. Près de 80 % des rechutes intervenaient dans un contexte de perte de contrôle, avec de nombreuses conséquences néga-

tives pour le consom mateur lui-même, ses proches ou pour la société en général (coûts de santé, baisse de la productivité, augmentation des accidents et de la criminalité) [9].

Les auteurs ont mis en évidence que les patients bénéficiant du dispositif A-Chess rechutaient moins souvent et de façon moins sévère que les patients qui n’en avaient pas bénéficié pendant l’étude et le suivi post-test (10). Ce dispositif est donc efficace pour diminuer les rechutes mais peut également, grâce au recueil des données, proposer un modèle prédictif de rechute. Ce modèle permettrait de rendre l’application proactive, en l’utilisant comme une intervention précoce (11).

Stop-cannabis

Stop-cannabis (http://www.stop-cannabis.ch/)[14]

est une des rares applications en langue française, développée par l’équipe de psychiatrie de l’université de Genève (hôpital universitaire de Genève), pour les consommateurs de cannabis souhaitant diminuer ou arrêter leurs consommations. Elle est fondée sur les techniques d’interventions brèves, d’entretiens motivationnels, et les principes de prévention de la rechute, utilisés dans les approches cognitivo- comportementales des addictions.

L’application est personnalisable et présente de multiples fonctions : évaluation des consom mations, rapport des progrès effectués, sources de renfor- cements positifs pour le patient. Elle permet éga- lement d’accéder à un forum de discussion, modéré par un psychologue. Elle envoie régulièrement des messages textes et emails personnalisés pour ren- forcer la motivation de l’utilisateur. L’application est associée à un site internet contenant des infor- mations psycho éducatives, des adresses de lieux de soins proches de l’usager et des entretiens moti- vationnels.

Une enquête qualitative, menée sur 482 utilisa- teurs de l’application, a retrouvé un taux de satis- faction des utilisateurs élevé : plus de 70 % des participants utilisaient l’application quotidienne- ment et plus de 80 % considéraient qu’elle contri- buait “un peu” ou “beaucoup” à la diminution ou l’arrêt de leurs consommations de cannabis (14).

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ENTRE LES LETTRES

Cependant, l’étude n’a pas permis d’évaluer l’effica- cité de l’appli cation et son effet sur le niveau de consommation de cannabis. Les auteurs ont sou- ligné qu’un de ses intérêts majeurs est qu’elle touchait des consommateurs qui ne venaient pas dans les structures de soins habituelles.

Les garanties de qualité et de fiabilité

L’un des problèmes des applications pour smart- phone est leur qualité extrêmement variable.

Il semble prudent de favoriser les applications déve- loppées par une institution de santé (6-9, 10, 11, 14).

En effet, ces institutions, soucieuses de l’intérêt des patients, veillent à ce que le système de modération soit assuré par des professionnels de santé, ce qui évite notamment les discours prosélytes. Néan- moins, la qualité des sites et leur validité scientifique ne sont pas clairement établies aujourd’hui.

Comme l’ont souligné T. Moulin et P. Simon, dans une mise au point sur les objets connectés et la télémédecine (15), “il faut faire preuve de prudence collective au regard de la rapidité du développement et du déploiement des objets connectés, et il est fon- damental d’associer les acteurs de terrain à ce déve- loppement”. Ces auteurs ont également souligné qu’il serait paradoxal de proposer aux médecins de l’ère numérique de revenir aux comportements anciens d’usage intensif de tous types de médica- ments dont le rapport bénéfice/risque n’aurait pas été suffisamment évalué.

Les applications pour smartphone exposent à des risques inhérents aux nouvelles technologies.

Ces applications posent de nombreux problèmes éthiques. La validation clinique est difficile lors- qu’elles sont commercialisées par des start-up (15).

Une labellisation, donnée par une autorité scien- tifique indépendante, permettrait d’augmenter la pertinence des applications et de limiter les risques de détournement des données. L’intérêt du patient devrait être le plus possible préservé. Il ne peut pas être exclu que certains assureurs privés utilisent les données recueillies pour ajuster leurs offres à leurs clients. Un minimum de cybersécurité est donc indis- pensable. Une réflexion juridique pour une évolution du droit européen en vue de renforcer la protection des données personnelles est en cours.

Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) a publié en 2015, en ce sens, un Livre blanc sur la santé connectée, qui se prononce en faveur d’une régulation imposant d’informer l’usager afin qu’il

conserve sa liberté dans le “monde connecté” et qui assure “la fiabilité des technologies et la pro- tection des données personnelles” (3). Les auteurs ont préconisé 6 axes de recommandations : définir le bon usage de la santé mobile au service de la relation patients-médecins ; promouvoir une régu- lation adaptée, graduée et européenne ; poursuivre l’évaluation scientifique ; veiller à un usage éthique des technologies de santé connectée ; développer la “littératie numérique1 ” ; engager une stratégie nationale d’e-santé.

Afin que la mise sur le marché de ces outils com- porte des garanties pour leurs utilisateurs, le CNOM a proposé la mise en place d’une déclaration de conformité. Celle-ci devrait obligatoirement com- porter des informations descriptives détaillées (éditeur, fabricant, distributeur, fonctionnalités, public concerné, conditions et restrictions d’utili- sation). Elle devrait porter sur 3 volets : la confi- dentialité et la protection des données recueillies, la sécurité informatique, logicielle et matérielle et la sûreté sanitaire. Cette déclaration devrait être complétée par des contrôles aléatoires, confiés à la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), pour ce qui concerne le volet de protection des données personnelles, et d’un dis- positif de vigilance facilitant des déclarations de dysfonctionnements matériels et logiciels, à l’instar des systèmes d’ores et déjà développés par l’Agence nationale de sécurité du médi cament et des produits de santé (3).

Conclusion

Les applications ont montré un intérêt dans la prise en charge des conduites addictives, à condition de les utiliser de façon complémentaire aux prises en charge classiques. De nouvelles recherches, avec la réalisation d’études de haut niveau de preuve, restent nécessaires pour confirmer leur efficacité.

Une faiblesse, actuellement non résolue, est la sécurité insuffisante des données au regard de la protection des libertés individuelles.

Pour conclure, l’équipe du Dr Xavier Laqueille, service d’addictologie Moreau-de-Tours (centre hospitalier Sainte-Anne), a conçu une application smartphone, PHOENIX

2

, destinée aux usagers. Ce projet a été récompensé par le jury comme “Meilleur projet traitement”, lors du Challenge Innovation New Health 2016, associant des développeurs et designers

d’HETIC. ■

1

NDLR : traditionnellement, la litté- ratie se définit par l’apprentissage d’aptitudes liées à la lecture, l’écriture, l’éloquence verbale, la pensée critique, l’écoute [...] dans le but de former des citoyens actifs, engagés socialement, informés et capables de réfléchir et critiquer. À l’ère numérique, les compé- tences de la littératie traditionnelle sont encore importantes, mais d’autres compétences et aptitudes sont main- tenant essentielles. La place occupée par les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans notre société explique l’arrivée de la littératie numérique dans l’objectif de former des citoyens qui pourront participer pleinement à la vie en société dans un monde numérique et développer des compétences qui leur permettront d’utiliser, de comprendre et de créer avec les TIC (edutechwiki.fr).

2

Équipe PHOENIX : A.V. Rousselet, C. Lucet, A. Chassagnoux, J. Dupouy, C. Vuaille, J.P. Gay, M. Caron et R. Polin.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec le sujet de cet article.

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ENTRE LES LETTRES Applications pour smartphone : quel intérêt en addictologie ?

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2. Brice L, Croutte P, Jauneau-Cottet P, Lautié S. Baromètre du numérique. Rapport 2015. CREDOC. http://www.arcep.

fr/uploads/tx_gspublication/ CREDOC-Rapport-enquete- diffusion-TIC-France_CGE-ARCEP_nov2015.pdf 3. Santé connectée. Le Livre blanc du conseil national de l’Ordre des médecins. https://www.conseil- national.

medecin.fr/sites/default/files/medecins-sante-connectee.

pdf

4. Adham S, Dervaux A, Bellivier F, Laqueille X. Préven- tion et traitement : l’aide d’internet aux consommateurs de cannabis. Le Courrier des addictions 2015;17(4):

12-3.

5. Zhang MW, Ho RC. Tapping onto the potential of smart- phone applications for psycho-education and early inter- vention in addictions. Front Psychiatry 2016;7:40.

6. Savic M, Best D, Rodda S, Lubman DI. Exploring the focus and experiences of smartphone applications for addiction recovery. J Addict Dis 2013;32(3):310-9.

7. Carrà G, Crocamo C, Schivalocchi A, Bartoli F, Car- retta D, Brambilla G, Clerici M. Risk Estimation Modeling and Feasibility Testing for a Mobile eHealth Intervention for Binge Drinking Among Young People: The D-ARIANNA.

(Digital-Alcohol RIsk Alertness Notifying Network for Adolescents and young adults) Project. Subst Abus 2015;36(4):445-52.

8. Gonzalez VM, Dulin PL. Comparison of a smartphone app for alcohol use disorders with an Internet-based interven- tion plus bibliotherapy: A pilot study. J Consult Clin Psychol 2015;83(2):335-45.

9. McTavish FM, Chih MY, Shah D, Gustafson DH.

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14. Monney G, Penzenstadler L, Dupraz O, Etter JF, Khazaal Y.

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15. Moulin T, Simon P. E-santé – Objets connectés et télémédecine. Correspondances en Onco-Hématologie 2016;11(2):115-20.

Références bibliographiques

Dialectique du monstre

Enquête sur Opicino de Canistris Sylvain Piron

Grand Prix des rendez-vous de l’histoire de Blois 2016

Éditions Zones sensibles 208 pages - 26 euros

“Ce que nous observons est un travail

de reconstruction, d’élaboration, d’élucidation.

Bien davantage qu’une inscription, sur un parchemin, du dérèglement du fonctionnement cérébral ou de l’entendement, ce qui nous est donné à voir est une création, création d’un sujet soumis

à de nouvelles contraintes de compréhension du monde pour lesquelles il rassemble tous les acquis d’une vie pour donner sens à son présent. Ce qui nous touche aujourd’hui dans productions graphiques d’Opicino de Canistris, c’est justement la puissance créatrice dont il fait preuve – la démarche d’un homme à la fois loin et si proche.”

Postface de Philippe Nuss psychiatre et chercheur en biologie moléculaire

(CHU Saint-Antoine, université Pierre-et-Marie-Curie, Paris)

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Références

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