Trentième Année. — N° 49 P r i x d u n u m é r o : 1 0 centimes
Mercredi 23 Juin 1915 Bureaux : R u e de l a S e r r e , 58
S U I S S E
^ABONNEMENTS
Un an Six mois
Suisse . . . . Fr. 6.— Fr. 3.—
Union postale » 12.— > 6.—
Lei abonnements étrangers se paient d'avance
Paraissant le Mereredi et le Samedi à La tai-de-Fonb
On s'abonne à tous les bureaux de poste
ANNONCES
suisses 20 ct., offres et demandes de places 10 et. la ligne, étrangères 23 centimes la.ligne
Les annonces se paient d'avance
Organe de la Chambre suisse de l'Horlogerie, des Chambres de commerce, des Bureaux de contrôle et des Syndicats professionnels Les Consulats suisses à l'étranger reçoivent le j o u r n a l
Bureau des Annonces : HAASENSTEIN & VOGLER, 22, rue Leopold Robert, LA CHAUX-DE-FONDS et succursales en Suisse et à l'étranger
A propos du trust d'importation
Depuis q u e l q u e t e m p s , on ne parlait plus du trust d'importation et on se de- mandait quel fait nouveau avait bien pu s u s p e n d r e m o m e n t a n é m e n t l'attention sur cette création considérée comme devant r e n d r e de grands services, au point de vue de l'alimentation du peuple suisse comme aussi à celui de nos approvisionnements de matières p r e m i è r e s nécessaires à nos industries.
Le trust d'importation a eu les h o n n e u r s d ' u n débat au Conseil des Etats, dans la séance du 17 et.
M. Winiger, d é p u t é de Lucerne, a m o - tivé très brièvement son interpellation. E n présence des discussions soulevées dans la presse par le projet de trust, il a d e m a n d é au Conseil fédéral de d o n n e r quelques ex- plications sur la situation économique ac- tuelle et sur les négociations engagées.
O n attendait avec impatience la réponse de M. le conseiller fédéral Hoffmann. Ce- Jui-ci dans un langage très sobre, et soi- g n e u s e m e n t calculé, a exposé les difficul- tés de la situation économique actuelle.
Ces difficultés résultent du fait que la Suisse se trouve au milieu de quatre puis- sances belligérantes et q u ' u n des groupes de puissances a établi un blocus économi- que contre l'autre. La Suisse se trouvant prise au milieu de ce blocus ne peut pas ne pas en sentir les effets. D'autre part, la Suisse, décidée à rester neutre entre les puissances en guerre, ne peut et ne veut pas se laisser inféoder économiquement à aucun des groupes de puissances.
M. Hoffmann a r e n d u , entre autres, hom- mage à la b o n n e volonté avec laquelle la France, l'Angleterre et l'Italie avaient faci- lité nos a p p r o v i s i o n n e m e n t s . Ces puis- sances d e m a n d e n t que les p r o d u i t s qu'elles laissent entrer en Suisse ne soient pas ré- exportés dans les Etats avec lesquels elles sont en guerre. L e projet de trust a p o u r but de d o n n e r ces garanties sans porter atteinte à la souveraineté du pays. Les Chambres et le peuple suisse peuvent être assurés que le Conseil fédéral ne prêtera les mains à aucune m e s u r e incompatible I
avec la neutralité et avec l'indépendance de la Suisse.
L'orateur a d o n n é q u e l q u e s détails in- téressants sur l'organisation projetée du trust qui serait entièrement suisse et placé sous un contrôle suisse d o n n a n t toute ga- rantie aux puissances. Il a cependant laissé entendre que les négociations n'étaient pas encore terminées et que de nouvelles diffi- cultés avaient surgi ces derniers t e m p s . Ce- p e n d a n t les dispositions t r à amicales q u e toutes les puissances ont témoignées j u s - qu'à présent à la Suisse n o u s permettent d'espérer que ces difficultés seront vain- cues. E n tout cas aucune disette de vivres n'est à craindre pour le m o m e n t .
M. Hoffmann a d e m a n d é au Conseil et à l'opinion de faire confiance au Conseil fédéral et d'attendre avec patience le ré- sultat des négociations engagées actuelle- ment.
On parle avec quelque mystère, dans certains j o u r n a u x , d'une note de l'Angle- terre, à laquelle le Conseil fédéral aurait r é p o n d u d'une façon assez catégorique et on ajoute que si le peuple suisse était au courant, il serait unanime à c o m p r e n d r e et à soutenir le Conseil fédéral ! Nous n'en doutons pas, mais comme on ne n o u s met pas au courant, peut-être vaudrait-il mieux n ' e n pas parler du tout. Ce que l'on sait, c'est que les négociations d u r e r o n t encore un certain temps et que le mieux est d'atten- dre patiemment le m o m e n t où nos autorités p o u r r o n t nous c o m m u n i q u e r des informa- tions complètes et définitives.
P o u r le m o m e n t , il convient surtout de retenir que les négociations ne sont pas encore terminées et que de nouvelles diffi- cultés ont surgi. On pouvait s'y attendre.
La France, l'Angleterre et l'Italie, aux- quelles nous devons la grande partie de n o s a p p r o v i s i o n n e m e n t s , e n t e n d e n t que n o u s leur d o n n i o n s de sérieuses et réelles garanties que ce que nous d e m a n d o n s pour notre consommation ne transite pas sim- plement la Suisse p o u r aller plus loin.
Peut-être aussi n o u s demande-t-on en échange de ce q u ' o n n o u s livrera, de lais- ser sortir certains produits.
Le dernier mot n'est d o n c pas encore dit.
Information
Les intéressés sont invités à se rensei- gner sur les maisons :
J . W i c k r a n a y a k e s , C e y l o n , N e w F r i e n d & C o , D e h l i ,
G e r n s b a c h I m p o r t i n g Go, T o r o n t o , auprès du Secrétariat général de la Cham- bre cantonale du C o m m e r c e , à la Chaux- d e - F o n d s .
La France et l'industrie horlogère
Le Petit Comtois publie ce qui suit sur cet*
intéressant sujet:
M. Métin, rapporteur général, a fait deman- der, au nom de la commission du budget, au gouvernement de signaler aux pays alliés les possibilités qu'ils pouvaient trouver en France pour leurs commandes. Il avait insisté notam- ment au sujet d'une commande de montres en Suisse pour l'armée anglaise, sur la nécessité de faire connaître notre industrie horlogère à nos alliés, tant pour parer au chômage en temps de guerre que pour lui ouvrir des dé- bouchés dans l'avenir.
Le ministre du commerce répond le fl juin
1915: J
«Vous avez bien voulu me faire savoir que l'attention de la commission du budget avait été appelée sur les commandes considérables de montres qu'aurait faites, en Suisse, le gou- vernement britannique en faveur de l'armée anglaise.
«A cette occasion, vous m'avez demandé de sigaler au gouvernement allié ies facilités qu'il rencontrerait dans les centres d'horloge- rie française, pour la fourniture de ces mon- tres.
«J'ai l'honneur de vous informer qne mon administration, saisie de la question par l'in- dustrie intéressée, n'a pas manqué d'en entre- tenir le département des affaires étrangères, auquel il a demandé d'intervenir, le cas éché- ant, auprès du gouvernement britannique en lui signalant les doléances de nos fabricants. . La réponse de mon collègue ne m'est pas en- core parvenue ; mais je crois devoir vous re- mettre ci-joint copie d'un entrefilet du Jour- nal de Genève démentant les informations re- latives aux commandes dont il s'agit.
«Agréez, etc.
« Le ministre du commerce, de l'industrie, des postes et des télégraphes,
« Gaston Thomson. » Extrait du supplément au Journal de
Genève du 15-10 mai 1915.
Montres-bracelets pour l'Angleterre. — On nous écrit à ce sujet:
T
288 LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E SUISSE
« Concernant les dépêches sensationelles re- latant que des ordres très importants en mon- tres-bracelets avaient été donnés à des fabri- ques suisses par le gouvernement anglais, nous sommes en mesure, après enquêtes faites, de démentir catégoriquement ces fausses infor- mations. Que le W a r Oüice ait donné quelques ordres directs en montres spéciales très chères (chronomètres et chronographes-rattrapantes, par exemple), la chose est fort possible, mais de gros ordres de montres n'ont jamais été re- mis à des fabricants suisses dans le but de les délivrer gratuitement aux soldats de l'armée anglaise. Les grossistes et détaillants anglais se seraient trouvés lésés par cette manière de faire de leur gouvernement et n'auraient cer- tainement pas accepté la chose sans protester.
Du reste, le marché anglais est actuellement encombré de montres-bracelets. Nos fabri- cants doivent donc cesser de s'illusionner sur la faculté d'absorption continuelle de ce pays s'il ne veulent pas aller au devant de mé- comptes inévitables causés par la surproduc- tion. »
M. Métin nous communique les extraits sui- vants d'un rapport sur le commerce au Maroc (1902-1913), ofliciel mais non public, extraits intéressant une de nos grandes industries lo- cales :
Horlogerie
L'horlogerie importée au Maroc d'Allema- gne et d'Autriche comprend :
Des pendules, cartels, régulateurs, carillons, réveils et montres à bas prix.
1° Pendules. — Les pendules, cartels, régu- lateurs et carillons sont encadrés en bois dur ou en bois blanc tourné et verni imitation noyer avec des motifs tournés ou sculptés agrémentés de lilets dorés ou coloriés. Les glaces sont simples ou biseautées.
Ces pendules, qui ont de 90 à 110 centimè- tres de hauteur, arrivent en caisses légères mais solides, par six le plus souvent. Elles sont démontées, les mouvements- enfermés dans le cadre et le cadre vissé aux traverses de bois qui sont elles-mêmes clouées à la caisse, ce qui empêche le cadre de toucher aux parois de la caisse.
Les prix les plus courants de ces articles va- rient de 12 à 20 francs.
La qualité supérieure se vend de 20 à G0 francs.
La France qui, autrefois; importait une grande quantité de ces articles, a perdu une partie de sa clientèle non seulement à cause de la différence du prix qui est de 2°/° environ moins élevée en Allemagne, mais surtout par- ce que les emballages employés par le com- merce français ne garantissaient pas la bonne arrivée de la marchandise.
2° Réveils. — Les réveils, très ordinaires, ronds ou ovales, la plupart en métal nickelé, sont à sonnerie à un timbre, à carillons ou musique.
Ils arrivent enveloppés de papiers de soie et emballés par pièce dans des.boites en car- ton et eh caisses solides.
Prix net de 1 fr.60 à 7 fr. suivant qualité, quantité et mouvement.
A musique ; 1 air, 5 fr. 50 ; 2 airs, 5 fr. 90, comptant 5°/o d'escompte, ou 4 ou G mois de crédit.
3° Montres. —- Les montres sont générale- ment en métal nickelé, argenté ou en argent, rarement en or. Le boîtier genre savonnette ou Lépine,- le mouvement est à 1 ou 8 jours.
Elles sont expédiées dans des boîtes en car- ton à 0 casiers dans chacun desquels se trouve une montre enveloppée dans une pochette de mousseline ou dans du coton.
Les envois sont faits en colis postaux.
Prix : de 3 fr. 95 à 40 fr. ; 15 a20 °/o de rabais sur les prix du catalogue. Net 2 à 3°/» d'es- compte au comptant ou sans escompte à deux mois.
4° Horloges de parquet. — Il arrive aussi d'Allemagne en petite quantité, des horloges de parquet ou de vestibule, coffre en bois blanc vernissé ou noyer ciré, à sonnerie ou carillon, ornements en fer peints coloriés ou dorés.
Le prix de ces pendules, qui ont ordinaire- ment 2 m- 20 de hauteur, oscille entre G0 et 200 fr. pièce, comptant 15°/o d'escompte ou 4 à G mois net.
Elles arrivent démontées, le mouvement et la caisse emballés séparément dans des caisses
renforcées en bois doublées de double toile ci- rée ou de zinc.
Maisons importatrices d'horlogerie en gros au Maroc
A Rabat : Giraud, Aux Nouvelles Galeries, Compagnie marocaine, A. Roblin.
A Casablanca : A. Roblin, Caulier-Delaby, Hector Caulier.
A Mazagan : Compagnie marocaine, A. Gar- nier et C°, Rraunschvig et C°, Albert Legrand, Allary, Compagnie marocaine. Charles Jour- dan.
A Mecknès : Rraunschvig et C°.
Marrakech : Rraunschvig et C°. Compagnie marocaine.
A Mogador: Albert Coutolle, J. Reutemann et fils.
Une collection d'échantillons a été réunie à l'appui des indications du rapport. Les com- merçants et industriels français pourront en avoir communication dans les bureaux de l'Of- fice du Gouvernement chérifien et du Protec- torat de la République française au Maroc, 34, Galerie d'Orléans, Palais-Royal, Paris (Téléph. Central 75-63).
L'Office se tient à leur disposition pour tous renseignements complémentaires.
A propos des nouvelles exigences du Royaume-Uni
Genève, 18 juin 1915.
Monsieur le Rédacteur de La Fédération Horlogère,
La Chaux-de-Fonds Monsieur,
En reproduisant dans votre N° du 16 juin, un article de la Nouvelle Gazette de Zurich, sur la question de la déclaration du producteur exigée depuis peu sur les certificats d'origine, vous faites observer « que nos principales mai- sons de fabrication ne seront pas gênées du fait de cette déclaration ».
Ce n'est pas mon avis et je crois que si vous consultiez les plus grosses maisons suisses d'horlogerie, voua,trouveriez qu'outre les mai- sons intermédiaires indispensables entre fa- bricants et acheteurs, la plupart des fabricants qui livrent directement à l'étranger; achètent des produits d'autres fabriques, qui sont joints à leurs expéditions. Si ces maisons sont hon- nêtes, elles devront déclarer sur les certificats le nom du produdteur des marchandises qui ne sortent pas de leurs ateliers. Je n'ai pas besoin d'insister sur les désagréments que cette déclaration procurera à ces maisons.
Si par contre ces maisons déclarent les mar- chandises comme étant de leur propre fabri- cation, elles s'exposent aux représailles des commissaires très compétents et très bien infor- més du Board of Trade, qui ne manquerontpas de signaler aussi bien en Angleterre que dans les Colonies anglaises, les fausses déclarations qui seront suivies de confiscation, amendes, etc., etc. Pour les maisons d'exportation les conséquences de la mention du fabricant pro- ducteur sur les certificats sont évidemment préjudiciables à tous les points de vue. Je crois donc qu'au lieu de l'observation sommaire par laquelle votre rédaction se désintéresse de celte question, vous devriez au contraire in- sister pour qu'elle soit traitée à fond par nos Chambres de Commerce, afin que cette ordon- nance soit rapportée, tout au moins en ce qui concerne l'horlogerie.
Que veut la Grande Bretagne? C'est entraver la réexportation des produits étrangers, entrés en Suisse. Or, il ne doit pas être difficile à nos représentants à Berne de convaincre les Com- missaires Anglais, par le moyen des statisti- ques fédérales, que nous n'importons pas de montres finies (à part une quantité négligeable de montres françaises) et que par conséquent ce que nous exportons est, sans doute, possible de fabrication suisse. Il n'y aurait pas d'in- convénients à ce qu'outre la production des factures des fabricants exigée'par les Consuls Anglais, le nom et adresse de ces maisons soient enregistrés pour permettre le contrôle de la déclaration par la maison d'exportation.
Recevez, Monsieur, l'assurance de ma con- sidération.
Un fabricant.
Nos réflexions s o m m a i r e s c o m m e les trou- ve notre c o r r e s p o n d a n t , ne sont pas tout ce qui a été dit à p r o p o s des nouvelles exi- gences anglaises et la conversation est en- gagée entre la Division du commerce du Département politique suisse, et la Cham- bre suisse de l'horlogerie.
Il n'est pas dit d'ailleurs, comme le fait supposer notre c o r r e s p o n d a n t , q u e la Grande-Bretagne veuille simplement en- traver la réexportation de p r o d u i t s étran- gers et qu'il suffise d'établir, par nos sta- tistiques d'importation, que l'horlogerie étrangère est une quantité négligeable p o u r qu'elle renonce à ses exigences. Notre cor- respondant oublie que l'horlogerie ne c o m p r e n d pas seulement les m o n t r e s , mais aussi les horloges, pendules et réveils.
L o r s q u e le Royaume-Uni a institué des certificats d'origine, cette r e m a r q u e a été faite et une d e m a n d e d'exception p o u r l'horlogerie formulée, sans succès d'ailleurs et pourtant le certificat d'origine suisse des m o n t r e s que nous e x p o r t o n s dans ce pays, ne correspond, n o n s le reconnaissons, à aucune nécessité impérieuse.
E n exigeant les n o m s des p r o d u c t e u r s , on veut sans doute pouvoir connaître leur nationalité et à ce p r o p o s , n o u s rappelle- rons q u e d'importants envois d ' u n certain genre de m o n t r e s métal à fonds frappés portant l'effigie du général Joffre, ont été arrêtés à la frontière française, parce que le commerçant de La Chaux-de-Fpnds qui avait expédié ces m o n t r e s en France était de nationalité allemande.
Et puis, il y a les m o n t r e s à m a r q u e s connues qu'il est difficile de faire passer p o u r étant de sa p r o p r e fabrication, m ê m e si on n ' i n d i q u e pas le nom de leur p r o - ducteur.
La [question est complexe, c o m m e le voudra bien reconnaître notre correspon- dant.
Nouvel exode d'ouvriers
Nous avons signalé en le déplorant, q u a n d il s'est produit, le d é p a r t p o u r la F r a n c e d'ouvriers mécaniciens et m o n t e u r s de boîtes même, attirés par la perspective d'être occupés p e n d a n t la guerre, à des salaires r é m u n é r a t e u r s et à des conditions d'engagement qui ne furent pas d'ailleurs toujours tenues. T o u t regrettables qu'ils fussent, ces départs s'expliquaient par le chômage forcé de certaines de n o s in- dustries.
Mais u n nouvel exode de travailleurs est en train de se p r o d u i r e , qui n'aura pas la m ê m e cause naturelle, attendu qu'il vise une industrie qui, dans le m o m e n t présent, m a n q u e de bras en Suisse. Nous appre- n o n s , en effet, q u e des agents de recrute- m e n t p o u r l'Angleterre ont c o n v o q u é , après leurs heures de travail, dans un endroit public, des ouvriers de l'une de n o s plus importantes fabriques d'automobiles et ont réussi à en embaucher une trentaine avec de belles perspectives de salaires naturel- lement et un engagement de G mois.
E s p é r o n s p o u r ces ouvriers, qu'ils n'au- ront pas les mêmes regrets q u e beaucoup de ceux qui partirent naguère p o u r u n e autre destination et que nous n ' a u r o n s pas à signaler prochainement leur rapatriement forcé. On ne pourrait guère les plaindre d'ailleurs, p u i s q u e leur départ ne corres- pond à aucune nécessité, bien au contraire l'industrie automobile m a n q u e d'ouvriers
LA F E D E R A T I O N H O R L O G E R E S U I S S E 289 Expéditions pour la Russie
A t e n e u r d'un télégramme de la Légation de Suisse a Petrograde, les envois de mar- chandises accompagnées de certificats d'ori- gine, seront, à partir d u 20 juin courant, admis à l'importation par les d o u a n e s russes sans avoir à acquitter la surtaxe d e 1 0 0 % , ceci même lorsqu'ils a u r o n t transité à tra- vers u n pays ennemi.
Un seul certificat d'origine fait en double et légalisé par la Légation impériale de Russie, à R e r n e , suffit donc.
Les prescriptions concernant la légalisa- tion des factures n e sont pas changées.
A propos d'un communiqué
Sous le titre Les assurances et la loi, n o u s avons publié u n c o m m u n i q u é visant la Ranque de P u r y , Gautschi & G o , à L o n d r e s . Nous recevons un télégramme de cette maison q u i déclare formellement n'avoir reçu aucun c o m m u n i q u é du Dépar- tement fédéral, de justice.
L'auteur d u c o m m u n i q u é v o u d r a bien s'en expliquer.
L'activité économique de l'Angleterre La création d'une commission, chargée de développer la production des denrées alimen- taires en Grande-Bretagne, ne se rapporte nul- lement au prétendu blocus des sous-marins, lequel n'a pas d'importance sur l'importation des vivres. La commission a un objectif finan- cier : 1) dans l'hypothèse de la continuation de la guerre après la moisson de 1916 (hypo- thèse que, malgré son improbabilité, la Gran- de-Bretagne paraît résolue à aborder et pour laquelle elle se prépare). On se disputera d'une façon inouie l'excédent des produits agricoles,des pays neutres. En conséquence, si le gouvernement est incapable d'intervenir, les prix renchériront constamment. 2) le gou- vernement s'occupe de la question de restrein- dre, le plus possible, les achats à l'étranger, pour diminuer l'exportation de l'or. La com- mission ne sera pas applicable seulement à la moisson de 1916, mais à toutes les moissons pendant la durée de la guerre. Malgré le blo- cus sous-marin, le tarii du fret tend à baisser d'une façon continue.
La disette du numéraire en Belgique On mande d'Amsterdam que le gouverneur général de Belgique vient de publier l'ordre suivant:
« Quiconque achète ou essaie d'acheter sans autorisation officielle des monnaies d'or, d'ar- gent ou de nickel ainsi que des billets de ban- que français pour un prix supérieur à leur va- leur nominale sera puni d'une peine pouvant aller jusqu'à un an de prison ou dix mille francs d'amende. La même peine sera applicable à ceux qui vendront ces monnaies à des person- nes non munies de l'autorisation officielle. Les tribunaux militaires seront compétents pour juger de telles allaires. Les billets et la mon- naie qui auront été l'objetd'un tel achat seront Confisqués. Les demandes d'autorisation doi- vent être adressées au commissaire général pour les banques. Le nom des personnes au- torisées à se livrer à ce commerce sera publié au bulletin des lois. »
Cet ordre est motivé par la raréfaction con- sidérable de là monnaie divisionnaire en Belgique.
Le' Berliner Tageblatt signale que, dans les tramways, on ne change plus la monnaie.
Dans les cafés, le consommateur doit, avant d'être servi, acquitter le prix de sa consom- mation et faire l'appoint. La monnaie division- naire de papier permet bien de faire des paie- ments supérieurs à 1 franc, mais au-dessus de cette limite, on se heurte à de grandes diffi- cultés. Le conseil municipal de Gand a fait frapper une monnaie divisionnaire de fer qui
a l'aspect et la taille du sou français. A Saint- Gilles, près Bi'uxelles, on a émis des billets de 10 et 25 centimes qui ont forcément un cours limité au territoire de la commune (Fournier).
Les réserves d'or en France Dans le Petit Journal, M. Rph. Lévy invite les Français à porter leur or à la Banque de France.
« En temps de guerre, dit-il, il convient que tout le métal soit concentré à la banque ' char- gée d'émettre les billets. Suivant une propor- tion généralement admise, chaque franc d'or gagne une circulation de 3 francs. Gest ainsi que, contre 500 millions, de numéraire que nous avons expédiés en Angleterre, le gouver- nement britannique nous a ouvert un crédit de 1.300 millions. Si les 3 milliards de francs d'or, minimum auquel on évalue ce métal aux mains des particuliers en France, rentraient dans les caves de la rue de la Vrilière, ils ga- geraient à eux seuls les 9 milliards de francs de billets correspondant à l'avance que la Ban- que doit fournir au Trésor. On voit combien il est urgent que les espèces sortent des cachet- tes pour venir s'échanger à la banque contre des billets. »
Les excès de Moscou
Des désordres se sont produits le 9 juin et.
à Moscou, où la populace a saccagé des usines, magasins et domiciles d'Allemands. Les dé- gâts furent énormes et les autorités moscovites réprimèrent avec énergie ces actes de pillage.
La colère populaire s'est malheureusement égarée sur des firmes étrangères qui n'avaient aucune origine allemande et qui ont été victi- mes de ces excès. Ce fut le cas pour la maison Hy. Moser et Co., du Locle, dont les magasins de Moscou ont été complètement mis à sac.
Les dommages atteindraient plusieurs cen- taines de mille francs et une intervention di- plomatique est en cours.
Pour faire travailler les ouvriers chômeurs
Le Matin publie les lignes suivantes, qui pourraient utilement être méditées, m ê m e en S u i s s e :
L'Etat se plaint que', nombre d'ouvriers aiment mieux toucher leur secours de chômage que de travailler.
L'Etat à raison.
L'ouvrière répond qu'elle préfère toucher vingt-cinq sous en ne travaillant pas, que d'en gagner vingt seulement en travaillant.
L'ouvrière n'a point tort.
Les maires de quelques communes de ban- lieue on pensé que si l'ouvrière gagnait plus d'argent en travaillant qu'elle n'en touche à ne rien faire, peut-être se résoudrait-elle à tra- vailler ?
C'était au moins une expérience à tenter.
Du travail, certes, il est facile de s'en pro- curer.
Il sudit d'en demander à l'intendance.
Cette dernière, c'est un fait à constater, n'a pour les entreprises communales qu'une très faible tendresse. .,
Si le maire tient bon, si le député insiste, l'intendance — cette même intendance qui accueille les entrepremeurs à bras ouverts, qui leur fait quelquefois des avances s'élevant aux 7* de leurs commandes — consentent en rechignant.
C'est ainsi qu'au mois de janvier dernier, après bien des efforts, M. Robillard, maire de Pavillons-sous-Bois, qu'accompagnait M.
Laval, député, emportait une commande de
cinq cents chemises. *
— A six semaines, avait dit M. l'intendant en prenant congé. "
Huit jours après les cinq cents chemises étaient livrées.
Depuis les commandes se sont succédées.
Et il est arrivé — les salaires étant rémuné- rateurs — que le nombre des chômeuses qui au mois de janvier était, pour la petite com- mune de Pavillons-sous-Bois de 312, est tombé au mois de mai à 72.
Mieux : des ouvrières de bonne volonté se sont embauchées, et les 43 monteuses et finis- seuses du début, par un prompt renfort, se virent 462 au bout de cinq mois.
Bref, l'atelier de Pavillons livre, à l'heure actuelle, cinq cents pantalons par jour et dis- tribue par semaine plus de 6.000 francs de salaires.
Ce moyen de faire travailler les chômeurs récalcitrants est ingénieux ; m ê m e on peut dire qu'il est d'une simplicité élémentaire.
Mais il s'applique à d e s catégories de tra- vailleurs auxquelles l'Elat ou les c o m m u n e s peuvent p r o c u r e r d u travail p o u r confec- tionner des objets d e consommaliort inté- rieure.
Il est vraiment dommage que ce n e soit pas le cas p o u r l'horlogerie q u i , pour la Suisse, est essentiellement u n e industrie d'exportation, ce qui ne justifie d'ailleurs pas les baisses de salaires et le fléchisse- ment d e s tarifs de vente, o n ne saurait trop le répéter.
E t puis, n o s chômeurs n e refusent p a s le travail q u a n d o n leur en procure.
Service des colis postaux avec l'étranger Les colis postaux pour les Iles Canaries, expédiés en transit par la France et l'Espagne, peuvent dès maintenant être directement trans- portés jusqu'à destination.
Les papiers d'accompagnement collectifs n e sont plus admis pour les colis postaux à des- tination de la Biwsie, expédiés par la voie de France-Angleterre-Suède.
Nouvelles diverses
C o r p s d i p l o m a t i q u e . — M. Etienne Lardy, Neuchâtel, licencié en droit, est nommé atta- ché provisoire à la légation de Petrograde.
M. Alfred de Planta, envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire de la Confédéral tion suisse à Rome, est nommé délégué de la Suisse au comité permanent de l'Institut agricole international à Rome.
C. F. F. — Le total des recettes d'exploità"
tion des C. F . F . en mai 1915 a été de 14 mil- lions 657.000 fr. contre 17.917.000 fr. l'an der- nier.
Lé total des dépenses est de 9.880.000 fr. con-, tre 11.431.313 fr.
L'excédent des recettes s'élève donc à 4 mil- lions 777.000 fr.-contre 6.485.687 fr. l'an der- nier, •
Le total de l'excédent des recettes à fin mai 1913 était de 23.107.970 fr., soit 1.573.755 fr.
de moins que dans la période correspondante de l'an dernier"
: Errata
. Dans le rapport suri'Assurance-accidents pa- ru en première page de notre dernier numéro, une erreur de correction d'épreuve a fait dire que « le service de l'assurance sera très cen- tralisé», au lieu de décentralisé, comme l é fait comprendre d'ailleurs la suite de ce troi- sième alinéa de la secondé colonne.
ta* iMfci trois
200
LA FEDERATION HORLOGÊRE SUISSE
p p ^ ^ l ä l l ä l [Ëgftpi MIV^SŒËÊM
MERVEILLEUX
est notre nouveau
Cadran Radium, MI et metai
e x t r a b o n m a r c h é , créé tout spécialement pour article de série.
Malgré le bas prix nous donnons
38615 ans cie garantie.
Pour éviter toute confusion avec nos autres qua- lités nous dénommerons ce nouvel article „ S o l e i l " .
Fabrique de Cadrans Métalliques 11.
B I E M N E
===== &, F^ue Neuve, 9 =
^^inf^^i[^^ii^ir^^Ë5i[aif^^ii^^inf
P R O T E C T I O N
m» Reconvilier Watch Go (S. A.) U » ; J
CM
ftM O
«s
0
CO CD
c:
CD
cd
CD
I R a d i u m
Heures et Points
-3 O
CO
CD
co
CD S3
"-3 CD CO
»
0
83
O
La Nouvelle Boîte brevetée
p
rm o n t r e - b r a c e l e t avec p r o t e c t e u r - g l a c e reconnue la plus pratique
par les Militaires
B r e v e t 4> d e m . S'exécute en tous métaux
par la .
Fabrique de Boîtes
MATHEZ &C ,E , RENAN
G l_
A C
Essayer notre montre
C'est l'adopter
E: F F 1 C A C
s Pierres unes pour 1 1
« en tous genres
• Charles Mon
S H270N N e u v e v i l l e (Berne) EL
ptog
Fri
erie s
ni •
1041 |
Fabrique d'Horlogerie Gustave Barbier
Ex-Directeur de la Maison Binetruy. Frères
à C h a r q a e m o n t (Doubs, France) ''_
Se recommande spécialement pour sa fabrication de
fflBëT F l o u e s d ' A n c r e ."^PB
depuis 6 à 30 lignes, en qualité extra-soignée et qualité courante.
Assortiments cylindre pivotes sur jauges
(interchangeables) depuis 10 à 24 lignes, qualité garantie.
Rhabillages en tous genres. 1373
LA EÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 291
demande Directeur commercial ou Chef de bureau parfaitement au courant de la comp- tabilité et de la correspondance et possé- dant à fond les langues française et alle- mande. Situation d'avenir. Discrétion assurée.
Ecrire sous chiffres H 21622 C à Haasen- stein & Vogler, La Chaux-de-Fonds
1440irBOlTES OR-«
en tous genres, tous titres, pour tous pays 1463 sont livrées aux meilleures conditions par la
Fabrique L e u b a F r è r e s , R e n a n
T é l . Clinux-«le-Foiidst 2 » . 0 5 P r i x m o d é r é s Calottes pour bracelets — Prix spéciaux par grandes séries
Prompte livraison — Ouvrage soigne H 5091J
— Aohat de matières d'or et d'argent —
Fabrique de Boîtes
a c i e r et m é t a l est c h e r c h é e pour prompte fourniture de boîtes 17 et 14 lig., lépines et savonnettes, livrées finies.
Commandes importantes, paie- ment comptant.
Offres avec garantie de dé- lai de livraisons sous chiffres G17791 D à H a a s e n s t e i n &
V o g l e r , G e n è v e . 1454
Un technicien calibrisfe
de grande expérience, dirigeant les départements de l'ébau- che, du finissage et du mécanisme, demande à entrer dans fabrique de genres soignés, pour y diriger un département analogue. Adresser les offres s. chiffres H 1 5 3 0 6 C à H a a -
s e n s t e i n & V o g l e r , L a C h a u x - d e - F o n d s . 1427
A LOUER
pour le 31 octobre ou époque à convenir, g r a n d s A t e l i e r s m o d e r n e s , occupés actuellement par À u r é a S. A.
Ces locaux peuvent être loués séparément par étage ou demi-étage.
S'adresser pour renseignements :
à l ' E t u d e B e r s o t , J a c o t et Chédel, gérants de l'immeuble, rue Leopold Robert 4, L a Ghaux-de-Fonds.
à M. Alfred Riva, entrepreneur, rue des Ter-
reaux 46, L a G h a u x - d e - F o n d s . 1384 1
II.
Fabricants de montres, 11 et 13 lignes, s e c o n d e a u c e n t r e , sont priés de faire offres pour commandes régulières à Haasenstein & Vogler, La Chaux-de-Fonds, sous chiffres H 21644 C.
1452Nouveau calibre 8 jours, 19 lignes à ponts, remontoir à vue, hauteur normale, grande moyenne au centre, sans roue intermédiaire, à seconde, 18.000 vibra- tions, très belle marche, est à vendre.
Ecrire tout de suite p o s t e p e s - t a n t e a u L o e l e , sous chiffres L R 1^22.
Fabricant sérieux et capable
d i s p o s a n t d e g r a n d s locaux d a n s localité p r è s L a C h a u x - d e - F p n d s , c h e r c h e
relations avec commanditaire
p o u r t o u s g e n r e s de m o n t r e s ou c o l l a b o r a t i o n p o u r a u t r e i n d u s t r i e c o m m e chef. E v e n t u e l l e m e n t c h e r c h e d e s ter- m i n a g e s R o s k o p f ou a n c r e p a r g r a n d e s s é r i e s .
S ' a d r e s s e r p a r écrit sous chiffres H 2 1 4 6 5 C à H a a s e n s t e i n & V o g l e r , La C h a u x - d e - F o n d s . 1370
Montres Bracelet
a n c r e 13 l i g . £
— bon m a r c h é — —
Fo
ueL a C h a p e l l e
LE LOCLE (Suisse)
ACIER
10 t o n n e s a c i e r pour emboutissage 56/2 mm à cé- der tout de suite. H 36351
Offres à C a a e p o s t a l e 17523, S t - l m i e r . 1438
Technicien Chef d'ébauches
Connaissant à fond la pe- tite et grande pièce, simple et compliquée, o h e r c h e p l a c e . Bonnes références à disposition.
Adresser les offres sous chiffres H 1 5 3 2 3 Ç à H a a - s e n s t e i n * V o g l e r , L a C h a u x - d e - F o n d s . 1443
Dans grande fabrique d'hor- logerie de la Suisse allemande la place du second comptable est à repourvoir. 1433
Les postulants possédant les langues allemande, fran- çaise et cas échéant anglaise, l'expérience nécessaire et la capacité dans les travaux de comptabilité et de bureau et pouvant fournir des preuves de connaissances dans l'hor- logerie, ainsi que. de bons renseignements, sont priés de s'adresser en indiquant les prétentions de salaires et leurs devoirs militaires s. chiffres Z a g T 3 0 à l'agence de pu- blicité Rudolf Moose, Zurich.
Machine à écrire
première marque américaine, e s t à v e n d r e pour causé de cessation de commerce;
Occasion exceptionnelle; ' Adresser offres sous chiffres H 11832 L à H a a s e n s t e i n A V o g l e r , L a C h a u x - d e -
F o n d s . 1441
Technicien
Une fabrique de montres désire entrer en relation avec un technicien capable pour lui vendre ou louer son outil- lage pour la fabrication de l'ébauche.
. "Les calibres sont tout à fait modernes, de grandeurs 11 à 20 lignes ancre et grandeurs 0 size à 18 size, mise à l'heure négative.
On resterait preneur d'une grande partie de la fabrica- tion. Affaire très sérieuse, ex- cellente occasion pour un technicien désirant s'établir, vu que la vente de ses pro- duits serait assurée.
Faire les offres par écrit sous chiffres H 5 5 9 7 J à H a a - s e n s t e i n A V o g l e r , S t -
l m i e r . 1418
cherche
réparateur
de c o m p t e u r s d ' é l e c t r i - c i t é , éventuellement horlo- ger qui désire s'introduire dans ce travail. Place stable.
Il ne sera employé qu'un homme tout à fait conscien-
cieux. 1449 Adresser offres sous chiffres
Bf 4 0 7 Y à H a a s e n s t e i n
& V o g l e r , B e r n e .
Cadrans émail
Radium
Qualité Prima. Prix avantageux.
V. Rochat
T u i l e r i e 3 0 1226 LA CHAUX-DE-FONDS
JEUNE HOMME non mobilisable, connaissant toutes les parties de la petite pièce ancre à fond, actif et sérieux
cherche place stable
pour époque à convenir com- me v i s i t e u r ou r é g l e u r - r e t o u c h e u r , à défaut com- me acheveur-décotteur.
Faire offres sous chiffres H 1 5 3 3 4 C à H a a s e n s t e i n
& V o g l e r , L a C h a u x - d e -
F o n d s . 1444
Qui fournit
la Montre Bracelet
11 ou 12 lignes acier et argent, contrôle anglais et aussi la
Montre Clef
19 lignes argent, contrôle an- glais, très bon marché '?
Offres s. chiffres H 5 6 5 1 J à H a a s e n s t e i n & V o g l e r ,
S t - l m i e r . 1447
c o n n a i s s a n t la partie des échappements à foûd deman- de des p ï v o t a g e s e t f o n c - t i o n s , genre soigné sur n'im- porte quelles pièces, 6 à 17 lignes.
Ecrire s. chiffres X 2 2 7 5 8 L à H a a s e n s t e i n 8t V o g l e r ,
L a u s a n n e . 1446 BON ACHEVEUR
ou chef d'atelier, capable et régulier au travail, connais- sant l'achevage métal et ar- gent à fond, c h e r c h e p l a c e pour tout de suite ou pour époque à convenir.
Adresser les offres s. chiffres H 15335C à Haaienstein & Vogler,
La Chaux-de-Fonds. 1445 Les fabricants des articles
Marques „Elegant"
„ F. A. et e. Co "
sont priés de faire des offres à C a s e p o s t a l e 1 8 4 5 4 , L a C h a u x - d e - F o n d s . 1360
FABRIQUE DU GRENIER
La Chaux-de-Fonds V é r i t a b l e M o n t r e
A. ROSSKOPF & Co
Maison de CONFIANCE fondée en 1888 Q u a l i t é s o i g n é e
Fonctionnement parfait Seul propriétaire
s**' Alexandre DUBOIS
Montres cylindre et ancre depuis 10 7»'"
Attention !
Suisse né en Argentine, pré- sentant bien, connaissant es- pagnol, causant français et italien, bon horloger vendeur, cherche situation dans com- merce d'horlogerie, ou ma- gasin. Voyagerait éventulle- ment. Références de 1er ordre.
Ecrire s. chiffres H 21649 C à H a a s e n s t e i n A V o g l e r , L a C h a u x - d e - F o n d s . 1465
usagé, mais en bon état, est demandé.
Adresser offres à la Fabri- que d'ébauches et finissages Vuilleumier & Enay, à Sonvi- lier. H 5630 J 1437
TRADUCTIONS et correspond, en allem.,' angl. et espagn. ; discrétion absolue. F.-A. DR0Z, 39, r. Jaquet-Droz, Chaux-de-Fonds.
t r è s é n e r g i q u e , a y a n t t o u - t e s l e s c a p a c i t é s n é c e s - s a i r e s p o u r l a d i r e c t i o n d ' u n e f a b r i q u e i m p o r - t a n t e , f a i s a n t l a p e t i t e p i è c e a n c r e , e s t d e m a n d é .
S a l a i r e é l e v é . — P l a c e s t a b l e . — D i s c r é t i o n a s - s u r é e .
Faire offres sous chiffres H 21614 C à H a a s e n s t e i n A V o g l e r , L a C h a u x - d e -
F o n d s . 1436
On cherche à entrer en relation
avec une maison qui s'inté- resserait à un nouveau sys*
tome de
Bracelet-montre breveté
beau, bon, simple et solide.
Affaire d'avenir.-
Offres s. chiffres H 7 2 0 U à H a a s e n s t e i n A V o g l e r , B i e n n e . - 1434
M a g a s i n d ' h o r l o g e r i e e t b i j o u t e r i e , bien situé,
à remettre
avec ou sans marchandises, clientèle faite, petit loyer. Pas de reprisé. - Pressant. Ecrire poste restante 69 L, G e n è v e .
A vendre
m a c h i n e s à p i v o t e r et p e - t i t e s b e r c e u s e s . Offres sous chiffres H 2 0 0 0 C à H a a - s e n s t e i n * V o g l e r , L a C h a u x - d e - F o n d s . 1423
292 LA FÉDÉRATION HORLOGÊRE SUISSE
Bracelet-Porte-Montre
"Qenevensis"
Modèle déposé
or, argent ou plaqué
avec Bracelet extensible ou cuir Fabriqué par
Gay F r è r e s & C ie
G EIN EVE
A. Bourquin-Monnier
S O N V I L I E R ( S u i s s e )
Fabrication d'horlogerie en tous genres et pour tous pays.
Montres bracelets 13 lignes avec ou sans cadrans radium, à ancre, à secondes.
Montres de Dames de 10 à 12 lignes, de Messieurs de 15' à 19 lignes, or, argent, métal.
Prix avantageux. Qualité soignée. H 5652 J 1457
Fabrique d'Horlogerie
J. H. HASLER
La Chaux-de-Fonds (Suisse)
T é l é p h o n e 6,01 Spécialité en
Montres : Quantièmes et 8 jours Nouvelle Montre Roskopf quantième plate
Prix défiant toute concurrence.
il 20029 C Demandez 1343 catalogues et échantillons.
Protecteur
Dsé pour montres-bracelets, s'adapte instantanément à une anse, se ferme tout seul, très pratique, très solide, p a s de charnière ren-versée, plus de glaces cassées. 1435 U n i s , f r a p p é s : p o r t r a i t s , a c t u a l i t é s ,
e t c . , p o u r t o u s p a y s . Prix très avantageux.
Thiébaud Frères
La Chaux-de-Fonds
• W A V I S - * |
JV1M. Rubattel, Weyermann & Cie
Joailliers, d é c o r a t e u r s , ciseleurs
informent MM. les fabricants d'horlogerie q u e leurs b u r e a u et atelier se t r o u v e n t actuellement
91, rue de la Serre. 91
La Chaux-de-Fonds 1429
LOUIS THIÉBAUD
NEUCHATEL
PIVOTAGES d'échappement ancre sur jauges DÉCOLLETAGE$ e d'axes de balanciers
H36iN et de tiges d'ancre i0 92
BRACELETS'
en tous genres
CALOJTES
Plaqué Or Email
CHAUX DE FJJNDSj ERNESJ ME^ËR,
Parcjté Tél. 16!02
a D D G D O D D D D O D D D O O D D D D D D D D G a D D D D D D
l PIERRES FINES POUR L'HORLOGERIE I
° Grenat - Rubis - Saphir §
B A. BABEY'JOLY Porrentruy S
• 1350 D
D D D D D D D D D D D D D D D O D D D D D D D D D D D D D D D D
Timbres+Poste
• E n v o i s à c h o i x a v e c 5 0 % d e r a b a i s •
Achat ûe lots de toute importance
Circulations internationales philathéliques. — G r o s avantages Inscription fr. 2.— P a s d e c o t i s a t i o n s 1413
Maurice JUNOD, Ste-Croix (Suisse)
S BANQUE CANTONALE NEUCHATELOISE
I
NEUCHATEL . LA CHAUX-DE-FONDS LE L 0 C L E La B a n q u e Cantonale Neuehêtelolse traite toutes les opérations de banque.
Elle ouvre des c o m p t e s - c o u r a n t s débiteurs et créditeurs.
Elle lait des p r ê t s sur hypothèques, sur cédules et sur billets.
Elle-délivre des b o n s d e dépôt à 1 an au taux de 4 V Î % ; a î , 3, et 5 aus au taux de \ V« %• Ces bons sont émis au porteur ou nomi- natifs et pour n'importe quelle somme.
Elle reçoit les dépôts sur livrets d ' é p a r g n e à 4 % l a n jusqua Ir. S000, cette somme pouvant être versée en une ou plusieurs lois.
Elle s'occupe de la gérance de fortunes et soigne l'achat, la vente et la garde de titres à des conditions très modérées.
Elle délivre des o h é q u e s et l e t t r e s d e crédit sur toutes les villes importantes du globe.
Elle négocie les monnaies et billets de banque étrangers.
Elle fait le commerce des matières d'or, d'argent et de platine.
Or fin pour doreurs. HÎ0035C 1234
!