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521 TribuneDie Wirtschaftlichkeitsprüfung: neue Erkenntnisse des Bundes-gerichts?

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

14 3 . 4 . 2 01 9

493 Editorial

Le rapport de gestion – on s’en moque?

494 FMH

Version brève du rapport de gestion 2018 de l’ISFM:

la fin d’une accréditation, c’est le début d’une autre

534 «Et encore…»

par Samia Hurst La vie, la mort, et

la transmission de la vie

521 Tribune

Die Wirtschaftlichkeitsprüfung:

neue Erkenntnisse des Bundes-

gerichts?

(2)

SOMMAIRE 491

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Ursina Pally Hofmann 493 Le rapport de gestion – on s’en moque?

ISFM: Rapport de gestion

494 La fin d’une accréditation, c’est le début d’une autre

ISFM: Werner Bauer, Raphael Stolz, Nadja Jenni

499 ISFM Award: un engagement exceptionnel pour la formation postgraduée 502 Nouvelles du corps médical 

Nécrologie

503 In memoriam Hannes Kappeler (1933–2019)

Autres groupements et institutions

SWISS MEDICAL BOARD: Susanna Marti Calmell

504 Interventions assistées par robot seulement dans des cas d’exception

ASSM: Valérie Clerc

506 L’ASSM s’engage en faveur d’un système de santé durable

ÄPOL: Alex Frei, Urs Aemissegger, Alois Beerli, Marlène Sicher, Georg Stoffel 508 Organspende am Lebensende

Courrier / Communications

511 Courrier au BMS

512 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

514 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

(3)

HUBER

SOMMAIRE 492

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41 (0)61 467 85 56, kwuerz@emh.ch

tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, fax +41

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Die Medienmacher AG, Muttenz, www.medienmacher.com

Tribune

DROIT: Marcel Boller

521 Die Wirtschaftlichkeitsprüfung: neue Erkenntnisse des Bundesgerichts?

THÈME: Alexander Kutz, Philipp Schuetz, Beat Müller

523 SwissDRG und nutzerorientierte Kennzahlen – Zeit, Bilanz zu ziehen EMH NEWS SERVICE

525 Datenschutz in der Arztpraxis – was kommt zukünftig auf uns zu?

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Helge Köhler

527 Entrüstung, eine moderne Form des Ablasshandels ART: Felix Schürch

530 Eine Kunst wie Bärlauchblätter und Walderdbeeren SOUS UN AUTRE ANGLE: Bernhard Gurtner

532 Docspeak

NOTES DE LECTURE: Erhard Taverna 533 Realtà e sogno

Et encore…

Samia Hurst

534 La vie, la mort, et la transmission de la vie

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Le rapport de gestion – on s’en moque?

Ursina Pally Hofmann

Dre en droit, secrétaire générale de la FMH

Il y a quelques semaines, je me suis rendue chez un mé­

decin que je ne connaissais pas. Au cours de la consul­

tation, la discussion a porté sur la FMH, ce qui n’est guère étonnant vu que j’ai indiqué le nom de mon employeur sur ma fiche d’inscription et que le médecin en question est membre de notre organisation. Ce point commun a plus ou moins directement été abordé par mon interlocuteur qui se demandait comment la FMH utilise ses cotisations de membre. Une question légitime à laquelle j’ai répondu avec plaisir. Malheu­

reusement, il m’est impossible d’expliquer per son­

nellement à chaque membre ce que nous faisons. Et comme notre travail se déroule majoritairement dans l’ombre, il n’est pas étonnant qu’il soit peu connu.

Une fois par an, le rapport de gestion offre cependant une excellente opportunité de présenter nos activités à nos membres. Ce qui peut sembler rébarbatif présente la quintessence du travail varié et intense de votre as­

sociation professionnelle. Bilan, compte d’exploitation et annexes montrent d’où proviennent nos moyens

finan ciers et comment ils sont utilisés. Les divisions, les départements et les organes décrivent leurs princi­

pales activités en illustrant précisément à quoi servent les cotisations de membre. Les chapitres «Budget glo­

bal» et «Révision tarifaire» traitent de deux sujets cru­

ciaux qui ont largement sollicité la FMH en 2018 et re­

vêtent une importance politique majeure. De plus, un film explicatif permet de comprendre quelles seraient les conséquences de l’introduction d’un budget global en Suisse, explications étayées par les déclarations vi­

déo d’experts.

Dans le rapport de gestion 2018, les divisions Commu­

nication, TIC et Administration des membres relatent désormais aussi leurs activités au cours de l’année pas­

sée sous revue. Nous savons tous qu’il faut persévérer pour réussir et c’est aussi le thème du rapport de ges­

tion 2018. Pour connaître mes réflexions et celles du président de la FMH à ce sujet, je vous invite à lire les avant­propos au rapport de gestion, qui est bien plus intéressant que son nom ne le laisse entendre. Je vous souhaite une bonne lecture.

Le rapport de gestion est la quintessence du travail intense et varié de votre association professionnelle.

La révision tarifaire et la volonté d’introduire un budget global ont été au centre des activités politiques en 2018.

FMH Editorial 493

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Version brève du rapport de gestion 2018 de l’ISFM

La fin d’une accréditation, c’est le début d’une autre

Comme chaque année, le rapport de gestion s’appuie sur des chiffres et des faits pour présenter les activi- tés de l’ISFM ainsi que divers sujets ayant occupé le secrétariat, la direction et le comité.

Pour l’ISFM et les sociétés de discipline médicale, l’évènement majeur de 2018 a été la conclusion heu- reuse de la procédure d’accréditation: le Département fédéral de l’intérieur ayant décidé de reconnaître toutes les filières de formation postgraduée pour une nouvelle période de sept ans, l’ISFM peut continuer de reconnaître les établissements de formation postgra- duée et de délivrer les titres fédéraux de spécialiste pour le compte de la Confédération. Mais cela ne si- gnifie pas pour autant que nous pouvons nous repo- ser sur nos lauriers jusqu’à l’accréditation 2025. Alors que les structures et les conditions-cadres du système de santé évoluent rapidement, nous nous devons de réexaminer et d’actualiser en permanence les exi- gences en matière de formation postgraduée. Le choix et le nombre des interventions spécifiques exigées dans les catalogues des objectifs de formation en sont un exemple. Notre engagement en faveur de res-

sources suffisantes pour la formation postgraduée de la prochaine génération de médecins demeure égale- ment indispensable.

Le travail quotidien de l’ISFM consiste pour l’essen- tiel à traiter le plus rapidement possible, mais de ma- nière consciencieuse, le grand nombre de demandes de titres de spécialiste ou de formations approfon- dies et de demandes de reconnaissance d’établisse- ments de formation. En plus de nos autres activités, telles que l’attribution de crédits de formation conti- nue, l’organisation de visites d’établissement de for- mation et de congrès sur la formation médicale, la communication d’une multitude de renseignements ainsi que l’attribution des Awards de l’ISFM, nous sommes encore très pris par la refonte du logbook électronique. Il s’agit d’un grand projet, mais nous avons déjà bien avancé.

Nous tenons à remercier vivement les collaboratrices et collaborateurs ainsi que les membres du comité et des commissions de l’ISFM, sans qui tout ce travail ne pourrait être accompli.

Dr méd. Werner Bauer, président de l’ISFM, et Christoph Hänggeli, avocat, directeur de l’ISFM.

FMH ISFM 494

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Les diplomates doivent être accrédités dans le pays hôte. Que signifie ce terme dans le contexte de la formation postgraduée?

Christoph Hänggeli: En Suisse, la formation postgra- duée en vue d’un titre de spécialiste est régie par la loi sur les professions médicales. Depuis 2002, elle mène à un titre fédéral. Jusque-là, c’était la Fédération des médecins suisses (FMH), en tant qu’organisation pri- vée, qui délivrait les diplômes de médecin spécialiste, alors connus sous le nom de «titres FMH». Selon la loi, une seule organisation suisse est responsable de la for- mation postgraduée pour le compte de la Confédéra- tion, en l’occurrence l’ISFM. Tous les sept ans, le Dépar- tement fédéral de l’intérieur (DFI) évalue les filières de formation postgraduée et juge si l’ISFM et les sociétés de discipline médicale s’acquittent suffisamment bien de leur mission pour que leur mandat soit reconduit.

Cela semble être un processus complexe. Comment cette accréditation se déroule-t-elle?

Werner Bauer: Une évaluation pertinente nécessite en

effet un travail considérable, associant l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), l’Agence suisse d’accrédi- tation et d’assurance qualité (AAQ), la Commission des professions médicales (MEBEKO) de la Confédéra- tion, l’ISFM et l’ensemble des sociétés de discipline responsables d’un titre de spécialiste. La procédure va de l’élaboration de standards de qualité par l’OFSP et l’AAQ à la rédaction d’un rapport d’autoévaluation détaillé par l’ISFM et chaque société de discipline en passant par les «tables rondes». Il s’agit d’audiences avec des experts nationaux et internationaux; leur expertise sert de base à la décision d’accréditation.

Au final, qui décide de l’accréditation?

Christoph Hänggeli: Les sociétés de discipline et l’ISFM peuvent d’abord s’exprimer sur le rapport d’experts qui les concerne. L’OFSP prépare ensuite la décision, notamment en consultant la MEBEKO. C’est le chef du DFI qui prend la décision finale. Quelque 45 décisions nous parviennent de son bureau, car chaque filière de formation postgraduée obtient sa propre accrédi- La direction de l’ISFM: Regula Schmid, Giatgen A. Spinas, Jean Pierre Keller, Raphael Stolz, Werner Bauer

et Christoph Hänggeli (de gauche à droite).

Entretien avec la direction de l’ISFM

Accréditée pour sept ans: la formation postgraduée obtient de bonnes notes

FMH ISFM 495

(7)

tation. Chaque document est accompagné d’un bulle- tin de versement, les coûts de l’ensemble de la procé- dure, soit environ un million de francs, nous étant facturés. On peut se demander en toute bonne foi si c’est vraiment juste que nous devions payer pour ob- tenir la permission d’assumer une tâche essentielle pour l’avenir du système de santé. Les sociétés de dis- cipline n’ont cependant rien à débourser, puisque l’ISFM règle les factures.

L’accréditation a certainement demandé un grand investissement, sans compter les taxes?

Raphael Stolz: Les responsables au sein des sociétés de discipline et de l’ISFM ont investi un temps consi- dérable. Le rapport d’autoévaluation comprenait neuf chapitres, consacrés à une multitude de ques- tions sur tous les domaines imaginables de la qualité, et une évaluation générale. L’élaboration de ces docu- ments a pris beaucoup de temps et souvent arraché les soupirs de certains responsables, qui s’engagent bénévolement pour la formation postgraduée, c’est- à-dire surtout pendant leur temps libre. Nous avons pourtant constaté que la qualité des rapports et des prises de parole lors des discussions d’experts était, à quelques exceptions près, remarquable et méritait une grande reconnaissance.

Finalement, quel a été le résultat de l’accréditation?

Werner Bauer: J’aimerais citer une phrase clé de la lettre que le conseiller fédéral Alain Berset a adressée à l’ISFM: «Je suis très heureux que tous les acteurs im- pliqués dans cette procédure soient parvenus à une appréciation globalement positive de la qualité des filières de formation postgraduée en médecine hu- maine.» Pour six sociétés de discipline, l’accréditation était assortie d’une ou plusieurs conditions à remplir dans un délai raisonnable. En outre, les experts ont formulé toute une série de recommandations, que les sociétés de discipline pourront suivre lorsqu’elles ré- viseront leurs programmes de formation postgra- duée. Le conseiller fédéral Alain Berset insiste égale- ment sur l’autonomie de l’ISFM: «Le fait que l’ISFM soit une organisation autonome, ne dépendant pas des intérêts des associations professionnelles, est jugé pertinent et nécessaire par le groupe d’experts.»

Donc, une fin heureuse et sept ans de repos?

Giatgen Spinas: Nous pouvons bien être satisfaits du

résultat de l’accréditation et avons une fois de plus été mandatés pour délivrer les titres fédéraux de spé- cialiste pendant les sept prochaines années. Nous regrettons un peu, mais cela semble inévitable dans une procédure d’accréditation, qu’il faille investir énormément de ressources pour décrire la situation actuelle et la présenter comme digne de reconnais- sance, alors que les défis ou les points faibles, qui sont certes demandés, ne doivent pas peser trop lourd. Cela signifie qu’au lieu de se reposer sur leurs

«lauriers accrédités», l’ISFM et les sociétés de disci- pline devront sans trop attendre tout mettre en œuvre pour obtenir à nouveau de bons résultats dans sept ans. Les mutations structurelles en cours, l’évo- lution des méthodes médicales et didactiques, le manque de temps et de moyens financiers, les consé- quences de la numérisation et beaucoup d’autres dé- fis exigent un engagement sans faille pour maintenir le niveau élevé de la formation postgraduée.

L’année 2018 a-t-elle été marquée par d’autres activités importantes?

Jean Pierre Keller: L’ISFM a accompli beaucoup d’autres activités: en plus des tâches quotidiennes telles que l’évaluation des demandes de titres ou des demandes des établissements de formation postgraduée, l’orga- nisation de plus de 100 visites d’établissements, le sou- tien aux sociétés de discipline lors de la révision des programmes de formation postgraduée, la gestion de la plate-forme de formation continue et l’octroi de cré- dits pour des sessions de formation continue, nous avons investi beaucoup de temps et de moyens finan- ciers dans la refonte du logbook électronique.

Christoph Hänggeli: C’est exact. Nous avons dû recon- naître que le programme utilisé jusqu’ici n’était plus à la hauteur des exigences et que l’on ne pouvait plus le développer. Le nouveau logbook électronique est un projet de grande envergure. Nous estimons que sa mise en œuvre échelonnée pourra démarrer en 2019/2020.

Regula Schmid: Il faut aussi absolument mentionner une méthode didactique qui a déjà été introduite dans les études de médecine et qui est sur le point de faire son entrée dans la formation postgraduée. Il s’agit des

«entrustable professional activities» (EPA). Les catalo- gues habituels comprenant d’innombrables objectifs spécifiques sont remplacés par des ensembles de com- pétences acquises et validées pas à pas. Un groupe de travail développera les bases pour l’application de cet outil innovant dans la formation postgraduée.

Crédit photo Tobias Schmid / ISFM Correspondance:

Institut suisse pour la formation médicale post- graduée et continue (ISFM) FMH

Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 siwf[at]fmh.ch

Version complète du rapport de gestion de l’ISFM

Vous trouverez la version complète du rapport de gestion de l’ISFM incluant la rubrique «ISFM Compact» et une rétrospective du secrétariat de l’ISFM sur le site Internet de l’ISFM: www.siwf.ch

→ L’ISFM en bref → Rapports de gestion

FMH ISFM 496

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FMH ISFM 497

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FMH ISFM 498

(10)

ISFM Award: un engagement excep- tionnel pour la formation postgraduée

Werner Bauera, Raphael Stolzb, Nadja Jennic

a Dr, président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM); b Dr, vice-président de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM); c M. Sc., collaboratrice scientifique FMH/ISFM

L’un de vos anciens formateurs a-t-il fait preuve d’un engagement exemplaire au cours de votre formation postgraduée? Ses compétences didactiques particulières vous ont-elles permis de réaliser des progrès réjouissants? Alors n’hésitez pas à le nommer pour l’ISFM Award et à récompenser ainsi son engagement exceptionnel en faveur de la formation postgraduée des médecins. Nouveau: cette année, vous pouvez également nommer des équipes de formateurs.

Nous avons le plaisir de publier pour la cinquième fois la mise au concours de l’ISFM Award. Les nombreuses personnes nommées et l’écho positif que nous avons reçu confirment la pertinence et le bien-fondé de cette récompense. La remise de ce prix est devenue un évé- nement fixe dans l’agenda de l’ISFM.

La responsabilité que portent les médecins cadres en matière de formation postgraduée constitue un des principes fondamentaux du transfert de connais- sances et de compétences aux jeunes médecins. Or cette tâche ne peut guère être définie par le seul cahier des charges; l’engagement personnel et l’enthousiasme jouent un rôle bien plus important. Dans le domaine médical, les charges qui pèsent sur les médecins sont nombreuses et les ressources en matière de temps et de moyens à disposition se réduisent sans cesse. Il est donc important que les formateurs particulièrement actifs et motivés soient reconnus. C’est pourquoi l’ISFM entend donner la possibilité aux jeunes médecins de témoigner leur reconnaissance aux formateurs qui se distinguent par leur engagement extraordinaire sans pour autant établir un classement.

Nomination par les anciens médecins- assistant(e)s

Pour être nommés à l’ISFM Award, les médecins doivent participer activement à la formation médicale postgraduée. Il s’agit notamment de médecins cadres engagés personnellement en faveur de la formation des futurs spécialistes, considérés comme particulière- ment compétents et faisant preuve d’initiative dans la manière de transmettre les connaissances et aptitu- des. Cette année, il est également possible de nommer

Nommez sans attendre vos anciens formateurs

L’ISFM Award permet d’exprimer une reconnaissance appuyée aux formateurs particulièrement engagés et compétents, et dé- sormais aussi à des équipes de formateurs. Un ancien formateur vous a-t-il laissé une impression durable? Alors nommez-le pour l’ISFM Award.

Nous vous prions de renvoyer le formulaire de nomination sous forme électronique à l’adresse siwf[at]fmh.ch avec la mention

«ISFM Award – pour un engagement exceptionnel en faveur de la formation postgraduée».

Délai d’envoi: 15 juillet 2019.

Vous trouverez d’autres informations sur www.siwf.ch. Si vous avez des questions, adressez-vous à siwf[at]fmh.ch ou au 031 359 11 11.

des équipes de formateurs. Pour que la nomination soit valable, elle doit être déposée par un médecin en formation postgraduée ou ayant obtenu un titre de spécialiste il y a moins d’un an. Elle doit également être déposée conjointement par deux personnes et expri- mer une reconnaissance personnelle pour la qualité de la formation dispensée par le formateur et pour son engagement. Afin qu’il ne résulte ni avantage ni conflit en lien avec le processus de nomination, vous ne pou- vez nommer que les formateurs ou équipes de forma- teurs chez qui vous ne travaillez plus. Les noms des personnes qui ont déposé une nomination ne seront ni publiés, ni communiqués aux nominés. Aucun classe- ment des personnes nommées ne sera établi.

Critères de nomination

– Pour que la nomination soit valable, elle doit être déposée par un médecin en formation postgraduée

FMH ISFM 499

(11)

ou ayant obtenu un titre de spécialiste il y a moins d’un an.

– Elle doit être déposée conjointement par deux per- sonnes.

– Les personnes qui déposent une nomination ne doivent plus travailler auprès des formateurs ou équipes qu’elles nominent.

Déposez votre nomination sans attendre!

Pour nommer quelqu’un, vous pouvez télécharger le formulaire prévu à cet effet sur https://www.fmh.ch/

fr/siwf/isfm/projets/award-isfm.cfm et le renvoyer dû- ment rempli d’ici le 15 juillet 2019 sous forme électro- nique à l’adresse suivante: siwf[at]fmh.ch

La direction de l’ISFM contrôlera si la nomination est correcte du point de vue formel et validera ensuite chaque nomination.

Tous les médecins correctement nommés recevront un acte de reconnaissance et un cadeau en récompense de leur engagement pour la formation postgraduée.

Ils seront cités nommément (après accord) sur le site web de l’ISFM (www.siwf.ch) et lors du Symposium MedEd du 11 septembre 2019.

Correspondance:

Institut suisse pour la formation médicale post- graduée et continue (ISFM) FMH

Elfenstrasse 18 Case postale 300 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 siwf[at]fmh.ch

FMH ISFM 500

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Todesfälle / Décès / Decessi Georg Theodor Vogelsanger (1927),

† 28.12.18, Facharzt für Oto-Rhino-Laryn- gologie, 9004 St. Gallen

Werner Paul Straub (1933), † 24.01.19, Facharzt für Hämatologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3202  Frauenkappelen

Dominique Aubry (1952), † 05.02.19, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 5012 Schönenwerd

Jean Sadowski (1935), † 17.02.19,

Spécialiste en anesthésiologie, 1110 Morges

Albert Petrik (1927), † 01.03.19, 5102 Rupperswil

Jean-Christophe Luthi (1962), † 09.03.19, Spécialiste en prévention et santé publique, 1950 Sion

Walter Wintsch (1939), † 14.03.19, Facharzt für Plastische, Rekonstruktive und Ästhetische Chirurgie, 8044 Zürich

Roger Isaac Adatto (1930), † 15.03.19, Spécialiste en dermatologie et vénréologie, 1226 Thônex

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

SG

Jochen Michael, Facharzt für Oto-Rhino- Laryngologie, FMH, Gasterstrasse 25, 8730  Uznach

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Severin Burki, Facharzt für Anästhesiologie, FMH, Luzerner Kantonsspital, Spitalstrasse, 6000 Luzern 16

Jan Duwe, Facharzt für Chirurgie und Fach- arzt für Gefässchirurgie, FMH, ab 01.05.2019:

LUVAS, Praxis für Gefässchirurgie, Lützel- mattstrasse 3, 6006 Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Robert Werder, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Schweizer Paraplegiker Zentrum, Sportmedizin (SOMC),

Guido A. Zäch Str. 1, 6207 Nottwil

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

FMH Nouvelles du corps médical 502

Nouvelles du corps médical

Sous forme de poster ou avec l’outil de recherche interactive pour individualiser votre analyse.

Le corps médical en chiffres. La statistique annuelle de la FMH.

En savoi r plus et comm ander

le poster sur

www.fmh .ch

(13)

In memoriam Hannes Kappeler (1933–2019)

Hannes Kappeler ist am 3. Februar 2019 umgeben von seiner Familie friedlich eingeschlafen. Während vielen Jahren hatte er die Endokrinologie-Diabetologie in der Schweiz positiv beeinflusst.

Eine umfassende humanistische Ausbildung im Klos- ter-Gymnasium Einsiedeln hat ihn zeitlebens begleitet.

Das Medizinstudium absolvierte er in Fribourg, Genf, Paris, Wien und Zürich, die Ausbildung in innerer Medi- zin und Endokrinologie-Diabetologie in Zürich, Solo- thurn und Genf. Im Jahre 1973 eröffnete er in Winter- thur eine Praxis für Endokrinologie (und Diabetologie).

Es war die erste dieser Spezialität im Kanton Zürich und entsprach seiner Auffassung, dass die Mehrzahl der en- dokrinen Erkrankungen ambulant in der freien Praxis abgeklärt und behandelt werden können. Als langjähri- ger Konsiliararzt am Kantonsspital Winterthur schuf er eine Brücke zwischen Spital und Praxis. In der Schweize- rischen Diabetesgesellschaft – als Präsident der Ärzte- kommission – war er seinerzeit verantwortlich für die schweizweite Umstellung von Insulin U-40 zu U-100, was eine ausserordentliche organisatorische Leistung erforderte. Eine dezidierte Meinung vertrat er damals in der Frage, ob das eingeführte Humaninsulin für Patien- ten gefährlich sein könnte. Er war nicht nur ein begabter Redner, sondern auch ein begabter Schreiber. Als Redak-

tionsmitglied des D-Journals schrieb er für Diabetiker viele nützliche und interessante Artikel.

Unvergesslich sind die Winterthurer Fortbildungstage, die er während vielen Jahren mit organisatorischer Per- fektion durchführte. Dass er mit praxisnahen Themen immer wieder das Theater Winterthur füllen konnte, war aussergewöhnlich.

Seine vielseitigen Begabungen erlaubten ihm auch nach der Praxisübergabe im Jahre 2003 an seinen Sohn Dirk, seine Hobbys aktiv zu pflegen.

Mit der Aufgabe der Praxis verlor Hannes das Interesse an der Medizin, insbesondere an der, die ihn in späteren Jahren selber als Patienten betraf. Er liess die anderen Mediziner walten und akzeptierte deren Meinungen.

Wenn man dann kritisch nachfragte, meinte er «ich bin nicht mehr Doktor».

Musik, Kunstgeschichte, Geschichte, schon früher zent- ral in seinem Interessenbereich, rückten nun in den Vordergrund. Er schrieb sich an der Universität Zürich in diesen Fächern ein und zwar als ordentlicher Student, beteiligte sich an Seminaren und benutzte dabei auch einen Laptop – der früher in der Arztpraxis noch terra incognita war. Es war sein Ehrgeiz, mit den Studenten mithalten zu können oder diese sogar zu übertreffen.

Uns Kollegen und Interessierte führte er zu den mittel- alterlichen Wandmalereien in Winterthur und weiterer Umgebung, auf die Insel Ufenau, ins Kloster Einsiedeln, an den Bodensee. Er besuchte Konzerte und Opern, wo- bei sein Herz besonders für die alte Musik schlug.

Und er verfasste im Eigenverlag kleine Broschüren, dies schon während seiner Praxistätigkeit:

«100 Heilige und ihre Attribute», «Die Reformation im Thurgau», «Die Insel Ufnau», «Die Liebschaften des Zeus», «Habsburger Gedenkstätten in der Schweiz und im Schwarzwald» und andere.

Vielen Ärzten wird Hannes Kappeler mit seinem Ide- enreichtum und seiner Begabung als Schaffer und Macher in Erinnerung bleiben.

Wir sind dankbar für die vielen Stunden und Tage, die wir mit ihm und seiner Gemahlin Renate verbringen durften.

«Lebe wohl, Hannes!»

Dr. med. Klaus Baumann Dr. med. Klaus Ganz

Korrespondenz:

klausbaumann[at]

bluewin.ch ganz[at]berit-exbit.ch

Hannes Kappeler

NÉCROLOGIE 503

(14)

Interventions assistées par robot

seulement dans des cas d’exception

Susanna Marti Calmell

Organe responsable, Swiss Medical Board

Dans son dernier rapport, le Swiss Medical Board (SMB) compare les procédures chirurgicales traditionnelles avec celles assistées par robot pour la prostatectomie radicale et l’hystérectomie. A cet égard, il n’existe aucune preuve convaincante justifiant la préférence pour une intervention assistée par robot. Cela s’applique à l’hystérectomie simple et radicale et à la prostatectomie radicale, notamment pour les hôpitaux à petite patientèle.

Les cancers de la prostate et de l’utérus sont des patho- logies très répandues en Suisse et la cause fréquente de décès liés au cancer. Dans les deux cas, la chirurgie

à ciel ouvert ou une intervention laparoscopique inva- sive à minima (avec ou sans l’assistance d’un système robotique) sont des options thérapeutiques courantes.

En juillet 2018, 33 systèmes robotiques au total étaient utilisés dans les hôpitaux suisses. Tous étaient des robots DaVinci®, dont le prix d’achat s’élève à environ 1,8 million CHF par système. Le dernier rapport du SMB compare maintenant l’efficacité, la sécurité et le rap- port coût-efficacité de l’intervention assistée par robot avec l’intervention chirurgicale classique, à savoir la prostatectomie radicale à ciel ouvert et l’hystérectomie laparoscopique traditionnelle.

En juillet 2018, 33 systèmes robotiques au total étaient utilisés dans les hôpitaux suisses.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swiss Medical Board 504

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Pour évaluer l’efficacité et la sécurité des différentes interventions chirurgicales, le rapport s’appuie sur les résultats d’études cliniques randomisées résumées

dans deux revues Cochrane. Pour l’analyse médico- économique, des études internationales pertinentes ont été complétées par une nouvelle analyse des coûts.

Elle a utilisé les estimations provenant de la  Suisse ainsi que les données des compagnies d’assurance-ma- ladie suisses. L’évaluation globale repose sur la métho- dologie «Evidence to Decision» (EtD) du groupe GRADE pour la prise de décisions basée sur des données pro- bantes.

Les résultats de la prostatectomie radicale assistée par robot ne se différencient que faiblement au niveau des effets souhaités (p. ex. voies urinaires et fonction sexuelle) de la prostatectomie radicale à ciel ouvert, tandis que les différences au niveau d’une diminution de la douleur postopératoire, par exemple, doivent être jugées comme modérées. Dans l’analyse des coûts, les  patients ayant subi une prostatectomie radicale assistée par robot ont encouru des coûts plus élevés (environ 4000 CHF). Toutefois, les estimations des coûts fiables pour la prostatectomie radicale assistée

par robot en soins de routine fournies par les hôpitaux suisses étaient rares, ce qui a limité la validité de l’ana- lyse médico-économique. Les besoins en ressources supplémentaires pour la prostatectomie radicale assis- tée par robot, par rapport à la prostatectomie radicale à  ciel ouvert, ont été considérés modérés. Ils devien- draient encore plus faibles si l’utilisation de ces res- sources se limitait à moins de centres et aurait ainsi pour résultat une plus grande patientèle pour chaque système robotique. Les preuves disponibles ne sont pas en faveur de l’utilisation de la prostatectomie radicale assistée par robot dans les hôpitaux à petite patientèle.

Les différences au niveau des effets désirés entre l’hys- térectomie assistée par robot et l’hystérectomie laparo- scopique traditionnelle étaient également négligea- bles, et les effets indésirables sont similaires pour les deux interventions chirurgicales. De l’avis du SMB, les preuves cliniques disponibles ne sont en faveur ni de l’hystérectomie assistée par robot ni de l’hystérecto-

mie laparoscopique traditionnelle. Dans l’analyse des coûts, les coûts par hystérectomie assistée par robot pour des affections bénignes dépassaient ceux asso- ciés à l’intervention laparoscopique traditionnelle d’environ 5500 CHF. Pour les affections malignes, comme le cancer du col de l’utérus ou de l’ovaire, les coûts de l’hystérectomie assistée par robot dépassaient ceux de l’intervention laparoscopique traditionnelle d’environ 4300 CHF. Ces besoins en ressources supplé- mentaires sont considérés comme modérés. De l’avis du SMB, le rapport coût-efficacité ainsi que l’absence de données fiables qui étayent la plus-value médicale d’une hystérectomie assistée par robot sont en faveur de l’utilisation de la procédure laparoscopique tradi- tionnelle pour l’hystérectomie simple ou radicale.

Le rapport d’évaluation n’incluait pas d’analyse des données probantes publiées concernant les préfé- rences des patients, l’équité en matière de santé ou l’acceptabilité de la technologie assistée par robot par les patients. Le SMB se pose la question de savoir si la  pratique actuelle d’information des patients sur les options thérapeutiques disponibles suffit pour per- mettre le consentement éclairé avant l’intervention.

La décision des patients serait probablement différente s’ils recevaient des informations approfondies sur l’in- tervention chirurgicale.

Les rapports d’appréciation et d’évaluation peuvent être consultés sur le site Internet du Swiss Medical Board à l’adresse https://www.swissmedicalboard.ch Crédit photo

© Oleksandr Kontsevoi | Dreamstime.com (scène fictive)

Correspondance:

Susanna Marti Calmell Organe responsable, Swiss Medical Board Tél. 076 515 02 20 Info[at]swissmedicalboard.ch

Renseignements concernant le SMB

Après un mandat de 8 ans, deux pionniers du SMB ont démis- sionné: Peter Suter, en sa qualité de président du Comité des organisations responsables, et Urs Metzger, en sa qualité de président du Conseil d’experts. Daniel Scheidegger, président ASSM, a été nommé en tant que successeur de Peter Suter.

Christoph A. Meier, CMO de l’Hôpital universitaire de Bâle, a pris la succession d’Urs Metzger.

En outre, l’organe responsable a été élargi: les nouveaux membres sont la FMCH, association faîtière des sociétés de disciplines médicales chirurgicales et invasives, ainsi que la Commission des Tarifs Médicaux LAA (CTM).

Le Secrétariat du SMB déménage de Zurich à Berne. La nouvelle adresse postale est la suivante: Swiss Medical Board, Haus der Akademien, Laupenstrasse 7, 3001 Berne, Tél. 076 515 02 20.

La décision des patients serait probablement différente s’ils recevaient des informations approfondies sur l’intervention chirurgicale.

De l’avis du SMB, les preuves cliniques dispo- nibles ne sont en faveur ni de l’hystérectomie assistée par robot ni de l’hystérectomie laparos- copique traditionnelle.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS Swiss Medical Board 505

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Académie Suisse des Sciences Médicales

L’ASSM s’engage en faveur

d’un système de santé durable

Valérie Clerc

Secrétaire générale de l’ASSM

L’Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) présente une nouvelle feuille de route sur le développement durable du système de santé. L’objectif est de relancer le débat sur ce sujet crucial. Le document décrit ce que l’ASSM entend par ce concept, quels objectifs doivent être visés et quelles pourraient être les évolutions à venir.

Avec le «Triple Aim» comme boussole, l’ASSM met en avant huit mesures considé- rées comme nécessaires à la durabilité du système de santé suisse. La feuille de route est complétée par une roadmap présentant les actions concrètes qui sont en- visagées.

En 2011, l’ASSM a lancé le projet «Système de santé du- rable», afin de sensibiliser la population et le corps mé- dical aux défis à relever. Une année plus tard, elle a pu- blié une roadmap contenant un plan d’action décliné en sept objectifs. La publication presque simultanée de l’agenda «Santé2020» par le Département fédéral de l’intérieur a largement contribué à la mise en œuvre de plusieurs développements en matière de transparence, d’égalité des chances, de qualité de vie et de qualité des soins [1].

2020 est à la porte, et le bilan est en demi-teinte. Le défi qui consiste à définir les missions d’une médecine per- mettant aux générations futures de bénéficier de pres- tations médicales satisfaisantes pour répondre à leurs problèmes de santé reste à relever. Fort de ce constat, un groupe de personnalités issues du monde acadé- mique, des organisations de patients et des assurances réuni autour du président de l’ASSM Daniel Scheideg- ger a remis l’ouvrage sur le métier. Le fruit de ses ré- flexions a été soumis à un groupe d’experts avant d’être validé par le Comité de direction de l’ASSM. En janvier 2019, un workshop réunissant une trentaine de participans a permis de discuter des actions néces- saires pour mettre en œuvre la feuille de route.

Le «Triple Aim» comme boussole

L’ASSM en est convaincue. Ce dont nous avons besoin, ce sont des réformes orientées vers des objectifs com- muns. Développé en 2007 par l’Institute for Healthcare

Improvement basé à Boston, le «Triple Aim» propose une telle orientation pour le système de santé. L’idée de base du concept est de formuler des objectifs qui ré- unissent la perspective de la santé publique, celle d’une médecine individuelle et celle de la durabilité.

Une des plus-values du concept est la prise en compte explicite du niveau de la population. Ainsi, le regard ne s’oriente pas uniquement vers la qualité de la prise en charge individuelle, mais également vers les questions de priorités et de distribution. Les exemples donnés par l’experte américaine Catherine Craig lors de sa ve- nue à Berne en janvier 2019 sont parlants: l’accroisse- ment des compétences de santé des Afro-Américains souffrant d’hypertension à Memphis, Tennessee, grâce à la prise en charge conjointe des cliniques locales et des pasteurs, l’amélioration de l’état de santé de la po- pulation diabétique et du taux de vaccination des en- fants appartenant à la tribu navajo grâce aux coachs de santé, ou encore les bienfaits massifs sur l’obésité in- fantile du programme «The Daily Mile» mis en œuvre dans les écoles écossaises.

Ces trois exemples sont autant de mesures concrètes qui ont un impact positif aussi bien sur la santé que sur les coûts de santé. La hausse des coûts qui fait souffrir la population n’est que le symptôme d’une contradic- tion profonde qui ronge notre système: les exigences en matière de santé sont illimitées, alors que les res- sources sont limitées. Plus l’Etat devra investir de fonds dans le système de santé, moins il en disposera pour d’autres domaines. Si des restrictions devaient

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 506

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s’imposer dans l’éducation, le domaine social ou l’envi- ronnement, cela entraînera à long terme une dégrada- tion de l’état de santé de la population. En effet, la science a montré que seuls 10 à 20% de l’état de santé d’une population dépendent de son accès aux soins.

Les 80 à 90% restants dépendent de facteurs indivi- duels, sociaux, économiques et environnementaux [2].

Basée sur ces convictions, la feuille de route présente huit mesures considérées comme pertinentes et néces- saires pour assurer la pérennité du système de santé:

En s’inspirant des objectifs formulés par le Hastings

Center dans les années 90 et repris par l’ASSM en 2004 dans sa publication «Buts et missions de la médecine au début du 21ème siècle»(voir en haut à gauche), la feuille de route souligne que l’objectif des actes médi- caux n’est pas dans tous les cas la restitutio ad integrum (c’est-à-dire la guérison sans séquelles restantes), mais le rétablissement de la capacité à mener une vie qui soit considérée comme sensée par la personne concernée.

Regarder au-delà de notre propre horizon

L’ASSM estime qu’il est de son devoir de s’engager pour garantir une médecine qui demeure accessible à

tous, de qualité élevée et à un coût abordable. Sa feuille de route nous invite à jeter un œil au-delà de notre propre horizon, à réaliser que la pérennité du système de santé est menacée en continuant dans cette voie et  à  adopter les mesures nécessaires pour réorienter l’aguille de la boussole dans la bonne direction.

La refonte préconisée n’est pas seulement l’affaire des

«acteurs du système de santé». Comme l’écrit très bien l’ancien secrétaire d’Etat à la formation et à la re- cherche Charles Kleiber dans le temps fort du Bulletin ASSM 1/2019, il est temps de redonner la parole à la po- pulation. En vertu du principe «qui paie décide», elle seule a la légitimité de décider quelle politique de santé nous voulons, ce que nous sommes prêts à payer pour nos soins, quelle organisation nous souhaitons pro- mouvoir et comment les intérêts privés légitimes doivent prendre en compte le bien commun. L’ASSM s’engage dans cette voie. C’est ainsi qu’en 2018, elle a répondu favorablement à l’invitation des organisa- teurs du salon Planète Santé à entrer en dialogue avec le public de la manifestation sur les défis à relever pour garantir la durabilité du système de santé [3]. La vivacité des échanges encourage l’ASSM à renouveler de telles expériences. Plusieurs pistes sont à l’étude, notamment celle d’un dialogue avec la jeunesse.

La feuille de route est publiée en ligne en allemand, français et anglais. Elle peut être téléchargée ou commandée gratuitement en version imprimée (en allemand et en français) à l’adresse:

assm.ch/feuilles-de-route

Références

1 ASSM. Système de santé durable: bilan de la «roadmap».

Bulletin 3/2017, pp. 1–4.

2 ASSM. Avenir du système de santé: vers un nouveau pacte sanitaire? Bulletin 1/2019, p. 3.

3 assm.ch/planete-sante Correspondance:

Valérie Clerc Secrétaire générale de l’ASSM

Maison des Académies Laupenstrasse 7 CH-3001 Berne v.clerc[at]samw.ch Les quatre objectifs formulés par le Hastings Center sont:

– la prévention des maladies et des blessures ainsi que la promotion et le maintien de la santé, – le soulagement de la

douleur et de la souffrance causées par les maladies, – les soins et la guérison

des malades et la prise en charge des malades incurables, – l’évitement de la mort

prématurée et la quête d’une mort paisible.

1. Les acteurs du système de santé s’orientent selon le concept du «Triple Aim».

2. Les cantons se regroupent en régions sanitaires.

3. La transmission des compétences en matière de santé débute dès l’enfance.

4. La Suisse connaît les besoins en professionnels de la santé et adapte le nombre de places d’étude en conséquence.

5. Les données requises pour l’assurance de la qualité et la recherche sur les services de santé sont disponibles.

6. Les interventions devenues inutiles sont retirées du catalogue des prestations.

7. Les nouveaux modèles de financement réduisent les incitations financières inopportunes.

8. La Confédération fixe un plafond pour l’augmentation des dépenses de santé.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 507

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Eine neue Organisation stellt sich vor

Organspende am Lebensende

Alex Freia, Urs Aemisseggera, Alois Beerlib, Marlène Sicherc, Georg Stoffelb

a Dr. med., Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Winterthur; b Dr. med., Facharzt für Innere Medizin, Winterthur; c Intensivpflegefachfrau, Pflegeexpertin BScN, Zürich

Der Verein ÄPOL (Ärzte und Pflegefachpersonen gegen Organspende am Lebensende) ist auf Initiative von Ärzten aus den Bereichen Hausarztmedizin und Psy- chotherapie, sowie von Intensivpflegefachpersonen entstanden. Aufgrund persönlicher Erfahrungen und Überlegungen sind wir überzeugt, dass Organspenden am Lebensende nicht vertretbar sind. Wir wollen errei- chen, dass keine Organspenden am Lebensende mehr durchgeführt werden. Lebendspenden sollen erlaubt bleiben.

Der Ablauf von Organspenden

Organspende nach Hirntod («Donation after Brain Death» [DBD]): Menschen mit Hirntod liegen auf Inten- sivstationen, sie werden beatmet, ihr Herz schlägt und ihre Haut ist rosig und warm. Sie sehen aus wie Schla- fende. Nachdem der Tod des Hirns festgestellt wurde, werden sie für tot erklärt, womit sie zu Organspendern werden können.

Leben ist unantastbar. Organ-Lebendspenden sollen erlaubt bleiben. Organspen- den am Lebensende sollten nicht mehr durchgeführt werden.

* Der besseren Lesbarkeit wegen wird die männliche Form verwendet. Frauen sind gleichermassen angesprochen.

Résumé

Les arguments suivants sont avancés pour interdire le don d’organe en fin de vie: 1) Seuls des organes vivants peuvent être transplantés. Les don- neurs sont donc encore vivants lors du prélèvement, qui provoque leur décès. 2) La médecine de transplantation ne sait pas ce qui se passe au niveau de la conscience, ni au niveau psychique et intellectuel, mais fait comme si elle le savait. 3) La médecine de transplantation prélève des or- ganes à des personnes en mort cérébrale. Cela signifie implicitement que seule la mort cérébrale est importante, mais que celle du corps et des autres organes ne compte pas dans le décès d’une personne. Cette hypo- thèse ne peut être prouvée. 4) La médecine de transplantation transplante des organes vivants. Elle intervient donc dans la vie – celle du donneur aussi – et il convient de prouver qu’elle ne porte pas préjudice à la vie des donneurs. Ce qui est impossible. 5) Le processus de mort n’est pas terminé au moment du prélèvement d’organes et est donc perturbé.

Nous rectifierons ensuite les informations trompeuses véhiculées dans l’opinion publique sur le concept de mort cérébrale et sa survenue et pré- senterons les conclusions actuelles des débats internationaux.

Von der Intensivstation werden sie, nachdem sich ihre Familie von ihnen verabschiedet hat, zur Explantation in den Operationssaal gebracht. Dort kam es früher beim Aufschneiden des Körpers manchmal zu Blut- druckanstieg, Herzrasen, Schwitzen, Tränenfluss und zu Bewegungen mit Armen und Beinen [1]. Das sind Reaktionen auf Schmerzen, die durch Rückenmarks- reflexe gesteuert werden. Diese Schmerzreaktionen werden nach heutiger Lehrmeinung als bedeutungs- los angesehen, weil das Zentrum des Nervensystems, das Hirn, ausgefallen ist und die Schmerzen daher nicht mehr wahrgenommen werden können. Dass Spender diese Schmerzen nicht spüren, ist aber wissenschaftlich nicht belegbar (Cavete collegae, Irr- tum möglich!).

Damit sich Spender während der Explantation nicht bewegen, erhalten sie heute in der Schweiz eine Allge- meinanästhesie . In Deutschland hingegen werden nur muskellähmende Medikamente verabreicht.

Anschliessend folgt eine bis achtstündige Operation, während der verschiedene Ärzteteams inmitten auf- wendigster Technik und Apparaturen ein Organ nach dem anderen entnehmen. Das Herz wird durch kalte Perfusionslösung gelähmt, so zum Stillstand gebracht und herausgeschnitten [2]. Am Ende der Operation wird der Körper zugenäht, gewaschen und Verbände werden angelegt. Die Angehörigen können ihn dann, wenn sie möchten, nochmals sehen.

Organspende nach Herztod («Donation after Circula- tory Death» [DCD]): In der Schweiz, nicht aber in Deutschland, ist es erlaubt, fünf Minuten nach Herz- Kreislauf-Stillstand Organe zu entnehmen. Dabei wer- den schwerkranke Patienten mit aussichtsloser Prog- nose, auf Wunsch im Beisein der Angehörigen, in den Operationssaal gebracht, wo alle lebenserhaltenden Massnahmen gestoppt werden und gewartet wird, bis das Herz aufhört zu schlagen. Exakt fünf Minuten nach Herzstillstand, wenn der Hirntod eingetreten ist, wer- den die Angehörigen aus dem Operationssaal gebeten.

Der Spender wird in der Folge sofort reintubiert, laparo- tomiert und die Explantation wird durchgeführt.

Beachten Sie zu diesem Thema auch das «Zu guter Letzt» von Samia Hurst auf S. 534 in dieser Ausgabe.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ÄPOL 508

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Fünf Gründe für das Verbot von Organspenden am Lebensende

1. Organspender sind zum Zeitpunkt der Organent- nahme nicht tot. Sie sind am Sterben und werden durch die Entnahme getötet.

Es können nur lebende Organe verpflanzt werden und diese können nur aus lebenden Körpern entnommen werden. Organspender sind bei der Organentnahme noch lebendig [3]. Die implizite Behauptung der Trans- plantationsmedizin, sie entnehme lebende Organe postmortal, also von Toten, ist in sich ein Widerspruch.

Bei Menschen mit totem Hirn gibt es viele Lebenszei- chen. Solange sie beatmet und ernährt werden, regu- lieren sie die Körpertemperatur, bekämpfen Infektio- nen, heilen Wunden. Hirntote Kinder wachsen und kommen in die Pubertät und schwangere hirntote Frauen können per Kaiserschnitt gesunde Kinder zur Welt bringen.

Wie umstritten der Hirntod als Todesdefinition ist, zeigt auch die Tatsache, dass im Deutschen Ethikrat 2015 insgesamt 7 von 26 Mitgliedern den Hirntod nicht als hinreichende Bedingung für den Tod eines Men- schen bezeichneten [4].

Hirntote Organspender sterben statt im Kreise ihrer Angehörigen im Operationssaal inmitten aufwendigs- ter Technik. Das ist eine traurige und für viele Men- schen verstörende Vorstellung. Menschen dürfen Menschen nicht töten, auch nicht, um anderen Men- schen zu helfen. Das ist ein massiver kultureller Bruch.

Es darf kein wertvolles (Empfänger) und unwertes (Spender) Leben geben. Jedes menschliche Leben muss unantastbar sein.

Diese Begründung alleine müsste genügen, um Organ- transplantationen am Lebensende zu verbieten.

2. Es gibt kein Wissen darüber, was beim Tod mit dem Bewusstsein, dem Geistig-Seelischen, geschieht.

Wir wissen nicht, ob das Bewusstsein, das Geistig-See- lische, mit dem Eintreten des Hirntodes erlischt, oder ob es auf eine für uns nicht erfassbare Weise weiter- existiert. Wir wissen auch nicht, ob das Geistig-Seeli- sche, sofern es weiterexistiert, noch leiden kann. Dies alles aber müssten wir wissen, um sicher zu sein, dass Organtransplantationen am Lebensende Spendern nicht schaden. Dass die Transplantationsmedizin ohne dieses Wissen Organe transplantiert, ist unhaltbar.

3. Es gibt keine wissenschaftlichen Belege, dass nur das Sterben des Hirns und nicht auch das des Körpers und der übrigen Organe für das Sterben des Men- schen bedeutsam ist.

Das Handeln der Transplantationsmedizin beruht

auch aus diesem Blickwinkel nur auf Annahmen und nicht auf gesichertem Wissen. Damit verstösst es ge- gen die Regeln medizinisch-wissenschaftlichen Han- delns.

Der ganze Körper des Menschen lebt und stirbt, nicht nur das Hirn. So spielt sich zum Beispiel das Gefühlsle- ben im Körper ab (im Bauch, Herzbereich, Hals, etc.) und nicht im Hirn. Auch beinhaltet der Körper mit dem enterischen Nervensystem, auch Bauchhirn ge- nannt, annähernd gleichviele Nervenzellen, wie das Hirn im Kopf.

Der Mensch ist schlicht nicht erschöpfend erforscht.

Die heutige Praxis von Organtransplantationen am Le- bensende könnte sich in Zukunft als Fehler, als eine menschliche und wissenschaftliche Tragödie erweisen.

4. Indem lebende Organe verpflanzt werden, wird ins Leben, auch das der Spender, eingegriffen.

Mit dem Eingriff ins Leben der Spender entsteht die Möglichkeit, diesem Leben zu schaden. Daraus wiede- rum ergibt sich die Pflicht, nachzuweisen, dass Nutzen und Nebenwirkungen des Eingriffs für Spender in einem annehmbaren Verhältnis stehen, insbesondere, dass der Eingriff Spendern keinen unverhältnismässigen Schaden zufügt. Diesen Nachweis kann die Transplan- tationsmedizin nicht erbringen.

5. Der Sterbeprozess ist zum Zeitpunkt der Explanta- tion noch nicht beendet und wird gestört.

Bei Menschen mit totem Hirn sind 3% des Körpers tot, 97% leben noch. Zudem dauert es nach Herzstillstand ungefähr sieben Tage, bis die letzten Zellen im Körper gestorben sind [5]. Der Sterbeprozess ist also bei der Ex- plantation noch nicht abgeschlossen und wird gestört.

Die Transplantationsmedizin am Lebensende kann nicht nachweisen, dass sie Spendern durch die Ex- plantation und die Störung des Sterbeprozesses nicht schadet. Damit verstösst sie gegen fundamentale Regeln des medizinisch-wissenschaftlichen Handelns und möglicherweise gegen das Gebot des Nicht-Scha- dens der ärztlichen Ethik (Primum nil nocere). Das ist in unseren Augen verantwortungslos.

Die Transplantationsmedizin lässt die Öffentlichkeit in einem falschen Glauben.

Heute muss davon ausgegangen werden, dass Men- schen explantiert werden, die geglaubt haben, sie seien zum Zeitpunkt der Organentnahme eine Leiche im herkömmlichen Sinn: keine Atmung, kein Herzschlag, kalte, blasse Haut. Das Bundesamt für Gesundheit, Swisstransplant und die Medien betonen immer wie- der, dass Organe «nach dem Tod» entnommen werden,

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ÄPOL 509

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ohne klar zu stellen, dass seit 2007 eine neue Todesde- finition gilt und dass es erhebliche Unterschiede zwi- schen einem Toten nach heutiger Definition und einer herkömmlichen Leiche gibt. Die Öffentlichkeit in die- sem falschen Glauben zu lassen ist inakzeptabel.

ÄPOL fordert, dass, solange Organspenden am Lebens- ende erlaubt sind, Spender ihre Zustimmung zu Organ- spende gemäss dem heutigen Standard als informierte Entscheidung gefällt haben müssen. Jede Person mit einem Organspendeausweis muss den Unterschied zwischen einem hirntoten Menschen und einer her- kömmlichen Leiche kennen.

Auch weltweit führende Mediziner und Ethiker sind zur Einsicht gelangt, dass Menschen mit totem Hirn nicht tot sind.

Mediziner und Ethiker um Robert Truog, dem jetzigen Direktor des Zentrums für Bioethik der Harvard Medi- cal School, das 1968 das Hirntodkonzept lanciert hatte, sind heute der Ansicht, dass Menschen mit totem Hirn zwar nicht tot sind, dass es aber dennoch moralisch richtig ist, ihnen Organe zu entnehmen [6]. Sie weisen damit ebenfalls auf das Dilemma, das im Hirntodkon- zept per se drinsteckt, hin und hoffen, dass die Öffent- lichkeit ihre Ansicht in Zukunft teilt. Sie fordern eine Abkehr von der Dead Donor Rule (Toter-Spender-Regel) und eröffnen damit die Debatte des «Justified Killing»

(gerechtfertigtes Töten).

Diese Debatte müsste, wenn an Organspenden am Le- bensende festgehalten wird, auch in der Schweiz ge- führt werden.

Wie ist es möglich, dass seit 50 Jahren weltweit mit dem Hirntodkonzept eine Todesdefinition gilt, die derart umstritten ist?

Ein Ad-Hoc-Komitee der Harvard Medical School schlug 1968 den Hirntod als neue Todesdefinition vor, um erstens bei hirntoten Menschen ohne angeklagt zu werden die lebenserhaltenden Therapien stoppen zu können und um zweitens zu verhindern, dass «veral- tete Todeskriterien zu Streit bei der Organbeschaffung für Transplantationen führen» [7]. In ihrem Bericht be- gründete das Komitee aber nicht, warum der Hirntod dem Gesamttod des Menschen entsprechen soll (!). Es vertrat lediglich die Ansicht, dass die herkömmliche Todesdefinition mit Herz- und Atemstillstand ange- sichts der Fortschritte der Intensivmedizin veraltet («obsolete») sei.

Dieser Vorschlag wurde weltweit sofort aufgenom- men. Bereits 1968 wurden über 100 Herztransplantati- onen durchgeführt und damit Tatsachen geschaffen.

Verschiedene Gremien versuchten später, eine schlüs- sige Begründung für die Gleichung «Hirntod gleich Ge- samttod» nachzuliefern. Die erste Begründung lautete, dass Hirntote tot seien, da das Hirn das zentrale Steuer- organ des menschlichen Körpers sei und mit seinem Ausfall der Tod sofort eintrete. Diese Begründung wurde durch das jahrelange Überleben von Hirntoten widerlegt. Die neueste Begründung, 2008 formuliert durch den «President’s Council on Bioethics» der USA lautet, dass Hirntote tot seien, «weil die Integration in die Umwelt fehle» [8]. Auch diese Begründung über- zeugt jedoch nicht abschliessend. Die aus Sicht jedes potentiellen Organspenders und der ärztlichen Ethik vorrangige Frage, ob kein Schaden angerichtet wird, ob also Transplantationen Spendern nicht schaden könnten, wird nie gestellt und diskutiert.

Offenbar verdrängt die ethische Verpflichtung und Motivation, schwerkranken Menschen zu helfen, und das Streben nach medizinischem Fortschritt und Pres- tige die Einsicht, dass das Fundament der Transplanta- tionsmedizin am Lebensende nicht tragfähig ist und dass nicht ausgeschlossen werden kann, dass die Transplantationsmedizin Organspendern Leid zufügt.

Literatur

1 Lubitsch A, Schwelm H. Anästhesie zur Multiorganentnahme, Ab- schlussarbeit in der Weiterbildung zur Pflegefachfrau für Anästhe- sie und Reanimation, Kurs 2005, Universitätsspital Basel (verlinkt auf unserer Homepage www.aepol.net unter Literatur).

2 Swisstransplant/CNDO The Swiss Donation Pathway, Modul VI, Organ- und Gewebeentnahme.

3 Kersting D. Tod des Körpers oder Tod der Person? Ethik Med.

2017;29:217–32.

4 Deutscher Ethikrat, Hirntod und Entscheidung zur Organspende, Stellungnahme, 24.2.2015

5 Marsch S. When is a person dead? Uni Nova - Research Magazine of the University of Basel 125/2015, pp 33–4

6 Aviv R. What Does it Mean to Die? The New Yorker 5.2.2018, p 25 7 Beecher H, Adams R, Barger C, Curran W, Denny-Brown D, Farns-

worth D et al. A Definition of Irreversible Coma, JAMA, Aug 5, 1968, Vol 205, No 6

8 Controversies in the Determination of Death: A White Paper by the President’s Council on Bioethics, Washington D.C. Dec 2008.

Weitere Informationen finden Sie auf unserer Homepage www.

aepol.net. Neue Mitglieder sind herzlich willkommen.

Korrespondenz:

Dr. med. Alex Frei Facharzt für Allgemeine Innere Medizin FMH CH-8400 Winterthur aepol[at]gmx.net

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ÄPOL 510

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Anordnungs- vs. Delegationsmodell in der nicht-ärztlichen Psychotherapie In der momentanen Auseinandersetzung zu diesem Thema wird mit dem Argument der prekären Versorgungssicherheit bei der Be- handlung psychisch kranker Menschen für das Anordnungsmodell geworben. Dabei soll, wie bei der Physiotherapie, jede niedergelas- sene Ärztin eine Psychotherapie anordnen können.

Bei einer genaueren Betrachtung dieser Dynamik lohnt es sich, den Blick auf das Ge- sundheitssystem unseres nördlichen Nach- barn zu richten. Mit denselben Argumenten drängten in Deutschland seit 1999 die Psycho- logInnen in die Grundversicherung. In den Nachuntersuchungen zur Versorgungssiche- rung hat sich jedoch gezeigt, dass weder die Wartezeiten noch die Versorgungsmisere in ländlichen Gegenden noch die Behandlungs- dauer abgenommen haben. Das Gegenteil ist der Fall. Durch die Fragmentierung des Bud- gets kam es zu einem Tarifzerfall. Der Ver- dienst von nichtärztlichen Therapeutinnen sank auf das Niveau von Schweizer Reini- gungskäften und die Psychiaterinnen müssen ihre Patientinnen im Viertelstundentackt be- handeln. Ein bedrohlicher Leistungsabbau in der Behandlung schwer kranken Patientin- nen ist im Gang und ein Ende dieses Kahl-

schlags ist nicht in Sicht. Heute hat eine Psychiaterin noch 70 Minuten im Quartal zur Verfügung, um einen an Schizophrenie Er krankten zu behandeln.

In der Schweiz richtet sich zurzeit der Behand- lungsumfang am Behandlungsbedarf. Natür- lich haben Dokumentations- und Rechen- schaftspflicht gegenüber dem Kostenträger zugenommen; das ist zuweilen etwas nervig, jedoch durchaus angemessen. Diese Verhält- nisse sind im internationalen Vergleich je- doch komfortabel. Das Anordnungsmodell mit an die 7000 relativ heterogen ausgebilde- ten Psychologinnen, die in die Grundversi- cherung drängen, wird das Gesundheitsbud- get mit schätzungsweise einer zusätzlichen halben Milliarde belasten. Dies führt zu ei- nem Tarifzerfall. Die derzeit störungsunab- hängig gewährten 40 Stunden nichtärztliche Psychotherapie werden der Geschichte ange- hören. Chronisch Kranke werden massiv unterversorgt sein, die Löhne von Betreu- ungspersonal in Wohnheimen und Pflege- personal in stationären und ambulanten Ein- richtungen werden sinken.

Das derzeitige Argument, es gäbe zu wenig Psychiaterinnen, ist blanker Unsinn. Die An- zahl an Psychiatrinnen in der Schweiz beträgt einen guten Drittel der Psychiaterinnen in Deutschland, das rund das Zehnfache der Be- völkerung aufweist. Die Politik ist deshalb ge-

fordert, hierzulande die Versorgungsdichte zu regulieren. Die Psychiatrie ist eine Brü- ckendisziplin zwischen Körper und Psyche.

Psychiaterinnen durchlaufen eine lange und anspruchsvolle Ausbildungszeit in der Arbeit mit psychisch Kranken. Sie sind Netzwerke- rinnen zu den anderen Disziplinen, Sozialtäti- gen, Familiensystemen, etc. und begleiten viele chronisch Kranke über Jahrzehnte. Im Zentrum dieser Debatte stehen jedoch die Pa- tientinnen. Sie werden die grossen Verliere- rinnen eines Systemwechsels hin zum Anord- nungsmodell sein.

Dr. med. Kaspar Schnyder, Einsiedeln (die weibliche Form beinhaltet die männliche;

Adams Rippe ist Geschichte)

COURRIER 511

Courrier au BMS

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