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JLA T ltU S S J ä T K J ii'j

MSSKSfiVïO

ü c s 2 3 f i Ü S A V R I L *'•**>

L'Autriche fait de toutelles m o s lM â l’Italie

Et rifalie aurait conclu un accord avec la Triple Entente

La

Situation

Genève, lundi soir.

Eh Belgique.

SSucieux d ’influencer l’op'nion a\i mo- morft o ù l’Italie semble prête à passer le Rn6icon, les Allemands ont. voulu frapper un grand coup en Belgique e t ils o n t in au ­ gure à cette occasion leur nouveau moyen de com bat la vapeur asphyxiante. Voici les renseignem ents qui nous parviennent “ à <& sujet e t que l’Agencé H a r a s donné

comme venant de tém oins oculaires. -Les Allemands o n t projeté, par des pro­ cédés encore inconnus, une sorte de vapeur asphyxiante, de leurs tranchées vers les lignes des Alliés. Ceux-ci avaient d ’aillenrs rem arqué que quelque chose d ’anorm al se passait derrière tes parapets des tranchées ennemies o ù plusieurs ouvertures avaient été’ pratiquées. Les Allemands atten d aien t un v en t favorable pour expulser des réser­ voirs ces vapeurs sous pression, qui o n t été identifiées comme vapeurs de chlore. •

Les soldats alliés o n t vu avec stupéfaction lin.nuage noirâtre très dense avancer vers eu x tandis que, profitant do leur trouble mom entané, les Allemands q u ittaien t leurs tranchées, soutenus par le fou de leur artillerie. Los premiers soldats allemands avaient le visage recouvert d ’un masque, c e ,qui leur perm it do franchir sans danger la zone empestée.

On sait que l’emploi de pareilles m anœ u­ vres est form ellem ent in terd it par la décla­ ration de La H aye, solennellement ratifiée p af les gouvernem ents de Berlin e t de

Vienne. *

f/es journaux français protestent avec raison contre cet acte qui, déclare le Temps, a été froidem ent prém édité e t exécuté avec toutes les ressources de la science allemande.

In u tile de dire que ce mode de com bat contraire à là convention de La H aye n ’aura pas non plus l’approbation des neutres.

L’attaq u e allem ande au d u e d ’une infor­ m ation officielle française n 'a nullem ent • eu.l’im portance que lui donnent les bulletins d e Berlin. Nous laissons la parole à la n o te rectificative en d a te d ’aujourd’hui :

«Les Allemands font grand b ru it au to u r d ’un avantage local qu’ils o n t rem porté n ’ Langhem arcq. Dans les télégram m es envoyés dans les pays neutres les A llem ands essaient d’exploiter l’événem ent et-; -de faire croire qu’il s’agit d ’une victoire. E n réalité rengagem ent d o n t les A llem ands se vantent, eut lieu sur u n fro n t qui no d ép as­ sait pas quatre kilomètres, sur un fro n t to tal

ùtt 950 kilomètres. L e s Allem ands entrer

prirent l’attaque avec des forces trois fois plus grandes que celles qu’ils avaient de­ v a n t eux. Enfin ils d u ren t recourir à des engins asphyxiants e t c’est p ar su rp rise qu’ils purent avoir un avantage m om entané. Leur attaq u e fu t enrayée le soir même et, le’ lendemain, notre co ntre-attaque qui continue, nous perm it de regagner le terrain psrdu mais, comme les Allem ands sont depuis longtemps réduits à la défensive, ils s’ef­ forcent de donnçr une grande im portance à : une opération qui ne peut avoir, aucun . •• résultat final. Les Allemands espèrent ainsi

* faire im pression sur l’opinion des neutres. C’est le même procédé do n t ils usèrent lorsque, à l’occasion d ’un engagem ent à Soissons, ils voulurent répandre le bruit d ’une victoire qui, p ar ses suites, ne m érita pas l’im portance que l’Agence e t le radio- tèlégrainmc allem ands voulaient, lui a tt r i­ buer. »

Paris reconnaît d ’ailleurs que l’attaq u o allem ande do sam edi a réussi, pour u n m o­ m ent, à enlever le village de Lizerne qui se trouve à l’ouest de Bixschoote entre le c a n a l e t 1 Yser, mais les Allemands ne p u ren t s ’y m aintenir : une vigoureuse contre-attaque franco-belge les en cliassa e t alla même au-delà.

L’attaq u e allem ande contre les Anglais du front Ypres serre la ville de plus près. Le bulletin de B erlin d ’hier assure que Kersselaere, au sud-est de Langhemarcq, Saint-Julien à 5 km . au nord d'Y pres sont aux m ains des Allemands qui avancent encore, plus à l’est, prÔ3 de G ravenstafel, qui est au nord de Zonnebeke. .

L « communiqués alliés sonnent une to u t autre fanfare. Dans la p artie nord les F ra n ­ çais ont progressé sur la rive droite du canal et les Anglais n ’ont pas laissé gagner de terrain à l’adversaire.

Nous no tarderons pas à être fixés sur le résu ltat de cette grosse partie dont Ypres, la malheureuse cité constam m ent bombardée, cSt l’enjeu.

De la Meuse aux Vosges.

Les Allemands, m écontents de leure succès sur les' Hauts-de-M euse o n t essayé une n ou­ velle attaq u e a u sud-ouest de Combres. B s y auraient pris plusieurs tranchées.

Le bulletin français le reconnaît partielle­ m ent : « Sur les Hauts-de-M euse, à la tr a n ­ chée de Calonne, les Allemands o n t a tta q u é avec to u te une division su r un front de moins d ’u n kilom ètre; ils ont fait plier notre prem ière ligue mais ils ont été ram enés en arrière p ar une contre-attaque ".

A ux environs du bois d ’Ailly e t dans la forêt d ’A prem ont, les F rançais o n t résisté à to u tes les a ttaq u es des Allem ands e t ont repris la traneliée qu'ils avaient un moment réussi à reconquérir.

P aris signale l’échec de nouvelles attaq u es allemandes en Lorraine au sud de la forêt de P arroy et dans les Vosges au Raichsatk-jr- fcopf.

Front oriental.

On recommence à avoir quelques petites indications sur le front polonais. Pétrograde annonce une a tta q u e allemande dans le Mistriet do Sinvalki près de K alw arja. . De- Berlin on annonce des attaq u es russes a u sud-est de Mlawa dans la région de Ciechanow.

•- D ans ces mêmes parages, les avions russes ont fait des ravages à ÎSeidenburg, dans la Prusse orientale, au nord de M lawa, à quoi les Allemands ont répondu en a rro san t de bombes la ville do Biclostok qui est un impor ta n t' centre ferroviaire de la ligne russe d ’arriè rj dans le gouvernem ent de GrcdnO: Toujours les pauvres civils qui paien t pour les coupables.

Los Carpathes form ent toujours le point sensible du fro n t oriental. Au dire dos Russes les Austro-Allem ands y o n t am ené de n o u ­ velles unités d ’artillerie lourde e t ils a tta q u e n t avec ime nouvelle ardeur dans les environs du col d ’üszok.

Les A utrichiens assurent qu’ils o n t pris u n e hauteur im portante dans la vallée de l’Oraw a qui est au sud de celle qui conduit au col d ’Uszok su r le versan t galicien. L eu r intention est de débarrasser les régions »voisinant le col d ’Uszok des menaces de l’ennem i. A u tan t qu’on en peut juger ils

y ont en partie réussi. .

Les autos et la benzine.

fia mtEin-mise des Russes sur la Galicie ^ ôté juix Austro-Allem ands la source piin- cipale^nécessaire « la m ar h : de leurs in ­ nom brables autos de guérie.

L a production de pétrole en Galicie avait a tte in t les chiffres suivants en tonnes mé­ triques de 1000 kilos : 1907 1.175.974 tonne3 1908 1.754.022 » j909 2.070.740 » .910 1.762.560 » 1)11 1.453.275 » ‘ 1912 1.Ö70.000 » ,

Les principaux centres de production du pétrole sont à l’ouest de S trij, au pied des C arpathes, dans les environs do Bo- ryslaw . On rem arquera cependant que les chiffres dim inuent depuis 1909. Les gise­ m ents sont envahis p a r l’eau salée e t mon-; tie n t des signes d ’épuisem ent. L ’Allemagne é ta it — e t de beaucoup — le principal ache­ te u r de pétrole galicien.

Seulem ent, si cette source est tarie, on a su s’arranger autrem ent. Les autos alle­ m ands ont bon estomac. L a benzine manque : on leur donne à absorber des m ixtures d ’alcool, de pétrole, de benzol avec adjonc­ tion d ’essence do vinaigre e t de naphtaline. E t ils m archent to u t de même.

E. K .

FRONT OCCIDENTAL

Communiqués officiels français

du 25 avril

Paris, 26. — Communiqué du 25 à 15 h. :

En Belgique nos contre-attaques se pour­ suivent avec succès en étroite liaison avec les Alliés. Les Allemands, qui ont attaqué avec deux corps d’armée, continuent à em ployer des gaz asphyxiants. Certains pro jectiles non éclatés en contenaient une-forte quantité.

Nous avon* progressé sensiblement vers le nord, sur la rive droite du canal de lYser. Les troupes britanniques, malgré la violente attaque signalée hier soir, ont maintenu à notre droite toutes les positions.

En Argonne nous avons enlevé une tran­ chée ennemie. Nous avons pris deux m i­ trailleuses et fait des prisonniers. L'action, toute locale, fut des plus vives.

Sur les Hauts-de-Meuse, à la tranchée de Calonne, les Allemands ont attaqué avec toute une division, sur un front de moins d'un kilomètre ; ils ont fait plier notre première ligne, mais ils ont été ramenés en arrière par une contre-attaque. ;

Com m uniqué de 23 heures :

Au nord d’Ypres, le combat d’artillerie continue dans de bonnes conditions pour les troupes alliées. Les Allemands ont a t ­ taqué sur plusieurs points du front britan­ nique dans les directions N-S ét N-E-S-0.

De notre cûté, nous avons progressé sur la rive droite du canal par de vigoureuses!

contre-attaques. i

Sur le reste du front, riën à signaler.

Les taubes sur Belfort

B elfort, 26. — D imanche peu après 5 heures du soir, tm tau b e a 'survolé Belfort. V ivem ent cartonné parles forts, ildut rebrous­ ser chemin sans avoir pu lancer de bombe.

Les morts

Paris, 26. — O n m ande du H avre aux journaux que dans la nu it du 22 (lu 23 avril, au cours de l’action au nord de D ixm uds, M Paul Renkin, fils aîné du m inistre belge des colonies, a été tué.

Communiqué officiel allemand

Berlin, 26. — G rand état-m ajor, 25 :

Près d 'Y p res nous avons remporté de nou­ veaux succès. Le terrain conquis le 23 au nord d 'Y pres, a été m aintenu liier ^gaiement, contre les attaques ennemies. P lu s ù l’esl nous avons, continué notre attaque.. N ous avons pris d'assaut la ferme de SolaerC au sud- ouest de Saint-Julien ainsi que les localités de Saint-Julien et de Kersselaere et nous avons avancé ' victorieusement près de Grafenslafel. A u cours de ce combat environ mille Anglais ont été faits prisonniers et nous avons pris plusieurs mitrailleuses.

Une contre-attaque anglaise contre notre position à l'ouest de Saint-Julien, a été re­ poussée ce matin avec les plus grandes pertes pour l'ennemi.

A l'ouest de Lille, des tentatives d'attaque des Anglais ont été étouffées nel sous notre feu. .

E n Argonne, ajt nord- du Four-de-Paris, nous avons repoussé une attaque de deux bataillons français.

S u r les Hauts-de-Meuse, au sud ouest de Combres, les Français ont subi une grave défaite. N ous avons passé, dans cette région, à Voffensive et nous avons pénétré d'assaut dans plusieurs lignes françaises consécutives. Les Français ont tenté, la n u it, de nous arra­ cher le terrain conquis m ais leur tentatives ont échoué avec de grandes pertes pour l'enne­ mi.

24 officiers français, 1600 soldats el 17

canons sont restés entre nos mains.

Entre la Meuse el la Moselle sur quelques points de notre front sud, il s'est produit des corps à corps qui se poursuivent près d'A illy.

Dans le bois Le Prêtre, une attaque nocturne des Français a, échoué.

Dans les Vosges, u n épais brouillard a entravé, hier encore, les opérations.

Front oriental : L a situation est sans chan­ gement. D eux faibles attaques des Russes à l'ouest de Ciechandio ont été repoussées.

Les Russes ayant bombardé la paisible ville de Neiden bourg, nous a vons jeté 20 bombes sur Biélostok qui forme un nceud de voies fenées. .

L’amiral von Tirpitz

Berlin, 26. — A l’occasion du 50me anni versaire de l’entrée au service de l’E ta t de l’am iral von T irpitz, m inistre de la m arine, l’em pereur lu i a adressé une lettre lui exprim ant ses vœ ux cordiaux e t lui a conféré les Glaives de la Croix de chevalerie de l’ordre ro y al do la maison de Hohen zollern.

Les craintes hollandaises

A m sterdam , 26. — Le Telegraaf apprend d ’Aix-la-Chapelle que les Allemands exé­ c u te n t d ’im portants m ouvem ents a u sud de la frontière hollandaise, to u t comme les' prem iers jours de la guerre, lorsque l’armée principale allem ande envahissait la Belgique. Les A llem ands doivent avoir subi, ces jours passés, de grosses pertes. Des trains remplis de cadavres sont arrivés ccs dernières nuits à H asselt e t les civils furent obligés de les inhum er.

A Liège, beaucoup de blessés sont a rri­ v és; on a transform é en hôpitaux nom bre d ’édifices. (Ha vas)

Encore un espion

Padouc, 26. — La police a arrêté un sujet autrichien, nom m é Schcibel, sons l’inculpa­ tion d ’espionnage. L’inculpé é tait ch rela­ tion avec des employés de chemins de fer. Un dessinateur d.u bureau de construction dftj chemins de foi' a é té 'a r rê té également.

FRO N TJRIEN TA L

Communiqués officiels russes

Pétrograde, 26. — Com m uniqué du 24 à 22 h. :

Dans les Carpathes, au cours de la jour née du 22 avril et dans la nuit du 23, les Au trichiens, après une longue préparation par le feu de leur grosse artillerie, ont prononcé une série d’attaques contre^ les hauteurs que nous occupons dans la région de Polen mais ils ont été repoussés avec d’énormes pertes.

De même les Autrichiens ont échoué dans leurs tentatives d'attaquer, dans la journée, nos positions dans la région de Volosate.

Pendant la journée écoulée, nous avons progressé avec succès dans la région de Telepotch et plus au sud-est vers Sianka. Nos troupes, après des combats acharnés, se sont emparées dans ces régions d’une série de hauteurs importantes.

Sur les autres secteurs de notre front, au cours de la journée, rien que fusillade ei canonnade.

Communiqué du 25, à 21 h. 30 :

Dans la nuit du 24 des forces allemandes composées de deux compagnies à un bataillon, ont tenté plusieurs fois d'attaquer nos parties avancées dans la région située entre Cafvaria et Luilwinow. Leurs attaques ont été aisé­ ment repoussées par notre feu. A la suite d’une de ces attaques,- l ’ennemi en déroute s'est enfui. •- .

Nos « llya-Mourometz » ont effectué le matin du 24 avril un raid heureux sur la ^are de Neidenbourg. y provoquant des in­

cendies et détruisant des constructions. Dans les Carpathes, l’adversaire a aug­ menté, ces derniers temps, l’intensité du feu de son artillerie sur l’ensemble du front, amenant, paraît-il, de nouvelles unités d’ar­ tillerie lourde.

Dans la nuit du 24 avril, l’ennemi a pro­ noncé une série d'attaques dans la région du col d’Uzsok. Nous avons repoussé ces attaques par notre fusillade et au moyen de grenades à main, infligeant à l'ennemi de très grandes pertes.

Sur les autres secteurs de tout notre front, nul changement essentiel. Canonnade et fusillade à intensité différente, alternant par endroits, avec de petits engagements entre parties avancées.

Le tsar à Przemysl

Lwoff, 26. — L’em pereur, accom pagné du généralissime e t d e son état-m ajo r s’est t e n d u à Przem ysl par Sam bor oii il a pasé en revue la garde d'h o n n eu r sous le com m an­ d em ent d u général Broussilof. L’em pereur a adressé des rem erciem ents a u x soldats et a d istrib u é des croix de St-Georgcs. A 7 h. du soir l’em pereur arriv ait à Przem ysl o ù il a été reçu par lo com m andant de la place forte. Les troupes qui form aient la haie ont accla-' m é 1e ts a r avec enthousiasm e. L ’em pereur a visité la maison de l’ancien com m andant de Przem ysl i général K usm anek, o ù i l a rési­ dé. Il a d în é dans la salle qui, il y a quelques mois,' servait de corcle a u x officiers a u tr i­ chiens e t q u i a é té conservée in tacte. A pre le d în er l'em pereur a visité les trophées, e t, le lendem ain, les fortes, puis il cet rentré à Lem ­ berg.

Une réception inattendue

Londres, 26. — On m ande de B uca­ rest au D aily Telegraph que, dès l’arrivée des archiducs d ’A utriche à C zernow itz, les aviateurs o n t lancé plusieurs bombes sur la ville. Les archiducs sont p artis pour une destination inconnue.

! Communiqué officiel autrichien

Vienne, 26. — Communiqué du 25 :

S u r le front des Carpathes nous avons obtenu un nouveau succès dans la vallée cle l'Oraiva près de Kozioica. Après plusieurs jours d'attaques à la sape menées avec lu plus grande ténacité, nos troupes ont pris d ’assaut la hauteur de Ostry au sud de Ko- zioxva. E n même temps les troupes allemandes, en liaison avec les nôtres, ont réussi ù gagner du terrain sur la route à l'ouest de celle-ci.

652 Russes ont été faits prisonniers. A la

Suite de la prise d'assaut de la hauteur d'O stry el à la suite de la conquête de la croupe de Zivina au commencement d'avril, l'ennemi est maintenant rejeté par les troupes alliées de toutes les positions des deux côtés de la vallée d'Orawa, positions défendues avec acharnement depuis des mois.

S u r les autres secteurs dit front des Car­ pathes, duels d'artillerie isolés.

E n Galicie et en Pologne, calme presque général.

Le revirement en Hongrie

B udapest, 26. — Le p a rti national d u t r a ­ vail a ten u le 24 avril imc confércneo pour discuter Ica projets m ilitaires. Le com te Tisza président d u Conseil, a prononcé tm discours accueilli par les applaudissem ents. H a déclaré que l’opposition proposait des modifications a u x projets. Comme le but principal de ces projets de loi est de faire donner a u pays en guerre le m axim um d ’ef­ forts do n t il est capable, il so d it d ’accord avec le parti en accep tan t que les proposi­ tions de l’opposition n e soient pas discutées seulem ent objectivem ent, mais avec bien­ veillance et avec em pressem ent.

F inalem ent, le baron H azai, m inistre des honveds a déclaré qu’il a v a it l’in tention de faire des déclarations dans la séance plé- nière de lundi sur la n atu re des événem ents militaires. C ette déclaration a été accueillie avec approbation.

Un coup de main serbe

N itcb, 26 (Officiel). — Dans la n u it du 22 au 23 avril, nous avons opéré un coup de main contre les canonnières fluviales ennemies au nord de Semlin. Une canonnière a été endommagée provoquant uno grande panique sur les autres b âtim ents e t sur les deux rives du D anube. L ’ennemi a répondu par le feu de ses mitrailleuses mais sans pertes pour nous. Il a ouvert un fcù d ’artillerie con­ tre nos positions vers Belgrade e t contre nos aéroplanes en reconnaissances, mai* sans ré s u lta t aucun

Communiqué officiel turc

Les Russes au Bosphore

C onstanlinople, 26. — Communiqué du grand q u artier général en d a te du 25 avril :

Dans la matinée, la flotte russe, dans le but de faire des démonstrations, a ouvert un feu d'une demi-heure à. l'intérieur de la ligne de feu de nos fortifications du- Bosphore, après quoi elle s'.cst aussitôt retirée vers ïc nord. N os fortifications n'ont pas jugé né­ cessaire de répondrefttu feu. (W olff)

batterie de côie, tandis qu’il bom bardait une position tu rq u e près de Gallipoli. Il n ’a subi que des dégâts insignifiants. D eux hommes o n t été blessés.

Le corps expéditionnaire

des Dardanelles

Rome, 26. — Une dépêche du Caire au

Giornalc cT Ifalia signale d u ra n t ces derniers

jours un vaste m ouvem ent de troupes concentrées en Egypte, en vue d ’une expé­ dition a u x Dardanelles. De nom breux convois ont q u itté Port-Saïd e t Alexandrie, U n contingent hindou-britannique restera pour la garde de l'E g y p te e t la défense du canal.

GUERRE MARITIME

Les navires coulés

Londres, 25. — le vapeur C aprivi de B er­ gen, allant de B altim ore à Christ-ianna a heurté une mine le 18 avril au large de l’île Tory. Il a coulé le 23 avril dans la soirée. L ’équipage a été sauvé.

Les équipages des vapeurs norvégiens

Oscar e t Eva sont arrivés hier soir à Burnis-

land a bord du vapeur danois A nna. Ils ra p p o rten t qu’ils étaiens à 170 milles environ au nord-est de Longstone quand un sous-m a­ rin les accosta et dem anda à voir les papiers des navires puis il donna d ix m inutes aux équipages pour q u itte r les vapeurs. I l arrê­ ta it en même tem ps le vapeur A n n a auquel ii ordonnait de prendre les marinB à son bord.

Suivant les récits des capitaines d ix à douze obus fu ren t ensuite tirés contre les bateaux qui fu ren t coulés.

Le vapeur suédois «Ruth» coulé

par un sous-marin allemand

Londres, 25. — U n sous-marin allem and torpilla e t coula à cent milles à l’est de F irth o ffo rth le vapeur Ruth allant à Go­ thenborg. L’équipage débarqua à Leith. Le vapeur R ùth, torpillé dans la n u it de mercredi, é ta it de n ationalité suédoise.

Le capitaine Anderson a d it que mercredi soir vers neuf heures, il a p e rç u t un sous­ m arin allem and derrière lui. Le sous-marin tira deux coiips de canon puis s’éloigna à une distance de q uatre cents m ètres environ. De là il lança une torpille qui m anqua son but. Le capitaine du R utli m it alors le canot à la m er et se dirigea vers le sous-m arin avec l’intention de m ontrer au com m andant les papiers d u bord mais, au m om ent où il s’approchait d u sous-m arin, celui-ci lança une nouvelle torpillé qui atteig n it le vapeur. Les m atelots qui étaien t restés à bord n ’e u ­ ren t guère le tem ps de s'em barquer dans les canots av an t que le ïlu lh coulât. Le sous­ m arin disparût aussitôt.

T out l’équipage du Ruth é ta it suédois, un seul m arin é ta it Finlandais. (S. S .) (Havas)

Nos approvisionnements

Berne, 26. — Les journaux do la Suisse orientale apprennent que l’Italie a con­ senti à, l’exportation en Suisse d ’un certain nom bre de porcs.

DERNIERES

REPÊCHES

LES H E U M *

Le “Triumph" canonné

Malte, 26 {Havas). — Le cuirassé anglais

Triumph- a .été a ttein t par trois obus d ’une

L’attitude de l’Italie

Un accord avec les Alliés

Paris, 26. — On mande de Turin au « Petit Parisien » que le conseil des ministres qui devait avoir lieu le 24 avril dans l'après-midi a été ajourné. On croit que l’Autriche a pré­ senté de nouvelles propositions.

Les milieux officiels affirment que l’A u ­ triche, impressionnée par l’attitude résolue de M. Salandra et par l’importance des prépa­ ratifs militaires, s'est résignée à formuler de nouvelles conditions qui auraient été communiquées samedi à IYI. Sonnino. Ces propositions ne répondraient pas encore aux aspirations irréductibles de l’ Italie.

Un journal neu traliste a y a n t annoncé que la rontréo de la C ham bre serait différée, l’Idea Nasionole*p&irme que M. Salandra n ’est pas de cet avis e t que. la C ham bre siégera le 12 m ai, même si la guerre est com ­ mencée.

Paris, 26. — On m ande de Londres au même, journal que l ’Italie serait d'accord avec la T rip ’.e-E n tc n te su r les conditions d e sa coopération avee elle. Les quatre chancelleries au raien t réussi à étab lir ensem ­ ble les prévisions su r le régime fu tu r dans l’A driatique. La Serbie n ’a u ra it p is n se plaindre des garanties qui lui seraient d o n ­ n ées.

Milan, 26. — Le correspondant du <i Se- colo » à Paris écrit que hier soir on confir­ mait la nouvelle de Londres déjà publiée par les journaux du matin d’une entente de l’ Italie avec les Alliés.

Les propositions de Biilow

Rome, 26. —■ Les jo u rn au x disent que ces derniers jours les entrevues des am bas­ sadeurs d ’Allemagne e t d ’A utriclie-H ongrie avee le3 m inistres ont été plus fréquentes. I l sem ble qu'on entre dans la période cri­ tiq u e des négociations diplom atiques.

H ier m atin encore, un secrétaire de M. de Biilow s’e st rendu à la Consulta où il a conféré brièvem ent avec le secrétaire géné­ ral de M. M artino pour annoncer une visite

de l’am bassadeur allem and. _

L ’am bassadeur d ’Angleterre s'e s t égale­ m ent présenté au m inistère des affaires

étrangères et son entrevue avec M. Sonnino a duré trois q uarts d ’heure. Le soir à 5 h. 30, le président du Conseil s’est rendu lui aussi à la C onsulta chez M. Sonnino et leur e n tre ­ tien s’est prolongé jusqu’à six heures du soir.

Los jo urnaux disent que le' Conseil des m inistres déjà annoncé se réunira dans les prem iers jours de la sem aine prochaine.

Londres, 26. — On m ande de Pétrograde au Tim es que M. d e 'B iilo w au rait offert à l’Italie no n seulem ent des territo ires a p ­ p a rte n a n t à la m onarchie dualiste, mais aussi quelques îles turques.

Rome, 26. — M. de Bulow a eu Lier une entrevue avec M. Sonnino.

Un accord italo-roumain

P aris, 26. ■— On m ande de R om e au

Figaro : Le Cftornale d 'Ita lia publie une

le ttre de M. Is tra ti,-d é p u té îo u m ain , con­ firm an t l’existence d ’un tr a ité d ’alliance en tre l’Italie e t la R oum anie. M. I s tra ti ajoute que la R oum anie n 'a tte n d que lf> m om ent propice pour e n tre r en cam pagne Il exprim e enfin l’espoir que les arm ées roum aines e t italiennes fraterniseront en

sem ble à B udapest.

Contrebande de guerre en Italie

Paris, 26. — On m ande de Rome au

M alin :

On a découvert ù Naples uno v aste orga­ n isation de contrebandiers pour le ra v ita il­ lem ent des empires du. centre notam m ent do l'A utriche. Les douanes ont mis l’em ­ bargo su r un navire italien contenant plus de trois millions d ’étoffes et de chaussures militaires. "

-Les pourparlers à Rome

Rome, 26. — La Tribuna annonce que la ren trée des C ham bres, fixée au 12, sera reculée ju sq u ’à une d a te indéterm inée.

Les cordes politiques estim ent que les négociations austro-italiennes ne pourront pas ê tre term inées a v a n t l’échéance d u 12 mai

Les Italiens q u itte n t les provinces alle­ m an d es.et une partie des territoires français envahis. Des milliers d ’ém igrants, p au r la p lu p a rt des ouvriers des mines, touchés par l’ordre d ’appel, so n t actuellem ent en route.

Aux Dardanelles

P aris, 26. (Havas). — On m ande d ’A thènes au Journhl :

Les navires alliés bombardent vigoureuse­ ment les forts des Dardanelles.

Deux aéroplanes turcs, survolant Ténédos, ont été obligés d’attérir à moitié détruits par le tir de la flotte franco-anglaise.

Plusieurs avions alliés ont attaqué à l'aide de bambes, dans l’après-midi du 23 avril, le dépôt de munitions de Laidos.

Dans la Mer Noire

Rome, 26. — U n télégram me de B u ca­ rest annonce que, hier, on a vu passer d e v a n t Constanza la flo tte russe n aviguant vers le sud. A la tê te dë la flo tte se tr o u v a it un g ran d cuirassé m oderne que l’on croit être un nouveau dreadnought, c o n stru it dans les ch an tiers de la m er Noire.

Une vilaine affaire

P aris, 26. — Le P etit Parisien annonce qu’à la suite de plaintes parvenues contre certain es œ uvres dites charitables ou p h ilan ­ tropiques, le p arq u et de la Seine a entrepris une enquête.

Constance et la Suisse

»Sans que nous n ’ayons rien dem andé à personne, La Liberté de P aris p ro jette de nous faire donner à la p a ix la ville de C onstan­ ce. Voici ce qu’ellè d it à ce su jet :

« L a Suisse, elle, a eu à so plaindre de l ’au tre complice — l’em pereur d ’Autriche. Quand on je tte un coup d ’œil su r une carte ou q u ’on longe lo R hin, on sp dem ande avec surprise pourquoi C onstance n ’est pas suisse. C'ni-, <Mvel*vvo iahlé. sur.la- riv,'* gauche, d u lac et d u flouvé en territo ire helvétique, elle est suisse par la géographie. Elle l ’est aussi par l ’histoire.

Ancienne ville libre, comme B âle e t com ­ me elle alliée à la Confédération helvéti­ que, C onstance eut le m alheur do déplaire à Cliarles-Quint en n 'a d h é ra n t pas à l'in térim d ’Augsbourg. L ’em pereur la p rit, la saccagea e t l ’an n ex a en 1548.

L a dom ination autrichienne porta ses fruits la ville florissante, industrielle e t lettrée, qui co m p tait 40.000 âmes a u d é b u t du X V Im e siècle, en a v a it à psino 5.000 en 1815. Toujours au Congrès de V ienne, l’A u­ trich e la m aquignonna au grand-duc de Bade en échange d ’autres com pensations.

Il faudra rendre Constance à la Suisse, comme M almédy à la Belgique e t le Schles­

wig au D anem ark. » . .

Qu'en pensent nos historiens?

M. Venizelos à Lucerne

Lucerne, 26. — M. Venizelos arriv era incessam m ent à Lucerne oii il s ’établira pour un séjour prolongé dans une villa p a rti­ culière.

Dans l’Afrique allemande

Londres, 26 (Officiel). — D ans l’est a fri­ cain les Anglais se sont établis, le 17 n o ­ vem bre à Longido. Ils o n t occupé le 0 ja n ­ vier, le port allem and de Scherati, le 12 m ars le? positions allem andes dé U tegi. Le 28 m ars une escarm ouche a eu lion à T evata et le 11 avril su r les bords du N olturesh. Les Anglais o n t perdu 4 h mmes.

— Les incendies.

U n incendie a d é tra it une grande ferme à Felhvil, com m une de Guin. H u it vaches ont péri d ans les flammes.

On nous m ande de Morges : U n violent incendie, qu'on a ttrib u e à la m alveillance a d étru it c e tte nuit- à Villars-sous-Yens, trois grands b âtim en ts de ferm e avec dépendances. Le bétail a pii être sauvé ainsi qu’une partie du mobilier.

Les propriétaires, MM. A uguste G iubert, F avre frères et G rand, étaient assurés.

Les dégâts a tte in d ra ie n t près de cent mille francs. La m alveillance ne p a ra ît pas

étrangère au sinistre.

Cari SpitteSer

Olivier a annoncé la nom ination de S pitteler comme docteur honoris causa de ta faculté de philosophie de ('U niversité de Lausanne. M. Alfred Brustlcin a parlé au nom des am is de jeunesse d u poète.

Cari S pittelcr a rem ercié dans un discours oîi il a rappelé en term es chaleureux la mémoire de J-V. W idm ann e t exprim é sa joie du caractère essentiellem ent suisse de la cérémonie d ’au jo u rd ’hui. Un grand no m ­ bre de dépêches venues de toutes les parties de la Suisse o n t exprim é l’adm iration qu’a conquise le poète du « P rinternp ; olym pien ».

A Lucerne.

Lucerne, 26. — La cérémonie officielle en l’hoiincur du poète Cari S pitteler a tu lieu dim anche, au K ursaal, dev an t une salle bondée. Une chaleureuse ovation a été faite au poète à son entrée. Le D r G latt, de Zurich, a célébré l'activité de S pitteler, puis le Dr B ucher-H eller a récité une série de pièces du poète. La cérém onie a été e n ­ cadrée p ar des productions de l'orchestre. Elle a été suivie d 'u n banquet de 72 cou­ verts à l’hôtel Sehweizerhof auquel étaient représentées les autorités cantonales et m unicipales, les associations, les sociétés de la ville, cinq universités suisses, des associations littéraires de Bâle, Zurich, Schaffhouse. P arm i les invités, on re ­ m arquait l'éd iteu r Diedriehs, de Je n a , le peintre H odler e t le sculpteur V ibert, de

Genève. .

De nom breux discours ont été prononcés, notam m ent p ar le recteur. M. Egli, au nom- des autorités municipales, le professeur B ernard Bouvier, de Genève, qui a présenté les vœ ux des universités, ainsi que les p ro ­ fesseurs Vyscher (Bâle), D aum eyer (Nei:- châtel), V etter (Berne) et Bovet (Zurich).

Le jubilaire a rem ercié en une cordiale allocution e t a conté des souvenirs p er­ sonnels.

Il a je té donné lecteure d'une série de télé­ gram mes de félicitations.

C h r o n ique ré g io n a l»

Les obsèques du sous-préfet de Saint-Julien

D im anche à 2 heures, au milieu d ’une affluence considérable ont eu lieu les obsè­ ques de M. A ndré M atrairc, sous-préfet de S aint-Julien.

Le cortège précédé d ’un drapeau, crav até de. detrrl, è t d u p rêtre, q u itte la cour de la sous-préfecture. On rem arq u ait, en tête, les élèves des écoles publiques.

S ar la bière é ta it placé l’uniförm c de sous- préfet du défunt. L:-s cordons d u poêle étaien t ten u s p ar MM. Goy, sénateur, iSuru- gue, préfet de la H aute-S avoie; D esjacques, conseiller général e t Guilhermc-t, maire de S aint-Julien. Puis venaient les p arents, MM. D upraz, secrétaire général de la p ré­ fecture, Levron, conseiller de préfecture, les sous-préfets de Bonneville e t de Thonon, le général en re tra ite M aillot, to u s en grande ten u e, Ferrero, conseil général, président de la C ham bre de commerce d'A nnecy, M. Mé- riel, secrétaire de M. D avid, m inistre de l’agriculture, les mem bres du trib u n a l avee M. D ublin, président-, MM. F av re, m aire d ’Annemasse, G ondrand, de V irv, SIM.. Seïv&z, recéye.iir jâesjinances, R ov, receveur <les p o stes e t télégraphes de Saint-julieii'. Perrier, comm issaire spécial à Anuemasse, Qucsney, com m issaire spécial à Bellegarde, G raneham p, directeur d u Progrès de la Hau-

te-Savoie, le com m andant de gendarm erie

du d ép artem en t en résidence à A nnem assc, le lieu ten an t de gendarm erie, les conseillers d ’arrondissem ent, les m aires des com m unis voisines, les sapeurs-pom piers e t to u s les fonctionnaires.

De Genève étaien t venus le consul général de F rance e t M. Boidevézi, secrétaire-archi­ viste, MM. Rosier, président d u Conseil d ’E ta t, M agnenat, chargé d u départem ent de justice et police, R ochaix, chef du d ép ar­ tem en t do l’agriculture, B oveyron, président du G rand Conseil, O ltram are, Taponnier, conseillers adm inistratifs, Schw itzguebel, ma - jor de gendarm erie, 31. A udéoud, comm issai­ re fédéral pour les internés civils, des fonc­ tionnaires des douanes, im e délégation de la C. G. T. E ., composée de MM. Carraz, in s­ pecteur, Mermillod e t C halande, contrôleurs. Parm i les couronnes se tro u v aien t celles des « Amis de Genève au sous-préfet de Saint- Ju lien n en fleurs naturelles, avec des ru b an s franco-genevois, des « m aires do l'arrondis- sem ents », ces fonctionnaires et am is de S a in t- Ju lien , de la famille.

Douze cents personnes environ accom pa­ g n èren t la dépouille à la gare.

Près d u fourgon qui, peu après fu t attelé a u tra in à destin atio n de Saint-M arcellin (Isère), le préfet de la H auto-Sàyoie, le maire de S ain t-Ju lien , M. Goy, sénateur, le général Maillot, ren d iren t homm age a u sous-préfet, consciencieux, trav ailleu r, intelligent, à l'ex cellent républicain, affab’c, to léran t, à l’am i en un m ot, à celui qui d u ra n t quinze années ne cessa de servir les in té rê ts de la Franco et de la dém ocratie e t qui, m algré scs souf­ frances physiques n e cessa pas un seul in s­ ta n t de s’occuper des internés, des grands blessés et de toutes les victim es de la guerre..

L ’honneur est ensuite rendu d ev a n t la gare, de nom breuses m ains serren t la main de M. V ictor M atrairc, père du d éfu n t e t la cérémonie prend fin.

A vant de q u itte r S ain t-Ju lien , les m agis­ tr a ts du canton e t de la ville de Genève fu re n t reçus p ar AT. G uilherm et, m aire de S ain t-Ju lien ; plusieurs représentants do la région e t fonctionnaires assistèrent à c-rtte brève réception.

Zurich, 26. — La cérém onie organisée d i­ m anche par le cercle de lecture de H ottin- f.-en à l’occasion d u 70oje anniversaire de Cari Spitteler, a v a it réuni dim anche m atin dans 1’Aula dé l’U niversité. 500 personnes environ parm i lesquelles de nom b reu x rep ré­ se n ta n ts des cercles académ iques et litté ­ raires de la Suisse allem ande et de la Suisse rom ande.

A près l’exécution d 'u n prélude de Bacli pour orgue, M. E douard Corrodi a prononcé irn discours de fête, dans lequel il a rappelé to u te la carrière de S pitteler avec_ ses d é ­ buts difficiles e t le succès final, insistant su rto u t sur le c P rintem ps olym p:en ».

La cérém onie a été suivie d ’un banquet à l’hôtel B aur au Lac, auquel o n t pris p art ISO dam es et messieurs. La série des toasts a été ouverte p ar le 'président du Cercle de lecture de H öflingen, M. Bodmcr, puis le professeur Scippil, en sa qualité de président de l ’Association suisse des écri­ vains, a annoncé la nom ination de S pitteler comme m em bre d ’honneur de cette asso­ ciation. Le conseiller m unicipal Kacgeli a félicité le jubilaire a u nom de la m unicipalité de Zurich. M. H m s Schüler a rem is à S pitteler au nom de 3ÔÛ citoyens et dam es cle to u tes les parties du pays, une plaquette en or de H ans Frey. Au nom de la faculté de philosophie d e ‘ l’U niversité de- Zurich qui a nom m é S pitteler docteur honoris causa, il v a d ix f.ns. le professeur E n n atin g er a lu une aiiies.e de félicitations. V professeur

M. M a u ric e D e k u tn b is e t s o n (ils G a b rie l, M ine V ve I l u r n i e t s e s e n f a n ts , M m e e t M. D a v a l e t le u r s e n f a n ts , M m e e t M. F r a n z D e k u m b is , à G en èv e. M. e t M m e J e a n D e k u m b is e t fa m ille s a llié e s , ;ï I .o u è c tie , S ie r r e , N a te r s e t.G e n è v e ,' fo n t p a r t à l e u r s a m is e t c o n n a is s a n c e s d e la p e r t e tlo u lo iir e iis e q u ’ils v ie n n e n t d ’é p r o u v e r e n la p e r s o n n e d e

Madame Bertha DEKUMBIS

n é e M e ic h tr y Ta265 l e u r c h è r e é p o u s e , m è r e , s œ u r , b e lle - s œ u r , b e lle -fille , t a n t e c l c o u s in e d é c é ­ d é e a p r è s u n e lo n g u e e t c r u e l le m a la d ie , à l ’â g e d e 2!) a n s , à l’I lô p ila l C a n to n a l. ^ l ^ i e ^ ^ j a i m ^ r e u d U M U h o ^ ^ r ^ ^ M a d a m e G e o rg e s Ila lte n h o U '. M a d e ­ m o is e lle Kl sa Ila lte n h o U '. M a d a m e A d o lp h e K ô e k c r l, s e s e n f a n ts e t p e ti t s ­ e n f a n t s . M a d a m e e t M o n s ie u r J u l e s P ic- c a r d , l e u r s e n f a n t s e l p e tits -e n l'a n ls . M a d e m o is e lle C o r d e lia Ila lte n h o U ' o n t la p r o f o n d e d o u l e u r d e f a ir e p a r t :ï l e u r s a m is e l c o n n a is s a n c e s d e la p e r l e c r u e l l e q u ’ils v ie n n e n t d ’é p r o u v e r eiv la p e r s o n n e d e

Monsieur le Dr Georges HÂLTEN20FF

p r o fe s s e u r ù rU n io c r sitc d é c é d é te 2.") a v r il, d a n s sa 72me a n n é e . S e lo n le d é s i r d u d é f u n t, il n e s e r a p a s r e n d u d ’h o n n e u r . P riè re , d e n e p a s e n v o y e r d e f le u r s e t d e n e p a s f a ir e d e v is ite s . HTü'Jtir! Monsieur A ndré G irard à Genève, Mon­ sieur e t M adame Van T yen e t leur enfant, à Santiago (Chili), les familles Girard, et Dubois ont la douleur do faire p art de la perte cruelle qu’ils viennent d ’éprouver en la personne de

Monsieur Louis-Constant G IR A R D

leur cher père, beau-père, gitincî-pùrc, beau- frère, onele et p a re n t, décédé le 2-1 avril, à l'âge de fi!! ans, après une longue et péni­

ble malad.'C.

11 ne sera pas rendu d ’honneur. Prière de ne pas' faire de visite. Domicile, 20, boulevard George-Fa von. Mme Vve Sylvain Serm ondadaz et- ses enfants, Mme Vve Joséphine Scrm cndidaz. Mme Vve Gave, 51. e t Mme Jules Gave el leurs enfants, M. e t Mme G ustave G ave el leurs enfants, Mme e t M. Joseph Miulat, parents e t alliés fo n t part à leurs amis et connaissances de la perte douloureuse qu its viennent d ’éprouver en la personne, dt

Monsieur Sylvain S E R M O N D A D A Z

Soldat an 1er régiment d'artillerie

leur cher époux, père, fils, gendre, beau- frère, neveu e t p aren t, m ort au service de la France, à Grenoble.

L 'en terrem en t a u ra lieu à Bonnes-sur- Mcnoge, litndi 26 courant, » 4 heures après- midi (heure française).____________________

L a S o c ié té d e s e c o u r s m u t u e ls L a Sa- vo isie im e , à G e n è v e , a le r e g r e t d ’i n f o r ­ m e r s e s m e m b r e s e t a m is d e la g r a n d e p e r t e q u ’ils v ie n n e n t d ’é p r o u v e r e n la p e r s o n n e d e l e u r c o llè g u e , m e m b r e d u C o m ité JY1. S y l v a i n S E R 1 Y I O N D A D A Z

so ld a i an 1er r é g im e n t d ’a r tille rie

d é c é d é a u s e r v ic e m i li ta i r e , à G rc n o b /e . L ’h o n n e u r a u r a lie n a . 4 h . ( h e u r e

fra n ç a is e ^ ù B o u n e su r'M cu o gc . _ /(H6

• " ' . L e C om ité.

Mme e t M. A lbert G seil-Loup, à Genève, M. G aston Loup, sous-lieutcnant au lOn a C u irassier, sur lo front ' en Alsace, Mile H a ttie Gsell, Mme et M. Convert, les fa­ milles alliées, Mme e t M. A rn-R oux e t leurs e n fan ts, à L ausanne ont la profonde douleur de faire part de la jK-rte cruelle qu’ils viennent d'ép ro u v er en la personne de leur bien-aim é fils, beau-fils, frère, neveu,' cou­ sin e t am i

Monsieur Georges-Tony LO U P

maréchal des logis au im e régiment d'artillerie lourde

tom bé glorieusem ent pour la France, à Fresnes en W œ vre, le 6 avril 1915, dans sa vin g t - ein quième a n née.

L a C ham bre si/n d ica le des M aîtres v o i-

tu r ie r s d u c a n to n d e G enève fa it p a r t à

s e s a m is e t c o n n a is s a n c e s d u d é c è s d e l e u r r e g r e t t é c o llè g u e e t a m i

f V l o n s i e u r H e n r i R O U I L L E R

T226iî L e C om ité.

.a flla iso n C. V in a r d y & Co r e m e r c i e to u t e s le s p e r s o n n e s q u i o n t b ie n v o u lu r e n d r e le s h o n n e u r s à l e u r fid è le eiu -1 ' M o n s i e u r J e a n R U S S O r a r e e x e m p le d e c o l l a b o r a t e u r , h o n n ê te M a d a m e J e a n R u s s o r e m e r c i e v iv e ­ m e n t to u s c e u x q u i o n t b ie n v o u lu té m o ig n e r ta n t d e s y m p a th i e d an s_ sa p r o f o n d e d o u le u r .

Madame Vve Henri Dumaret et son fils John rem ercient sincèrem ent les personnes qui leur ont tém oigné leur sym pathie dans la douloureuse épreuve qu’ils viennent de

traverser. ____ 7671

A V IS M O R T U A I R E S

M. et M m eS, Pfund-B uehs e t leurs enfanls, à G enthod, M. et Mme J. Pfiuid et leurs fils, P in c h a t, M. e t Mme C. Pfund, à Crassier, M. e t Mme ,1. Pfund, à Bons-St- Didier, if. e t Mme Seelhofer e t leur fils, à Genève, M. e t Mme Cil. Muller cl fam ille, à Aigle, les fam illes B uch-, Rösti, B ouinoud. Huri, K am m acher e t fam illes alliées ont la pro­ fonde douleur do faire part à leurs amis et connaissances de la perie cruelle qu ils v i e n n e n t d ’é prou ver en la personne île

M a d e m o i s e l l e

M arie -L ou ise P F U N D

leur bien-aiméc fille, sœ ur, nièce, cousine et amie que Dieu a retirée a, Lui, le 2-1 avril, à l'âge de v in g t ans, après une longue et pénible m aladie vaillam m ent supportée.

L'ensevelissem ent aura lieu le -20, à Gcn-

tll°d . ' . ,

L ’honneur se rendra a la sortie du cim e­ tière, à i! 11. i,o.

Culte à 2 h. Vo. au domicile m ortuaire,

M ont-Rose sur G enthod. .7002,

Madame Vve Auguste Levant et famille

rem ercient sincèrem ent to u tes les personnes qui lui o n t tém oigné de la sym pathie à

l’occasion d e leu r deuil. A5Ö?

Mademoiselle Marie-Lucie Marquet, les familles Vernex et alliées rem ercient toutes les personnes qui leur o n t tém oigné tanti de sym pathie d ans la cruelle épreuve qu’ils

viennent de traverser. A712

E H Al. e t M m e B e r s e tli r e m e r c i e n t b ie n s i n c è r e m e n t le s n o m b r e u s e s p e r s o n n e s q u i le u r o n t té m o ig n é t a n t d e s y m ­ p a th i e d a n s te d e u il c r u e l q u i v ie n t de le s f r a p p e r . T224'?

Le K E F O L agit contre la douleur.

V I L L E D E

II

G E N È V E P O M P E S F U N È B fitiS O F F IC IE L L E S B u r e a u x , r u e d e l’H ô le l-d ç -V ille , 5, té lé p li. 88.'.; r u e N e c k e r (L c o le d H o r ­ lo g e rie ), té lé p h . 389. . .A /17 B u r e a u x o u v e r t s d im a n c h e s e t jo u r s f é r ié s d e 8 il. à 11 h . e n é té , e l d e 9 h. ù 11 h . e n h iv e r . __________

! TRANSPORTS FUNÈBRES

E. BONNET & VIELLE

Ancienne maison EFtATH

R u e d u R h ô n e , 8 0 - G e n è v e

= T é l ê i 'U o x e 2 3 = Ï 2 Q7 3

Se ch arge gr;i<ui<cment «le toute» «lémiu’c h e s .et loimiiHKÎi»

Références

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