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Programme commun Uni4Coop Burundi

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Academic year: 2022

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rogramme commun Uni4CoopBurundi 103 rogogogogogogogogogramme commun Uni4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4CoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooopppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBurururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururundndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii 101010333

(2)

Programme commun Uni4CoopBurundi 104 PrProgogogogogogramme commun Uni4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4CooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooppppppppppppppppppppppppBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBuBururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururundndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndiiiii 104

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rogramme commun Uni4CoopBurundi 105

rogramme commun Unininini4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4C4CoooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooopppppppppppppppppppppppppppppppppBuBuBuBuBuBuBururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururururundndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndndiiii 105

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Programme commun Uni4Coop Burundi

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C.5 A

NALYSE DES RISQUES

Les lignes qui suivent présente la synthèse des risques Haut (*) et extrêmes (**) identifiés lors de l'analyse des risques. Le tableau complet d'analyse des risques est disponible dans le dossier technique

[Localisation] [Niveau] & Nature du

risque Suivi et prévention [Responsable] Traitement [Responsable]

[Global] [*] Le pays n’est pas stable suite à une guerre civile – insécurité généralisée dans le pays.

Promotion de la culture de la paix et de solidarité lors des sensibilisations. [Directeur UCODE AMR]

Néant. Suspension des activités

[Global] [*] La situation économique dans la zone d’intervention se dégrade

Introduction des Activités Génératrices de Revenus chez les bénéficiaires. [Cadres du projet]

Introduction des Activités Génératrices de Revenus chez les bénéficiaires.

[O1] [*] Le partenariat avec les services déconcentrés de l’Etat est non effectif (R1 et R3)

Impliquer les services déconcentrés de l’Etat dans la formulation du projet, dans les formations comme participants et/ou comme prestataires (pour les thèmes qu’ils

maitrisent) ainsi que dans le suivi des activités du projet (rôle régalien).

[O2] [*] Incohérence des politiques (entre MSPLS et ministre ayant la protection sociale dans ses attributions)

Il s’en suit que la CAM n’est pas réduite aux indigents mais continue à être proposée sur la même cible que les mutuelles de santé.

[Chef de projet UCODE AMR & PAMUSAB] Développer les collaborations inter-mutuelles et les concertations avec les structures de tutelle (SEP/CNPS) avec le biais de la PAMUSAB. Intensifier la collaboration avec les gestionnaires de la CAM afin de mieux discerner les bénéficiaires légitimes de la CAM

[O2] [*] L’AMU responsabilisant les MUSA comme OGD (Organisme de Gestion Délégué) tarde à être instituée

Développer les collaborations inter-mutuelles et les concertations avec les structures de tutelle (SEP/CNPS) par le biais de la PAMUSAB

[O2] [*] Une couverture santé universelle (CSU) qui n’intègre pas les MUSA est adoptée.

Concertation au sein de la PAMUSAB et mesures collectives [directeur et chef de projet UCODE AMR]

Réorientation totale du programme

[O2] [*] Mauvaise paie des cultures de rente (café et thé)

Sensibiliser les membres de la communauté à diversifier les sources de revenus. [Chef de projet UCODE AMR]

C.6 P

RISE EN COMPTE DES RECOMMANDATIONS C.6.1 Recommandations issues du CSC

CS 1 renforcement de valeurs démocratiques : Comment l'OS contribue aux valeurs démocratiques

Les mutuelles de santé mises en place constituent des formes d’économie sociale et solidaire, autonomes, ayant des mécanismes de prise de décision démocratiques, privilégiant le partage des revenus.

En plus elles représentent les intérêts des patients et leurs familles vis-à-vis des formations sanitaires conventionnées et des prestataires de soin et des politiques gouvernementales, en particulier la mise en place du socle de protection sociale.

CSC comme référence dynamique durant tout le programme quinquennal

Le CSC Burundi a été accepté dans le format tel que présenté. Les ACNG se sont néanmoins engagées à utiliser ce cadre comme une référence dynamique à utiliser pendant toute la période de programmation suivante et d’y faire référence de manière formelle. Ainsi, dans ce chapitre, il est présenté la manière dont les recommandations ont été prises en compte dans la formulation de ce projet.

Prise en compte des recommandations en rapport avec la pertinence et l’impact :

-En rapport avec la recommandation de mieux décrire le contexte local, le projet a complété la description des domaines politique, sécuritaire, socio-économique et sanitaire affectant la Santé Mentale de la population de la

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Programme commun Uni4Coop Burundi

zone d’intervention. Les groupes-cibles, les bénéficiaires directs et indirects de l’action sont décrits dans la partie relative aux bénéficiaires.

-En rapport à la prise en compte des ODD, le présent document, spécialement dans la partie qui traite de la pertinence, montre comment le projet s’inscrit dans les ODD 3, 5 et 17.

-La présentation de la théorie du changement dans le secteur de la santé est décrite au point 4 : Théorie du changement associée au Burundi.

-Les hypothèses et les risques en rapport aux cibles stratégiques sont repris dans le tableau d’analyse des risques ci- dessus.

Prise en compte des recommandations en rapport avec l’efficacité :

-Ce projet insiste sur l’approche partenariale dans la mise en œuvre de l’action et sur le renforcement des capacités institutionnelles de l’organisation BADEC. Le résultat 5 est dédié uniquement au renforcement opérationnel et institutionnel du partenaire. Notons aussi que des échanges entre BADEC et d’autres partenaires locaux, régionaux et internationaux sont prévus.

-L’analyse des risques a pris en compte la situation politico-sécuritaire difficile du pays (voir le tableau des risques et conditions supra).

-Les thèmes transversaux « genre » et « environnement » sont repris dans le projet sans activités spécifiques. Notons cependant que, dans la région des grands lacs, environ 80% des consultations en santé mentale concernent des femmes.

-Comme le contexte du Burundi est mouvant, une mise à jour de l’analyse du contexte sera faite au cours de la mise en œuvre du projet.

Prise en compte des recommandations en rapport avec les synergies et les complémentarités :

-Les synergies et complémentarités dans la zone du projet sont décrites ci-dessous. Elles portent notamment sur la formation des bénéficiaires et des cadres du projet, l’appui aux personnes vulnérables, etc… Des réunions périodiques d’évaluation des synergies et complémentarités des ACNG sont prévues au cours de la réalisation du projet.

-En ce qui concerne l’importation de médicaments de qualité, le projet prévoit de confier cette importation à un seul acteur (le Centre National Psychiatrique de Kamenge).

-La coopération avec la CTB en matière de santé fera l’objet d’une discussion lors de la reprise de la coopération avec le gouvernement burundais. LC souhaite établir des collaborations directes avec la CTB.

C.6.2 Recommandations issues du dialogue politique du CSC

Gestion des risques : comment la stratégie tient compte des risques spécifiques à la situation socio-politique ? En ce qui concerne la gestion du risque, le programme est formulé dans un contexte socio-politique difficile. Mais l’appartenance à une plate-forme nationale PAMUSAB de tous les acteurs mutualistes permettra d’analyser et de réagir aux évolutions souhaitées ou imprévues.

Entre autres mesures de prévention de conflit dans la communauté, il y aura de la sensibilisation sur l’importance de la culture de la paix et de solidarité dans la zone d’intervention.

Disponibilité de médicaments : comment l'OS contribue à la disponibilité des médicaments

Pour ce qui concerne l’influence de la qualité et disponibilité des médicaments, les mutuelles n’ont pas comme mission d’intervenir directement dans le secteur pharmaceutique. Les mutuelles se trouvent du côté de la demande et pas de l'offre. Néanmoins elles améliorent sensiblement d’une part le pouvoir d’achat des patients malades dorénavant capables de se procurer les médicaments prescrits et ce en priorité les médicaments génériques. L’action sur la qualité des soins inclut également le contrôle des prescriptions et évite ainsi une surmédicalisation ainsi que la vente illicite de médicaments dont la qualité n’est pas contrôlée par les instances prévues.

Recommandations 1, 2 et 3 du CSC TD : Coordination du monitoring et de la gestion des risques par sous-thème (en l'occurrence III.2.2. Appui aux mutuelles. En plus les synergies seront opérationnalisées

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Programme commun Uni4Coop Burundi

108 LC collabore avec des partenaires de SolSoc. Des concertations régulières auront lieu en Belgique pour ce qui concerne les activités d'appui à la plateforme PAMUSAB. Déjà préventivement LC et Solsoc veillent à harmoniser de plus en plus leurs modalités de GCP.

UCODE AMR est membre fondateur de la concertation des acteurs de la mutualité PAMUSAB, appuyée par le programme MASMUT jusqu'en 2016 et dont la poursuite est assurée au sein d'un résultat spécifique du programme de SolSoc. Les coordinations, ainsi que les analyses et le plaidoyer se feront de manière concertée via les porte- paroles de la CAMUS qui dispose d'un secrétariat permanent. (Voir le tableau de gestion des risques)

C.6.3 Recommandations issues des évaluations antérieures

Evaluation externe de l’ensemble du programme DGD Volet Sud 2008-2016 réalisée par le Bureau d’études Inter- Mondes (De Leener Philippe, Totté Marc) fin 2015 - Principales conclusions et recommandations :

L’évaluation reconnait « la grande pertinence » des actions : « Dans l’ensemble, les résultats ont été largement atteints ou sont en passe de le devenir ». Cependant, deux recommandations principales ont été formulées.

1/ Agir davantage sur la « machinerie sociétale » à savoir sur les mécanismes qui génèrent au sein des sociétés les inégalités sociales ainsi que les multiples problèmes.

Dans ce programme, LC a pensé à inclure un résultat qui vise à agir sur ce facteur sociétal.

2/ Innover et expérimenter dans tous les secteurs où LC intervient. Devenir à la fois laboratoire et pépinière de conceptions, de pratiques et de postures innovantes. Le lien de LC avec l’UCL s’est profondément renforcé ces dernières années et ce programme a identifié des sujets concrets de collaboration tant avec l’UCL qu’avec l’ARES sur ses trois thématiques.

C.7 D

ESCRIPTION DES

OS

C.7.1 Objectif spécifique 1 C.7.1.1 Fiche

Outcome La prise en charge de toutes les composantes de la santé mentale (biologique, psychosociale et sociétale) de la population de la zone du projet est améliorée

Libellé court Santé mentale

Pays Burundi Outcome couvert par un CSC OUI

Partenaires & Provinces

ciblées Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Localité

BADEC Burundi Province de Ngozi Mwumba et Kiremba

Secteur principal 120

Groupe-cible

Directs :

-93 accompagnateurs (74 ASC, 6 prêtres, 8 prestataires de soins et 5 membres du personnel)

-7.746 personnes souffrant de troubles mentaux et/ou en détresse psychologique prises en charge par le projet

-46.476 personnes : 7.746 familles X 6 personnes/famille = (une famille = personnes vivant sous un même toit)

Indirects :

Les habitants des 4 communes ciblées par le projet

Autorités nationales (Principalement le Ministère de la santé et le Ministère de l'Education ) Nombre

bénéficiaires 54 315 personnes (Directs) + 154.920 personnes (Indirects) Coûts opérationnels 476.077 €

Marqueurs

Environnement 0 Rio : cc mitigation 0 HIV/AIDS 1

Rio : désertification 0 Genre 2 Droits des enfants 1

Rio : biodiversité 0 Bonne gouvernance 1 Trade development 0

Rio : cc adaptation 0 SGMNI 2

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Programme commun Uni4Coop Burundi C.7.1.2 Description des résultats

Baseline An 3 An 5 Sources vérification Acte

ur(s) Cibles stratégiques Objectifs de Développement Durable 3,5,17; CSC 1 et 4

Objectif spécifique La prise en charge de toutes les composantes de la santé mentale (biologique, psychosociale et sociétale) de la population de la zone du projet est améliorée Hypothèses - La situation politique et sécuritaire dans la zone d’intervention ne se dégrade pas.

7.746 personnes soit 5% de la population de la zone d’action sont prises en charge dans le but d’améliorer leur santé mentale dont 52% sont des femmes (cumulatif)

0 4.390 7.746 Rapports d’évaluation -

Témoignages LC

Résultat 1 La prise en charge des personnes souffrant de troubles mentaux est améliorée. (sphère BIOLOGIQUE)

Hypothèses - La situation politique, économique et sécuritaire de la zone d’intervention ne se dégrade pas.

- Les services déconcentrés de l’Etat sont motivés et collaborent avec le projet.

Nombre de prestataires de soins formés à l’utilisation du guide d’intervention mhGAP de l’OMS dont 50%

sont des femmes (cumulatif)

0 8 8 Rapports de formation, rapports de

visites

Nombre de professionnels LC des soins de santé primaires (SSP) qualifiés au sein des 2 CDS et des 2 hôpitaux pilotes qui utilisent les

psychotropes et les antiépileptiques (cumulatif)

0 8 8 Rapports de formation, Rapports de

visites

Résultat 2

Les personnes souffrant de détresse psychologique trouvent davantage de lieux et de personnes formées pour accueillir et prendre en charge cette détresse (Sphère PSYCHOSOCIALE).

Hypothèses - La situation politique et sécuritaire dans la zone d’intervention ne se dégrade pas.

Nombre d’interventions psychosociales (telles que le counseling) réalisées dans les 2 CDS et les 2 hôpitaux pilotes dont 52% pour des femmes (cumulatif)

0 775 1.743 Rapport de consultation

LC Nombre de prêtres qui ont

été formés à la santé mentale (cumulatif)

0 6 6 Rapport de consultation

Résultat 3

Le réseau des intervenants contribue à la réinsertion socio-économique des patients ainsi qu’à l’évolution du regard de la communauté et des autorités politiques sur la santé mentale

Hypothèses - La volonté politique de prendre en charge les soins de santé mentale est acquise.

Il existe un Paquet Minimum d’Activités (PMA) lié à la Santé Mentale au sein du Paquet Minimum d’Activités Santé du Burundi (cumulatif)

0 1 1

Document officiel de spécification, Rapports périodiques

Rapports périodiques

LC Nombre de réunions de

sensibilisation des autorités administratives (annuel)

0 6 10 Liste des présences

Rapports périodiques

Résultat 4 Les connaissances produites par le programme sont mises en évidence, valorisées et diffusées.

Hypothèses - La situation politique et sécuritaire dans le pays est améliorée.

Recherche sur les déterminants connus et hypothétiques des

0 1 1 Document rempli et mis à jour LC

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Programme commun Uni4Coop Burundi

110 problèmes de santé mentale

dans le contexte burundais (cumulatif)

Résultat 5 Le partenaire BADEC est renforcé institutionnellement et assure la mise en œuvre et la durabilité des résultats du projet.

Hypothèses - Les personnes formées sont stables dans leur affectation (turn-over réduit) Indice de renforcement des

capacités du partenaire avec l’outil QRCP de LC cumulatif

60% 65% 70% Outil QRCP rempli

Rapports périodiques LC

Conditions

préalables - La sécurité reste bonne et les fonds sont disponibles.

Typologie des activités

Sensibilisation de la communauté et des autorités administratives et sanitaires à la problématique de la santé mentale via les médias, les ateliers, les entrevues, les réunions

Plaidoyer pour la santé mentale auprès des instances décisionnelles burundaises Formation et recyclage des prestataires de soins, supervisions et évaluations

Approvisionnement des Centres de santé, hôpitaux et centre neuropsychiatrique en médicaments Délivrance de soins de santé aux patients y compris le counseling, la psycho-éducation

Organisation et facilitation de groupes de dialogue Organisation de la référence et de la contre-référence Organisation d'activités génératrices de revenus Renforcement des capacités du partenaire

Facilitation de la mise en place du réseau des intervenants en santé mentale dans le pays Organisation de la recherche et des capitalisations

C.7.1.3 Coûts opérationnels

2017 2018 2019 2020 2021 Total

1. Partenaires 95.197 € 47.367 € 34.511 € 33.301 € 29.394 € 239.771 €

Investissement 47.965 € 10.995 € 2.088 € 2.088 € 2.162 € 65.300 €

Fonctionnement 36.419 € 21.828 € 17.879 € 16.669 € 12.426 € 105.220 €

Personnel 10.813 € 14.544 € 14.544 € 14.544 € 14.806 € 69.251 €

2. Collaborations Investissement Fonctionnement Personnel

3. Bureau local 19.483 € 14.353 € 15.470 € 17.100 € 17.386 € 83.792 €

Investissement 9.990 € 375 € 100 € 100 € 100 € 10.665 €

Fonctionnement 1.993 € 3.328 € 4.995 € 5.020 € 5.595 € 20.932 €

Personnel 7.500 € 10.650 € 10.375 € 11.980 € 11.691 € 52.196 €

4. Siège 25.995 € 32.653 € 31.702 € 31.701 € 30.463 € 152.514 €

Investissement

Fonctionnement 10.767 € 19.662 € 17.194 € 16.066 € 13.423 € 77.112 €

Personnel 15.228 € 12.991 € 14.508 € 15.635 € 17.040 € 75.402 €

Total 140.675 € 94.373 € 81.683 € 82.103 € 77.243 € 476.077 €

Investissement 57.955 € 11.370 € 2.188 € 2.188 € 2.262 € 75.965 €

Fonctionnement 49.179 € 44.819 € 40.068 € 37.755 € 31.444 € 203.264 €

Personnel 33.541 € 38.184 € 39.427 € 42.159 € 43.537 € 196.848 €

C.7.1.3.1 Répartition entre partenaires / parties prenantes

1. Partenaires 2017 2018 2019 2020 2021 Total

BADEC 95.197 € 47.367 € 34.511 € 33.301 € 29.394 € 239.771 €

Total 95.197 € 47.367 € 34.511 € 33.301 € 29.394 € 239.771 €

C.7.1.3.2 Répartition entre les ACNG demandeuses

2017 2018 2019 2020 2021 Total

Louvain Coopération

Investissement 57.955 € 11.370 € 2.188 € 2.188 € 2.262 € 75.965 €

Fonctionnement 49.179 € 44.819 € 40.068 € 37.755 € 31.444 € 203.264 €

Personnel 33.541 € 38.184 € 39.427 € 42.159 € 43.537 € 196.848 €

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Programme commun Uni4Coop Burundi

2017 2018 2019 2020 2021 Total

Total 140.675 € 94.373 € 81.683 € 82.103 € 77.243 € 476.077 €

C.7.1.4 Pertinence

L'objectif spécifique est pertinent par rapport à l'analyse contextuelle commune : ACC Burundi p. 29,31,42, 65

L'objectif spécifique contribue aux cibles stratégiques définies dans le CSC de la manière suivante : Objectifs de Développement Durable 3,5,17 ; CSC 1 et 4 : pp. 4,7,11,12

Le présent projet s’inscrit dans les Objectifs de Développement Durable (ODD). Parmi les 17 ODD, il prend en compte les objectifs 3, 5 et 17 et l'ACC pp. 29-32 et page 65-67. En effet, le projet vient améliorer la Santé Mentale de la population des 2 communes ciblées (ODD 3 : « Permettre à tous de vivre en bonne santé et promouvoir le bien-être de tous à tout âge »). Que ce soit dans le choix des Agents de Santé Communautaires (ASC) ou le choix des personnes en détresse psychologique ou présentant des troubles mentaux, les hommes et les femmes auront accès aux mêmes services (ODD 5 : « Parvenir à l’égalité entre les sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles »). Le partenariat étroit entre LD et BADEC va se traduire par un renforcement mutuel des deux institutions et contribuera à l’affermissement du partenariat mondial pour un développement durable (ODD 17 : « Renforcer les moyens du partenariat mondial pour le développement durable et le revitaliser »).

L’objectif spécifique contribue donc à la cible stratégique commune 1, cf CSC 1 : « Contribuer à l’émergence d’une société civile indépendante, forte, compétente et redevable » et CSC 4 « Améliorer la qualité, la disponibilité et l’accessibilité aux soins de santé pour tous (Préventifs, Curatifs, Ré-adaptatifs et de promotion de la santé) » du CSC Burundi (p.4 et p.7 respectivement). Dans le cas du présent projet, l’OS contribuera plus précisément au sein de cette cible à soutenir les personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique ainsi que les structures et les groupes cibles qui s’impliquent dans le fonctionnement des services de santé à tous leurs niveaux (CSC Burundi, approche 4E, p. 7). En effet, les pathologies de santé mentale font partie des principales maladies d’importance en santé publique au Burundi (voir ACC Burundi, p. 29). En outre, la prise en compte de la santé mentale et des violences sexuelles, basée sur une approche genre dans le traitement des cas reste un défi (voir ACC Burundi, p.31). L’OS contribuera à l’amélioration de l’intégration de la prévention et du dépistage des problèmes de santé mentale (qui sont des maladies chroniques dites non transmissibles) en vue d’augmenter leur prise en charge (voir ACC Burundi, p.31). Une lutte contre la discrimination liée aux maladies et aux handicaps (voir ACC Burundi, p.31) tels que les troubles mentaux et la détresse psychologique est primordiale. Le projet s’appuiera sur la contribution des acteurs communautaires (voir ACC Burundi, p.65) comme les agents de santé communautaires et les prêtres. Une recherche-action (voir ACC Burundi, p.65) sera menée par des chercheurs de l’UCL et d'autres universités sur des thèmes choisis en début de projet. Au niveau du partenaire BADEC, comme auprès d’autres organisations de la société civile, l’on note de faibles compétences de gestion, de faibles compétences techniques (voir ACC Burundi, p.42 et CSC Burundi, p.11). Le projet apportera un renforcement des capacités du partenaire après une analyse utilisant le Questionnaire d’évaluation des besoins en renforcement des capacités (QRCP) disponible au niveau de Louvain Coopération.

Dans le sous chapitre 2.2 intitulé « Argumentation sur base de la pertinence au développement, cible stratégique commune 4 » du CSC Burundi (p.11 et 12), il est clair que l’objectif spécifique de ce projet contribue à l’amélioration de la qualité des soins et services apportés aux groupes particulièrement vulnérables, ici les personnes souffrant de troubles mentaux/en détresse psychologique. Ce secteur est encore embryonnaire aujourd’hui et constitue un défi très important pour le système de santé burundais (CSC Burundi, p.12). Les trois centres neuropsychiatriques du pays qui donnent des soins de santé mentale sont éloignés de la population et ont besoin de collaborer avec les formations sanitaires pour les désengorger et améliorer la prise en charge en général. Bien plus, actuellement, le système de santé n’intègre pas la santé mentale dans le paquet minimum de soins de santé primaires. Du fait de l’ignorance (ou connaissances insuffisantes) concernant les maladies mentales, les prestataires de soins dans les formations sanitaires ainsi que la population stigmatisent ces malades et refusent de leur apporter l’assistance nécessaire. D’où la nécessité de contribuer à la sensibilisation de la communauté (CSC Burundi, p.11) et à la formation des prestataires de soins, l’amélioration de la disponibilité des médicaments dans les formations sanitaires et la sensibilisation des politiques pour que ce groupe particulièrement vulnérable recouvre la santé, le bien-être et la dignité.

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Programme commun Uni4Coop Burundi

112 C.7.1.5 Efficacité

L'objectif spécifique est efficace par rapport aux cibles stratégiques définies dans le CSC de la manière suivante : CSC Approches 1A, 1B, 1C, 1F, 1H ; Approches 4A, 4G, 4J : P.4

Toutes les approches décrites ci-dessus contribuent à l’atteinte de l’objectif spécifique du projet qui à son tour contribue à l’atteinte des cibles stratégiques 1 et 4 du CSC Burundi. Pour atteindre l’objectif spécifique et les résultats attendus de ce projet, une stratégie globale basée sur toutes les composantes de la Santé Mentale (sphères biologique, psychosociale et sociétale) sera adoptée. Elle sera mise en œuvre en impliquant la communauté de base (les agents de santé communautaires (ASC), les prêtres et les familles), 2 Centres de Santé (CDS), les 2 hôpitaux (1 hôpital de District et 1 hôpital confessionnel), 1 hôpital de référence (le CNPN) et l’administration locale et centrale.

La coordination des activités sera assurée par le partenaire local BADEC avec l’appui technique et méthodologique de LC. La mise en œuvre de cette stratégie va démarrer par le renforcement des capacités techniques du partenaire BADEC (CSC Burundi, approches 1A et B, p.4) et des intervenants au niveau des CDS. LC va appuyer BADEC dans le recrutement d’un personnel qualifié et motivé et mettre à sa disposition le matériel nécessaire à la mise en œuvre des activités du projet (véhicule, matériel informatique, consommables,…). Ce sont les Agents de Santé Communautaires (1 ASC par colline) et des prêtres paroissiaux qui agiront au niveau de la communauté pour dépister les personnes ayant des problèmes psycho-sociaux et les référer aux 2 CDS pilotes (1 par commune) avant de référer au niveau le plus élevé. Le choix de travailler avec un Centre de Santé par commune répond au besoin de ne pas disperser les efforts, mais plutôt de développer des CDS pilotes dont l’expérience va rayonner vers les CDS environnants. En plus des actions sur les bénéficiaires directs, le projet va favoriser la synergie entre les Organisations de la Société Civile burundaises et le comité national de pilotage de Santé Mentale pour des raisons de moyens et de plaidoyer au niveau national. Notons que le projet travaillera avec les structures gouvernementales et bénéficiera du suivi et de l’évaluation du gouvernement, spécialement les services décentralisés du ministère de la santé. En effet, il existe un département au sein du ministère de la santé qui s’occupe de la santé mentale et qui aura un regard sur le travail du projet d’autant plus qu’il vient en complément des initiatives existantes de prise en charge des personnes en détresse psychologique ou présentant des troubles mentaux. Pour valoriser les compétences locales dans le domaine de la recherche et de l’innovation, le projet va non seulement travailler avec l’UCL, mais aussi avec les universités locales à travers des stagiaires et des étudiants qui préparent leurs mémoires / thèses.

Parmi les changements que le projet apportera, on notera que les individus recouvriront la santé, la dignité et l’estime de soi. Dans les formations sanitaires cibles, il y aura l’amélioration de la qualité des soins et des services et des médicaments adaptés aux maladies mentales seront disponibles. Dans la communauté, il y aura plus de connaissances sur les maladies mentales qui permettront aux membres de la communauté d’améliorer leur compréhension des malades et d’éviter la stigmatisation. Au niveau politique, les soins de santé mentale seront intégrés dans les soins de santé primaires. Aussi, à long terme, les soins de santé mentale seront pris en charge par l’Etat.

La mise en œuvre des résultats 1 et 2 liés respectivement aux sphères biologique et psychosociale fera appel à une approche communautaire. Par rapport à la sphère biologique, LD introduira des innovations via l’administration de plusieurs médicaments dans les CDS pilotes (CSC Burundi, approche 1F, p.5). Au niveau des CDS pilotes, LD et BADEC contribueront à l’amélioration de la qualité de l’offre de soins (CSC Burundi, approche 4G, p.7) et à la disponibilité des médicaments (CSC Burundi, approche 4J, p.7). Les prestataires de soins seront préalablement formés et jouiront d’une formation continue et d’un accompagnement pour assurer une prise en charge médicale et psychologique des patients. Pour la sphère biologique et psychosociale, les prêtres des paroisses cibles et les ASC serviront de relais actifs dans la communauté (CSC Burundi, approche 4A, p.7). Ils seront formés et équipés pour s’occuper du groupe cible dans la communauté en l’occurrence des personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique, leurs familles et leurs proches. Le genre (CSC Burundi, approche 1H, p.5) sera surtout pris en compte lors de la sélection des agents de santé communautaires (CSC Burundi, approche 4E, p.7).

Dans la réalisation du résultat 3 relatif à la sphère sociétale, BADEC développera les capacités techniques et de plaidoyer (CSC Burundi, approche 1B, p.4) en vue d’influencer les politiques pour les amener à intégrer la santé mentale dans les soins de santé primaires. Pour y arriver, LD et BADEC feront partie du comité national de pilotage de Santé Mentale et travailleront en synergie avec les autres intervenants dans le domaine (Médecins Sans Vacances/CNPK et CNPN) ainsi que les autorités du MSPLS (CSC Burundi, approche 1C et 1D, p.5).

Par rapport au résultat 4 sur la production et la diffusion des connaissances, il y aura la mise en œuvre d’activités d’enquête, de recherche et d’apprentissage. Il y aura également la production de documents sur les bonnes

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Programme commun Uni4Coop Burundi

pratiques, les témoignages sur les succès et les changements positifs, la recherche action, opérationnelle en collaboration avec l’UCL et les universités du Burundi, la capitalisation et la diffusion des résultats (CSC Burundi, approche 1F, p.5).

Dans son résultat 5 relatif à l’appui institutionnel au partenaire local, LD renforcera les capacités institutionnelles, financières et managériales de BADEC (CSC Burundi, approche 1A, p.4 et 4A, p.7). Le type de renforcement sera défini lors des entretiens annuels qui auront lieu entre LC et BADEC en utilisant l’outil dit : « Questionnaire d’évaluation des besoins en renforcement des capacités (QRCP)». Cet outil sera appliqué pour noter le niveau atteint par le partenaire et les besoins en renforcement de capacités. Un plan de renforcement des capacités sera élaboré.

Pour ce faire, un fonds d’appui au développement institutionnel est prévu. Le budget servant pour la mise en œuvre des activités du projet sera géré par BADEC avec l’appui de LC. LC favorisera la collaboration entre différents intervenants des pays de la Région des Grands Lacs notamment la RDC, le Rwanda et le Burundi à travers des séances d’échanges d’expériences (CSC Burundi, approche 1G, p.5).

C.7.1.6 Durabilité

Impact attendu de l'intervention

Le projet SM aura un impact sur la communauté, les formations sanitaires, le partenaire BADEC et les autorités politiques. La communauté aura acquis de meilleures connaissances concernant la santé mentale tant sur la détresse psychologique que sur les troubles mentaux et le regard de la société sur la personne en souffrance mentale (voir ACC Burundi, p.30). La discrimination envers ces patients sera diminuée (voir ACC Burundi, p. 31) ainsi que le recours à des thérapies « obscures ». La communauté disposera de personnes comme les Agents de Santé Communautaires et les prêtres (voir ACC Burundi, p. 65) pouvant aider ses membres à mieux s’orienter pour choisir la solution la plus adaptée. Les patients bénéficieront d’une meilleure compréhension de leurs proches ; d’une assistance médicale et non médicale de qualité (voir CSC Burundi, approche 4D, p.7). Au sein des formations sanitaires, il y aura des prestataires de soins qualifiés dans le domaine de la Santé Mentale (voir ACC Burundi, p.31 et p.65) disposant de médicaments adaptés. Ces services resteront sous la supervision régulière des structures du ministère de la santé (voir ACC Burundi, p.66). Avec l’intégration des soins de Santé Mentale dans le paquet des Soins de Santé Primaires, la réduction du coût de prise en charge des soins de santé permettra d’économiser les ressources des ménages de personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique. Ces ressources contribueront à améliorer leurs conditions de vie. BADEC deviendra un des intervenants du domaine de la Santé Mentale reconnu par le ministère de la santé (voir CSC Burundi, approche 1E, p. 5) et il restera membre du comité national de pilotage de Santé Mentale. Il sera invité aux réunions des intervenants du domaine des maladies chroniques non transmissibles et sa voix contribuera à relever les défis liés à la situation de la Santé Mentale. Il aura développé des techniques de management stratégique et de gestion des programmes. Il pourra même nouer d’autres partenariats grâce au renforcement institutionnel (voir CSC Burundi, approche 1C, p. 5).

Durabilité technique (maîtrise par les partenaires et pérennisation de l'accompagnement par les partenaires) La durabilité technique et institutionnelle du partenaire BADEC sera renforcée au terme du projet, voir résultat 5.

Les capacités techniques et managériales acquises par le partenaire local BADEC lui permettront de continuer à gérer un programme de Santé Mentale sur base des 3 sphères (Biologique, Psychosociale et Sociétale) (CSC Burundi, approche 1B, p.4). Le Comité national de pilotage (CSC Burundi, approche 1C, p.5), que BADEC aura intégré, sera prêt à inspirer les instances de prise de décisions à prendre des mesures visant l’amélioration de la prise en charge et de l’accompagnement des patients dont par exemple l’intégration des soins de Santé Mentale dans le paquet minimum des soins de santé. Les autorités sanitaires au niveau des districts sanitaires (CSC Burundi, approche 4E, p.7) continueront l’accompagnement des prestataires à travers les visites de suivi et évaluation. Le département du ministère de la santé en charge des maladies chroniques non transmissibles fera de même. Les prestataires des CDS pilotes (CSC Burundi, approche 4G, p.7) auront les compétences nécessaires pour donner des soins (counseling et médicaments) de qualité aux patients au niveau périphérique. Notons que les employés des CDS confessionnels sont en général stables dans leurs emplois et continueront à fournir les services de soins de Santé Mentale même après le projet. Les intervenants dans le domaine de la santé mentale auront développé des relations de collaboration pour agir en synergie (CSC Burundi, approche 4A, p.7) et influencer les instances de prise de décision et vont le poursuivre après le projet. La communauté disposera d'unités (ASC et prêtres) capables de l’appuyer pour l’assistance aux malades, les orienter vers les structures de soins et faire le suivi-accompagnement. Les ASC et les prêtres bien intégrés dans la communauté (CSC Burundi, approche 4J, p.7) continueront l’écoute et apporteront un counseling.

Durabilité financière (capacité de prise en charge des coûts récurrents par les partenaires et/ou bénéficiaires)

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Programme commun Uni4Coop Burundi

114 Concernant la viabilité financière, le renouvellement du stock des médicaments sera assuré grâce aux ventes réalisées par les structures sanitaires bénéficiaires. Les districts sanitaires pourront aussi assurer l’approvisionnement des formations sanitaires en médicaments. Les familles dont les membres souffrent de troubles mentaux ou en détresse psychologique seront incitées à adhérer aux mutuelles de santé (CSC Burundi, approche 4D et 4F, p.7) pour prendre en charge les pathologies non chroniques. Le département en charge des maladies chroniques non transmissibles et les médecins chefs de districts continueront à assurer le suivi et les supervisions.

Le personnel des 2 CDS pilotes et d'un des deux hôpitaux, personnel géré par BADEC, va continuer à donner des prestations avec un salaire assuré par le CDS et l'hôpital.

Durabilité sociale (maîtrise de l'intervention par les bénéficiaires)

Concernant la durabilité socioculturelle, les membres de la communauté, les membres des familles et les proches des personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique auront des séances de dialogue favorisant l’assistance (CSC Burundi, approche 4D, p.7) aux personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique ainsi que la solidarité et la cohésion sociale. Les participants aux événements socio-culturels et aux journées internationales de Santé Mentale développeront des aptitudes favorables à la cohésion sociale et à l’entraide mutuelle ainsi que la réduction de la discrimination (ACC Burundi, p.31).

Stratégie de désengagement

En ce qui concerne le désengagement, l’équipe porteuse du projet est bien le partenaire BADEC dès le début du projet. L’assistant technique de LC sur les projets Santé ne sera affecté au projet qu’à temps partiel et ne va jouer qu’un rôle d’accompagnement. Après les deux premières années du projet, ses visites de terrain seront plus espacées afin de laisser les cadres du partenaire local prendre leurs responsabilités et davantage d’autonomie. Les supervisions du projet par la direction nationale de LC suivront la même tendance dégressive.

C.7.1.7 Efficience

L'objectif spécifique est efficient par rapport aux cibles stratégiques définies dans le CSC de la manière suivante :

Les éléments suivants justifient l'efficience de l'objectif spécifique par rapport au budget proposé : CSC Burundi, approches 1C, p.5 et 4A : p.7

L’action sera menée de façon à optimaliser l’utilisation des ressources humaines, matérielles et financières. Au niveau des ressources humaines, un assistant social sera affecté sur les deux communes. Un psychologue assurera le rôle de chef de projet et de formateur. Les volontaires bénévoles belges donneront des formations au personnel des structures de santé. Ils accompagneront les prestataires formés dans leurs formations sanitaires. Un assistant technique de LD sera affecté au projet à temps partiel. L’assistant technique de LD aura la possibilité d’occuper un bureau chez le partenaire et utiliser les ressources matérielles du partenaire comme la connexion internet et le véhicule. En ce qui concerne l’utilisation des ressources financières, un véhicule sera acheté et mis à la disposition du partenaire ; il sera utilisé par LD et le partenaire pour le suivi des activités sur le terrain et la coordination générale du projet. Cet assistant technique sera supporté par le projet à 50%. Les médicaments seront importés par un seul acteur afin de minimiser les frais liés aux transactions. Le fonds mis à la disposition des formations sanitaires pour l’achat des médicaments servira de fonds de roulement. La complémentarité entre LD et Médecins Sans Vacances permettra aux cadres du projet et aux prestataires de bénéficier de la formation donnée par les volontaires invités par Médecins Sans Vacances. La synergie entre LD et VSF Belgique (CSC Burundi, approches 1C, p.5 et 4A, p.7) permettra aux ménages abritant des personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique de disposer d’animaux qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie de ces ménages.

C.7.1.8 Stratégie de partenariat

Nous avons choisi un seul partenaire BADEC car il nous parait le plus pertinent pour assurer les activités et l'atteinte des résultats. Rappelons que LC et BADEC ont déjà été partenaires sur un projet de santé mentale qui n'a pas été poursuivi, malgré la satisfaction mutuelle autour de la collaboration pour une question de reconcentration géographique du programme santé de LC.

La mise en œuvre du projet revient à LC et à son partenaire BADEC. Le principe de partenariat est basé sur le partage des responsabilités entre les deux organisations. BADEC assure la mise en œuvre de l’action sur le terrain tandis que LC de son côté assure un appui technique et méthodologique si nécessaire. Les deux organisations restent donc les garantes de la réussite du projet en tenant compte des responsabilités de chacun telles qu’elles vont être détaillées dans la convention de partenariat. D’une manière générale, LC va assurer la mobilisation et la gestion des moyens

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financiers et sera responsable du respect des engagements pris lors de la signature de la convention de financement avec la DGD. LC va mettre à profit son expérience en matière de méthodologie d’intervention et de capitalisation des expériences pour renforcer le partenaire BADEC dans ces matières. Forte de son caractère universitaire, LC va contribuer au débat en faisant recours aux académiques de l’UCL du domaine de la santé mentale (professeurs, psychologues ou psychiatres de l'UCL). Au niveau de la gestion du budget, le suivi du projet sera effectué par le responsable administratif et financier de LC qui apportera un appui à l’équipe du partenaire BADEC. Bien que le suivi du projet soit fait par la direction nationale de LC pour le Burundi, le siège de LC va effectuer de courtes missions ponctuelles sur le terrain afin de s’assurer de la qualité de l’intervention et donner les appuis techniques et méthodologiques nécessaires.

BADEC est le partenaire local de LC dans l’exécution de ce projet. BADEC a l’avantage d’avoir l’expérience et les relations de proximité avec les bénéficiaires, les réseaux communautaires et les leaders locaux et est déjà active dans les domaines de la santé et de la nutrition (ACC Burundi, p.49). Elle connaît donc bien la zone d’intervention du projet, dispose déjà de formations sanitaires et du personnel et en plus possède une assise dans la communauté grâce aux prêtres et aux communautés ecclésiales de base. Au niveau opérationnel, comme organisation partenaire d’exécution, BADEC devra : (1) Coordonner les activités de terrain à travers un chargé de projet expérimenté dans le domaine de la santé mentale qui sera recruté par BADEC ; (2) Assurer la gestion de l’ensemble du projet tant au niveau financier, technique que des ressources humaines. Elle reçoit de LC les fonds nécessaires pour la mise en œuvre du projet et produit régulièrement les rapports techniques et financiers ; (3) S’assurer que toutes les activités ont contribué à la réalisation de l’objectif spécifique et des résultats attendus du projet.

Une convention de partenariat entre LC et BADEC précisant les responsabilités de chacune des parties dans la mise en œuvre du projet ainsi que le budget permettant d’atteindre les résultats du projet sera signée. Cette convention sera complétée par un avenant annuel signé au début de chaque exercice précisant les activités à mener au cours de l’année et le budget à utiliser. Le personnel de LC pourra travailler dans les bureaux de BADEC et vice-versa par exemple quand un membre de LC est à Ngozi. Un cadre de BADEC se trouvant à Bujumbura pourra utiliser les véhicules, le bureau ou le matériel de LC.

Le travail conjoint entre LC et BADEC dans le cadre de ce projet va entrainer un renforcement mutuel par des échanges et des formations en commun, ce qui va contribuer à l’émergence d’une structure de la société civile légitime, indépendante, forte, compétente et redevable (ACC, cible stratégique 1 p.10)

C.7.1.9 Synergies et complémentarités Synergie 1 Mutuelle de santé

Objectif et cibles

Synergies et complémentarités avec le projet de mutuelles de santé : LC aura deux projets (santé mentale et mutuelles de santé) dans la zone de recoupement géographique à savoir la province de Ngozi, commune de Mwumba. Comme les ménages qui ont des personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique sont vulnérables et connaissent d’autres maladies non chroniques, le projet de

«santé mentale» va collaborer avec le projet «mutuelles de santé» pour développer l’accès aux soins de santé de ces ménages en subventionnant le montant de la cotisation. Tout le montant sera versé sur le compte de la mutuelle de santé de Mwumba. Cette mesure comptera pour la première année seulement.

Par la suite, les ménages seront encouragés à se prendre en charge et payer la totalité de la cotisation Synergie 2 VSF Belgique

Objectif et cibles

VSF Belgique est au Burundi depuis 2014 et met en œuvre un projet de Développement du Petit Elevage (DEPEL) en partenariat avec UCODE AMR dans 4 communes de la province de Ngozi à savoir Ngozi, Busiga, Gashikanwa et Mwumba. Comme VSF Belgique sera présente à Mwumba de 2017 à 2021 où ce projet interviendra, les familles des bénéficiaires du projet Santé Mentale répondant aux critères de sélection du projet DEPEL feront partie du groupe et pourront bénéficier des animaux offerts par le projet pour pouvoir améliorer les conditions de vie de ces ménages afin de pouvoir aussi prendre soin des personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique. Les animateurs du projet de VSF Belgique pourront parler de l’existence du projet de Santé Mentale dans la zone d’intervention et les ménages qui ont des personnes ayant des problèmes de Santé Mentale seront pris en charge par le projet de LD et BADEC.

Aussi, en cas de renforcement des capacités de son personnel et du partenaire, si le thème est intéressant pour les deux parties, LD impliquera le personnel de VSF Belgique et de son partenaire et vice-versa. Le personnel du projet de LD en Santé Mentale aidera VSF Belgique en vérifiant l’état de santé des animaux lors de leur passage dans la communauté.

Synergie 3 Médecins sans vacances (MSV)

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116 Objectif et

cibles

MSV renforce les capacités des hôpitaux de district et des centres spécialisés au Burundi. Elle appuie le Centre Neuro-Psychiatrique de Kamenge dans la formation continue du personnel, l’organisation des services et l’équipement. Elle organise des missions de volontaires spécialisés en santé mentale à cet effet. LC de son côté renforce les structures sanitaires périphériques dans ce domaine. MSV contribuera à la formation du personnel du projet LC et des cadres des organisations de mise en œuvre y compris ceux du CNPN (Centre Neuro-Psychiatrique de Ngozi). Elle appuiera le personnel du CNPK dans

l’accompagnement des prestataires formés dans leurs formations. Les prestataires des CDS pilotes de LC participeront aux formations dispensées par les volontaires de terrains de MSV au CNPK. Ainsi la synergie entre les 2 organisations contribue à la politique nationale de décentralisation de la santé mentale.

Synergie 4 Synergies et complémentarités avec le Centre Neuro-Psychiatrique de Kamenge (CNPK)

Objectif et cibles

Le CNPK offre des services aux personnes souffrant de troubles mentaux ou en détresse psychologique depuis 1981 avec l’arrivée du premier psychiatre belge, Dr Jean LEGENTIL. C’est un hôpital de référence national pour le traitement des maladies mentales possédant des services techniques et administratifs et en développant les soins de qualité. Tous les programmes du pays relatifs à la Santé Mentale sont proposés, élaborés et exécutés avec une intervention directe du CNPK. En 1995, le CNPK a participé à l’élaboration d’une politique nationale en Santé Mentale intitulée : « Elément pour une politique

nationale de la santé mentale au Burundi ». Le CNPK est représenté dans le comité national de pilotage de Santé Mentale présidé par le ministère de la santé publique. Il a ouvert le Centre de Soins Mentaux de Gitega (CSMG) au centre du pays en 2011 et le Centre Neuro-Psychiatrique de Ngozi (CNPN) au nord du pays en 2014 dans le cadre de la décentralisation des services de soins de Santé Mentale au Burundi. Il assure la formation continue des prestataires de soins de SM depuis son existence. Il a participé aussi à l’initiation de la formation universitaire des infirmiers en psychiatrie et SM à l’Institut National de Santé Publique (INSP) en 2013 dont les premiers lauréats auront le diplôme de licence en Avril 2017.

Aujourd’hui, le CNPK est impliqué dans la mise en œuvre de la politique nationale et dans la nouvelle stratégie nationale de Santé Mentale. Il continue à développer le domaine de la SM avec différents partenaires. Le CNPK contribue à la rédaction des livres de référence et des modules de formation conçus avec l’OMS, le ministère de la santé et HealthNet TPO. Dans le cadre de ce projet, le personnel du CNPK contribuera à la formation et à l’accompagnement des prestataires formés dans les FOSA et sur terrain. Le CNPK contribuera également à influencer les politiques à travers le plaidoyer et au sein du comité national de pilotage et à l’importation des médicaments. Le CNPK recevra éventuellement des personnes

présentant des troubles psychologiques plus compliqués.

Synergie 5 Synergies et complémentarités avec LifeNet International (LN)

Objectif et cibles

LN est une ONG américaine qui a pour mission le renforcement des capacités des structures de soins pour une meilleure qualité des soins et la pérennité de ces structures. Ses programmes comprennent : (1) Le programme de formation médicale, (2) Le programme de formation en gestion, (3) Le programme d'approvisionnement en médicaments et (4) Le programme d'approvisionnement en équipements médicaux. LN est intéressée par l'intégration de la Santé Mentale dans les soins de santé primaires offerts au niveau des structures de soins au Burundi et souhaite collaborer avec LD à partir de 2018 en établissant un partenariat avec BADEC. Dans les 2 CDS pilotes et les 2 hôpitaux ciblés par le projet, une seule

approche SM harmonisée LD/LN/BADEC sera appliquée. LN fera la formation continue du personnel soignant concernant les modules validés par LN, LC et le ministère de la santé. A la demande de BADEC et des responsables des CDS et des hôpitaux, ces derniers bénéficieront de l’appui de LN pour

l’approvisionnement en médicaments de SM et des autres pathologies. LN introduira un programme d’amélioration de la qualité des soins d’abord dès 2017 avant de se pencher sur la SM en 2018. Il est à noter que LC aura déjà démarré le projet en 2017 avec la formation du personnel soignant et la fourniture des psychotropes et anti-épileptiques dans les 2 CDS et les 2 hôpitaux. Puisque LC et LN vont appuyer une même structure, il devra y avoir également une harmonisation de l’approche d’appui institutionnel avec partage des responsabilités entre LN et LC.

Synergie 6 Synergie avec les OSC burundaises

Objectif et cibles

Toutes ces collaborations et/ou synergies permettent d’opérationnaliser les pistes de collaboration telles qu’elles ont été consignées dans l’ACC du Burundi (p.50) et en particulier :

-L’appui à la mise en synergie des acteurs de la société civile en appuyant le fonctionnement ou la création de nouveaux cadres de concertation (entre OSC et entre OSC et institutions publiques).

-Le soutien à la mise en réseau avec des partenaires internationaux pour un renforcement des capacités de la Société Civile (financier, RH, logistique…), ce qui favorisera le partage d’expériences et de bonnes pratiques.

-Les approches intégrées de prévention et de prise en charge des problèmes de santé et d’hygiène au niveau communautaire (renforcement de la résilience).

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C.7.2 Objectif spécifique 2 C.7.2.1 Fiche

Outcome L'accès aux soins de santé est amélioré pour la population du secteur rural et informel de 7 communes de la région du Nord Burundi.

Libellé court Améliorer l'accès aux soins de santé

Pays Burundi Outcome couvert par un CSC OUI

Partenaires & Provinces

ciblées Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Localité

UCODE-AMR Burundi Provinces de Ngozi, Kirundo, Kayanza Secteur principal 12110

Groupe-cible

Directs :

7,5% des habitants des sept communes (la mutuelle de Busoni rejoindra celle de la MUNASA), dont 80%

de la population qui n'ont pas accès aux assurances du secteur formel ni à la CAM.

Indirects :

80% de la population qui sont "obligés" d'adhérer à une mutuelle sociale du secteur informel et rural afin d'améliorer leur accès financier aux soins de santé de base et d'influencer le financement et la qualité des soins offerts par les CDS de leur district sanitaire.

Nombre

bénéficiaires 29.000 personnes (Directs) + 205.000 personnes (Indirects) Coûts opérationnels 910.838 €

Marqueurs

Environnement 0 Rio : cc mitigation 0 HIV/AIDS 1

Rio : désertification 0 Genre 1 Droits des enfants 1

Rio : biodiversité 0 Bonne gouvernance 2 Trade development 0

Rio : cc adaptation 0 SGMNI 1

C.7.2.2 Description des résultats

Baseline An 3 An 5 Sources vérification Acte

ur(s) Cibles stratégiques Cible stratégique commune 1 du CSC Burundi (p.4) Renforcer les capacités des partenaires

/ Cible stratégique commune 4 du CSC Burundi, p.7 / CSC 8B . P 10

Objectif spécifique L'accès aux soins de santé est amélioré pour la population du secteur rural et informel de 7 communes de la région du Nord Burundi.

Description

Afin d'asseoir le mouvement mutualiste pour au moins 10% de la population active dans le secteur rural et informel, LC renforcera les mutuelles existantes dans 6 communes, accompagnera le transfert de la mutuelle de Busoni vers le réseau MUNASA. Elle mettra l'accent sur, d'une part, une gestion informatisée et d'autre part, sur un sociétariat mieux articulé avec des dynamiques de groupe déjà existantes, soit de solidarité mutuelle, soit d'intérêt professionnel selon des métiers ou des tontines améliorées. Là où elle est importante, les travailleurs informels seront également conscientisés et incités à adhérer.

LC les aidera à être des membres actifs dans les réseaux et unions mises en place par la PAMUSAB en vue de développer l'inter mutualité et d'autres services complémentaires.

LC développera en particulier la stratégie d'influence de la qualité des soins par les patients (le coté demande) en s'appuyant sur des médecins conseils. Cette expertise sera capitalisée et mise au service des autres membres de la PAMUSAB.

Hypothèses

- La situation politique et sécuritaire du pays est suffisamment stable

- La CAM (Carte d'Assistance Médicale) est réduite aux indigents et ne continue pas à être proposée pour la même cible que les mutuelles de santé

- L'AMU responsabilisant les MUSA comme Organisme de Gestion Délégué (OGD) ne tarde pas à être instituée

- Les épidémies sont prises en charge par le ministère de la santé

Taux de pénétration (H/F) 4,2 6 7,5 Statistiques cumulées des

différentes mutuelles Différence du taux de LC

morbidité du paludisme

Prévalence

de - 20% - 60% - 60%

Attestations de soins fournis par les Districts sanitaires et contrôlées par le médecin conseil

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Programme commun Uni4Coop Burundi

118 grave (H/F) par rapport aux

patients non-assurés Taux de mortalité des enfants assurés de moins de cinq ans (H/F) sur 1000 naissances vivantes

104 60 55 pour 1000 Statistiques comparées MUSA et administration provinciale

Résultat 1 Le sociétariat, le professionnalisme et la gouvernance des 7 mutuelles de santé sont améliorés

Hypothèses

- L’inflation est maîtrisée.

- Les organisations professionnelles du secteur informel et rural voient l’intérêt de motiver leurs membres à l’adhésion.

- Les coûts des médicaments et des actes n’augmentent pas outre mesure

- Les pouvoirs publics déterminent définitivement l’institution étatique responsable de la politique sanitaire (PS)

- Les ménages pratiquant les cultures de rente sont payés à temps Niveau de fonctionnalité des

MUSA (triangle

organisationnel : vouloir, pouvoir et faire)

64% 75% 85% Enquête participative par les

membres

LC Ratio cotisations

acquises/charges

d'exploitation (prestations de maladies et

fonctionnement)

70% 80% 90% Etats financiers

Nombre de bénéficiaires en

règle de cotisations (H/F) 6.212 20.000 29.000 Listes des membres à jour Résultat 2 La qualité des soins est améliorée pour les mutualistes

Hypothèses - Niveau de satisfaction des mutualistes par rapport aux services offerts par les FOSA

6/10 7,5/10 8,5/10 Enquête qualitative selon focus group H/F

Adéquation entre le LC diagnostic et le traitement administré aux bénéficiaires des mutuelles

82% 88% 90% Rapport médecin conseil

Résultat 3

La faitière régionale est renforcée pour animer et accompagner le mouvement mutualiste et elle contribue au processus de mise en place des unions de mutuelles des districts sanitaires.

Hypothèses

- Les processus de mise en place des Unions s’harmonisent au niveau de la PAMUSAB et SEP/CNPS et évoluent bien

- Les structures d'appui de la même zone d'intervention collaborent de manière constructive Pourcentage de femmes

occupant des postes clés dans les mutuelles

32,7% 35% 40% Bases de données des Mutuelles de Santé

Nombre d’appuis de la LC

faîtière apportés aux MUSA 2 3 5 Liste de la faîtière

Les taux de sinistralité des

mutuelles membres 77,6% 75% 70% Comptabilité des mutuelles

Résultat 4 UCODE AMR renforce son expertise et devient un centre de référence pour le Nord Burundi

Hypothèses - UCODE AMR a capitalisé l'expérience des stratégies et approches d'influence de la qualité des soins par les MUSA

Document de capitalisation

AO

Version provisoire disponible

Capitalisatio n des cinq

années d'expérience

sous forme d'un guide en

Kirundi.

Rapports MC et manuel "qualité des soins"

LC Maîtrise des outils au niveau

des MUSA 50% 75% 95% PV des réunions statutaires

Niveau de fonctionnalité

(évalué sur base du QRCP) 89% 91% 93% Enquête participative QRCP

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Programme commun Uni4Coop Burundi

Résultat 5 Des recherches-actions permettent d'introduire des approches et outils innovants dans le domaine des mutuelles de santé.

Hypothèses - Les institutions de recherche ont la possibilité de réaliser leurs recherches en toute indépendance et sécurité

Nombre cumulé d'études des étudiants et chercheurs de l'UCL et institutions burundaises

2 5 8 Equipe de projet

LC Nombre de Conventions de

collaboration signées chaque année avec des institutions locales

0 2 3 Equipe de projet

L'importance donnée dans ces recherches et

capitalisations à l'aspect genre augmente

Non

appliquée 2 2,5

Grille d'appréciation des rapports qui mesure l'importance accordée au genre (entre 0 à 3 ; absente ; satisfaisante, bonne ou prononcée) Conditions

préalables

- Les membres de la PAMUSAB se sont mis d'accord sur l'accompagnement concerté des procssus de transition vers une achitecture conforme à la AMU.

Typologie des activités

Les activités planifiées sont les suivantes :

-Sensibilisation des autorités et leaders locaux par des comités d'initiative et les gérants engagés via des réunions de village et quartier. Des stratégies de communication incluront également les émissions radio, des projections de vidéo et des communiqués lors des réunions administratives et religieuses.

-Un chantier important est l'accompagnement d'une part de la transition des MUSA actuelles, vers des structures uniques par commune, et d'autre part de la mise en place des Unions de mutuelles conformes à la RAMU. Dans deux communes, non encore couvertes, UCODE AMR initiera des MUSA.

-Les mesures incitatives seront mises en place - à titre temporaire pour maximum deux années - pour motiver l'adhésion groupée de personnes économiquement actives.

-Les mutuelles travaillant via des mécanismes de tiers payant avec des formations sanitaires, des concertations et négociations avec ces dernières sont nécessaires. Les mutualistes apprendront à apprécier objectivement la qualité des soins (accueil, présence des médicaments et prescriptions conformes.) Ils mettront en place une collaboration avec des médecins et infirmiers conseils.

-Les gérants et membres des bureaux élus seront formés lors de sessions et sur le tas pour assurer une bonne gestion des services offerts aux membres. Elles seront accompagnées pour appliquer les normes démocratiques lors de l'élection des organes et la tenue des réunions statutaires.

-En concertation avec la PAMUSAB et en synergie avec la FEMUSCABU et la cellule Burundi de MASMUT on procèdera à la mise en place des unions de mutuelles selon la pyramide sanitaire. (voir programme SolSoc qui intègre l'appui à la PAMUSAB)

-Les activités de renforcement des partenaires ont été décrites dans cette partie là. En plus des compétences de base, la plus-value de LC consistera à développer les concepts et approches en lien avec trois enjeux: a) l’articulation avec les associations professionnelles et entreprises d’économie sociale du secteur informel et rural ; b) meilleure articulation avec les aspects « culturels » et traditions envers la santé (prévoyance, solidarité, rôle des tradipraticiens, etc. …) ; c) innover les mécanismes d’influence de la qualité des soins y compris . Cela se fera via des recherches-actions valorisant l'expertise de l'UCL et instituts burundais.

-Atelier de partage sur le suivi qualité. La valeur ajoutée de LC est de développer ensemble la fonction de qualité des soins. L'expérience au Burundi sera partagée avec les autres structures d'accompagnement et ensuite capitalisée. Elle s'inspirera de l'expérience de l'Afrique de l'Ouest en particulier du Bénin, Togo et Burkina Faso où LC est également présent. C’est une action au sein du MASMUT, où d’autres acteurs d’appui aux MUSA pourront bien sûr s’associer.

C.7.2.3 Coûts opérationnels

2017 2018 2019 2020 2021 Total

1. Partenaires 138.301 € 109.516 € 71.415 € 73.438 € 78.492 € 471.162 €

Investissement 67.919 € 24.950 € 0 € 200 € 500 € 93.569 €

Fonctionnement 43.480 € 51.329 € 36.717 € 34.518 € 34.076 € 200.122 €

Personnel 26.902 € 33.237 € 34.698 € 38.720 € 43.916 € 177.472 €

2. Collaborations 0 € 1.000 € 0 € 0 € 0 € 1.000 €

Investissement

Fonctionnement 0 € 1.000 € 0 € 0 € 0 € 1.000 €

Personnel

3. Bureau local 44.623 € 37.619 € 47.268 € 47.770 € 47.578 € 224.857 €

Investissement 14.171 € 1.500 € 148 € 0 € 700 € 16.519 €

Fonctionnement 12.584 € 16.199 € 15.494 € 16.864 € 14.892 € 76.033 €

(18)

Programme commun Uni4Coop Burundi

120

2017 2018 2019 2020 2021 Total

Personnel 17.868 € 19.920 € 31.626 € 30.906 € 31.986 € 132.306 €

4. Siège 42.572 € 42.573 € 43.530 € 42.572 € 42.572 € 213.819 €

Investissement 2.930 € 8.448 € 0 € 1.428 € 428 € 13.233 €

Fonctionnement 25.434 € 17.693 € 33.209 € 32.879 € 35.056 € 144.271 €

Personnel 14.209 € 16.432 € 10.320 € 8.265 € 7.088 € 56.315 €

Total 225.496 € 190.707 € 162.213 € 163.780 € 168.642 € 910.838 €

Investissement 85.020 € 34.898 € 148 € 1.628 € 1.628 € 123.321 €

Fonctionnement 81.498 € 86.221 € 85.421 € 84.261 € 84.024 € 421.425 €

Personnel 58.978 € 69.589 € 76.644 € 77.891 € 82.990 € 366.092 €

C.7.2.3.1 Répartition entre partenaires / parties prenantes

1. Partenaires 2017 2018 2019 2020 2021 Total

UCODE-AMR 138.301 € 109.516 € 71.415 € 73.438 € 78.492 € 471.162 €

Total 138.301 € 109.516 € 71.415 € 73.438 € 78.492 € 471.162 €

2. Collaborations 2017 2018 2019 2020 2021 Total

Autres partenaires 0 € 1.000 € 0 € 0 € 0 € 1.000 €

Total 0 € 1.000 € 0 € 0 € 0 € 1.000 €

C.7.2.3.2 Répartition entre les ACNG demandeuses

2017 2018 2019 2020 2021 Total

Louvain Coopération

Investissement 85.020 € 34.898 € 148 € 1.628 € 1.628 € 123.321 €

Fonctionnement 81.498 € 86.221 € 85.421 € 84.261 € 84.024 € 421.425 €

Personnel 58.978 € 69.589 € 76.644 € 77.891 € 82.990 € 366.092 €

Total 225.496 € 190.707 € 162.213 € 163.780 € 168.642 € 910.838 €

C.7.2.4 Pertinence

L'objectif spécifique contribue aux cibles stratégiques définies dans le CSC de la manière suivante :

Cible stratégique commune 1 du CSC Burundi (p.4) Renforcer les capacités des partenaires : CSC transversale 1 : renforcement des OSC

Au niveau du partenaire UCODE AMR, comme chez d’autres organisations de la société civile, l’on note de faibles compétences de gestion, de faibles compétences techniques (voir ACC Burundi, p.42 et CSC Burundi, p.11). Le projet apportera un renforcement des capacités au partenaire après une analyse en utilisant le Questionnaire d’évaluation des besoins en Renforcement des Capacités (QRCP) disponible au niveau de Louvain Coopération (CSC Burundi, 1A et 1B p. 4). UCODE AMR restera membre de la plateforme nationale des mutuelles PAMUSAB et gardera des relations de collaborations avec les mutuelles de l’Afrique de l’Ouest et d’ailleurs (CSC Burundi, 1C p.5).

Une grande partie du renforcement technique et thématique en lien avec le domaine MUSA se fera en synergie avec la plate-forme MASMUT.

Cible stratégique commune 4 du CSC Burundi, p.7 : L’accessibilité aux soins de santé pour tous. L’on cherche à développer l’assurance maladie au niveau communautaire (4F) et à renforcer l’accès aux soins de santé et aux médicaments à l’aide de stratégies et de modes d’organisation communautaires (4J)

Dans « 2.2 Argumentation sur base de la pertinence au développement, cible stratégique commune 4 » de CSC Burundi du 30 avril 2016 (p.11), il apparait que l’objectif spécifique contribue à donner les moyens à la population pour mener une vie saine et jouir du bien-être de tous à tous les âges. En effet, un des défis du système de santé est l’accessibilité aux soins (CSC Burundi du 30 avril 2016,4A p 7 et p.11 et ACC Burundi en octobre 2015 (p. 30). C’est pour cela qu’il y aura la sensibilisation de la population dans la communauté pour adhérer à la mutuelle de santé et à fidéliser afin de développer une résilience communautaire face à la maladie (CSC Burundi du 30 avril 2016, 4F et 4G et 4D p.7), ce qui sera fait avec l’implication des autorités. Le programme appuiera quatre unions de mutuelles qui correspondent aux districts sanitaires. Les prestataires et les autorités sanitaires seront formés et visités pour intégrer la MUSA dans leurs pratiques et veiller à assurer des soins de santé de qualité aux mutualistes en général et aux femmes et aux enfants en particulier à l’aide d’un mode d’organisation communautaire en l’occurrence la

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