Opérations sur les nombres relatifs
I) Rappels :
a) Définition :………
………
………
b) Définition :
………
………
Exemples :
+ 7 est un nombre relatif positif : son signe est + et sa partie numérique est 7.
– 5 est un nombre relatif négatif : son signe est – et sa partie numérique est 5.
c) Définition :
………
………
Exemples :
+ 3 et – 3 sont deux nombres relatifs opposés.
II) Addition de deux nombres relatifs :
a) Propriété :………
………
………
………
………
………
Exemples :
Exemple n°1 : (+ 8) + (+ 11) :
• on reporte le signe +.
• on ajoute les parties numériques 8 et 11.
On conclut : (+ 8) + (+ 11) = + 19.
Exemple n°2 : (– 6) + (– 11) :
• on reporte le signe –.
• on ajoute les parties numériques 6 et 11.
On conclut : (– 6) + (– 11) = – 17.
Exemple n°3 : (+ 5) + (– 9) :
• on reporte le signe – car – 9 est le nombre relatif qui a la plus grand partie numérique (9 > 5) .
• on effectue la différence entre la plus grande et la plus petite partie numérique : 9 – 5 = 4.
On conclut : ( + 5) + ( – 9) = – 4.
b) Propriété :
………
Exemple : (+ 4) + ( – 4) = 0.
III) Soustraction de deux nombres relatifs :
Propriété :
………
………
Exemples :
(+ 5) – (+ 8) = (+ 5) + (– 8) = – 3.
(+ 7) – (– 2) = (+ 7) + (+ 2) = + 9.
IV) Somme algébrique : a) Définition :
………
………
Exemple :
S = (+ 4) + (– 7) – (– 3) + (+ 11) – (+ 8) est une somme algébrique.
b) Méthode pour calculer la valeur d’une somme algébrique : S = (+ 4) + (– 7) – (– 3) + (+ 11) – (+ 8)
• On transforme les soustractions en additions : S = (+ 4) + (– 7) + (+ 3) + (+ 11) + (– 8)
• On regroupe les termes positifs entre eux puis les termes négatifs entre eux :
S = (+ 4) + (+ 3) + (+ 11) + (– 7) + (– 8)
• On ajoute les nombres relatifs positifs puis les nombres relatifs négatifs : S = (+ 18) + (– 15)
• On effectue la dernière addition : S = + 3
La valeur de l’expression S est 3.
c) Simplification d’écriture :
Règle : pour simplifier l’écriture d’une somme de nombres relatifs ( uniquement des additions ), on peut enlever les parenthèses en suivant les règles suivantes :
+ ( + 3 ) par exemple se simplifiera en + 3.
+ ( – 3 ) par exemple se simplifiera en – 3.
Ainsi, en appliquant cette règle :
(+ 4) + (– 5) + (+ 3) + (– 7) se simplifie en + 4 – 5 + 3 – 7
7 – 3 + 9 – 11 est l’écriture simplifiée de (+ 7) + (– 3) + (+ 9) + (– 11)
V) Multiplication de deux nombres relatifs :
a) Propriété ( multiplication de deux nombres relatifs ) :
………
………
………
………
………
………
Exemple n°1 : (+ 3) × (+ 2) :
• le signe du produit est ‘+’ car les deux nombres relatifs ont le même signe.
• on multiplie les parties numériques 3 et 2.
On conclut : (+ 3) × (+ 2) = + 6.
Exemple n°2 : (– 4) × (– 5) :
• le signe du produit est ‘+’ car les deux nombres relatifs ont le même signe.
• on multiplie les parties numériques 4 et 5.
On conclut : (– 4) × (– 5) = + 20.
Exemple n°3 : (+ 2) × (– 7) :
• le signe du produit est ‘–’ car les deux nombres relatifs ont des signes contraires.
• on multiplie les parties numériques 2 et 7.
On conclut : (+ 2) × (– 7) = – 14.
Remarque :
Multiplier un nombre relatif par (– 1) revient à prendre son opposé. En effet : (– 1) × (– 6) = + 6 => l’opposé de – 6 est bien + 6.
(– 1) × (+ 4) = – 4 => l’opposé de + 4 est bien – 4.
b) Propriété ( multiplication de plusieurs nombres relatifs ) :
………
………
………
………
………
………
Exemple n°1 : (+ 2) × (– 5) × (+ 1) × (– 4) × (+ 3) :
• le signe du produit est ‘+’ car il y a 2 facteurs négatifs (– 5) et (– 4).
• On multiplie les parties numériques : 2 × 5 × 1 × 4 × 3 = 120 On conclut : (+ 2) × (– 5) × (+ 1) × (– 4) × (+ 3) = + 120.
Exemple n°2 : (+ 3) × (– 2) × (+ 4) × (– 6) × (– 1) :
• le signe du produit est ‘–’ car il y a 3 facteurs négatifs (– 2), (– 6) et (– 1).
• On multiplie les parties numériques : 3 × 2 × 4 × 6 × 1 = 144 On conclut : (+ 3) × (– 2) × (+ 4) × (– 6) × (– 1) = – 144.
VI) Division de deux nombres relatifs :
a) Propriété ( division de deux nombres relatifs ) :
………
………
………
………
………
………
Exemple n°1 : :
• le signe du quotient est ‘+’ car les deux nombres relatifs ont le même signe.
• on divise les parties numériques 6 et 2.
On conclut : = + 3.
Exemple n°2 : :
• le signe du quotient est ‘+’ car les deux nombres relatifs ont le même signe.
• on divise les parties numériques 12 et 3.
On conclut : = + 4.
Exemple n°2 : :
• le signe du quotient est ‘–’ car les deux nombres relatifs ont des signes contraires.
• on divise les parties numériques 15 et 5.
On conclut : = – 3.
Remarques :
1) Diviser un nombre relatif par (-1) revient à prendre son opposé. En effet :
•
= – 5 => l’opposé de + 5 est bien – 5.
• = + 3 => l’opposé de – 3 est bien + 3.
2) Le quotient de deux nombres relatifs opposés est égal à -1 :
• = – 1 => le quotient des nombres opposés + 7 et – 7 est égal à – 1.
• = – 1 => le quotient des nombres opposés – 5 et + 5 est égal à – 1.
VII) Priorités des calculs avec les nombres relatifs :
Ce sont les mêmes priorités que celles vues en classe de cinquième, à savoir : Propriété :
………
………
………
………
………
Exemple :
A = (– 4) × ( 3 × 5 + (– 12) ÷ (–3) )
On applique la propriété : l’expression A contient des parenthèses, on commence par effectuer les calculs situés entre parenthèses.
On a écrit en rouge les calculs prioritaires : A = (– 4) × ( 3 × 5 + (– 12) ÷ (– 3) )
A = (– 4) × ( 15 + 4 ) A = (– 4) × 19
A = – 76
La valeur de l’expression A est – 76.
Remarque :
Si une expression ne contient que des multiplications et des divisions alors on effectue les calculs de la gauche vers la droite.
Exemple :
A = (– 6) × (– 3) ÷ 2 × 4 ÷ (– 12) A = 18 ÷ 2 × 4 ÷ (– 12)
A = 9 × 4 ÷ (– 12) A = 36 ÷ (– 12) A = – 3
La valeur de l’expression A est – 3.
VIII) Inverse d’un nombre : a) Définition :
……….
Exemple :
• L’inverse du nombre + 2 est =
.
• L’inverse du nombre – 4 est = −1 4
.
Propriété :
……….
……….
L’inverse du nombre 3 est le nombre => 3 ×
=
×=
×× = = 1.
L’inverse du nombre −5 est le nombre => −5 ×
=
×=
××( ) = = 1.
Propriété :
……….….
Exemple n°1 : montrer que l’inverse de la fraction est la fraction .
D’après la propriété, Il suffit de montrer que le produit de ces deux nombres est égal à 1 :
× = ×
× = = 1.
Comme × = 1, on en déduit que l’inverse de la fraction est la fraction .
Exemple n°2 : montrer que l’inverse de la fraction est la fraction .
D’après la propriété, Il suffit de montrer que le produit de ces deux nombres est égal à 1 :
× = ×
×( )= = 1.
Comme × = 1, on en déduit que l’inverse de la fraction est la fraction .
Propriété :
……….
On note :
=
.Exemple n°1 : l’inverse de la fraction est la fraction . On note
= .
Exemple n°2 : l’inverse de la fraction est la fraction . On note
= .
Remarque :
Les trois écritures suivantes sont équivalentes :
= = −
.Cependant, c’est la dernière écriture qui est la plus utilisée à savoir
− .
Application : détermination de l’inverse d’un nombre décimal à l’aide d’une fraction.
Déterminons l’inverse du nombre décimal 2,8 : D’après la définition, son inverse est
,
.
Or 2,8 = ce qui permet d’écrire que ,
=
!
= =
.Conclusion : l’inverse du nombre décimal 2,8 est la fraction