André André André
André----Paul BAHUON Paul BAHUON Paul BAHUON Paul BAHUON
Expert-comptable Commissaire aux Comptes
Président de la CCEF Président du groupe CREATIS
Patrick SENICOURT Patrick SENICOURT Patrick SENICOURT Patrick SENICOURT
Ancien Professeur ESCP-Europe
Membre CCEF
Président de NOTA-PME et ORDIMEGA
Nous aborderons
Le financement des besoins
Les limites des concours bancaires
Quels investissements avec quels types de
Quels investissements avec quels types de financements
Les sources de financement
Les principes à prendre en comptes dans les montages financiers
www.ccef.net 2
Pour commencer, un petit sondage
Dans l’assistance, qui est…
Porteur d’un projet entrepreneurial ?
3
A la tête ou acteur d’une entreprise ?
Accompagnateur ou conseil d’entrepreneurs ? Autres ?
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www.ccef.net
Consolidation
Transmission Introduction
en bourse Cession industrielle
Les stades de vie de l’entreprise et les sources financières principales
Innovation Création
Développement Croissance
Rachat d’entreprises en difficultés
industrielle Cession à un
autre fonds Cession au management
SeedCapital et Capital Risque
Capital Développement
Capital Transmission
Capital
Retournement Sortie
Banques Business angels
Love money
Private equity
A chaque besoin une ressource spécifique,
long ou court terme
Conserver à l’esprit un principe de bon sens
Il est plus facile de financer une entreprise :
…
… …
… en réduisant ses besoins
… qu’en accroissant ses ressources
Le financement des besoins générés par l’exploitation
Les stocks Les stocks Les stocks Les stocks : : : : crédits bancaires de campagne…
(mais tendre vers les flux tendus, le « zéro stocks ») (mais tendre vers les flux tendus, le « zéro stocks »)
Le crédit clients Le crédit clients Le crédit clients Le crédit clients : : : : escompte, Dailly, affacturage …
(mais rechercher des clients qui payent vite…)
Le financement des besoins générés par l’exploitation
Les dettes fournisseurs Les dettes fournisseurs Les dettes fournisseurs Les dettes fournisseurs une ressource intéressante
(mais attention à la réglementation du crédit inter-entreprises, et à la dégradation de votre « score » par leurs assureurs-crédit…)
Les organismes sociaux (URSSAF…) et fiscaux Les organismes sociaux (URSSAF…) et fiscaux Les organismes sociaux (URSSAF…) et fiscaux Les organismes sociaux (URSSAF…) et fiscaux Les organismes sociaux (URSSAF…) et fiscaux Les organismes sociaux (URSSAF…) et fiscaux Les organismes sociaux (URSSAF…) et fiscaux Les organismes sociaux (URSSAF…) et fiscaux
(TVA…) (TVA…) (TVA…) (TVA…)
une ressource
« mécanique »(mais attention à respecter les délais…)
Penser aussi aux Avances clientsAvances clientsAvances clientsAvances clients
Un financement moins dédié : le Dailly (Crédit global d’exploitation) Un financement précaire : le découvert (confirmé ou non)
Il faut donc minimiser les
besoins en fonds de roulement
Les choix stratégiques et le « Les choix stratégiques et le « Les choix stratégiques et le «
Les choix stratégiques et le « business model business model business model business model » » » » doivent autant que possible privilégier :
doivent autant que possible privilégier : doivent autant que possible privilégier : doivent autant que possible privilégier :
Des processus minimisant les stocks Des processus minimisant les stocks
Des cibles de clients qui paient vite ou « cash »
Une offre et des contrats suscitant des règlements rapides, voire des avances clients
Des fournisseurs « partenaires » consentant des conditions
« grands comptes » à la PME
Les limites des
concours bancaires court terme
La fragilité supposée ou perçue de l’entreprise La fragilité supposée ou perçue de l’entreprise La fragilité supposée ou perçue de l’entreprise La fragilité supposée ou perçue de l’entreprise
L’entreprise en création jusqu’à 2-3 ans
La Cotation Banque de France et de la banque La communication avec la banque
La communication avec la banque
Le contexte économique Le contexte économique Le contexte économique Le contexte économique
La crise économique
Les nouvelles règles prudentielles (Bâle 3) imposées aux banques
Quels investissements
avec quels types de financement ?
Les investissements immatériels
Le fonds de commerce (droit au bail)
fonds propres et quasi fonds propres
La R&D
fonds propres et quasi fonds propres + Crédits d’impôts Recherche et Innovation, avances remboursables et subventions
L’immobilier
louer plutôt qu’acheter
Quels investissements
avec quels types de financement ?
Les équipements
Achat auto-financé ou financé par des dettes à long-moyen terme
Crédit-bail
Location longue durée Location longue durée
La croissance externe (participations)
Auto-financement et levée de fonds
Principe « make or buy »
Plus on fait soi-même (intégration), plus il faut investir, et plus on supporte de frais fixes Plus on fait faire (externalisation), moins on investit, et plus légère est la structure
Les sources de financement :
qui, où, comment les obtenir ?
Les fonds propres
La « love money » Les prêts d’honneur Le crowd funding
Les investisseurs « fiscaux » et les « family offices » (Private equity) Les business angels
Le Capital Investissement
L’ouverture de capital temporaire Les subventions
La bourse
Les sources de financement :
qui, où, comment les obtenir ?
Les quasi fonds propres
Les emprunts participatifs
Les obligations convertibles (mezzanine)
Les avances remboursables en cas de succès Les avances remboursables en cas de succès
Les emprunts obligataires
Les obligations remboursées « in fine »
Les dettes à long-moyen terme
Les emprunts bancaires
Les fonds propres
La « love money » (financements de proximité)
La famille
Les proches (amis, voisins, communauté…)
Les prêts d’honneur Les prêts d’honneur
« Coup de pouce » pour des petits projets, de 2 000 à 30 000 € (moyenne 7 500€), sans garantie, intérêts nuls ou faibles, sur 2 à 5 ans
Principaux réseaux
Initiative France www.initiative-france.fr
Réseau Entreprendre www.reseau-entreprendre.org
ADIE www.adie.org
France Active www.franceactive.org
Les fonds propres
Le « crow funding »
(ou financement collectif): les petits ruisseaux font les grandes rivières
Démarche qui nous vient des USA et de la Grande Bretagne : des particuliers recrutés sur des sites Internet spécialisés
des particuliers recrutés sur des sites Internet spécialisés contribuent chacun modestement (mais chaque projet est légalement limité à 150 « investisseurs non qualifiés »)
Principaux sites
WiSEED www.wiseed.fr
ANAXAGO www.anaxago.com
FRIENDSCLEAR www.friendsclear.com
PARTICULIERS ASSOCIES www.particuliersassociés.com
Les « investisseurs fiscaux » et les fonds de « family offices »
Les particuliers profitant des avantages fiscaux ISF et IR Les gérants de fortunes familiales (private equity)
Un lieu de rencontre
www.euroquity.com de OSEO (ex www.capitalpme.oseo.fr)
Les business angels (« investisseurs providentiels »)
Les fonds propres
Les business angels
Un Business Angel est une personne physique (souvent ancien chef d’entreprise ou cadre) investissant une partie de son patrimoine dans une entreprise
Principal réseau
Fédération des réseaux de business angels, www.franceangels.org
Les entrepreneurs mythiques : les grandes stars du Net engagent également une partie de leur fortune dans des projets entrepreneuriaux « croustillants »
Principaux sites
Pierre Kosciusko-Morizet, Pierre Chappaz et 70 entrepreneurs www.isai.fr Xavier Niel et Jérémie Berrebi www.kimaventures.com
Marc Simoncini www.jaina.fr
Le Capital Investissement couvre le financement des diverses étapes de la vie de l’entreprise
Le Capital d’amorçage ou le Capital Risque au moment de la création de l’entreprise ;
Le Capital Développement à l’occasion d’un projet de développement pour les entreprises à fort potentiel de croissance ;
Les fonds propres
potentiel de croissance ;
Le Capital Transmission pour l’acquisition, la transmission ou la cession d’entreprises ;
Le Capital Retournement en cas de difficultés.
Principal réseau
Association française des investisseurs en capital www.afic.asso.fr
Des « fonds propres temporaires »
FONDELIA est une société d’investissement exclusivement dédiée aux TPE. Elle investit de 10 000 € à 30 000 € dans les sociétés, sous la forme d’une prise de participation minoritaire au capital de la société
www.fondelia.fr
Les subventions
Elles sont ici mentionnées pour mémoire, car de moins en moins dispensées. OSEO peut en proposer, ainsi que les collectivités territoriales.
Source
La base de données des CCI sur les aides aux entreprises :
Les fonds propres
La base de données des CCI sur les aides aux entreprises :
www.semaphore.cci.fr
La bourse
Etape ultime de la trajectoire de l’entreprise qui réussit, le marché réservé aux PME de croissance est Alternext (le Marché libre étant assez peu actif et très peu liquide). https://europeanequities.nyx.com/fr/markets/nyse-alternext
Alternativa est une Bourse dédiée aux PME agréée par l'AMF (Autorité des Marchés Financiers) et l'ACP (Autorité de Contrôle Prudentiel)
Emprunts participatifs
Créances de dernier rang, rémunérées et remboursables.
ISODEV consent des prêts de 25 000 et 150 000 euros : www.isodev.fr
SOFIRED intervient principalement dans deux secteurs : la revitalisation des territoires et la sécurisation des externalisations : www.sofired.fr
Le Livret de Croissance Economique proposé par la Commission
« Financement et Développement des entreprises » de la CCEF
Les fonds propres
« Financement et Développement des entreprises » de la CCEF
Obligations convertibles
Réservées aux montages concernant des grosses PME et ETI
Avances remboursables en cas de succès
OSEO diffuse ces prêts à taux nul, octroyés à l’entreprise après évaluation de sa demande et négociation sur les termes de l’accord.
Emprunts obligataires
Le marché obligataire a été réservé jusqu’à présent aux
grandes entreprises susceptibles de lever plus de 50 millions d’euros.
Pour les PME et ETI, la solution consistant à mutualiser les
Les emprunts
Pour les PME et ETI, la solution consistant à mutualiser les financements obligataires de plusieurs entreprises permet de réduire le coût élevé de ces opérations et de proposer des niveaux d’encours susceptibles de répondre aux critères des investisseurs.
Une nouvelle version d’émission (IBO, pour Initial Bond Offering) a été récemment introduite, permettant à une grosse PME
d’émettre individuellement un tel emprunt coté.
Emprunts bancaires
Il s’agit des prêts traditionnels proposés par les établissements bancaires pour financer les
Les emprunts
établissements bancaires pour financer les investissements de tous type d’entreprise.
A noter
Les « prêts flash » de 25 000 euros pour les TPE de moins de 20 salariés initiés par le Conseil Supérieur de l’Ordre des Experts Comptables dans le cadre de conventions avec plusieurs groupes bancaires en France.
Quelques principes à prendre en compte dans les montages financiers
La capacité d’endettement
Le taux d’endettement :
Dettes LMT < 1,x fois les Fonds propres + quasi fonds propres
La capacité de remboursement : un « cash flow » annuel généré permettant de rembourser la dette dans les délais prévus (3 à 7 ans, avec éventuellement 1 à 2 ans de différé)
L’effet de levier L’effet de levier
Un accroissement de 100 de fonds propres permet de « lever » 100 de dettes pour financer 200 d’investissement ou de besoins en fonds de roulement
Si un intervenant (OSEO notamment) contribue en plus pour 100 de « quasi fonds propres » non garantis, la levée de fonds peut atteindre 400 à 500
La dilution
L’accueil de nouveaux actionnaires au capital est bon pour les équilibres financiers de l’entreprise, mais fait perdre du pouvoir aux propriétaires
Quelques principes à prendre en compte dans les montages financiers
Les « covenants »
Les financiers professionnels exigent que l’entreprise respecte certains ratios de performance et d’équilibre
financiers, faute de quoi ils prennent le pouvoir ou retirent leur concours
leur concours
Les garanties
Sauf à obtenir des garanties par des acteurs
« institutionnels »
(OSEO, SIAGI…), le prêteur exige des
garanties
(caution du dirigeant, nantissement de titres ou d’actifs corporels…)Ordres de grandeur des coûts du financement
TYPE DE FINANCEMENT TAUX
Court terme d’exploitation (1 à 6-12 mois) 3 à 15%
Emprunts classiques et crédit-bail (3 à 7 ans)
Garantie fournie par l’entreprise ou le dirigeant Garantie externe (OSEO, SIAGI…)
3 à 5% (base) + 0%
+ 0,5-0,8% à 3%
Emprunts participatifs (5 à 7 ans) 3 à 5% (base)
+ 1 à 3% (garantie) + 2 à 4% (risque) + 2 à 4% (risque)
Emprunts obligataires (5 à 10 ans) 6 à 9%
Obligations convertibles et titres mezzanine (3 à 10 ans) Prime de non conversion
6 à 9%
+ 2 à 4%
Emprunts participatifs en quasi-fonds propres avec
garantie institutionnelle 6 à 8%
Capital investissement (ROI attendu)
et « fonds propres temporaires » 12 à 25-30%
Le coût des crédits et du capital sont aussi fonction de l’époque, du pays, du type d’investisseur, de la taille de l’entreprise, de son secteur +/- risqué, de la solidité de l’entreprise (note), de la confiance qu’inspirent ses dirigeants…
PME, souriez : vous êtes scorée…
Scoring, cotation, notation… par :
La Banque de France Les banques
Les assureurs-crédit Les crédit-managers
Quels effets si la note se dégrade ? Quels effets si la note se dégrade ?
Réduction ou suppression des concours bancaires Renchérissement du coût des crédits
Refus des fournisseurs de livrer (sauf à payer « cash »)
Peut-on se défendre ?
L’entreprise peut demander d’accéder à sa note Elle peut tenter de la faire réhausser
PME, souriez : vous êtes scorée…
Un recours possible : la Médiation du crédit
Elle permet de débloquer ce type de situation dans environ 2 cas sur 3 :
www.mediateurducredit.frEt si la cessation de paiement pointe à l’horizon ?
Pensez en amont à vous couvrir par des assurances, notamment :
notamment :
o Assurances « homme-clé » et « perte d’exploitation »
o « Assurance santé », récemment initié par le Conseil Supérieur de
l’Ordre des Experts Comptables, couvrant les honoraires des « experts de crise »
Un guichet pour vous conseiller : les CIP (Centres
d’Information et de Prévention des difficultés) : www.cip-national.fr
Quelques conseils
Alimentez en permanence votre tableau de suivi de trésorerie (encaissements – décaissements)
Ayez au moins deux banques
L’actualisation permanente du business plan est la base des « top-négos »
la base des « top-négos »
Rencontrez vos banques et vos financeurs au moins 2 à 3 fois par an
Faites-vous accompagner dans ces rencontres par votre expert-comptable ou votre conseil
Et surtout, ne jamais oublier que la gestion du financement ne se limite pas à la négociation des conditions bancaires
Pour finir : paroles d’un banquier…
« Le crédit s’obtient dans la joie, et se rembourse dans la douleur… »
« Le crédit, c’est comme les médicaments : il ne faut pas dépasser la dose prescrite… »
Vous pourrez télécharger ce support sur www.ccef.net
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>> Commissions et groupes
>> Commission « Financement et développement des entreprises »
>> Le diaporama de la conférence
ou