Mathématique vivante, organisation de la classe

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Mathématique vivante, organisation de la classe

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ORGANISATION MATÉRIELLE

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: BIBLIOTHÈOUE MATHÉMATIQUE, A USAGE DU

1

MAÎTRE:

ouvrages pédagogiques, spécimens de manuels

1 et livres du maître, revues pédagogiques... Voir les cata-

1 logues des éditeurs. Voir aussi l' A.P.M. (Association des

1 Professeurs de Mathématique de l'Enseignement Public).

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1

1

A USAGE DES ENFANTS:

suivant leur âge, spécimens

1 de manuels scolaires, ouvrages plus spécialisés, notamment

1 recueils de jeux logiques, arithmétiques, géométriques, cata-

1 logues (prix, poids, etc.t tarifs (tarifs postaux notamment),

1 annuaire téléphonique, etc. Voir les catalogues des maisons

1 d'édition et particulièrement celui de la C.E.l.

1 Penser

à

enrichir cette bibliothèque mathématique en

y

1 adjoignant les albusm réalisés par les enfants (ou leurs cor- : respondants)

à

l'occasion de certains. travaux intéressants.

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1

BANOUE DES NOMBRES, DES DONNÉES:

^par

1 exemple sous forme de classeurs ou de fichiers, alimentée

1 et gérée par les enfants. On

y

enregistrera les prix des

d~n-

1 rées et services courants, on l'actualisera en continu. Ainsi

1

1 pourra-t-on travailler sur des données réelles dans tous les

1 problèmes de

«

calcul vivant», actualiser les données des

1 fichiers ou manuels de problèmes en usage dans la classe,

1 travailler sur l'évolution des prix: calculs comparatifs, gra-

f phiques ...

1 On

y

enregistrera d'autres données : statistiques, éléments

1 de conditionnement de diverses denrées (poids, volume, etc.),

1 caractéristiques de certains objets, appareils, véhicules, etc.

1 Les enfants prendront vite goût

à

cette recherche et appor-

t teront une masse de données. Prévoir un ou plusieurs res-

1 ponsables de cette banque.

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RECENSEMENT DE PROBLÈMES VRAIS, ET/OU IN- VENTÉS:

^forme matérielle là aussi : fichier ou classeur.

Réalisation et gestion par les enfants, lancement par le

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ma1tre s1 necessa1re.

Il sera utile d'associer les parents, au moins au début, en leur expliquant bien ce que l'on désire, un recensement d'énoncés de problèmes bien réels que l'on est appelé

à

résoudre dans la vie courante: «Combien coûtera l'envoi en recommandé de tel objet? A quelle heure devrons- nous quitter la maison pour prendre tel train ? Vérifions notre facture E.D.F., etc.»

Quel que soit l'âge des enfants, il existe des problèmes qu'ils peuvent résoudre.

Travailler d'abord sur énoncés vrais (et vraies questions).

Cette étape est importante pour éveiller au sens et au goût du calcul, pour réconcilier avec celui-ci.

On pourra ensuite passer aux problèmes inventés : ensuite seulement, sinon on court le risque de voir les enfants régur- giter des énoncés de manuels scolaires ou, en les singeant, apporter des énoncés complètement inintéressants et trop souvent stupides, ce qui irait

à

l'encontre du but recherché.

Par contre, une bonne pratique des problèmes vrais (calcul vivant), rend les enfants capables de créer des problèmes

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Interessants.

Cette pratique leur permet de tirer le meilleur profit des fichiers de problèmes mis au point par nos commissions mathématiques (fichiers A, B, C, 0, au catalogue C.E.L.).

OUTILS PÉDAGOGIOUES D'lN CITA Tl ON, D'ENTRAI- NEMENT ET SOUTIEN, D'APPROFONDISSEMENT:

divers fichiers, cahiers, manuels du commerce. A signaler comme particulièrement bien étudiés et adaptés, parce que mis au point à partir de travaux de diverses classes tra- vaillant en méthode naturelle et testés dans des classes, les outils

I.C.E.M.

édités par la

C.E.L. :

F.T.C. math, cahiers de techniques opératoires, fichiers de problèmes, livrets de recherche... Fiches réalisées par le maître, par les enfants (voir recensement des problèmes).

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