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’ INFORMATIONS FINANCIERES ? Vocabulaire : C OMMENT FACILITER L ’ ECHANGE D

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Academic year: 2022

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C OMMENT FACILITER L ’ ECHANGE

D ’ INFORMATIONS FINANCIERES ?

Vocabulaire :

 Image fidèle

 Cadre comptable

 Parties prenantes

 Partie double

Au sein d’une entreprise, l’information financière est essentielle pour gérer, communiquer et fidéliser les clients. Il existe différentes parties prenantes qui font vivre et évoluer l’entreprise.

Il s’agit de donner la description de l’activité de l’entreprise. Cette modalité de représentation de l’entreprise est nécessaire pour faciliter les échanges avec les différents partenaires économiques. Mais cette information financière doit obéir à des normes comptables afin d’ne contrôler la pertinence. On parle alors d’image fidèle de l’entreprise.

I. L A PLACE ET LE ROLE DE L ’ INFORMATION FINANCIERE DANS

LES PROCESSUS DE L ’ ENTREPRISE

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Au sein d’une entreprise, l’information financière permet aux différents responsables de prendre les bonnes décisions, d’ordre :

 Opérationnelles : trésorerie de l’entreprise par exemple

 Tactiques : concurrence avec d’autres entreprises (par exemple fidéliser le client lors de nouvelles entreprises sur le marché, améliorer un produit, etc)

 Stratégiques : besoin de s’adapter par rapport au progrès technique par exemple.

II. L ES BESOINS D ’ INFORMATION FINANCIERE DES PARTIES PRENANTES

L’information financière ne se limite pas aux documents comptables, il peut également s’agir de courriers, de bons de commande, de devis, etc. Les documents permettant la circulation de l’information financière dépendent également des différentes parties prenantes. Deux catégories principales de parties prenantes existent :

1. EN INTERNE

 Chef d’entreprise : s’assure du bon fonctionnement de l’entreprise

 Salariés : s’informent de la pérennité de l’entreprise

 Représentants du personnel : mieux connaître l’entreprise pour assurer une meilleure protection des salariés

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2. EN EXTERNE

 Fournisseurs : vérifier que l’entreprise est solvable (pour régler les factures)

 Clients : s’assurent que l’entreprise suit ses produits et propose un service après- vente

 Actionnaires : votent les dividendes en fonction du résultat de l’entreprise

 Etat : vérifie la régularité des comptes de l’entreprise et du calcul des différents impôts

 Banque : en cas d’emprunt, s’assure que l’entreprise est capable de rembourser, en cas de découvert pouvoir lui facturer les intérêts et en cas de trésorerie excédentaire, pouvoir proposer des placements adéquats.

L’information financière assure une vision à court et long terme de l’entreprise et constitue un élément de preuve dans la vie de l’entreprise. L’information financière constitue donc une mémoire et une véritable aide à la décision.

III. L E CADRE COMPTABLE ET LA NOTION D ’ IMAGE FIDELE

L’information financière étant multiple, il est nécessaire de l’harmoniser permettant une lecture facilitée et fiable. C’est ce que représente le cadre comptable, reposant sur des règles et des principes.

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Dans un souci d’harmonisation internationale, il existe une convergence entre les normes françaises, européennes et anglo-saxonnes. L’organisme de normalisation en France se nomme l’Autorité des Normes Comptables (ANC). Il tient compte des règles du Code de Commerce et élabore le Plan Comptable Général français.

Les règles doivent être adoptées par l’ensemble des entreprises pour réaliser leur comptabilité, c’est ce que l’on appelle la normalisation comptable. Elle permet d’établir des statistiques par secteur d’activité, permettant de faire des comparaisons :

 Dans le temps : évolution de l’entreprise sur plusieurs années

 Dans l’espace : entre entreprises du même secteur, au niveau national ou international

La normalisation comptable est à l’origine de l’image fidèle de l’entreprise reposant sur différents principes, notamment le principe de permanence des méthodes, le principe de prudence et le principe d’indépendance des exercices. L’image fidèle garantit la meilleure traduction possible de la situation financière et économique de l’entreprise à travers la régularité des comptes annuels (conformité aux règles prévus par le cadre comptable) et la sincérité des comptes annuels (application de bonne foi des règles).

En France, la loi impose aux entreprises de publier leurs comptes annuels, qui sont déposés au greffe du tribunal de commerce. Ainsi toutes les parties prenantes ont la possibilité de se procurer les informations financières de l’entreprise.

Le cadre comptable évolue dans le temps (création en 1947, depuis 1999 le PCG évolue tous les ans), dans l’espace (entreprises cotées obligées de présenter ses comptes selon les normes internationales IFRS), dans le cadre des évolutions technologiques (traitement des comptes

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devenu informatisé), dans le cadre d’un secteur d’activité (cadre comptable adapté en fonction des spécificités d’une profession)

IV. C OMMENT TRADUIRE L ’ ACTIVITE DE L ’ ENTREPRISE ?

L’activité de l’entreprise est la traduction de l’ensemble des contrats qu’elle noue avec ses différentes parties prenantes, entraînant l’existence de droits et d’obligations. Seule la partie double permet (double écriture en débit et en crédit) de tenir compte de la réalité du fonctionnement des entreprises, et notamment les délais de paiement (dettes/créances), ainsi que la constatation des produits et charges pour le calcul du résultat.

1. NOTION DE FLUX

Dans une entreprise, on peut distinguer les flux entrants (crédit) et les flux sortant (débit). Il existe deux sortes de flux :

 Flux monétaires : représentent le paiement. Lorsque l’entreprise règle son fournisseur, il y a extinction de la dette. Lorsque le client paie, il y a extinction de la créance.

 Flux physiques : représentent l’activité de l’entreprise. Ce sont les achats/ventes (charges/produits). Lorsque l’entreprise achète à un fournisseur, il y a création d’une dette. Lorsqu’un client achète un produit il y a création d’une créance.

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En cas de paiement en comptant, il y a avant le règlement, l’existence d’un flux physique même si les deux opérations se font en même temps. En cas de délai de paiement, il est nécessaire de faire apparaître un flux physique d’achat/vente puis un flux monétaire. Tous ces flux nécessitent l’élaboration de documents tout au long de leur processus.

2. LE COMPTE

Objet de stockage, qui récapitule les destinations et origines des différentes informations, permettant d’élaborer les différents documents comptables.

Le compte enregistre à gauche la destination du flux, on parle en comptabilité de débit.

Le compte enregistre à droite l’origine du flux, appelé crédit.

Solde : différence des montants au débit et des montants au crédit.

Si les débits sont supérieurs aux crédits, on parle de compte débiteur. Si les crédits sont supérieurs aux débits, on parle de compte créditeur. Si la somme des crédits est égale à celle des débits, alors le compte est nul.

3. LE JOURNAL

Il décrit de façon exhaustive et chronologique l’ensemble des actions réalisées par l’entreprise.

Le journal est une obligation légale. Il enregistre en partie double chaque opération (débits et crédits équilibrés).

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Comptes Date de l’opération Intitulé du compte

au débit

Montant débit

Intitulé du compte au crédit

Montant crédit

Libellé de l’opération

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