• Aucun résultat trouvé

.AKEA @ߣANAH?E?AI 81 5=KB AJE =K ?JH=EHA JKI AI =A=KN IJ IKFFI

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager ".AKEA @ߣANAH?E?AI 81 5=KB AJE =K ?JH=EHA JKI AI =A=KN IJ IKFFI"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Universit´e Paris 7 Denis Diderot L3Math-Info (Alg`ebre et g´eom´etrie) 2009-2010

Feuille d’exercices VI

Sauf mention au contraire, tous les anneaux sont suppos´es ˆetre commutatifs et unif`eres, et v´erifier 0∕= 1.

Exercice 1 Soit𝐴un anneau. On suppose que𝐴estlocal, autrement dit,𝐴n’admet qu’un id´eal maximal 𝔪. Soit𝑘=𝐴/𝔪(appel´e le corps r´esiduelde𝐴).

1) Montrer que, 𝑎 ∈ 𝐴 est inversible si et seulement si (𝑎) = 𝐴. En d´eduire que 𝐴×=𝐴∖𝔪.

2) Soit𝔪1:=𝔪. On d´efinit de fa¸con r´ecursive𝔪𝑖(𝑖⩾2) comme l’id´eal de𝐴engendr´e par

{𝑎𝑦∣𝑎∈𝔪, 𝑦∈𝔪𝑖−1}.

Montrer que, si𝑖 > 𝑗⩾1, alors𝔪𝑖 est contenu dans 𝔪𝑗. En d´eduire un homomor- phisme surjectif𝜙𝑖𝑗:𝐴/𝔪𝑖→𝐴/𝔪𝑗.

3) Pour tout entier𝑖 >1, soit𝐴𝑖:=𝐴/𝔪𝑖. Montrer que l’espace 𝔄:=∏

𝑖1

𝐴𝑖

est naturellement muni d’une structure d’anneau de telle sorte que les projections 𝜋𝑖:𝔄→𝐴𝑖 sont des homomorphismes d’anneaux.

4) Soit𝐴ˆla partie de𝔄des suites (𝑎1, 𝑎2,⋅ ⋅ ⋅) telles que𝜙𝑖𝑗(𝑎𝑖) =𝑎𝑗 quels que soient 1⩽𝑗 < 𝑖. Montrer que𝐴ˆest un sous-anneau de𝔄.

5) Pour tout 𝑖 ⩾ 1, on d´esigne par 𝑝𝑖 : 𝐴 → 𝐴/𝔪𝑖 l’homomorphisme canonique.

Montrer que l’application Φ de𝐴vers𝔄, qui envoie𝑥en (𝑝1(𝑥), 𝑝2(𝑥),⋅ ⋅ ⋅), est un homomorphisme d’anneaux, et prend ses valeurs dans𝐴.ˆ

6) Montrer que (𝑎1, 𝑎2,⋅ ⋅ ⋅)∈ 𝐴ˆest inversible si et seulement si 𝑎1 ∕= 0. En d´eduire que𝐴ˆest un anneau local. Pr´eciser son id´eal maximal𝔪.ˆ

7) Montrer que le noyau de l’homomorphisme compos´e𝐴 →𝐴ˆ → 𝐴/ˆ 𝔪ˆ𝑖 est 𝔪𝑖. En d´eduire que𝐴/ˆ 𝔪ˆ𝑖 est isomorphe `a𝐴/𝔪𝑖.

8) Montrer que∩

𝑖1𝔪ˆ𝑖 = (0).

Les questions 9) — 12) sont pour but de montrer que, si𝐴 est noeth´erien, alors il en est de mˆeme de𝐴. Dans la suite, on suppose queˆ 𝐴est un anneau noeth´erien.

9) Montrer que, pour tout entier 𝑖 ⩾ 1, le groupe quotient 𝔪𝑖/𝔪𝑖+1 est un espace vectoriel de rang fini sur𝑘. Montrer que𝔪ˆ𝑖/𝔪ˆ𝑖+1∼=𝔪𝑖/𝔪𝑖+1 pour tout𝑖.

10) On d´esigne par gr(𝐴) la somme directe

𝑘⊕⊕

𝑖1

𝔪𝑖/𝔪𝑖+1.

Montrer que, l’espace gr(𝐴), muni des lois que l’on pr´ecisera, est un anneau com- mutatif et unif`ere.

(2)

11) Soit{𝜆1,⋅ ⋅ ⋅ , 𝜆𝑛}une base de𝔪/𝔪2. Montrer que l’homomorphisme𝑓 :𝑘[𝑇1,⋅ ⋅ ⋅ , 𝑇𝑛]→ gr(𝐴) qui envoie𝑇𝑖en𝜆𝑖est surjectif. En d´eduire que gr(𝐴) est un anneau noeth´erien.

12) Pour𝑥= (𝑎1, 𝑎2,⋅ ⋅ ⋅)∈𝐴,ˆ 𝑥∕= 0, soient𝑖(𝑥) := min{𝑗 ∈ℕ∣𝑎𝑗 ∕= 0}et𝑔(𝑥) l’image canonique de𝑎𝑖(𝑥)dans𝔪ˆ𝑖(𝑥)/𝔪ˆ𝑖(𝑥)+1∼=𝔪𝑖(𝑥)/𝔪𝑖(𝑥)+1, vu comme un ´el´ement dans gr(𝐴). Soient𝐼 un id´eal de𝐴ˆet 𝔞l’id´eal de gr(𝐴) engendr´e par𝑔(𝐼).

(a) Montrer que𝔞 est un id´eal de type fini.

(b) Montrer que, si 𝔞 est engendr´e par 𝑔(𝑥1),⋅ ⋅ ⋅, 𝑔(𝑥𝑛), alors 𝐼 est engendr´e par 𝑥1,⋅ ⋅ ⋅ , 𝑥𝑛. Conclure.

13) Montrer que, si𝐴est noeth´erien, alors𝔪ˆ est engendr´e par Φ(𝔪).

Exercice 2 Soient𝐴un anneau int`egre et𝐾 son corps des fractions. Pour tout id´eal premier𝔭de𝐴, soit 𝐴𝔭 le sous-ensemble de𝐾 des fractions de la form𝑎/𝑏o`u𝑏∕∈𝔭.

1) Montrer que𝐴𝔭 est un sous-anneau de𝐾 contenant𝐴.

2) Montrer que𝐴𝔭 est un anneau local et d´eterminer son id´eal maximal.

3) Pour tout id´eal 𝐼 de 𝐴, soit 𝐼𝔭 l’id´eal de𝐴𝔭 engendr´e par 𝐼. Montrer que 𝔮 7→𝔮𝔭

d´efinit une bijection entre l’ensemble des id´eaux premiers de 𝐴 contenu dans 𝔭 et celui des id´eaux premiers de𝐴𝔭.

4) Montrer que, si𝐴est un anneau noeth´erien, alors il en est de mˆeme de𝐴𝔭. 5) Montrer que le corps r´esiduel de𝐴𝔭 s’identifie au corps des fractions de𝐴/𝔭.

Exercice 3 Soit 𝑀 un groupe ab´elien. Montrer que l’ensemble End(𝑀) des endo- morphismes de 𝑀, muni des lois de composition que l’on pr´ecisera, est un anneau (non-n´ecessairement commutatif).

Exercice 4 Soit𝐴un anneau (non-n´ecessairement commutatif). On appelle𝐴-module (`a gauche) tout groupe ab´elien𝑀 muni d’un morphisme d’anneaux𝑓 :𝐴→End(𝑀).

Si𝑎∈𝐴et𝑥∈𝑀, on note𝑎𝑥 l’´el´ement𝑓(𝑎)(𝑥) dans𝑀.

1) Soit𝑀 un𝐴-module. Montrer que, pour tous les 𝑎, 𝑏∈𝐴,𝑥, 𝑦∈𝑀, on a 𝑎(𝑥+𝑦) =𝑎𝑥+𝑎𝑦, (𝑎+𝑏)𝑥=𝑎𝑥+𝑏𝑥, 1𝑥=𝑥, (𝑎𝑏)𝑥=𝑎(𝑏𝑥).

2) Supposons que𝑀 est un groupe et Φ :𝐴×𝑀 →𝑀 est une application qui v´erifie les relations

Φ(𝑎, 𝑥+𝑦) = Φ(𝑎, 𝑥) + Φ(𝑎, 𝑦), Φ(𝑎+𝑏, 𝑥) = Φ(𝑎, 𝑥) + Φ(𝑏, 𝑥), Φ(1, 𝑥) =𝑥, Φ(𝑎𝑏, 𝑥) = Φ(𝑎,Φ(𝑏, 𝑥))

pour tous les𝑎, 𝑏∈𝐴et 𝑥∈𝑀, alors Φ d´etermine une structure de𝐴-module sur 𝑀 de telle sorte que𝑎𝑥= Φ(𝑎, 𝑥) quel que soient𝑎∈𝐴et 𝑥∈𝑀.

3) Soient𝑀 un𝐴-module et𝑀1un sous-groupe de𝑀 qui est stable par l’action de𝐴.

Autrement dit, l’image de𝐴×𝑀1dans𝑀 par l’application (𝑎, 𝑥)7→𝑎𝑥est contenue dans𝑀1. Montrer que𝑀1est naturellement muni d’une structure de𝐴-module que l’on pr´ecisera. Un tel sous-groupe sera appel´e unsous-𝐴-modulede𝑀 dor´enavant.

4) Soient𝑀 un𝐴-module et𝑀1un sous-𝐴-module de𝑀. Montrer que le groupe quo- tient𝑀/𝑀1est naturellement muni d’une structure de𝐴-module que l’on pr´ecisera.

Un tel groupe quotient sera appel´e un 𝐴-module quotientdor´enavant.

Références

Documents relatifs

Dans le fenêtre de rapport sont achés : le tableau indiquant la qualité globale du modèle ( R 2 , σ ˆ ε ) ; le tableau d'analyse de variance et le test F d'évaluation globale

Soit

Montrer que, pour tout

Dans cette feuille, le

[r]

Mettre sous forme polaire les nombres

[r]

6) Tracer la courbe Γ en y faisant apparaˆıtre les ´ el´ ements d´ etermin´ es aux questions pr´