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Note sur une propriété des courbes planes, d'après M. Timmermans

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N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Note sur une propriété des courbes planes, d’après M. Timmermans

Nouvelles annales de mathématiques 2e série, tome 2 (1863), p. 347-350

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1863_2_2__347_1>

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D'APRÈS M. TIMMERMANS;

PAR UN ABONNÉ.

M» Timmermans a donné dans les Mémoires de la Société des sciences de Lille (1827-1828) une propriété curieuse des courbes planes. Comme ce recueil n'a qu'une publicité restreinte, il est probable que peu de personnes connaissent le théorème de M. Timmermans, el il sera sans doute agréable aux lecteurs des Nouvelles J4finales de le trouver ici.

THÉORÈME.—En un point quelconque M d'une courbe plane soient construits le rayon de courbure R, de cette courbe et les rayons de courbure R2, R8,.. .. des déve- loppées successives à Vinfini. Il existe sur le plan de la courbe un point unique O tel que, si de ce point on abaisse: 1° une perpendiculaire OT sur la tangente;

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2° une perpendiculaire ON sur la normale, on aura

OT = R, —R3-*-R& — . . . , ON = R2 — R4 -4- R6 — . . . ,

c est-à-dire que la perpendiculaire abaissée de O sur la tangenteen un point quelconque est égale à la somme des rayons de courbure successifs d'ordre impair relatifs à ce point, ces rayons pris avec des signes alternative- ment positifs et négatifs; et la perpendiculaire abaissée sur la normale est égale à la somme des Trayons de cour-

bure d'ordre pair, pris aussi avec des signes alternatif s.

Démonstration. — Supposons la courbe rapportée à sa normale et à sa tangente en un premier point fixe A 5 et

soit M un point variable dont les coordonnées sont # et y.

En appelant <Ù l'angle que la tangente en M fait avec Taxe des «r, et s l'arc de courbe, on a

dx = cos w . ds, dy = sin w. ds.

D'ailleurs, à tout élément de courbe on peut substituer l'élément du cercle de courbure; ainsi, en appelant s l'angle de la normale avec le même axe ( de sorte que w-h e = -J»on a ds = Rjrfg-, et les relations ci-dessus deviennent

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De plus, la théorie des développées donnant que l'ac- croissement différentiel du rayon de courbure est égal à l'arc élémentaire de la développée, si on représente par st

Tare de la première développée, on a

</R, — ds{,

et comme c/st=. R2rfe ou = —R,<i&)? on a finalement

et de même

Cela posé, calculons la valeur de x en intégrant par pariies celle de dx\ il vient d'abord pour l'intégrale indé- finie

.r = const — ]

-h R2cosw-|-

— I R2sin

ƒ

formule qu'il faut lire en remplaçant successivement l'intégrale de chaque ligne par les deux termes placés au-dessous d'elle dans la ligne suivante. Supposons l'in- tégration par parlies prolongée indéfiniment et prenons à la limite inférieure de l'intégrale co = -> ce qui répond au point A de la .figure. Si nous représentons par ri3 r$, 7*3,..., les rayons successifs relatifs à ce point, il viendra

* —(R2—.R.4- R— . . .)cos»—(R, —

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ou bien, en représentant par 2RP la somme des rayons d'ordre pair pris alternativement avec les signes ~h et ~ i, et par 2R; la somme des rayons impairs pris aussi alter- nativement avec les signes -f- et —,

x=z (sR^cosw — (iR^sinw - On trouvera de la même manière

y = (sR

Supposons maintenant que les deux sommes relatives au point A aient des valeurs finies; transportons Forigine au point dont les coordonnées sont

puis, par cette nouvelle origine, menons deux nouveaux axes rectangulaires OX' et OY' respectivement parallèles à la normale et à la tangente en M, c'est-à-dire dont la situation soit représentée par une rotation des anciens axes égale à ro, effectuée dans le sens de -h .r à —y (pour que le nouvel axe des x soit la normale en M ) -, les formules connues donneront les relations suivantes :

x = Y cosw ~f- X sinw -f- 2r,, y = Ysinw — X cosw — 1rp.

Or, si on applique ces formules aux coordonnées du point M trouvées ci-dessus par l'intégration, on trouvera pour ce point

X

ce qui constitue précisément le résultat énoncé au théorème.

Nota*—II arrivera dans certaines courbes que ce point dont nous venons d'établir l'existence, et que M. Tim- mermans appelle pôle de la courbe, sera situé à l'infini.

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