• Aucun résultat trouvé

Détermination des courbes planes par certaines propriétés de leur rayon de courbure

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Détermination des courbes planes par certaines propriétés de leur rayon de courbure"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

N

OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

J. H AAG

Détermination des courbes planes par certaines propriétés de leur rayon de courbure

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 13 (1913), p. 394-400

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1913_4_13__394_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1913, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

DÉTERMINATION DES COURBES PLANES

PAR CERTAINES PROPRIÉTÉS DE LEUR RAYON DE COURBURE;

PAR M. J. HAAG.

i. Dans le numéro de juin 1913 des Nouvelles Annales, M. Turrière étudie certaines courbes définies par une propriété particulière de leur rayon de courbure et montre que leur détermination se ramène à des quadratures. Je vais indiquer une autre méthode pour

(3)

résoudre les mêmes questions ainsi que des questions beaucoup plus générales.

PREMIER PROBLÈME. — Soit d'abord le cercle fixe de centre O et de rayon a, rencontré en P et Q par la

normale en M à une courbe (C). Soit JJL le centre de courbure correspondant. M. Turrière cherche les courbes telles que = = consl. Plus généralement,M~P

MJJ.

cherchons les courbes pour lesquelles il existe une relation quelconque entre MP et MJJI, OU, ce qui revient au même, entre JJIP et JJLM.

Fixons la position de NM par les angles polaires cp et cp-|- 9 de ON et de OP et déterminons la relation qui doit exister entre cp et 8 pour que l'on ait constamment

ƒ représentant une fonction donnée.

Orientons la développée (fx) de manière que la demi- tangente positive en {JL ait pour angle polaire cp H On peut choisir une origine des arcs sur cette courbe

(4)

telle que l'abscisse curviligne s du point [x Soit égale à — [JLM. Si l'on pose alors JJLP = X , on aura

(i)

Ceci étant, on a (2) "ÔN =

puis

N ta. = - = — a sin6 - j - j

d'où

h —

ou

(3) dv=, - -

On sait maintenant la formule -T- = a cosO-h

En tenant compte de ( 3 ) , elle devient ds firf(l — a sin6)

—-=-+•« cosO -j ,

ou

a cos 6 <i6 -f- a cos 6 r :—-, X — a sin 0 dS = — «X r :—r •

À — a s i n u

Tenant compte de (1), il vient Si l'on pose

(4) ^(X)= I 4"{r ( X )> a - a sinS,

(5)

cette équation s'écrit (5) ^ +

équation linéaire qui donnera u en fonction de X par deux quadratures. En portant dans (3), on aura <p par une nouvelle quadrature. Finalement, par trois quadratures, on saura exprimer 6 et z> en fonction de X. Des calculs algébriques donneront ensuite les coordonnées de JJI; d'où celles de M en observant

que ( A M = — / ( X ) .

Dans le cas de M. Turrière, on a, en conservant les notations de ce géomètre,

L'équation (5) s'intègre alors à vue et donne

(6)

puis

( 7 )

II ne serait sans doute pas difficile d'identifier ces résultats avec ceux de M. Turrière, en observant que Jes lettres ç et u ont ici la même signification qne dans son Mémoire.

2. DEUXIÈME PROBLÈME. — Soit maintenant à déter- miner une courbe telle que sidet s désignent Vangle polaire et Vabscisse curviligne d')un de ses points et

o le rayon de courbure en ce point, on ait

(6)

/désignant toujours une fonction donnée. Dans le cas où celle-ci est de la forme a H— (a, b = const.), on retombe sur le problème examiné par M. Turrière au paragraphe A de son article.

Soient 9 -f- V l'angle polaire de la demi-tangente posi- tive et r le rayon vecteur. On a, outre la relation (i),

( 2 ) ds =

(3) rfr = <fccosV, (4) r dü = ds sinV.

Entre ces quatre équations, qui renferment cinq variables 9, s, p, V, r, nous allons éliminer quatre de celles-ci. Eliminons d'abord ds et c/9, ce qui ne présente aucune difficulté :

Enfin, éliminons r, ce qui est également très facile

O U

ou

quadrature donne donc V en fonction de p.

Portant dans (5), on a r. Enfin, l'élimination de ds entre (i) et (2) donne

d'où 9 par une nouvelle quadrature.

(7)

Finalement, on peut avoir r, 9, V en fonction de p par deux quadratures.

On peut aussi effectuer les éliminations de la manière suivante.

Éliminons ds et V; nous avons

(9)

( l o )

( n ) sinV =

Différentions (i i), en tenant compte de (9) et (10);

il vient

OU

Une quadrature donne p en fonction de r. Ensuite, en élevant (10) et (11) au carré et ajoutant, on a

( 1 3 )

/2(P)

_ _r2

Dans le cas examiné par M. Turrière, on a - •

L'équation (12) donne logr = df

(8)

( 4oo ) Posons, pour abréger,

nous avons

l o g r = ±\og(fm- | j - "^logG (C = const.);

d7

/ m — | = C r ' « . Portant dans (i3), II vient

05)

ƒ,

— / ? -+- C r/« V /'2

ce qui est, aux notations près, la formule (12) de M. Turrière. De plus, l'équation (4) donne la formule iotéressanle

Références

Documents relatifs

L'application delà règle précédente montreque : siXJest le point ou la normale en M à la parabole coupe Vaxe de cette courbe, le centre de courbure to répondant au point M s'obtient

Pour construire la normale en un point de la lemnis- cate, on tracera le rayon vecteur du centre de la courbe et l'on mènera une droite faisant avec lui un angle double de celui

Celte courbe étant bien définie, soit par son équation, soit par une génération géométrique ou mécanique, soil de toute autre manière, nous sup- posons qu'elle est tracée

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

i° La tangente en un point quelconque d'une courbe du troisième ordre passe par Vintersection de la droite joignant les points d 1 intersection à distance finie de la courée et

La tangente en un pointM d'une hyperbole coupe les asymptotes en A e ^ B ; la parallèle à AB, menée par le centre de la courbe, coupe la normale en M au point N; le cercle ABN coupe

Le rayon de courbure en un point M d'une conique est égal au double de celui de Vhyperbole équilatère ayant ses asymptotes parallèles aux axes de la conique, la touchant au point M

Les courbes que nous avons en vue sont celles dont les distances r, r 1 d'un quelconque de leurs points à un point fixe O et à une droite fixe PQ sont liées par la. Ann..