«-.
jf^ HV
^ismifi^
^-w:
^*^L:
if^
''^t^
\¥irf
Acc'ossions Shell' No.
JJa/ /û/f L t'ùj rn y
;'J^^yy/z^-y .l///y//Y<//y ^:^Jf^^//r\>
Bmîtitn Putîltr Cilimm
//uyyy/'fv/.f //////, /A'7/J.
^
\r/ /y
/'/ /yr/r///û///
//yy-^/y//yyy
y//
So ^
Pamphlets.
^790
JOd-yy^^^iri^
O^C^
X6.âé%J^
Accession No.
Added 187
Catalogued by Revised by
Memoranda.
JL
ACHETEZ. ÇA
POUR DEUX SOUS^
vous RIREZ POUR QUATRE.
J'avertis
tons les bons patriotes de se garantir d'ctre salfcparla
boiie qiréclabouosent troisou
qualre coc/ionséchappés qui courentles ru«s de Paris, et à qui il est entré des diables -dansle corps quileurs fontaccroire et dire, en gromelantyqu'ils sont /e véritablepère
JJuciié/ie, Ils fautel'pérer que ces diables là leurs feront taire tant de gîimb.ades, qu'à la
Im
ils irontcomme
ces maudits et dégoûtanspourceaux
dont parle l'écri- ture se précipiter ,non
pasdans la nier,nous
ensommes
trop loin,mais
dans quelques é^'^oûtsoù
ils s'enterreront dans la fange qui est leur élément favori , mais dont ils ne sortiront plus.La
Lettre bougreinentpatriotiqueà tous lessoldatsde
l'ar-mée
a fait plus d'un effet, d'un côté elle aramené
à des sen- timens de justice etde paix debraves militaires égarés.,séduits^qui pouvoient s'en être écartés 5 del'autre , elle a
provoqué aux
indécences,aux
trivialités , auxgrossessoti«es ,tellesqu'un dogue
qui auroit écrit en auroitpu
tracer.Un
déluge de sa- letés aparu presque enmême
tems,"et lepeu
de gloire du.loyal ei léritaule
père JJuchêne
, de quion
a eu l'audacede
prendre lenom
et la qualité^ a été,
pour
ainfi dire , étouffée sousun tombereau
d'immondices.Il faut avoir
un
bien petit espritpour emprunter
ainsi le titre et lenom
des genspour
se faireune
petite réputation^
l'appui de celle qu'ils ont l'avantage d'obtenir.
Que
^agne-t-onà
cliercber à les imiter,
que
gagne-t-onquand on
n'e&t vrai-ment
qu'uncochon
et qu'onveut galoppercomme
le coursier vigoureux?On
fait rire de pitié,on
sefait mépriser.Mes
cliersamis
,pour
tromperl'espion , j'ai étéobligéde
prendre la petite précautionque
vous voyez, c'est-à-diredeux
titres.Mon nom
,tellement prostitué, étoit
devenu
presqueune
injurepour
votre 4imi.Je continuerai
mes
lettres . et cellesque
vous ne verrez pas impriméescl'.ezCLalon
, enbeaux
caractères et désignées par cesdeux
petitesmarques
, feront faites par les cocJio?is qui courent les rues. Je neme
serois pas attendu à êtrQ en conciu.*-rence avec d'aussi saleset d'ausôi';iU aniiiiaux.
/
is
^^M<^^—MaMM^ 1if—
1
1IrtMiUmiMUllI 1% a-MHil>Hrt>*—MM—i)fcM»«fcl
TROISIEME LETTRE
BOUGREMENT PATRIOTIQUE
BU VERITABLE PERE DUCHESNE,
SUR LES J SSl GNATS.
XliT
moi
aussi , pciiiple, je suis et jeveux
être tonami
^ maisnpn
paspour
te tromper. Allons, père JDuchflne, grate toi l'oreille
, parle finance , et sila tête s'embrouille dans les cal- culs,
que
ton coeur y supplée. C'estpour
lepeuple
que tu vas parier ;quand on
détend sa causeon
est toujours éloquent^
on
cesse d'ôîreune
foutue bêre, et l'espritpousse dans la cer- vellecomme
lechampignon
sqjr la mousse.Grande.lieueCîmîio les assignats, evande coalition dés noirs
,
des grippe-so'J s^ (les
mangeurs
d'or , des pensionocrates , des roJjinocrates j des ^rugeurs de peuples, desmodérés,
desim-
partiaux , desmonopoleurs
, dos vampires, des accapareursd^é-CU3 , des anîropopliages, des voleurs , des escrocs, desfilous ,
des bri«anfjls et des contre-révolutionaires. . . .
Grande
pleurenicKerie , grande déclamation lamentable , dé- cKirante ,larnioyanie et mortifèredans la ^jazettedu
foutu singede
/)îrro6o/, singe à rosser , singe à étouffer. Très-grandecom-
plainte pitoyable , refoulante , désolante , énouvantablc et macérante dans la rapsodie dégcfitante , vomitive, hypocrite
,
infullante des trois marauts , s'inîitulant :
Amis du Koi
_, Bril-lantCripau^Nlont'ioye
^ lioyou.Grande
farce f miliante , ordurière , gaillarde etrimaillante d.aps Sulleau^ Pelltier^ etc. apôtresvenimeux
de l'exécrable Lu/:iftr.Grand redoublement
de rac^e avec convulsions, grlncemens de;dpnrs , au palais , à la bourse , cliez la
banque
et l'agiot.Grande
coliqne néfrétique ,diabolique, tortillante, assomante et bouleversante dans les ent:î^ii:lles éîn'scopales , abbatiales y cléricales,monachales
,pastorales , sacerdotales , etc.
Tout
cela par rapportaux
assignats.Oui,
foutre,aux
as- ti.çiais.S'i;s pass'int. ... ah !
mes
huit censf(''rmes I ahmon
prieuréymon
p lais ,mes
jardins anglais ,mes
parcs ,mes
phiines,
mes
vert^ers ,mes domaùiôs
, lues riches côteau«-jmes
bois,(3)
ma pêcke
,mes
cKevait:^,mes
gens ,âh
!mes
délices,'m6n
pa^radis terrestre vont dire totis ces bienheureux qui , depuis si
long-tems
, gras
comme
des ortolans, jouissoient de tout sur ceile terre,arrosée des sueurs et deslarmes
du
pauvre.Ils passeront , oui, foutre ils passeront.
La
raison pour-roit-elîe éteindre subitement son flambeau qui brille
du hau
des cieux depuis si long-temp»aux yeux
clair-voyans de ces vrais amisdu
peuplepour
lesquelsmon
sang , s'il le falloit, couieroitcomme
lebon
vin dansun
jour de fête. Ilsne
se sont jamais démentis , ils tiendront
bon
,nous
aurons des assignats et la paix.Nous
auronsune
superbe constitu- tion, et par la suiteun boa bonheur
avec l'abondance et la poule au pot , la poule yi long-temps promise , la pouley ventre saint-gris !annoncée
depuis près de trois cents ans par lebon
Henri. C'estdu bon
papier qui nous a déniaisé depuis qu'on peuty
mettre tout ce qu'on a dansla tête. C'estdu bon
papier quinous
a dévoilé tous les tonnerres de foutus mille rendoublés mystères quinous
vexoient , c'estdu bon
papier qui
nous
a faithommes
, libres et rappelles à notre dignité naturelle sibougrement
oubliée, c'estdu bon
papier qui nous a dit de voir clair dans les affaires majeuresdu
grandménage
, c'estdu
mauvais papier qui vouloitnous
perdre , c^estdu bon
papier quinous
sauvera ,ou que
vingt- cinq mille millioris de malédictionstombent
en tonnerrede boue
sur les aristocrates.Quand
, dans les chaleurs de l'été ,on
entend siffler les ftrapauxau
milieu de la fange qui les couvre et lesinonde^
c'est signe d'un
beau
jour.Ceux
qui croassentmaintenant
contre le ciel quinous protège ,et contre nous , annoncentun
jour terrible
pour eux
, salutairepour
nous. Leurs sinistres cris sont i'a.îiTionce certaine, la prophétie la plus sûredelà
prospérité quiles indigne , et dont cependantnous
allonsjouirmalgré
leurs hré,ké
^,ké^ ké, ké^koas
^hoasg.Oui, mes bons amis,
la preuveque
l'opération qu'on vafciire et
pour
laquelle opinent tous les bons patriotes , est avantageuse à cemalheureux Empire
depuis si long -tempÉ^comblé
de foutus infernales calamités, c'estl'opposition cons- tante et l'acharnement décidé ,marqué
,combiné
, denos
ennemis.Parmi
les patriotespeu
éclairés,
parmi ceux
qui Ifesont
mêmc5
, ily en
a peut-être de séduits, de trompés.On
n'a pas prislaposte en vain san^
congé
de l'assembléepour
aller rabâcher , clabaiîder , bavasser contre les assignats ,
aux
oreilles des
commerçants
de grandes villes, dans le «eindei*. ( 'f )
, .
quels il y a autant d'aristocrates que j'ai de poilsà
mes mous-
taches.
Quel
jueschambres
docommerce
crientcomme
desbou-
gresses contre les assignats , ce n'est point étonnant, elles sont pleines d'agioteurs.Mais
tous Irs bons citoyens se réu- nissent Dour pndemander,
ils en veulent, ils en auront,ou
le diabledu
bouleversement etdu
caLos s'en mêleroit.Mais que
dis-je?on
se fout de lui ,comme
d'une pipe.Croye/.-vo:is, par
exemple
,
que
les gascons soient de foutus"bêtes ? croyrz-vous qn'iis ne soientpas intéressés ? Ils
deman-
dent des as6i.<;nals , ils en veulent , ils en auront. Seizepages
^e
signatures de mille millions de patrioles deBordeaux
^ de JSfanteset de B.oue>i , valent bien,
quand
elles arrivent de la>y
•Oaronne, le détesiaijle pamphlet qu'cni va mettre en piècessur les bords fleuris de la Seine.Ce
pampliet d'un nouvel y'imi cLu peuvle qui se fouiroit de nous y si nous le laissions faire.:Ah
! le bou;i^re ! . . . à la veille de faireune
grande etsublime opération, sans larpielle la révolaîion iroit à tous les diables,
on
vientnous
ch'biter de la foulu graine de niais!Mais
ibatro , à force d'entendre pailer tant de messieurs d'esprit , il en vientun peu
j'espère , et je vois bien qu'on veut nous feutre dedans; car il faudroit êlre aussi cheval .que le clievaiDupont — Neuf
, pour ne pas sentir qu'on veutnous
tromper , et nousramener
à l'ancien ré.<:iQie en faisantmanquer
les assi^inats.Un bon ^mi du peuple
loyal et franc ,mec
sonnom
sur îes,projets qu'il croit avantageux. S'il setrompe, on
dira, jnais , foutre , il étoit debonne
foi. L'hypocrisie seule secache
dans l'ombre.La
droiture , la raison, l'équitémarchent au
grand jour, et la tète levéecomme un
cerf qui se font des chiens qui abovent. Oii dit que ce petit ch;f-d'œuvre d'ini- quités , de m.'ilice infernale et d'absurdités , est fait parun
député. F: !
donc
ce n'est pas vrai . . . tous ces gens-là ont trop d'esprit , nH^ii croyez rien citoyens.A
labonne
heuredans l'asseuîbiéd , manifester son opinion , mais la faire courir les rues , la Couvlillo , Vaugirar<l , Larapée. .Non , non, c'est .quehjue .'^.rand diable espiègle
comme
ceitx. de la tentationde
St. Aiiioino, qui prometloient
beaucoup pour
ne rien obtenir, qui se sera déguisé en ministériel noircomme
taupe, etqui aui-a voulu %'ous faire accroire fjuc le']^ain , les oignons, le beurre ,los pcm'ir.ea de terre , ic.-i bor.uets de laine, lessabot.^, lefrcmsige de marolle , elle boii vin:!l!î>!cnt renchérir.Jem'en
Tais vous prouver
que
nuuj tancer lemonsUe
qui vientde
(5)
I tire cette bougre d^infamie et le sausser
comme un
mille tonnerre dansun
bénitier. Ali I le bourre !... 'D'abord
ce titre seul ê^amidu peuple
, proscrit depuislong-temps
par lesfjens sages par rapportà l'abus inique qu'on en afait , étoit insidieux.Le
noircomme
charbon qui l'apris y estmême un
foutu mal-adroit.Comme
lemot
à^'anil depuis quelque temps est prostitué ! . . . (i)ASSIGNATS.
Moi
, pèreDucliêne
, je
veux
qu'on paye ladette exigible.Je veux des assignats forcés depuis
iS
livres, jusqu'à icoo.
Je ne
veux
pas de vos foutues quittances de finances.Les
aristocrates qui
me
doivent des fourneaux , voudroient nie payer avec 5 je n'en voudrois foutre pas, parce que
mon bou-
langer n'en voudroit pasnon
plus, ni lemarchand
de vin, ce«**—«•
(1)
Nous
avons maintenant trois amisdu
roi^ etc.qu«
jenomjne
aucommencement
dema
lettre ,etun
quatrième jean- foutrenommé D
* *^' , devenu tout nouvellementVami de
la noblesse eu
du
clergé^pour
de l'argent s'entend.Quatre
voleurs,
pour
se soustraire à la potence composèrentun
jour
un
vinaigre salutaireet ti'ès-connu.Les
quatre bougresde
< redins qui
composent
le vinaigre avec lequel ils voudroient, sous lenom de
l'amilié , dissoudre l'assemblée , pourroient bieu obtenir ceque
lesautres ont évité. îl est bien inconcevable qu'on ait PimT;udentemanie
de tromper ce pauvre peuple ypour
avoirle plaisirodieux delui foutre lepiedsur lagorge, de l'écraser, de le torturer , sous le prétexte de prendre avec chaleur ses intérêts.Qu'arriveroit-il foutus jean-foutrès
,
quand
vous l'auriez, s'ilvous étoit possible , réduit au désespoir , ruiné , anéanti j pillé 5
comme un
tristenom
de misérable bougre?Vous
sé-rie.: de
beaux
magots , vous crèveriezcomme
desbombes,
eficertes , vous ne
me
ferez pas accroire que vous feriez vousmêmes
vos inaiaons , vos étoffes j votre pain, vos nipes et vos fîuriicaax. Foutre ! c^:'stcomme
si je vouloisme
casser lesdeux
bras ,pour me
débarrasser dedeux
poidsincom- modes
; etque
je voulussemanger ma
soupe et torchermon
'x:adet sans ces
membres
utiles.,(6)
qm me
rpfoïifroJtbougrement
5car, eiifin , suffit. Si j'étoisassez jean-foiUre pour en recevoir, ilfaudroit aller dansce coupe-gf>i'.^fî 3}p<-'iié rue Vivienne, les vendre
pour
des écus àdes f:i|X)ns, qui
me
ix^fiendroieiit la moitiéou
plus d'intérêt.Je
seroisun
beau jean-l'outre ! Je feraidonc
bienmieux
d'o- pinerdu
boniietpour
les assignats. Je n'aurois pas besoinde
courircomice
i:n cliien qui jierd sou maître,
pour
per-dre
moi,
surmon
avoir.Mais
les f(:>utus aristociates bontdonc
fou3 à lier, do n'en pas vouloir eux-méjnes,; les bou- gres de dindons seront forcés de nous faire banqueroute , et,si cela airivoit
, garre la débâcle , ils n'auroient pas
beau
jeu.En
tout cas , le ciel les en préserve , car , en v'rité , je ne voudrois pasmoi
,
que
notre liberté nous eut coiUéune
goutte de sang. C'estune
belle conquête ,me
dirat-on , ilçst impossible qu'il n'y ait pas "quelqu'un qui ait la gueule cassée.
J'ai entendu parler tant de bonnes têtes , sur cette affaire diflicile à démêler
, que je vois
que
la galettene
peut pas augmenter.Ce mojen
est infiillibiepour
sauver la pauvre Fraiice à Fagonie. Hélas! elle avoitun
fibon tempérament!
Le
libertinage, la gloutonnerie de ses enfans , la foutue sur les dents.Ne
croyons pasceux
qui disent que les écus de- Tiendront plus rares, je leur défie de
me
le prouver.Moins on
en emploiera plus ily
en aura. Je payeraimon
cabare- tier ,mon,
cKaircutier en assignats , si je leur doisyS
liv, et je gardema monnoye pour
nayermes compagnons.
lui vendantfoutre , des fourneaux en détail,j'aUrois
sûrement
des écus. Et tous ces biens de la calotte , ne sontdonc
rien ])our assurer la soliditédu
papier ?Ce
n'est foutre pas le missipipi de ce charlatan qui ,noii3rtfoutitcomme un
tonnerre de bou- gre.Le
bien de la cfil')tte tsî là , les800
fermes sont là , etnon
pas au diable par de-]à l'enfer. Les aristocrates ont tout l'argent , si nous les laissions faireIs
trisJes clûens nous foulroient malheur. Noi^.s -n'avons pas d'éciis-, faisons-en de papier. Enfin, qn'est-ce qu'un bou,<re d'écu sans notre volonî-é souveraine ,
ua
papit^r peut valoir tout autant, si nons en con- venons entre nous autres bovgres.La
nation est fouUie, ar-"cliifbuiue , flms une t^randt débâcle d'assi.mits. Les gens qui n'ont pas d'ouvra/.î^e seront
empMyés
y pnrre que siM.
le ci- devar-t t:ès-marqiiis r.'e foutmon
coiuptant,
j'iulieterai
une
tasse-d'argent
j je ferai faire dos poinçons , je mettrai
du boa
(7)
Tin en bouteilles, l'e marierai
ma
fille ^ Je lanipcrai, tout cela fera gagrier les ia;o les autres , ainsi du reste.L'industrie cachée
comme ua
colinioçon se montrera tout- à-coup, et fera les r i ics à l'aristooratie tju; , daiis le fond n'en se:a ]>as si fâciiëï.Chacun
payera ses niarchec sans les banquie ? qui pren- nent l'impossiblecomme
des Juifs.Nous
ferons la niqueaux
Auglois q.ii doivent quatre fois plus qu'ils n'ont^ et qui font encore les fierscomme
fl fou- treon
devoit en avoir peur. Enfin , triste sabot fendu ,nous
avons plusque nous ne
devoîis , etnous
tremblonscomme
de foutus jocrists
quand
nous avens de si bons biens.Des
assignats , foutr© des assignais, point de quartier
aux
noirs.
Ce
jour-là, patriotes , il faudra bo^re la gouttepour
te- nirbon,
n'avoir pas le cul lourd , et vive la liberté !Les
assipuits passeront , les agioteurs seront foutus , et nous au- rons plus de
bonheur
que nous ne méritons, carnous som- mes peureux comme
des jean-foutres.Mirabeau, mon
cherMirabeau
! Si j'avois sonsmon bon-
netune
tètecomme
la tienne , ah ! mille rendoublébon
l'ecomme
je parlerois dans cette occasion la plus sérieus'^, et la plus épineuse qui se soit enxore présentée. Je tâcherois parmon
éloquence ù'anche et ileurie ,d'empêcher
de toutesmes
forces qu'on sacriiîAt les Iroisquarts d^s bons jean-foutresd.e ce
beau royaume
, à l'autre quart, je voudrois
m'immor-
taliser ,
me
faire adorercomme un bon
anii;e par les cul- tivateurs, les mariufa-Ciuriers , les petits rentiers , les ouvriersen
tout genre , l^s faiseurs de fourneaux sur-tout. Je vou- drois confondre à force debonnes
raisons brillantescomme
le diamant, les noirs coriaces
comme
dfscorbeaux
voraces qui ne désirent que des cadavres, et je quitterois la tribune natifOnale , triomphantcomme un César, quand
il descendoit vainqueurdu
Capricorne. Allons ,Mirabeau
, fais oublier par les glandes obligations qu'on t'aura , les espiègleries , les fre- daines de-ta bouillante jeunesse , celles de tonfrèreTonneau^
Cravattes , et verffe-{oi de la calomnie par la félicité d'un
grand
empire. Coai^ne l'diglebougrement
superbe', enlsves,dans tes serr-(.:s redoutables , aa haut des airs
ou
ton o;^^©te ftiit ])laner , enlevés , foutre , toutes ces tortues dures
comme
fer, laisse lestomber
sur 1g rocher de la patrie...»\
(8)
Qu'elles s'y brisent
en
éclats, et que foutreon mange
leur chair succulente , car nous avonsune
faim ^e bougre. Ily
asi long-temps que notls jeûnons par rapport à ces bêtes-là qui ne sont pas pressées d'aller vile en besogne
pour
la cons- titution , qu'il faut bienque
çafinisse.Signé
, lePère Duchêne
, fumiste^cfrdinaire
de
S.M.
j au cbàteau des Tuilleries.Jepréviens qu'on fait encore
un JDon
patriotique qui n^est pasde moi
j je n'ai rienàdonner que mes
veiller à laNation.-^"'frr- iirnr
A PARIS
J de rimprimerLe deChalon
j ruedu
Tliéàtre-Français.
I
'