ORGANISATION DE LA LUTTE CONTRE LES INFECTIONS NOSOCOMIALES
INSTANCES
EOHH – CHU de Toulouse -
Règlementation (1) Dès 1988
Institution des Comités de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN) dans
les établissements de santé :
• Publics
• et privés participant au service public
hospitalier
Règlementation (2)
1992 : Création de structures
• Nationales : Comité Technique des Infections Nosocomiales (CTIN)
Proposition d’orientation de politique nationale.
Va devenir CTINILS (lié aux soins)
• Interrégionales : 5 Centres de Coordination de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CCLIN)
Missions d’appui scientifiques en matière d’investigations, d’enquêtes, de formation et d’information
ECHELON REGIONAL
NOUVELLE ORGANISATION MISE EN ŒUVRE EN 2017
• Réorganisation du réseau Cclin-Arlin en lien avec la nouvelle carte territoriale (2016)
• Réforme des vigilances : RREVA (Réseau Régional de Vigilance et d’Appui), mutualisation des
ressources et des structures
• Création des CPIAS : Centre de Prévention des
Infections Associées aux Soins
5 CCLIN 17 Arlin
2016
17 CPIAS
2017…
5 Cclin
1992
5 Cclin 26 Arlin
2006
Règlementation (3)
• En 1995 : Coordination de ces dispositifs
– Cellule « Infections Nosocomiales
rattachée• à la Direction Générale de la Santé (DGS)
• à la Direction de l’Hospitalisation et de l’Organisation des Soins (DHOS)
• Loi n°98-535 du 1er juillet 1998
– Relative au renforcement de Veille Sanitaire et du
contrôle de la Sécurité Sanitaire des Produits de Santé destinés à l’homme
– Loi n
o2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé : Santé publique France (InVs,
Inpes et Eprus)
Règlementation (4)
• Décret n°99-1034 du 6 décembre 1999 et
• Circulaire DGS/DHOS/E2/2000/645 du 29 décembre 2000 (CLIN et EOHH)
complétés par le :
• Décret n°2001-671 du 26 juillet 2001 et Circulaire d’application DHOS\E2 -DGS\SD5C N° 2001/383 du 30 juillet 2001
signalement des Infections Nosocomiales
Signalement / Déclaration des infections nosocomiales
Décret n° 2001- 671 du 26 juillet 2001 Circulaire n° 21 du 22 janvier 2004
Décret n° 2017-129 du 3 février 2017 relatif à la prévention des infections associées aux soins
« Tout professionnel de santé ou tout représentant légal d’établissement de santé …, déclare sans délai au directeur général de l’ARS la survenue de toute infection associée aux soins répondant à certains critères »
Un arrêté précise le contenu du formulaire de déclaration ainsi que les
modalités de sa transmission par voie électronique
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1. L’infection associée aux soins est inattendue ou inhabituelle du fait
a) soit de la nature, des caractéristiques, notamment du profil de résistance aux anti-infectieux, de l’agent
pathogène en cause
b) soit de la localisation ou des circonstances de survenue de l ’infection chez les personnes atteintes
Doivent faire l’objet d’un signalement /
déclaration
Doivent faire l’objet d’un signalement / déclaration
• 2. L’infection associée aux soins survient sous forme de cas groupés
• 3. L’infection associée aux soins a provoqué un décès
• 4. L’infection associée aux soins relève
d’une transmission obligatoire de données
individuelle à l’autorité sanitaire (DO)
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• Outil national de signalement
• Interface commune à plusieurs utilisateurs
• Echanges de documents
• Constitution d’une base de données
• Actualisations 2017
En lien avec le portail commun de signalement des évènements sanitaires indésirables
Fiche spécifique pour le signalement des Bactéries Hautement Résistantes émergentes (BHRe)
CPIAS (en remplacement des CCLIN/ARLIN)
Règlementation (5)
• 2001 : Mise en place d’une structure de Coordination et de Surveillance
RAISIN : Réseau d’Alerte, d’Investigation et de Surveillance des IN
• Arrêté du 5 août 2004
Comité Technique des Infections Nosocomiales et des Infections Liées aux Soins (CTINILS)
• Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP ) : 6 octobre
2008
Règlementation (6)
Décret 2010-1408 du 12 novembre 2010 relatif à la lutte contre les évènements indésirables associés aux soins dans les établissements de santé
• légitime l’unité opérationnelle en hygiène
• renforce ses missions
• EOH assure ses missions en lien et en appui avec le coordonnateur de la gestion des risques
Circulaire n°DGOS/PF2/2011/416 du 18 novembre
2011 en vue de l’application de ce décret
Circulaire 2011/416
• L’EOH conserve son rôle dans la mise en place de la LIN. Elle assure ses missions en lien avec le coordonnateur de la gestion des risques associés aux soins
• Les CLIN pourront être maintenus, ou
transformés, selon les organisations
arrêtées localement
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Circulaire 2011/416 : annexe 4 : EOH
• EOH experte dans la gestion du risque infectieux concernant les patients, les professionnels et toute personne
fréquentant l’établissement
• En lien avec le coordonnateur de la gestion des risques, elle assiste la CME dans la
lutte contre les infections nosocomiales
Circulaire 2011/416 : annexe 4 : EOH
• Missions
Impulser et coordonner la gestion a priori du risque infectieux nosocomial (environnement, acte de soins, état de santé du patient)
Impulser et coordonner la gestion a posteriori du risque infectieux nosocomial par le signalement, l’investigation et les interventions lors
d’infections, les surveillances épidémiologiques, le suivi d’indicateurs, …
Promouvoir la formation et l’information sur le risque infectieux nosocomial, pour les
professionnels, les patients et les usagers
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Circulaire 2011/416 : annexe 4 : EOH
• Activités
Contribuer à la définition du programme de prévention des IN
Veiller à la mise en œuvre du programme d’actions de LIN et à son évaluation
Elaborer, diffuser et mettre en place les
protocoles en matière de prévention des IN
Organiser l’évaluation des pratiques
professionnelles dans ce domaine
Circulaire 2011/416 : annexe 4 : EOH
• Activités
Contribuer à l’organisation et au développement du recueil de données internes en lien avec la
prévention des IN
Participer aux actions de maîtrise de l’acquisition de résistances aux anti-infectieux des micro-organismes et en limiter leur diffusion
Apporter son expertise sur les projets
d’aménagement de locaux et d’acquisition d’équipements
Assurer une veille scientifique et réglementaire dans
son champs de compétence
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Circulaire 2011/416 : annexe 4 : EOH
• Composition de l’EOH
Chaque établissement se dote, sur ses moyens propres, de ressources humaines dédiées à la prévention des IN
L’EOH est constituée au regard des cibles chiffrées dans la circulaire 645 du 29 décembre 2000, sur la base pluriprofessionnelle, et associe a minima
médecin ou pharmacien et infirmier, à temps partiel ou à temps complet en fonction de l’activité de
l’établissement
(1 ETP PH/800 lits et 1 ETP IDE/400 lits) Cette équipe peut être complétée par d’autres
professionnels
Le correspondant en hygiène hospitalière Cadre réglementaire
Circulaire n°645 du 29 décembre 2000
• Afin de relayer la mise en œuvre du programme
d’action il est utile de désigner parmi les personnels de chaque service de soins et médico-techniques
un correspondant médical
un correspondant paramédical
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Organisation de la lutte
contre les infections nosocomiales Ministère de la santé
HCSP
Commission spécialisée
CME/CLIN
DGS/DGOS
Equipe opérationnelle d'hygiène hospitalière (EOHH)
Correspondants en hygiène hospitalière (
médicaux et paramédicaux)
PROPIAS
CPIAS
National
Régional
Etablissement
Unités de soins
Définitions des IAS
Ministère de la santé, de la jeunesse
et des sports DGS/DHOS - CTINILS
Novembre 2006
Infections Associées aux Soins (IAS)
Une infection est dite associée aux soins (IAS) - si elle survient au cours ou à la suite d’une
prise en charge (diagnostique, thérapeutique ou préventive) d’un patient
ET
- si elle n’ était ni présente, ni en incubation au début de la prise en charge
Une Infection nosocomiale est une IAS
contractée en établissement de santé
Infections Associées aux Soins (IAS) Lorsque l’état infectieux au début de la prise en charge n’est pas connu précisément, un délai d’au moins 48h ou un délai supérieur à la période
d’incubation est couramment accepté pour définir une IAS.
Toutefois, il est recommandé d’apprécier dans
chaque cas, la plausibilité de l’association entre la
prise en charge et l’infection.
Infections Associées aux Soins (IAS)
Pour les infections du site opératoire, on considère
habituellement comme associées aux soins les infections survenant dans les 30 jours suivant l’intervention, ou, s’il y a mise en place d’un implant ou d’une prothèse, dans
l’année qui suit.
Toutefois, et quel que soit le délai de survenue, il est
recommandé d’apprécier dans chaque cas la plausibilité de
l’association entre l’intervention et l’infection, notamment
en prenant en compte le type de germe en cause.
2 catégories d ’IAS non exclusives
• Infection associée à l’environnement de soins (IAE)
• Infection associée aux actes de soins
(IAA)
Infection associée à l ’environnement de soins (IAE)
• Présence physique dans la structure (résidents, soignants, visiteurs)
• Origine environnementale mais aussi à
caractère épidémique (grippe, légionellose,
aspergillose)
Infection associée
aux actes de soins (IAA)
• Soins au sens large = incluant l’hébergement et le nursing
• Par un professionnel de santé, ou personne encadrée
•Ou soins auto-dispensés dans le cadre d’un protocole (ex : dialyse à domicile)
• Quelque soit le lieu où il est effectué
Exclusions de la définition des IAS
• Infection présente ou en incubation à l’admission
• Colonisations asymptomatiques
colonisation urinaire, colonisation sur cathéter
présence isolée d ’un micro-organisme sur
une cicatrice ou une lésion cutanée
Exclusions de la définition des IAS
• Soins auto-prescrits
• Infections materno-fœtales (IMF)
Sauf entérocolite ulcéronécrosante épidémique, IMF à germes hospitaliers, IMF suite à
colonisation maternelle non traitée (Strepto B)
I.N : Fréquence
• 5 % des malades hospitalisés : IN concerne 1 malade hospitalisé sur 20
• 600 000 à 1 100 000 infections acquises chaque année (services de court séjour)
• La prévalence en France en 2012 est dans les
limites basses des résultats européens
PROPIAS 2015
Programme national d’actions de prévention
des infections associées aux soins
Contexte
• Le Propias fait suite à
Plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins
Programme national de prévention des infections nosocomiales 2009- 2013 (Propin)
Programme prévention des infections en secteur médico-social 2011- 2013
Evaluation HCSP du Propin 2009-2013 : rapport juillet 2014
• Il prend en compte
Plan national d’alerte sur les antibiotiques 2011-2016
Programme national de sécurité du patient 2013-2017
Programme national d’amélioration de la politique vaccinale 2012-2017
Stratégie nationale de santé
Travaux en cours
Elaboration des actions et outils pour la prévention des IAS en secteur des soins de ville
Réorganisation des vigilances
Réforme de l’administration territoriale de l’Etat
PROPIAS 2015 : le contenu
1 seul programme pour les 3 secteurs
ES + EMS + Ville - 3
axes- 12
thèmes/objectifs- 44
actions-
des orientations de recherchesc. humaines et sociales, médico-éco, innovation
Parcours de soins et
implication du patient / résident Antibiorésistance
Actes invasifs
Présentation générale du Programme
Fil conducteur: le parcours du patient dans les 3 secteurs (ES-EMS-Ville)
• Trois axes
Axe 1 : Développer la prévention des IAS tout au long du parcours de santé, en impliquant les patients et les résidents
Axe 2 : Renforcer la prévention et la maitrise de l’antibiorésistance dans l’ensemble des secteurs de l’offre de soins
Axe 3 : Réduire les risques infectieux associés aux actes invasifs tout au long du parcours de santé
• Pour chaque axe
Algorithme des actions par secteur (Hôpital-EMS-Ville)
Déclinaison en Thèmes-Objectifs- Actions
Orientations de recherche
Répartitions des actions par niveau d’action : local/régional/national
Cibles quantitatives en ES et EMS/Ville
HCSP
Haut Conseil de la Santé Publique
Arrêté du 6 octobre 2008 : remplace le Comité Technique des Infections Nosocomiales et des
Infections Liées aux Soins
(CTINILS Arrêté du 5 août 2004)
HCSP
• Art. 1 : 4 commissions spécialisées : – Risques liés à l’environnement
– Sécurité des patients : infections nosocomiales et autres événements indésirables liés aux soins et aux pratiques – Prévention, éducation et promotion de la santé
– Evaluation, stratégie et prospective
• Art.4 : Risques liés à l’environnement Expertise nécessaire à l’évaluation
– Des principaux risques liés à l’environnement et au travail pouvant menacer la santé de la population
– Des stratégies de gestion des risques
HCSP
• Art. 5 : Sécurité des patients :
Expertise nécessaire à l’évaluation
• des risques liés : aux infections nosocomiales, à des soins, à des pratiques
• Des stratégies de gestion des risques
Membres de droit : directeurs généraux
• de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé
• de l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé
• de l’Agence de la biomédecine
• de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire
• de l’Etablissement français du sang
HCSP
• Structure nationale, placée auprès du Directeur Général de la Santé et du Directeur des
Hôpitaux
• Objectifs prioritaires:
– Coordonner au niveau national la lutte contre les infections nosocomiales (IN)
– Abaisser le taux des I.N au seuil minimal
– Définir un programme national de lutte contre les I.N
Missions du HCSP
• Promouvoir avec le réseau de santé publique un système national de
surveillance des I.N reposant sur des centres de coordination et un réseau
d’établissements publics et/ou privés ou d’organismes de prévention ou de soins.
• Emettre des recommandations techniques
pour la surveillance et la prévention des I.N
Missions du HCSP
• Assurer la coordination des activités et l’évaluation des actions menées par les CCLIN
• Formuler des propositions dans le domaine de l’hygiène en matière de formation,
recherche et financement
Haute Autorité de Santé HAS
Loi du 13 août 2004 relative à l’assurance
maladie
Missions de l’HAS
• Evaluation au plan médical et économique :
Produits, actes, prestations, technologies de santé en vue de leur admission au remboursement
• Recommandations de bonnes pratiques (ex :CVP, Check list, critères EPP)
• Financement Sécurité Sociale
• Accréditation de praticiens pour certaines disciplines
• Certification :
– des ES
– Sites internet en santé
– Logiciels d’aide à la prescription
Relations de l’HAS
• ARS
• Observatoire du médicament
• Ministère DGOS, DSS, DGS
• Associations de patients présentes dans toutes les commissions
• Fédérations, ordres professionnels
Manuel certification HAS
Référence 7 :
• gestion qualité de l’eau
(contrôles, plan de maintenance curative et préventive, actions d’amélioration• gestion de l’air :
zones à environnement maîtrisé, Dispositions /travaux ,
Plan et procédures de surveillance, Traçabilité interventions,
suivi périodique, actions d’amélioration
• Hygiène des locaux:
actions et responsabilités définies, cahier des charges/sous traitants
Sensibilisation, formation et procédures mises en œuvre
Evaluation à périodicité définies , actions d’amélioration
Manuel certification HAS
Référence 8 : maîtrise du risque infectieux
• Politique, organisation et moyens adaptés aux activités de l’établissement sont définis avec CLIN, EOHH,
• Procédures et protocoles de surveillance et de prévention du RI sont établis
Mise en œuvre
Formation des professionnels à l’hygiène
Evaluation du dispositif de maîtrise di RI
Actions d’amélioration
Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN)
Décret n°88-657 du 6 mai 1988
Décret n°99-1034 du 6 décembre 1999 Décret n°2006-550 du 15 mai 2006
Sous-Commission de la CME Décret n°2010-1408 du 12 novembre 2010
• Chaque établissement de soins doit :
- instituer un comité de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN)
- se doter d’une équipe opérationnelle en hygiène hospitalière ( EOHH)
- définir un programme annuel
• Programme d’actions et rapport d’activité:
- obligatoires
- soumis à l’avis : CME, CSSI
- transmis au CA, CHS-CT, DDASS
• 3 réunions / an
• Renouvelé tous les 4 ans
CLIN
• Instance
de réflexion,
de proposition
de programmation
• Dispositif d’intervention
avec Equipe Opérationnelle en Hygiène Hospitalière
• Définit un programme annuel d’action en tenant compte des priorités nationales: obligation réglementaire
Prévention des IN
Surveillance des IN
Action d’information et de formation
Evaluation des actions de lutte contre les IN
Fonctionnement du CLIN
• Un président et Un vice-président
• Rôle du président du CLIN
– Fixe les dates et l’ordre du jour des séances – Organise les sessions extraordinaires
– Organise la mise en œuvre du recueil des informations des IN – Coordonne, harmonise les actions de prévention, les
investigations en vue de déterminer les causes d’IN touchant le personnel
• Attribution des moyens nécessaires pour le fonctionnement par
chaque établissement
Composition du CLIN
• Direction
Directeur (ou son représentant)
Directeur du SSI (ou son représentant)
• Médecins
Président de la CME (ou son représentant)
2 médecins proposés par la CME
Médecin du travail
Pharmacien
Biologiste
Le médecin responsable du DIM
Composition du CLIN
• Equipe Opérationnelle d’Hygiène (EOH)
Responsable de l’EOH
Un membre de l’EOH
• Membres en nombre
5 membres proposés par la CME : parmi les médecins, pharmaciens, sages-femmes,
odontologistes
5 professionnels paramédicaux ou médico- techniques
• A titre consultatif
les représentants des usages au CA
L’Equipe Opérationnelle en Hygiène Hospitalière (EOHH)
Circulaire n°645 du 29 décembre 2000
Décret n ° 2010-1408 du 12 novembre 2010
EOHH
• Composition:
- 1 médecin ou 1 pharmacien / 800 lits - 1 IDE / 400 lits
- 1 secrétaire
Les membres de l’équipe opérationnelle (IDE, Médecin, Pharmacien) doivent
posséder les compétences requises
Missions de l’EOHH
Rôle d’expert dans la gestion du risque infectieux
• Mise en œuvre et évaluation du programme de lutte contre l’infection nosocomiale
• Prévention et surveillance des I.N
• Formation et information
• Evaluation
Missions de l’EOHH
• Investigation et intervention lors
d’évènements inhabituels et sévères
• Participation à l’élaboration, diffusion et mise en place de recommandations
• Participation à la mise en place de mesures
réglementaires
Missions de l’EOHH
• Impulser et coordonner la gestion à priori du RIN dans ses différentes dimensions
(
environnement, acte de soin, état de santé du patient)• Impulser et coordonner la gestion à posteriori du RIN
(signalement, investigation etinterventions lors d’infections , surveillance épidémiologiques, suivi d’indicateurs )
• Promouvoir la formation et l’information
sur le RIN
pour les professionnels, les patients et les usagersLe Correspondant en Hygiène
Circulaire n°645 du 29 décembre 2000
Correspondants en hygiène médicaux et
paramédicaux obligatoires
Correspondants en Hygiène Hospitalière
Dans chaque service
Un correspondant médical, désigné par le chef de service
Un correspondant paramédical, désigné par le cadre paramédical
• Le CLIN et l’EOHH déterminent
Le profil de poste
La durée du mandat
L’organisation de l’activité
Le contenu de la formation
• Leur mission
Relayer la mise en œuvre du programme d’action du CLIN et/ou de l’EOHH
Faciliter la réalisation d’actions de prévention et de surveillance, d’évaluation des pratiques de soins
Rôle du correspondant en hygiène
Participation à :
• la prévention des I.N :
aide à l’élaboration et mise en place de recommandations
• la diffusion des informations :
recommandations/bonnes pratiques UF
difficultés d’application EOHH
• la surveillance des I.N :
aide au recueil de données
• l’évaluation
des pratiques et des moyens : faisabilité, essais…
Comité d’Hygiène et de Sécurité des Conditions de Travail - CHSCT
Code du travail, art. 4.236-1 ; 4.236-6
CHSCT
• Obligation de constituer un CHSCT
pour les entreprises et établissements
industriels, commerciaux, agricoles publics
pour les établissements sanitaires et sociaux publics occupant au moins 50 salariés.
• Pour les établissements de 500 salariés et plus, plusieurs
Comités peuvent être créés
Le CHSCT : composition (1)
• Un président : le chef d ’établissement (ou son représentant)
• Une délégation du personnel
– Art. R.236-1 du code du travail
• ex. 3 salariés pour 50 à 190 salariés – Durée du mandat : 2 ans
• Le(s) médecin(s) du travail
Le CHSCT : composition (2)
Sont invités à titre consultatif ou occasionnel
• Personnes qualifiées :
– infirmière, infirmière hygiéniste,
– responsable technique, architecte,…
• Inspecteur du travail
• Représentant de la CRAM VOTE
– voix délibératrices : chef d ’établissement et représentants du personnel – voix consultatives : les autres
CHSCT : rôle et missions (1)
• Protection de la santé et de la sécurité des agents
de l ’établissement
mis à disposition pour une entreprise extérieure
• Analyse
des conditions de travail
des risques professionnels
• Il est consulté
avant tout aménagement modifiant les conditions de travail et de sécurité
face à des mutations de technologie
CHSCT : rôle et missions (2)
• Inspections, études
– Il est associé à la recherche de solutions relatives
• à la charge de travail, à la pénibilité, au rythme, à la charge physique
• à l ’aménagement des postes de travail
• aux durées et aux horaires de travail
• Enquêtes
– En cas d ’accidents du travail, de maladies
professionnelles ou d ’incidents répétés
CHSCT : fonctionnement
• Réunions
1 fois /trimestre à l ’initiative du chef d ’établissement
à la suite de tout accident
dans lieu et local appropriés, pendant les heures de travail
• Ordre du jour
Etabli par le président et le secrétaire du CHSCT
• Crédit d ’heures pour participation
variable (effectif de chaque comité)
prévu par le chef d ’établissement