• Aucun résultat trouvé

34 21. 8. 2013

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "34 21. 8. 2013"

Copied!
36
0
0

Texte intégral

(1)

Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 1239

La protection de la santé et du secret médical vont de pair

FMH 1241

Flash: actualités du Secrétariat général

Tribune 1270

A la recherche d’indicateurs de qualité pour les hôpitaux suisses

Horizons 1277

Au Pays du Matin Calme

«Et encore…» par Jean Martin 1280

Les pionniers n’ont jamais la tâche facile

34

21. 8. 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1239 La protection de la santé et du secret médical vont de pair

Monique Gauthey 1241 FMH-Flash

Quelques nouvelles du Secrétariat général: dans un en- tretien, la responsable du Bureau d’expertises extrajudi- ciaires de la FMH revient, à la veille de sa retraite, sur ses

31 ans d’activité, sur les mul- tiples changements et sur quelques événements incon- grus. Vous y trouverez égale- ment des informations concer- nant les directives anticipées et les systèmes tarifaires TARPSY ou ST Reha. Quant au bâti- ment de la FMH, il a subi une sorte de lifting. Bonne lecture.

Chambre médicale

1246 Séance ordinaire de la Chambre médicale

Voici l’ordre du jour provisoire de la prochaine Chambre médicale du 3 octobre 2013.

Comité central

1247 Séance du Comité central du 16 mai 2013

Au cours de cette séance, le Comité central s’est notam- ment penché sur le système tarifaire pour la psychiatrie TARPSY, la version 3.0 de SwissDRG et la stratégie de l’OFSP pour éliminer la rougeole.

1248 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions Santé publique Suisse

1250 Meilleure protection contre

les épidémies grâce à la nouvelle loi Ursula Zybach

Convaincue de la nécessité de la nouvelle loi sur les épi- démies, la présidente de Santé publique Suisse s’engage en faveur du oui à la prochaine votation. Cette loi per- mettra de mieux protéger la population contre les mala- dies infectieuses dangereuses.

Caisse de secours des médecins suisses 1251 Rapport annuel 2012

U. Leibundgut, S. Stöhr, U. Lüscher

La tâche de la Caisse de secours des médecins suisses est de soutenir financièrement les médecins tombés dans le besoin et leurs proches, ainsi que les descendants de mé-

Table ronde du BMS

1253 Sind Ärzte noch die Experten in der Medizin?

Les médecins sont-ils encore les experts en médecine?

Qui d’autre? demanderont certains d’entre eux. Or l’ex- pertise des médecins subit toujours

plus la concurrence des autres professions médicales et des connaissances acquises à travers les nouveaux médias. La table ronde qui se tiendra le 5 sep- tembre à Berne cherchera donc à savoir si l’expertise médicale est en crise. N’hésitez pas à participer au débat!

La participation du public représente une part essen- tielle des tables rondes organisées par le BMS.

Courrier / Communications

1254 Courrier au BMS

1256 Examen de spécialiste / Communications

FMH Services

1257 Krankenkassen-Rahmenverträge für Ärzte

FMH Insurance Services

1258 Emplois et cabinets médicaux

Tribune Economie

1267 Gestion des risques cliniques – importance dans la gestion globale des risques d’exploitation

Helmut Paula, Marc-Anton Hochreutener, David Schwappach, Dieter Conen, Andreas Tobler

Le groupe d’auteurs de l’Hôpital de l’Ile à Berne et de la Fondation pour la sécurité des patients invite à prendre conscience des différences entre gestion globale des risques d’exploitation et gestion des risques cliniques.

(3)

S O M M A I R E

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe AG, Muttenz Marketing EMH

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

Tribune

Point de vue

1270 A la recherche d’indicateurs de qualité pour les hôpitaux suisses…

Thierry Carrel

Les lecteurs de la version en ligne du Bulletin des méde- cins suisses ont estimé que cet article devait absolument être publié dans la version imprimée. Thierry Carrel y explique comment les hôpitaux suisses et les offices fédéraux font fausse route à partir d’une bonne idée. A la lecture du rapport de l’OFSP sur les indicateurs de qualité, l’auteur s’étonne que dans son hôpital, parmi les 648 cas traités, seuls 13 ont séjourné en médecine intensive. Au niveau statistique, tout est possible…

Thème

1272 Sex trotz chronischer Schmerzen Felicitas Witte

Voici le compte rendu d’un atelier qui a tenté de détermi- ner comment, malgré leurs douleurs chroniques, les pa- tients pouvaient néanmoins réussir leur vie amoureuse. Il est intéressant de noter qu’à l’inverse, les douleurs pou- vaient également être déclenchées par des conflits de couple ou par des traumatismes.

1274 Spectrum

Horizons Laudatio

1275 Grosse Persönlichkeit, gepaart mit respektvoller Bescheidenheit Edouard Battegay

Cet article est un éloge de Felix Gutzwiller prononcé à l’occasion de son départ à la retraite. Celui qui a dirigé pendant plus de 25 ans l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Zurich a fortement marqué son environnement par sa force de travail, son charisme, son optimisme, son ouverture et son sens de la liberté.

Horizons

Sous un autre angle 1277 Au Pays du Matin Calme

Jean Martin

En tant que membre du Comité international de bioé- thique de l’UNESCO, Jean Martin a eu l’occasion de se rendre à Séoul. Il livre ici ses impressions de la ville et du pays.

Et encore…

1280 Les pionniers n’ont jamais la tâche facile Jean Martin

Elisabeth Kübler-Ross était une pionnière. Cette Suis- sesse est mondialement connue pour s’être battue avec courage et persévérance en faveur d’une approche de la mort plus ouverte et plus humaine. Aujourd’hui, les soins palliatifs sont heureusement entrés dans les mœurs.

Anna

Johannes Barre(wikipedia

(4)

E d i t o r i a l

F M H

L’été permet de prendre un peu de recul et de s’interroger sur les fragilités de notre sys- tème de santé. Pourtant, quand on interroge la popula- tion suisse, elle en est simple- ment fière, et les chiffres lui donnent apparemment rai- son: nous avons comparative- ment aux autres pays déve- loppés une excellente espé- rance de vie (79,9 pour les hommes et 84,6 pour les femmes en 2009, la moyenne pas- sant de 80,6 en 2003 à 82,3 en 2009). Mais il ne suffira pas de se reposer sur nos lauriers: l’impact des décisions politiques et sociales sur la santé d’une population est marquant, comme le souligne de façon particulièrement troublante le dernier rapport de Steven H. Woolf and Laudan Aron sur la santé aux Etats-Unis [1]. En effet, malgré un bon niveau de vie, des coûts de santé parmi les plus élevés, la santé globale de la po- pulation américaine est la plus mauvaise, comparée à 17 autres pays développés dont la Suisse, et cela indépendam- ment de l’âge ou de l’origine sociale.

«La santé résulte non pas de facteurs isolés, mais d’inte- ractions et de synergies multiples», dit B. Kiefer [2] dans son bloc-notes. L’accessibilité aux soins est un facteur essentiel, et repose directement sur le secret médical. Il préserve la rela- tion de confiance, le bon exercice des professions médicales, et ainsi la santé publique, raison pour laquelle même le consentement du patient ne suffit pas toujours à délier le mé- decin de son devoir de confidentialité. Préserver le secret mé- dical a un coût, et il faut investir pour le protéger.

Au niveau du droit européen [3], la protection des don- nées personnelles est inscrite aussi comme prioritaire. Il ne faut pas échanger ou collecter des données plus que néces- saires («minimisation»), la notion de «privacy» doit être inté- grée dès le départ dans tout projet. La maîtrise des données appartient évidemment à la personne concernée: elle a un droit à l’information, un droit de correction, de suppression, et même un «droit à l’oubli». Les autorités règlementaires se doivent d’intervenir, et leur indépendance doit être garantie.

Tout cela va à contre-courant d’une société qui prône des vertus de transparence! Mais aussi le secret médical peut pa- raître inquiétant, faire craindre que les médecins ne veuillent ainsi dissimuler leurs manquements ou leurs erreurs, alors

que la construction d’un bon réseau thérapeutique implique aussi que les médecins entre eux se soutiennent, apprennent de leurs «erreurs» ou mieux dit, puissent tirer parti de leurs expériences.

Les assureurs doivent évidemment pouvoir exercer cer- tains contrôles, évaluer la réalité de la prestation (à savoir si elle a vraiment eu lieu) et sa pertinence, mais ces contrôles ne doivent pas porter atteinte à la santé des patients. La trans- mission des données DRG devrait se faire de façon complète- ment anonyme, séparer sans ambiguïté le contrôle écono- mique des prestations et le contrôle du traitement en soi, qui ne peut être effectué que par un autre médecin. Les assureurs maladie ne devraient jamais s’immiscer dans la relation thé- rapeutique.

Pire, la loi sur l’assurance invalidité [4] prévoit que le médecin traitant «peut» rapporter au médecin de l’assurance invalidité des informations sur son patient, même contre la volonté de ce dernier. «Si l’assuré ne donne pas cette autorisa- tion, un médecin du service médical régional peut demander aux médecins traitants de l’assuré de lui fournir les renseigne- ments nécessaires. Les médecins traitants sont déliés de leur obligation de garder le secret.» Le simple espoir – sans évi- dence – d’économiser incite le législateur à sacrifier le secret médical…

Pour améliorer le niveau général de santé d’une popula- tion, ce ne sont pas les innovations médicales de pointe ni le management pointilleux des dépenses qui auront une réelle influence, mais bien la sauvegarde de quelques principes éthiques déjà défendus dans le vieux serment d’Hippocrate.

Monique Gauthey, médecin spécialiste, membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine Médecins hospitaliers

Références

1 Woolf SH, Aron L. U.S. Health in International Perspective:

Shorter Lives, Poorer Health. The National academies press;

2013. www.nap.edu/catalog.php?record_id=13497 2 Kiefer B. La faillite sanitaire des Etats-Unis. Rev Med Suisse.

2013;9:440.

3 Droit européen: directives 95/46/CE et 2002/58/CE, le règlement (CE) n° 45/200; www.edps.europa.eu 4 Article 3c al 4 LAI

La protection de la santé et du secret médical vont de pair

Préserver le secret médical a un coût, et il faut investir pour le protéger.

La construction d’un bon réseau théra-

peutique implique que les médecins

puissent tirer parti de leurs expériences.

(5)

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 34

1241

«La diplomate prend sa retraite»

Le Bureau d’expertises extra-judiciaires de la FMH existe depuis 31 ans et cela fait égale- ment 31 ans que Susanne Friedli y travaille.

Elle prendra sa retraite en août, à 68 ans.

Même si les cas ont évolué au fil des ans, les qualités telles que la flexibilité, le calme et le tact sont toujours requises, ce qui n’a pour- tant pas empêché quelques situations co- casses.

Susanne Friedli, comment en êtes-vous venue à travailler pour le Bureau d’expertises de la FMH?

En 1981, je me suis mise à mon compte en créant un secrétariat de correspondance et de traduction. Peu après, Hans Ott, le Secrétaire général de la FMH de l’époque, m’a proposé de remplacer une collabora- trice qui partait en vacances pour 2 semaines. Et finalement, en août 1982, j’ai accepté son offre de re- prendre le Bureau d’expertises. La mise au courant a été simple: M. Ott est entré dans mon bureau avec un sac en plastique contenant les premiers cas à traiter en me disant: «Débrouillez-vous!» Durant toutes ces années, j’ai quand même gardé mon propre secréta- riat et travaillé en qualité d’indépendante pour la FMH.

Comment vous représentiez-vous ce travail avant de com- mencer?

En fait, je ne me suis pas trop posé de questions, car je prends chaque tâche comme elle vient. Mais je me

suis quand même demandé si cela pouvait marcher que des médecins évaluent le travail d’autres méde- cins. Mais quoi qu’il en soit, je n’aurais jamais pu imaginer l’ampleur que prendraient les cas. Au dé- but, les patients rédigeaient eux-mêmes leur histoire qui tenait sur une page A4, alors qu’aujourd’hui, les avocats montent des dossiers de 10 à 15 pages. Il nous arrivait aussi plus souvent de communiquer di- rectement avec les patients, alors qu’aujourd’hui nous passons fréquemment par leur avocat.

Avez-vous observé d’autres changements au fil des ans?

De nouveaux domaines se sont ajoutés comme les détatouages ou les liftings, et l’intérêt matériel, no- tamment sous forme de demandes de dédommage- ment, est plus important qu’avant. J’ai également constaté des différences entre les régions. La tolé- rance à la douleur est en effet plus élevée en Suisse alémanique où les patients ne s’adressent à nous pour ainsi dire que lorsqu’ils ne peuvent plus mar- cher alors qu’en Suisse romande ou au Tessin, ils s’y prennent souvent beaucoup plus tôt.

Décrivez-nous une journée de travail ordinaire au Bureau d’expertises!

Il faut être flexible et pouvoir s’adapter en perma- nence aux nouvelles situations. Je procède d’abord au tri formel et vérifie si les dossiers sont complets et si tous les documents fournis sont valables. Je sou- mets ensuite les cas à la société de discipline médi- cale concernée après en avoir préalablement discuté avec le Service juridique de la FMH si nécessaire. Je réponds au téléphone de la manière la plus courtoise possible, même si mon interlocuteur manque de po- litesse. A l’instar des diplomates, nous traitons chaque personne de la manière la plus neutre pos- sible, qu’il s’agisse d’un patient, d’un expert, d’un avocat ou d’un médecin.

Est-il difficile de garder son calme dans ce genre de situa- tions?

C’est justement ce rapport avec les différents groupes d’intérêts qui rend ce travail si passionnant. Mais heureusement, j’ai toujours su préserver ma vie pri- vée et ne pas ramener les situations difficiles chez moi. En plus des problèmes de santé, les patients qui nous appellent souhaiteraient également que l’on règle d’autres problèmes pour lesquels nous ne sommes pas compétents.

Avez-vous également vécu des situations cocasses?

Je n’ai bien sûr pas toujours été parfaite, et j’ai com- mis des fautes de frappe parfois très cocasses, comme la fois où je me suis adressée de manière comique à un professeur en chirurgie vasculaire («Leidender Arzt, Professor der Gesässchirurgie»*). Me rendant compte de mon erreur, j’ai voulu la corriger, mais le Professeur l’a pris avec humour en trouvant que cela correspondait tout à fait à sa situation.

A k t u e l l e s a u s d e m G e n e r a l s e k r e t a r i a t

F M H

«Le rapport avec les différents groupes d’intérêts rend ce travail particulièrement passionnant», déclare Susanne Friedli.

A c t u a l i t é s d u S e c r é t a r i a t g é n é r a l

F M H

* NdT: leitender Arzt: médecin dirigeant; leidend: souffrant / Gefässchirurgie: chirurgie vasculaire; Gesäss: région postérieure du corps…

(6)

A c t u a l i t é s d u S e c r é t a r i a t g é n é r a l

F M H

Qu’est-ce qui vous manquera le plus?

La dynamique quotidienne et l’échange intellectuel intéressant ainsi que la bonne collaboration avec le Service juridique et notamment avec mon collègue Sébastian Lerch.

Et que ne regretterez-vous pas?

Les exigences et les demandes des patients, mais aussi l’agitation liée à la surcharge de travail que l’on ressent principalement dans les hôpitaux. Il est donc souvent très difficile de trouver des médecins qui veulent bien s’engager en tant qu’experts.

Avez-vous déjà des projets pour la retraite?

J’aimerais faire le tour du monde en cargo ou – ce qui serait nouveau – franchir de beaux cols à moto en se- maine. J’aimerais éventuellement écrire un livre, mais il se peut aussi très bien que j’aie de nouvelles idées dans quelques mois et les réalise tout de suite.

90 ans du Secrétariat général

A l’occasion du jubilé de la création du Secrétariat gé- néral de la FMH (SG), qui a vu le jour en 1923, un ate- lier a été mis sur pied dans le but de réunir toutes les collaboratrices et tous les collaborateurs du SG et de l’ISFM et de travailler ensemble au développement continu de notre structure. Cette réunion se répétera à l’avenir deux fois par an, sous forme d’un sémi- naire de mi-année et d’un séminaire de fin d’année.

Autant d’occasions d’offrir aux participantes et parti- cipants une plateforme d’échange mais également

de formation continue dans le domaine de la santé, ainsi qu’une possibilité de développer et de renforcer la cohésion et l’esprit d’équipe entre toutes et tous.

Le 1er juillet donc, nous nous sommes penchés sur le thème suivant: quelles sont les attentes des membres à l’égard de la FMH et celles des médecins à l’égard de l’ISFM? La question directrice qui a animé les débats revenait à identifier comment chacune et chacun peut contribuer dans son domaine de travail respectif à améliorer la qualité de nos prestations.

Les discussions enthousiastes qui ont suivi ont démontré que le SG veut être reconnu comme un centre de compétences qui offre aux membres une véritable plus-value au travers d’un soutien de qua- lité et de prestations à la hauteur des attentes. Pour y parvenir de manière encore plus efficace, de nom- breuses améliorations ont été proposées et seront mises en place au cours de ces prochains mois.

Cette première rencontre a donc été un succès tant dans sa forme que sur le fond et la poursuite de ces rencontres promet encore de belles expériences, au moins jusqu’au prochain jubilé!

Bienvenue

Depuis décembre 2012, Cornelia Steck épaule le Ser- vice de communication de la FMH. Elle a étudié l’his- toire et les sciences de la communication et des médias aux universités de Berne et de Bâle. Durant ses études et après avoir obtenu son master, elle a travaillé dans une agence de communication à Berne où elle a géré différents projets ayant trait à la politique de la santé.

Les idées et points de vue des collaborateurs de la FMH et de l’ISFM étaient au centre de l’atelier.

(7)

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 34

1243

A c t u a l i t é s d u S e c r é t a r i a t g é n é r a l

F M H

Editores Medicorum Helveticorum

Iris Leu a quant à elle débuté son activité de col- laboratrice scientifique auprès du département Pro- motion de la santé et prévention le 1er mars 2013. Pa- rallèlement à son activité d’infirmière à l’Hôpital pour enfants de Berne, elle a suivi des études en pro- motion de la santé et prévention qu’elle a conclues par un master.

A la même date, Michael Barnikol entrait au Ser- vice juridique. Après des études de droit en Alle- magne, il s’est lancé dans la rédaction d’une thèse de doctorat à l’Université de Berne en 2006. En paral- lèle, il a travaillé à partir de 2007 en tant que greffier au Tribunal administratif fédéral. Il a rendu sa thèse en décembre 2012.

Nous souhaitons une chaleureuse bienvenue à ces trois nouveaux collaborateurs!

Carte pour les directives anticipées

Tout peut arriver très vite: suite à un accident ou à une maladie, nous pouvons tous nous retrouver dans l’incapacité de prendre des décisions de manière au- tonome et d’exprimer notre volonté. C’est pourquoi de plus en plus de personnes décident de rédiger des directives anticipées, afin de déterminer les mesures qu’elles acceptent ou non en cas de perte de discer- nement.

Pour s’assurer que les directives soient prises en considération au moment opportun, la FMH pro- pose désormais une carte au format carte de crédit que les patients peuvent placer dans leur porte-mon- naie afin d’indiquer qu’ils ont rédigé des directives anticipées et où ils les ont déposées. Les directives anticipées ainsi que la carte sont disponibles sous forme électronique en français, en allemand, en ita- lien et en anglais sur le site internet de la FMH www.

fmh.ch → Directives anticipées (encadré rouge sur la droite) → Carte à imprimer soi-même (encadré bleu sur la droite).

Développement de TARPSY et de ST Reha

L’introduction des nouvelles structures tarifaires pour la psychiatrie hospitalière (TARPSY) et pour la réadaptation (ST Reha) est prévue pour 2015/2016.

Afin que la FMH puisse défendre au mieux les inté- rêts du corps médical dans les différentes commis- sions, les sociétés de discipline représentées dans les groupes d’accompagnement de la FMH ont élaboré des papiers de position bénéficiant d’un large sou- tien (cf. www.fmh.ch →Tarifs hospitaliers → Posi- tions → Papiers de positions (voir aussi l’article de Bettina Holzer dans le Bulletin des médecins suisses n° 33/2013). Les deux papiers de position relèvent entre autres la nécessité d’instaurer une recherche concomitante préalable à l’introduction de ces nou- velles structures afin de détecter à temps les éven- tuelles distorsions et de les corriger. La FMH a donc

complété l’enquête en cours sur l’évolution de la charge administrative, la liberté de traitement et l’impact de SwissDRG par des questions spécifiques destinées aux médecins exerçant dans le domaine de la réadaptation et de la psychiatrie. Les résultats de l’enquête devraient être publiés au début 2014.

Lors de l’élaboration de la structure tarifaire ST Reha, il convient de fixer des critères clairs afin de dé- limiter ce domaine des autres domaines de presta- tions tels que la réadaptation aiguë précoce. Dans un premier temps, les représentants du groupe de pilo- tage ST Reha et du groupe de travail Neuro-rééduca- tion précoce de SwissDRG SA se chargeront d’élabo- rer des solutions communes pour la neuro-rééduca- tion précoce.

Oui à la nouvelle loi sur les épidémies

Dans quelques semaines, le peuple suisse se pronon- cera sur la nouvelle loi sur les épidémies. La FMH, ainsi que de nombreuses autres organisations, soutiennent la nouvelle loi. La FMH est notamment membre du co- mité de votation «Oui à la loi sur les épidémies».

La loi en vigueur date de 1970. Or, depuis, l’éten- due et la vitesse de propagation des maladies trans- missibles ont augmenté. La nouvelle loi sur les épidé- mies permet aux autorités de mieux se préparer aux maladies infectieuses dangereuses et d’agir plus effi- cacement. Grâce à une répartition des tâches claire et à une meilleure collaboration, la Confédération et les cantons peuvent prendre des mesures de manière

Le dépliant de la campagne «Oui à la loi sur les épidémies»

présente les enjeux de la révision.

(8)

A c t u a l i t é s d u S e c r é t a r i a t g é n é r a l

F M H

plus rapide et mieux ciblée. La compétence existante de déclarer obligatoires les vaccinations est forte- ment restreinte. Les cantons ne peuvent plus que dé- clarer obligatoires les vaccinations dans des situa- tions d’urgence et exclusivement pour certaines caté- gories de personnes comme les médecins ou le personnel soignant, qui pourront toujours décider s’ils souhaitent se faire vacciner ou non. Cette révision est appropriée et sensée et répond à l’objectif de protéger la population contre les maladies transmissibles.

Vous pouvez commander gratuitement des dé- pliants et des affiches à déposer dans votre cabinet ou à distribuer sur le site internet www.lep-oui.ch → Downloads/Matériel. Vous trouverez de plus amples informations sur le site: www.lep-oui.ch.

Nouveau site internet ai-pro-medico

Grâce à ce nouveau site, vous découvrirez tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’AI sans jamais savoir à qui le demander.

Quelle est la différence entre une «annonce à l’AI» et une «demande de prestations AI»? Qu’en- tend-on exactement par «détection précoce»? En tant que médecin, doit-on obligatoirement annon- cer son patient à l’AI ou est-ce que l’employeur peut le faire? Quel rôle jouent les experts dans le proces-

sus de décision de l’AI et où peut-on obtenir des in- formations sur les différents bureaux d’expertises pluridisciplinaires?

Vous trouverez toutes les réponses à ces ques- tions et à bien d’autres encore sur le nouveau site in- ternet ai-pro-medico.ch. La FMH, l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) et la Conférence des of- fices AI se sont regroupés il y a environ deux ans dans le but de lancer une nouvelle plateforme de- vant permettre aux médecins traitants d’accéder fa- cilement à toutes les informations sur les procédures AI. Le service d’information de l’AVS/AI s’est chargé de la mise en œuvre du projet.

Cette nouvelle plateforme d’information entend faciliter la collaboration entre les médecins traitants et promouvoir la compréhension mutuelle entre les différents acteurs: un bel exemple de coopération.

Vous pouvez consulter le nouveau site sous:

www.ai-pro-medico.ch.

Nouveau responsable du département

Au 1er juillet 2013, Roger Scherrer a été nommé nou- veau responsable du département Tarifs et conven- tions pour la médecine ambulatoire en Suisse par le Comité central de la FMH. Cet économiste d’entre- prise, détenteur d’un master en sciences sociales, tra- vaille pour la FMH depuis près de trois ans et dirige le projet de révision de la structure tarifaire TARMED TARVISION.

Irène Marty, l’ancienne responsable du départe- ment, souhaitait lever le pied tout en restant active en tant que suppléante du responsable. Le départe- ment Tarifs et convention ainsi que la FMH sont ra- vis de pouvoir continuer à compter sur ses vastes connaissances et sur sa longue expérience et la re- mercient chaleureusement pour le travail qu’elle a accompli jusqu’ici.

Nouvelle responsable de la DDQ

Depuis le 1er juin 2013, Esther Kraft est la nouvelle responsable du département Données, démographie et qualité (DDQ). Ce département s’occupe non seu- lement de sujets ayant trait à la qualité et à la démo- graphie médicale, mais abrite aussi la nouvelle Aca- démie suisse pour la qualité en médecine (ASQM) créée en 2012. Esther Kraft travaille depuis plus de six ans au service du département DDQ et est donc parfaitement armée pour relever les défis actuels et futurs. Elle succède à Martina Hersperger qui a dirigé le département ces huit dernières années de main de maître et qui a fait preuve de beaucoup de tact, de loyauté et d’intégrité dans les relations avec les diffé- rentes organisations. Elle a également su renforcer la position du département tant à l’interne qu’à l’exté- rieur de la FMH.

Le nouveau site internet informatif iv-pro-medico est né de la collaboration fructueuse entre le corps médical et l’AI.

(9)

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 34

1245

A c t u a l i t é s d u S e c r é t a r i a t g é n é r a l

F M H

Editores Medicorum Helveticorum

De la jungle au toit végétalisé

Hormis les principaux travaux de renouvellement entrepris au Secrétariat général de la FMH que sont la stratégie, la planification financière continue et la gestion de projet, il a également fallu s’atteler à l’in- frastructure existante. Une attention particulière est portée à l’optimisation des postes de travail et au gain de nouveaux espaces de travail.

Ce printemps, nous avons également engagé des travaux de renouvellement de la végétalisation du toit du bâtiment. L’ancienne végétalisation, lancée il y a quarante ans, s’était quasiment transformée en jungle et pour des raisons de sécurité, il était donc nécessaire de rénover et d’assainir le toit du bâti- ment. Grâce à l’aide de spécialistes et d’une grue de plusieurs tonnes, ces travaux d’envergure ont pu être menés à bien rapidement. Notre bâtiment a ainsi subi un véritable lifting.

Le succès financier du cabinet médical

La survie d’un cabinet médical dépend essentielle- ment de son succès financier. FMH Services épaule tous les médecins qui souhaitent s’établir en pra- tique privée, du plan financier à la prévoyance pro- fessionnelle.

Si vous vous apprêtez à acquérir un cabinet et avez besoin d’un plan financier pour négocier avec vos partenaires, vous pouvez compter sur le soutien des experts de FMH Fiduciaire Services. Nos parte-

naires régionaux connaissent les spécificités locales et s’occuperont volontiers de votre comptabilité fi- nancière et salariale. Pour toute question ayant trait aux risques et à la prévoyance professionnelle, FMH Insurance Services vous propose des offres d’assu- rance attrayantes (assurance responsabilité profes- sionnelle, assurance pour le cabinet, assurance im- mobilière, protection juridique, assurance pour le personnel et assurance perte de gain, assurances vie et prévoyance professionnelle) taillées sur mesure sans négliger l’optimisation de votre charge fiscale.

Toutes les prestations de FMH Services n’ont qu’un seul but, celui d’assurer le succès financier de votre cabinet.

Vous trouverez de plus amples informations sur notre site internet www.fmhservices.ch. Vous pou- vez également nous joindre par téléphone au 041 925 00 77.

L’assainissement du toit du bâtiment de la FMH: avant et après.

Emanuel Waeber, directeur administratif et financier et secrétaire général adjoint, a suivi de près le projet de revégétalisation.

FMH Services est l’organisation de services de la Fédération des médecins suisses.

(10)

C h a m b r e m é d i c a l e

F M H

Jeudi 3 octobre 2013, Palais des Congrès, Bienne

Séance ordinaire de la Chambre médicale

Ordre du jour provisoire 1. Accueil, communications

2. Modifications des Statuts, du Règlement d’exécution et du Code de déontologie 3. Exposé d’un intervenant invité

4. Election de confirmation du vice-président de la Commission de déontologie

5. Confirmation des membres de l’Assemblée des délégués nommés par les organisations faîtières 6. Planification et contrôle des finances

7. Budgets 2014

8. Initiative populaire des médecins de famille et contre-projet 9. Augmentation du capital-actions de HIN

10. Rapport du Comité central, du Secrétariat général et des domaines 11. Rapport de l’ISFM

12. Divers

Donnerstag, 3. Oktober 2013, Kongresshaus Biel

Ordentliche Ärztekammersitzung

Bereits feststehende Traktanden 1. Begrüssung, Mitteilungen

2. Änderungen in Statuten, Geschäftsordnung und Standesordnung 3. Gastreferat

4. Bestätigungswahl Vizepräsident Standeskommission

5. Bestätigung von gewählten Mitgliedern der Delegiertenversammlung 6. Finanzplanung/Finanzcontrolling

7. Budgets 2014

8. Hausarztinitiative und Gegenvorschlag 9. Aktienkapital-Erhöhung HIN

10. Bericht aus Zentralvorstand, Generalsekretariat und Ressorts 11. Bericht aus dem SIWF

12. Varia

C h a m b r e m é d i c a l e

F M H

(11)

Editores Medicorum Helveticorum

1247

Z e n t r a l v o r s t a n d

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 34

Nouvelles du Comité central

Séance du Comité central du 16 mai 2013

Recherche sur les soins de l’ISPM – De 2010 à 2012, la FMH a parrainé le programme de recherche priori- taire sur les soins de l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Berne (ISPM). Au vu de l’importance du sujet et de l’échange régulier et fruc- tueux d’informations au sein du groupe de dialogue, le CC a décidé de reconduire son soutien pour trois années supplémentaires (2014–2016).

Système tarifaire suisse pour la psychiatrie (TAR- PSY) – Un nouveau système tarifaire lié aux presta- tions doit être introduit de manière unifiée à l’échelle du pays pour la psychiatrie hospitalière (TARPSY). La FMH participe à son élaboration au tra- vers de ses deux observateurs au sein du comité de pilotage TARPSY, de l’organe de coordination et du conseil d’administration de SwissDRG SA. Le CC a approuvé la prise de position rédigée par le groupe d’accompagnement TARPSY de la FMH.

Version 3.0 de SwissDRG – Les changements appor- tés dans la version 3.0 de SwissDRG n’ont pas tous les mêmes répercussions. L’augmentation du nombre de rétributions additionnelles et l’amélioration de la prise en compte de divers cas très coûteux sont certes positives, mais la qualité insuffisante des données et les variations considérables des coûts relatifs le sont moins. C’est pourquoi le CC a décidé de soutenir la prise de position élaborée par le service tarifaire.

Système de publication des textes d’information sur les médicaments (AIPS) – Le nouveau système de publication des textes d’information sur les médi- caments (AIPS) de Swissmedic, qui a remplacé le Compendium suisse des médicaments au début de cette année, ne répond pas aux exigences du corps médical, de nombreux médecins ne sachant pas où trouver les informations qui figuraient dans la ver- sion imprimée du Compendium. Lors d’une table ronde organisée par la FMH, tous les acteurs seront conviés à trouver une solution commune.

Loi sur les épidémies – Le CC a décidé que la FMH devait adhérer au comité de votation en faveur de la nouvelle loi sur les épidémies. Les demandes auprès d’autres organisations du domaine de la santé sont encore en suspens. En outre, le président de la FMH siègera au comité de votation.

Stratégie nationale d’élimination de la rougeole – L’OFSP a élaboré une stratégie de communication dans le but d’éliminer la rougeole. Pour y parvenir, il sera nécessaire de vacciner au moins 95% des enfants et d’inciter les personnes de moins de 50 ans à procé- der à une vaccination de rattrapage d’ici à 2015. Le CC a décidé d’apporter un soutien de principe à la campagne de vaccination jusqu’en 2015. La respon- sable du département Promotion de la santé et pré- vention participera en outre au comité national pour l’élimination de la rougeole.

C o m i t é c e n t r a l

F M H

Sujets d’actualité du forum

Venez débattre avec nous! Dans la rubrique forum nous présentons régulièrement des sujets d’actua- lité politique, économique et scientifique ayant trait au système de santé. Donnez votre avis ou com- mentez les affirmations de vos confrères. Pour accé- der au forum: www.bullmed.ch/forum/

(12)

Personalien

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band haben sich angemeldet:

als ordentlich praktizierende Mitglieder:

Melanie Chammartin Trick, Fachärztin für Oph- thalmologie FMH, 8052 Zürich, Praxiseröff- nung in Brugg per 1. Dezember 2013

Firat Duru, Facharzt für Kardiologie, 8800 Thal- wil, Praxiseröffnung in Aarau per 28. Juni 2013 Alain Gacond, Facharzt für Psychiatrie und Psych otherapie FMH, 8046 Zürich, Praxiseröff- nung in Rheinfelden per 30. Juni 2013 Tomas Huluk, Facharzt für Allgemeinmedizin FMH, 8800 Thalwil, Leitender Arzt, Hirslanden Klinik Aarau seit 1. Oktober 2007

Frederich-Florin Maiorovici, Facharzt für Gynä- kologie und Geburtshilfe, 3770 Zweisimmen, Praxiseröffnung in Wettingen per 1. Juli 2013 Rüdiger Mascus, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, 5512 Büblikon, Leitender Arzt im Kantonsspital Baden per 6. Mai 2013

Benno Röthlisberger, Facharzt für Medizinische Genetik FMH, 5000 Aarau, Leitender Arzt im Kantonsspital Aarau per 30. März 2013 Carsten Simon, Facharzt für Kinder- und Jugend medizin, D-94315 Straubing, Praxiser- öffnung in Aarau per 16. September 2013 Cäsar Spisla, Facharzt für Psychiatrie und Psych otherapie, 8707 Uetikon am See, Leiten- der Arzt beim Externen Psychiatrischen Dienst in Aarau seit 1. Januar 2009

Rebekka Wachter, Fachärztin für Allgemeine In- nere Medizin FMH, 5000 Aarau, Praxiseröff- nung in Aarau per 8. Juli 2013

Gerhard Wochner, Facharzt für Allgemeine In- nere Medizin und Kardiologie, 8127 Forch, Pra- xiseröffnung in Aarau per 1. August 2013 Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzte- verbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent- scheidet die Geschäftsleitung über Gesuche und allfällige Einsprachen.

Todesfälle / Décès / Decessi François Bise (1929), † 14.7.2013,

Spécialiste en médecine interne générale, 1752 Villars-sur-Glâne

Emmy Heierli-Forrer (1922), † 10.7.2013, Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, 8400 Winterthur

Jan Stepanek (1937), † 6.6.2013,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4314 Zeiningen

Havo Hanimägi (1937), † 10.6.2013, 8152 Glattbrugg

Prosper Loustalot (1921), † 5.7.2013, 4057 Basel

Jakob Sorg (1916), † 26.7.2013,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8700 Küsnacht ZH

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

GE

Giampiero Arciero,

Specialista in psichiatria e psicoterapia, 21, rue de Carouge, 1205 Genève TG

Marion Jäger-Strasser,

Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, Rathausstrasse 17, 8570 Weinfelden ZH

Alexej Axjonow,

Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Theaterstrasse 4, 8001 Zürich

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in lei- tender Funktion hat sich angemeldet:

Claudio Bassetti, Facharzt für Neurologie, Kli- nikdirektor, Universitätsklinik für Neurologie, Inselspital, 3010 Bern

Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder ha- ben sich angemeldet:

Sascha Zosso, Facharzt für Neurochirurgie FMH, Laupenstrasse 6, 3008 Bern

Venus Baba, Fachärztin für Neurochirurgie, Marktgasse 32, 3011 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen in- nerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio einge- reicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einspra- chen.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich angemeldet:

Marion Jäger-Strasser, Kinder- und Jugendmedi- zin, Weinfelden

Jan Kleffel, Allgemeine Innere Medizin, Zürcher- strasse 125, 8500 Frauenfeld

Elisabeth Möller, Psychotherapie und Psycho- somatik, Littenheid

Christoph Schwejda, Psychiatrie und Psychothe- rapie, Spannerstrasse 35, 8500 Frauenfeld Holger Stöckel, Müligasse 1, 8597 Landschlacht Einsprachen gegen die Aufnahmen sind inner- halb von 10 Tagen seit der Publikation beim unterzeichneten Sekretariat schriftlich zu er- heben.

F M H

Nouvelles du corps médical

(13)

N o u ve l l e s d u c o r p s m é d i c a l F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 34

1249

Editores Medicorum Helveticorum

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Guber Josef, Facharzt für Ophthalmologie, Mitt- lerer Kreis 45, 4106 Therwil

Staneva Anjela, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Chamerstrasse 12A, 6300 Zug Einsprachen gegen diese Kandidaturen müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent- scheidet der Vorstand über Gesuche und allfäl- lige Einsprachen.

Preise / Prix

Anlässlich des Jahreskongresses der SGKJPP und der SGPP werden die besten zwei Facharzt- prüfungen geehrt. Der Preis für die beste Arbeit auf Französisch geht an Dr. med. Arménio Montêz Barata, Develier, Hôpital de Jour La Villa Blanche (Porrentruy). Der Titel der Arbeit lautet: «La pathologie limite de l’enfance en Hôpital de jour».

Dr. med. Christine Kutschal, Bern, Universitäts- klinik für Kinder- und Jugendpsychiatrie und Psychotherapie Bern, erhält den Preis für die beste Arbeit auf Deutsch mit dem Titel «Anders als die Anderen».

Dr. Gregor Kocher, Oberarzt an der Universitäts- klinik für Thoraxchirurgie, Inselspital Bern, hat den mit 30 000 Euro dotierten renommierten Thoracic Prize 2013 der European Association for Cardio-Thoracic Surgery gewonnen. Das Thema seiner Forschungsarbeiten sind die mi- nimal invasiven chirurgischen Techniken bei Thoraxmalignomen.

(14)

Votation du 22 septembre 2013

Meilleure protection contre

les épidémies grâce à la nouvelle loi

Le 22 septembre, la population suisse votera sur la nouvelle loi sur les épidémies.

Cette dernière vise à mieux protéger la population contre les maladies infectieuses dangereuses que ne le permet la loi actuelle qui est obsolète. Une large alliance d’or- ganisations est convaincue que la nouvelle loi est nécessaire et s’engage pour un oui.

L’apparition et la propagation des maladies transmis­

sibles ont fortement évolué au cours des dernières décennies. Les épidémies telles que le SRAS, la grippe porcine ou aviaire ont montré que les nouveaux agents pathogènes peuvent se propager très rapide­

ment dans un monde moderne, globalisé et mobile.

La loi sur les épidémies en vigueur date de 1970 et n’est plus à même de répondre à ces défis.

C’est pourquoi elle a été entièrement révisée. Le Conseil national et le Conseil des Etats ont approuvé la nouvelle loi sur les épidémies (LEp) à de larges majorités. En raison du dépôt du référendum contre la révision, la loi sera soumise au vote populaire le 22 septembre 2013.

Une meilleure protection de la population La nouvelle loi sur les épidémies prévoit des mesures pour mieux prévenir, combattre, surveiller et détecter l’apparition et la propagation de maladies trans­

missibles. Elle veut notamment instaurer des pro­

grammes nationaux visant à améliorer la protection de la population, à combattre les infections dans les hôpitaux et à empêcher le développement de résis­

tances aux antibiotiques. Un modèle à trois échelons règle la répartition des tâches entre la Confédération et les cantons en situation de crise, un organe de coor­

dination permanent assure leur collaboration au quo­

tidien. La compétence de déclarer obligatoires les vac­

cinations est restreinte. De nouvelles dispositions en matière de protection des données définissent par ail­

leurs quelles données peuvent être collectées par qui et à quelle fin, et dans quelle mesure ces dernières doivent être rendues anonymes.

Environ 25 organisations issues de tous les do­

maines du système de santé et d’autres cercles s’en­

gagent pour un oui à la nouvelle loi sur les épidémies.

Elles ont constitué un large comité de votation sous les auspices de Santé publique Suisse, l’organisation nationale de santé publique. En font notamment par­

tie la FMH, Médecins de famille Suisse, Kinderärzte Schweiz, l’Association suisse des médecins­

assis tant(e)s et chef(fe)s de clinique (ASMAC), la So­

ciété suisse des médecins spécialistes en prévention et

santé publique, la Société suisse d’infectiologie, la So­

ciété suisse de pédiatrie et la Société suisse de méde­

cine du sport, la Société Suisse des Pharmaciens phar­

maSuisse, l’Association suisse des infirmières et infir­

miers (ASI) et le Konsumentenforum.

Ces organisations sont convaincues que la Suisse a besoin de la nouvelle loi sur les épidémies parce qu’elle protège mieux la population contre les risques actuels d’épidémie. Les maladies infectieuses peuvent être détectées à temps et combattues plus efficace­

ment. Les patientes et les patients ainsi que le person­

nel peuvent être mieux protégés contre les infections à l’hôpital. Des mesures sont prises contre les résis­

tances croissantes aux antibiotiques. La Confédéra­

tion et les cantons sont mieux outillés pour faire face aux situations de crise.

La vaccination obligatoire n’est pas une vaccination sous contrainte

Les organisations référendaires concentrent leur cri­

tique sur la question de la vaccination. Elles pré­

tendent que la nouvelle loi introduirait la vaccination sous contrainte. C’est faux. Au contraire: alors que la loi actuelle autorise les cantons, sans définir de condi­

tions précises, à déclarer la vaccination obligatoire, la nouvelle loi restreint clairement cette possibilité. A l’avenir, de telles obligations ne pourront plus qu’être prononcées en cas de menace grave et seulement pour certaines catégories de personnes. Et même dans cette situation, le principe déjà valable aujourd’hui s’ap­

plique: chaque individu peut décider librement s’il souhaite se faire vacciner ou non. Il n’y a donc pas de vaccination sous contrainte. En cas de rejet de la nou­

velle loi sur les épidémies, les cantons pourraient par contre continuer de déclarer obligatoires les vaccina­

tions sans restriction.

C’est pour ces motifs que le comité de votation ap­

pelle la population à voter oui le 22 septembre 2013.

Ce n’est qu’ainsi que la Suisse pourra être efficace­

ment protégée contre les maladies transmissibles de notre époque. Pour de plus amples informations:

www.LEP-OUI.ch Ursula Zybach

Présidente Santé publique Suisse

Correspondance:

Santé publique Suisse Effingerstrasse 54 Case postale 8172 CH­3001 Berne Tél. 031 389 92 86 Fax 031 389 92 88 info[at]public-health.ch www.public-health.ch

OUI

Pour une protection efficace contre les maladies infectieuses

à la loi sur les épidémies le 22 septembre 2013

Dépliants et affiches Vous pouvez commander gratuitement des dépliants et des affiches pour la campagne de votation

– en français sous www.LEP-OUI.ch/materiel – en italien sous

www.LEP-SI.ch/materiale – en allemand sous

www.JAzumEpG.ch/

material

S a n t é p u b l i q u e S u i s s e

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

(15)

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 34

1251

Rapport annuel 2012

Au cours de l’exercice écoulé, la Caisse de secours des médecins suisses a accordé son soutien à 21 mé- decins tombés malgré eux dans le besoin (ils étaient 22 en 2011) ainsi qu’aux proches et aux descendants de médecins décédés.

Pendant la même période, la Caisse a cessé d’ap- porter son aide à cinq personnes. Toujours en 2012, quatre nouveaux cas sont venus s’ajouter à la liste des bénéficiaires.

Les produits ont résulté des recettes provenant de dons pour un montant de 115 277 CHF (2011:

122 157 CHF) ainsi que des intérêts et des dividendes du capital de la fondation, à hauteur de 71 412 CHF.

Concernant les charges, les contributions de soutien que nous avons versées ont atteint le mon- tant de 198 550 CHF (2011: 200 300 CHF). Les dé- penses relatives à la gestion de la Caisse de secours et à l’administration de la fortune se sont élevées à 47 598 CHF.

La différence entre les recettes provenant de dons ainsi que des intérêts et dividendes du capital et les charges consécutives aux contributions de soutien et aux dépenses administratives a occasionné un résul- tat négatif de 59 981 CHF à la charge du capital de la fondation.

En 2012, la Caisse de secours a reçu un legs im- portant de 533 395 CHF sous forme de papiers- valeurs provenant de la succession du Docteur Wadim Rorschach.

Les fondations Dr J. Ambühl, Dr J. Gebhard et Dr J.B. Wutz, qui figuraient jusqu’alors au bilan de manière séparée, ont été dissoutes et le capital a été attribué à la fortune générale de la fondation.

La fortune de la fondation consiste en un mé- lange d’obligations et d’actions satisfaisant aux pres- criptions de la prévoyance professionnelle (LPP).

L’apport d’actions en provenance de la succession du Dr Wadim Rorschach a provoqué un surplus de divi- dendes. Ce déséquilibre sera corrigé au fil du temps.

Le compte d’exploitation, le bilan et la gestion de la fortune sont examinés chaque année par l’autorité de surveillance des fondations et caisses de pension des deux Bâle.

Les membres du conseil de fondation exercent leur activité à titre bénévole.

Les dons individuels inférieurs à 500 CHF for- ment le pilier traditionnel de notre fondation. Afin de réduire nos frais administratifs au strict mini- mum, nous renonçons à remercier personnellement les donateurs. Qu’ils veuillent trouver ici l’expression de notre vive gratitude.

Les comptes annuels de la Caisse de secours ont été révisés par la fiduciaire Axt Treuhand qui les a trouvés conformes aux règles. Nous la remercions cordialement de son travail. Le lecteur intéressé trou- vera des informations détaillées sur les comptes annuels dans le bilan et le compte d’exploitation publiés ci-après.

Nous remercions chaleureusement tous les membres de la Commission pour le travail qu’ils ont accompli à titre bénévole durant l’exercice écoulé.

Nous adressons également nos sincères remercie- ments aux Messieurs J. Kobler et W. Mahrer de la Banque La Roche 1787 pour la tenue de la comptabi- lité et la gestion de la fortune.

La Commission de fondation de la Caisse de secours des médecins suisses:

Dr U. Leibundgut, président Dr S. Stöhr

Dr U. Lüscher, trésorier Correspondance:

Dr U. Leibundgut Lange Gasse 78 CH-4052 Bâle

Compte postal de la Caisse de secours des médecins suisses: 40-644-3 Bâle

C a i s s e d e s e c o u r s d e s m é d e c i n s s u i s s e s

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

(16)

C a i s s e d e s e c o u r s d e s m é d e c i n s s u i s s e s

AU T R E S G R O U P E M E N T S E T I N S T I T U T I O N S

Comptes annuels 2012 (en francs)

Bilan au 31 décembre 2012 Actifs Passifs

Comptes Banque La Roche 435 810.33

Compte postal 146 579.97

Débiteur impôt anticipé 18 322.10

Titres 2 865 083.25

Compte de régularisation des passifs 20 635.85

Provision sur titres 838 000.00

Fortune au 31 décembre 2012

Héritage 533 395.00

Liquidation Fonds (Ambühl / Genhard / Wutz) 129 450.75

Caisse de secours au 1er janvier 2012 2 003 495.55 2 666 341.30

Changement de l’exercice

3 465 795.65

−59 181.50 3 465 795.65

Compte d’exploitation pour 2012 Charges Produits

Dons 115 277.40

Revenu sur capital 71 412.90

Ajustement provision sur titres 14 000.00

Pertes sur titres (réal.) 13 661.10

Ajustement change 62.55

Contributions 198 550.00

Frais de banque et d’administration 47 598.15

Perte de l’exercice −59 181.50

200 690.30 200 690.30

(17)

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 34

1253

Podiumsdiskussion der Schweizerischen Ärztezeitung in Zusammen- arbeit mit dem Institut für Medizingeschichte der Universität Bern

Sind Ärzte noch die Experten in der Medizin?

In allen Lebensbereichen und auf allen Ebenen wird nach Experten gerufen, und deren Ratschläge füllen unsere Talkshows, Websites, Zeitungen und Bücher- regale. Dies betrifft insbesondere auch die Medizin.

Doch gewähren diese Urteile selten die gewünschte Eindeutigkeit und Sicherheit. Zu widersprüchlich sind die Aussagen der selbst- oder fremdernannten Experten, zu unklar die Anforderungen an den Exper- tenstatus, zu stark der Wunsch nach einer Demokra- tisierung der Expertise.

Dies betrifft ganz speziell die Ärzteschaft. Kann und will sie überhaupt noch einen eindeutigen Ex- pertenrat geben? Wie verhält sie sich zu den Exper- tisen, die in anderen Medizinalberufen und in den neuen Medien wachsen?

Diskutieren Sie mit

Die Podiumsdiskussion geht der Frage nach, ob wir in einer Krise der Expertise stehen. Woher kommt das Bedürfnis nach vielen Ratgebern? Wie gehen Ärzte damit um? Wer gilt als Experte? Wie positio- niert sich die Universitätsmedizin? Gibt es einen Verteilkampf um Aufmerksamkeit? Welches ist die Rolle der Medien?

Mit dem Berner Podium möchten die Schweize- rische Ärztezeitung und das Institut für Medizinge- schichte der Universität Bern zu einer fundierten Auseinandersetzung mit diesen und weiteren Fragen rund um das Thema der medizinischen Expertise und den Expertenstatus von Medizinern beitragen.

Der Einbezug des Publikums in die Diskussion ist zen- traler Bestandteil des Konzepts der SÄZ-Podiumsver- anstaltungen.

Datum / Zeit / Ort

Die Podiumsveranstaltung mit anschliessendem Apéro findet statt am Donnerstag, 5. September 2013, 18.30–20.30 Uhr, im Hörsaal 3 (Medizin, Sahli), Eingang 34 (Operationstrakt Ost), Inselspital, Uni- versitätsspital Bern.

Anmeldung

Der Eintritt zur Veranstaltung ist frei, eine Anmel- dung ist aber erforderlich. Anmeldungen können bis Dienstag, den 3. September 2013, via E-Mail an redaktion.saez[at]emh.ch oder via Fax an 061 467 85 56 erfolgen. Bitte Ihren Namen und die Namen allfälliger Begleitpersonen sowie das Stichwort «An- meldung zum SÄZ-Podium vom 5. September» ange- ben. Auch telefonische Anmeldungen sind vormit- tags unter 061 467 85 72 möglich.

Veranstaltungspartner

Die Podiumsdiskussion wird in Zusammenarbeit mit dem Institut für Medizingeschichte der Universität Bern im Rahmen der Jahrestagung der Schweizer Me- dizinhistoriker (SGGMN) zum Thema «Medizinische Expertise im 20. und 21. Jahrhundert» (5.–7. Septem- ber, www.sggmn.ch) organisiert. Die Durchführung des Anlasses wird möglich dank grosszügiger Unter- stützung durch Interpharma, den Verband der for- schenden pharmazeutischen Industrie. Die Verant- wortung für Konzept und Inhalt des Podiums liegt ausschliesslich bei der Schweizerischen Ärztezeitung.

Podiumsgäste

Auf dem Podium diskutieren unter Leitung von SÄZ-Redaktor PD Dr. rer. soc. Eberhard Wolff:

– Prof. Dr. Heinz Bonfadelli, Institut für Pu- blizistikwissenschaft und Medienforschung, Universität Zürich

– Dr. med. Christoph Bosshard, Mitglied Zentralvorstand der FMH, Facharzt für Ortho- pädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungapparates

– Prof. Dr. med. Dr. h. c. Daniel Candinas, Klinikdirektor Universitätsklinik für Viszerale Chirurgie und Medizin, Bereich Viszeralchir- urgie, Inselspital Universität Bern

– Dr. med. Brigitte Muff, Vorstandsmitglied Schweizerisches Institut für ärztliche Weiter- und Fortbildung SIWF, Chefärztin Chirurgie, Spital Bülach

– Maya Shaha, PhD, RN, Wiss. Mitarbeiterin, Direktion Pflege, MTT, Universitätsspital Bern;

MER, Institut universitaire de formation et de recherche en soins, Universität Lausanne Heinz

Bonfadelli

Christoph Bosshard

Daniel Candinas

Brigitte Muff

Eberhard Wolff Maya

Shaha

TA B L E R O N D E D U B M S

(18)

Ich bezweifle, ob Frau Kollega Romann das re- vidierte EPG und, noch wichtiger, die dazuge- hörige Botschaft des Bundesrates (130 Seiten), welche nämlich die wahren Absichten aus- deutscht, gelesen und mit dem bestehenden verglichen hat. Auch wenn die FMH bereits 2008 eine Revision des EPG unterstützt hat, muss doch das Resultat zuerst geprüft werden.

Ich rate allen Kollegen, sich genau mit dem Ge- setzestext auseinanderzusetzen und sich die Frage zu stellen: Brauchen wir eine solche Revi- sion? Das bestehende EPG, welches übrigens laufend den neuen Herausforderungen ange- passt wurde und nicht den Stand von 1970 hat, wie Frau Dr. Romann suggeriert, genügt den heutigen Anforderungen. Das Beispiel von SARS zeigt, dass mit dem bestehenden EPG alle erforderlichen Massnahmen getroffen und durchgeführt wurden. Die Kompetenzen sind klar geregelt. Jeder weiss, was er im Krisenfall zu tun hat.

Etwas Neues soll eine echte Verbesserung brin- gen und nicht mit so vielen Pferdefüssen be- haftet sein. Ich habe nur wenige Aspekte be- leuchten können, aber alleine schon diese sind für mich Grund genug, ein beherztes NEIN in die Urne zu legen!

Dr. med. Gabriela Wirth Barben, St. Gallen 1 Romann C. Das neue Epidemiengesetz verdient

ein überzeugtes JA am 22. September 2013.

2013;94(29/30):1107.

Zum Inhalt dieses Briefs siehe auch die Replik von Christine Romann auf die Leserbriefe von D. Holz- mann und S. Lippmann-Rieder in der Ausgabe 33, S. 1208.

Wir brauchen kein neues Epidemiengesetz Zum Editorial von Christine Romann [1]

Wieder einmal nimmt die FMH als Vertreterin der Schweizer Ärzte zu einer Abstimmung Stel- lung, ohne zu wissen, was die Ärzteschaft dazu meint. Dies war schon so vor der Urabstim- mung zu Managed Care, welche dann ein mehrheitliches Nein der Ärzte zeigte.

Das revidierte Epidemiengesetz (rEPG) beinhal- tet viele Gründe, warum es eine klare Ableh- nung verdient:

1. Es wurde keinerlei Bedarf für ein neues Gesetz nachgewiesen. Das geltende, Gesetz Alle Macht dem BAG

Zum Editorial von Christine Romann [1]

Alle Macht dem BAG! So könnte ich etwas übertrieben das Fazit des revidierten EPG (rEPG) zusammenfassen. Frau Kollega Romann ruft im Editorial der SÄZ auf, mit nicht sehr stichhaltigen Argumenten, das rEPG anzuneh- men. In einer Verbandszeitschrift würde ich aber erwarten, dass zu einer fundierten Diskus- sion aufgerufen wird.

Beim Durchlesen des Gesetzestextes inkl. der Botschaft des Bundesrates zum Entwurf fällt auf, dass das geplante rEPG einem Paradigmen- wechsel gleichkäme. Es würde das Gesund- heitswesen, das gemäss Bundesverfassung in der Kompetenz der Kantone liegt, zu einem grossen Teil der kantonalen Hoheit entziehen.

Im rEPG ist die neue Führungsrolle des Bundes und des Bundesamtes für Gesundheit (BAG) in verschiedenen Artikeln festgehalten. Das BAG bekäme eine Machtfülle, die neu ist. Ich werde nur wenige Beispiele herausgreifen.

Das BAG könnte gemäss Art. 5 rEPG in eige- ner Regie «themenspezifische nationale Pro- gramme zur Erkennung, Überwachung, Ver- hütung und Bekämpfung von übertragbaren Krankheiten» erstellen und diese der ganzen Schweiz aufzwingen. Im Abstimmungsbüch- lein ist dazu zu lesen, dass «sich mit dem neuen Gesetz Massnahmen gegen die zunehmenden Antibiotikaresistenzen ergreifen lassen». Das Verhindern von Spitalinfektionen gehört nicht in ein EPG, sondern ist in erster Linie eine Sache der Händehygiene. Dazu braucht es kein rEPG. Ebenso stellen Bakterienresistenzen ein vielschichtiges Problem dar, bei welchem der Einsatz von Antibiotika bei Mensch und Tier genau überlegt sein muss. Dies gehört aber in die Ausbildung der Ärztinnen und Ärzte. Das BAG könnte im Weiteren zu jeder Zeit unsere persönlichen Gesundheitsdaten sammeln, per- sönliche Akten anlegen und weitergeben, sogar an Behörden anderer Staaten und internatio- nale Organisationen, und dies wohlgemerkt nicht nur während einer Epi- oder Pandemie (Art. 60, Art. 62). Das BAG würde nicht nur die Grundlagen für die Epidemienbekämpfung festlegen und Kantone, Bevölkerung, Gesund- heitspersonal und Laboratorien anweisen, was zu tun ist, nein, es wäre zugleich auch Über- wachungs- und Evaluationsstelle (Art. 24). Wo bleibt hier die Gewaltentrennung?

von 1970 wurde fortwährend allen epide- miologischen Herausforderungen angepasst und hat sich auch in den letzten Jahren sehr bewährt. Ausserdem hat die Schweiz gemäss OECD weltweit eines der besten Gesund- heitswesen, das im Epidemiefall bestens ge- rüstet ist.

2. Das rEPG würde das Gesundheitswesen, das gemäss Bundesverfassung den Kantonen unterstellt ist und dem föderalistischen Sys- tem der Schweiz entspricht, zu einem gros- sen Teil der kantonalen Hoheit entziehen.

Dies käme einem Paradigmenwechsel gleich.

Die «Führungsrolle des Bundes» (Botschaft S. 336) soll mit dem geplanten Gesetz ge- stärkt werden, d. h. das bisher bestens funk- tionierende föderalistische System soll ausgehebelt werden. Dem Bund würden Kompetenzen übertragen, die Kantone nur einbezogen, d. h. die Kantone würden de- gradiert zu Vollzugsgehilfen. Eine beson- dere Machtfülle kommt im rEPG dem BAG zu. Es kann den Kantonen diktieren, welche Massnahmen sie der Bevölkerung gegen- über durchführen müssen. Laut Botschaft des Bundesrates soll das BAG z. B. «breitan- gelegte Kampagnen zur Verhaltenslen- kung» organisieren. Dies widerspricht dem Gefühl des Schweizers völlig, er will nicht geführt werden

3. Empörend ist, dass das BAG neu befugt wird, unsere persönlichen Gesundheits- daten zu sammeln, und zwar dauernd, d. h.

auch ausserhalb des Epidemienfalles. Dann darf das BAG diese Akten bzw. «Fichen» so- gar auch weitergeben an andere Staaten sowie an internationale und supranationale Organisationen. Diese persönlichen Daten umfassen u. a. Aufenthaltsorte, Reisewege, Kontakte mit Personen, Tieren und Gegen- ständen sowie Ergebnisse medizinischer Untersuchungen. Wollen wir unsere Privat- sphäre im Inland und ans Ausland bekannt- geben?

4. Das Gesetz würde für den Bund erhebliche Mehrkosten verursachen: «Ab 2013 besteht nach heutigem Kenntnisstand ein Mehrbe- darf von jährlich 4,4 Millionen Franken und 300 Stellenprozenten. Die Mehraus- gaben werden zu einem späteren Zeitpunkt nochmals geschätzt. … Diese erwarteten zu- sätzlichen Kosten fallen unabhängig von epidemiologischen Ereignissen und Be- drohungslagen an» (Botschaft S. 429). Das heisst, diese stolzen Mehrkosten würden bei der jährlichen Grippewelle noch um einiges steigen.

Briefe an die SÄZ

r e d a c t i o n . b m s @ e m h . c h

CO U R R I E R

Courrier au BMS

Références

Documents relatifs

Les trois types d’indicateurs les plus fréquents sont les indicateurs de structure, les indicateurs de processus et les indicateurs de résultats (INESSS, 2012; INSPQ, 2016; Joling

• La politique départementale de l’enfance en lien avec l’Observatoire départemental du CG qui produit indicateurs, évaluations, audits sur l’ensemble des politiques

Budget alloué à la gestion Nom et fonction du gestionnaire Nature de la gestion Classe de gestion%. en % de surface 1 Gestion

- la réduction du risque absolu cardiovasculaire jugée faible dans cette étude, la Commission estime que JARDIANCE (empagliflozine) apporte une amélioration du service

Les Annabac Hatier proposent des sujets de bac blanc pour vous entraîner, un espace d’entraide dans toutes les matières, une sélection des meilleurs sites Web, matière par

Plus haut nous avons utilise l’expression sensiblement la même en parlant des résultats de décomposition, pour souligner que les images sont discrètes, et que la

C’est possible si aucun coefficient n’est nul : d’un monôme a k x k au suivant, il y a un changement de signe soit pour P (x), soit pour P (−x) ; c’est en- core possible si

[r]