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Épargne et investissement des profits pour permettre l’accroissement des moyens de production

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Academic year: 2022

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ACCESSIBILITÉ. Facilité d'atteindre un lieu , mesurable en distance, en temps ou en coût.

ACCUMULATION DU CAPITAL. Épargne et investissement des profits pour permettre l’accroissement des moyens de production.

ACTIVITÉS BASIQUES. Activités économiques contribuant à l'enrichissement d'une communauté par exportation de ses produits (industries alimentaires, de pièces d'automobiles, de produits pharmaceutiques, etc..). Non-basiques : activités de services de base à la population (épiceries, garages, services de santé, etc...).

AGRIBUSINESS ou AGROBUSINESS. Ce terme désigne la forte pénétration du capitalisme de groupe dans l'agriculture..

AGRICULTURE DE SUBSISTANCE ou D'AUTOCONSOMMATION. Elle vise à produire surtout (mais pas exclusivement) pour elle-même. Elle est polyculture discontinue dans l'espace. Elle est développée dans le monde tropical mais tend à y reculer. Synonyme : agriculture vivrière.

AGRICULTURE DU MARCHÉ. Elle caractérise la rupture avec l'autoconsommation, et l'insertion dans l'économie marchande.

AGRICULTURE EXTENSIVE. Production faible par unité de surface, agriculture qui mobilise peu de capital ou qui utilise de façon lacunaire le sol (friches importantes).

AGRICULTURE INTENSIVE. Production à rendements élevés, mobilisant soit beaucoup de capitaux, d'inputs (engrais ou machines) soit une main-d'œuvre abondante (agriculture jardinatoire), sur des champs permanents (agriculture stabilisée).

AGRICULTURE SPÉCULATIVE. Axée sur des productions destinées à s'insérer sur le marché mondial transnational ou national avec recherche d'un profit maximum. Les grandes plantations tropicales, les fermes spécialisées à blé, à viande appartiennent à cette catégorie.

AGRO-INDUSTRIE. Ensemble des activités industrielles qui transforment des produits d'origine agricole directement (produits alimentaires) ou indirectement (aliments pour le bétail) pour satisfaire les besoins d’une société.

AIRE DE MARCHÉ. Aire où s'étend l'influence d'un commerce ou d'un groupe de commerces.

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE. Interventions destinées à obtenir une meilleure répartition des hommes et des activités sur le territoire par des politiques sectorielles et spatiales.

AMÉNITÉS. Qualités de l'environnement naturel ou construit qui procure des biens et services à la population (infrastructures de communications, de loisirs, de commerce, etc..)

ASSOCIATION DE LIBRE ÉCHANGE. Entente entre deux ou plusieurs pays qui conviennent d'abolir des tarifs douaniers sur la plupart ou la totalité des produits qu'ils s'échangent, tout en demeurant libres d'imposer chacun leurs propres droits d'entrée sur les produits des pays non signataires.

AUTARCIE. Au sens large, système économique visant à satisfaire les besoins d'une société sans recourir à des échanges commerciaux.

AXES DE DÉVELOPPEMENT. Phénomène de croissance linéaire le long d'axes de transport.

L'aménagement du territoire peut les utiliser pour structurer des espaces régionaux.

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BALANCE COMMERCIALE. Bilan du commerce extérieur d’un pays.

BALANCE DES PAIEMENTS. Bilan des échanges extérieurs incluant les flux de marchandises (biens et services), les transferts de revenus, les placements et les investissements.

BANQUE MONDIALE. Institution financière internationale créée en 1946, et conçue pour l'aide au développement. 155 pays détiennent son capital et pèsent au conseil d'administration dans la mesure de leur contribution (États-Unis 17,8 %, France 6 %, Burkina 0,04 %).

BANQUE CENTRALE. Institut d'émission central de la monnaie. Banque des banques d’un pays.

BARRIÈRES NON TARIFAIRES. Restrictions, autres que des tarifs douaniers, visant à restreindre le flux des produits importés.

BIEN. Produit tangible tel une automobile ou une paire de chaussure.

BIEN COLLECTIF. Bien non divisible (éducation, armée, police, tour de contrôle d’un aéroport, parc national, etc..)

BILAN ÉNERGÉTIQUE. Différence entre les ressources énergétiques d’un pays (production) et leurs emplois dans les différents secteurs économiques (consommations domestiques, industrielles, transports, agriculture).

BOURSE DES VALEURS ou MARCHÉ SECONDAIRE. Place réglementée où s'effectuent les transactions des valeurs immobilières et où s'ajustent les offres et les demande de financement des entreprises. Également , lieu de spéculation utile au fonctionnement des économies de marché. Il est dit marché secondaire car la majorité des actions qui s’y échangent sont déjà détenues par des particuliers.

CAPACITÉ DE SUPPORT. Nombre maximal d'utilisateurs que peut supporter une ressource tout en préservant sa durabilité i.e. sans réduire son potentiel de reproduction/renouvellement.

CAPITAL FINANCIER. Fonds que recueille une entreprise pour financer ses activités et qui comprennent à la fois ses capitaux propres et ses dettes.

CAPITAL FIXE. Ensemble des équipements nécessaires à la production (infrastructures, bâtiments, machines) ou des moyens de production mobilisables pendant plusieurs cycles de production. Ces équipements et moyens peuvent également concerner des services non marchands pour la société (routes, écoles).

CAPITAL. Ensemble des biens indirects ou intermédiaires qui rendent le travail plus productif.

CAPITALISME. Système économique caractérisé par le rôle déterminant du marché et de l’entreprise privée.

CARTEL. Regroupement d’entreprises ou de pays producteurs visant à limiter l'offre de matières premières de façon à en obtenir un meilleur prix (cartel des entreprises pétrolières), ou cherchant à coordonner leur politique de vente et de stockage des produits de base (pays de l’OPEP).

CIRCUIT ÉCONOMIQUE. Relations et flux monétaires ou réels entre les acteurs du système économique (producteurs - marchands - consommateurs).

CIRCULATION. Ensemble des échanges, des déplacement et des flux de marchandises, de personnes, de capitaux et d’informations dans une société.

CLASSE SOCIALE. Stratification d'une société divisée en groupes de personnes qui se distinguent par la place qu’elles occupent dans le système de production (travailleurs, bourgeois, artisans, paysans, spécialistes, professions libérales, etc..).

COMMUNAUTÉ URBAINE. Regroupement administratif d'entités municipales faisant partie d'une même agglomération .

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COMPLEXE INDUSTRIEL. Agrégat d'industries interdépendantes en un lieu donné.

COMPLEXES AGRO-ALIMENTAIRE. Ensemble des moyens et des structures destinés à satisfaire les besoins alimentaires des hommes.

CONCENTRATION GÉOGRAPHIQUE. Choix de localisation sur un nombre limité de sites permettant de regrouper les activités d'une branche, et de développer les synergies d'une filière de production.

CÔNE DE DEMANDE. Représentation spatiale du coût de la distance au marché dans l'accroissement du prix d'un produit. La demande décline en raison de l'accroissement du coût du dépalcement pour se procurer le produit (distance maximale pour se procurer un journal, une paire de chaussure ou un diamant par exemple).

CONGLOMÉRAT. Groupe constitué d'entreprises aux activités diversifiées. L'objectif est la diversification des activités.

CONSOMMATION. Action de faire usage d'un produit, bien ou service, pour satisfaire un ou des besoins.

CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES. Biens et services intervenant dans une activité de production (exemple en agriculture : engrais, fuel, tracteurs, produits de protection des cultures, aliments pour le bétail, etc..).

CONTINGENT D'IMPORTATION. Limite imposée par l'État à la quantité d'un produit que l'on peut importer dans un pays durant une période donnée.

CONURBATION. Ensemble de villes ou d'agglomérations proches les unes des autres. Ces villes sont administrativement individualisées mais se polarisent autour d'un centre principal en une certaine hiérarchie de populations et de fonctions.

CORPORATISME. Système de relations sociales où les acteurs économiques (patronat, syndicats, professions libérales, etc..) adhèrent obligatoirement aux politiques économiques de l’État.

COURBE D'INDIFFÉRENCE. Courbe représentant toutes les combinaisons de deux produits qui apportent la même satisfaction à un ménage qui peut donc les choisir indifféremment.

COURBE D'OFFRE. Représentation graphique de la relation entre la quantité d'un bien ou service que les entreprises désirent produire et vendre durant une période donnée et le prix de ce bien ou service, toutes choses égales d'ailleurs.

COURBE DE CONSOMMATION EN FONCTION DU REVENU. Courbe montrant la relation, pour un produit donné, entre la quantité demandée et le revenu, toutes choses égales d'ailleurs

COURBE DE DEMANDE. Représentation graphique de la relation entre la quantité d'un produit que les consommateurs désirent acheter durant une période donnée et le prix de ce produit, toutes choses égales d'ailleurs.

COÛT. Dans le cas d'une entreprise productrice, valeur des instants utilisés pour la production.

COÛT FIXE. Ensemble des coûts de production qui ne varient pas suivant le niveau de la production. On dit également frais généraux ou coût inévitable.

COÛT FIXE MOYEN. Quotient du coût fixe total par le nombre d'unités produites.

COÛT MARGINAL. Augmentation du coût total résultant d'une hausse de production de une unité. Du point de vue mathématique, taux de variation du coût par rapport à la production. On dit également coût additionnel.

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COÛT SOCIAL. Valeur qu'accorde la société à la meilleure utilisation qu'elle pourrait faire des ressources dont elle dispose si elle en modifiait l'affectation actuelle.

COÛT TOTAL. Ensemble des coûts qu'assume une entreprise pour produire un niveau de production donné. Il comprend le coût fixe et le coût variable.

COÛT VARIABLE. Ensemble des coûts de production qui varient en fonction directe de la quantité produite. On dit également coût direct ou coût évitable.

CROISSANCE. Accroissement durable de la production globale d’une économie.

CULTURE. Ensemble de valeurs, de normes et de pratiques acquises et partagées par la pluralité des membres d’une société.

CULTURES SPÉCULATIVES. Cultures destinées à l'exportation, à la vente sur les marchés extérieurs.

Productions associées à la culture de plantation, de marché et de traite dites également cultures de rente ou cultures commerciales.

CULTURES VIVRIÈRES. Terme surtout appliqué aux pays en développement. Il désigne des cultures qui ont une finalité domestique et sont plus tournées vers l'autoconsommation.

CYCLE ÉCONOMIQUE. Fluctuations du revenu national par rapport à sa valeur tendancielle lorsque l'on fait abstraction des mouvements saisonniers.

DÉCENTRALISATION. Transfert de pouvoirs et de compétences vers des collectivités territoriales autonomes.

DÉCONCENTRATION. Renforcement des pouvoirs, des compétences de représentants locaux de l'autorité centrale. La déconcentration s'inscrit donc dans un cadre centralisateur contrairement à la décentralisation.

DÉFLATION. Politique économique qui vise à faire baisser les prix ou ralentir leur hausse par un encadrement du crédit ou un contrôle des revenus ou une contraction de la masse monétaire ou une contraction des dépenses publiques ou une taxation de certains prix à la baisse ou la combinaison de ces diverses actions.

DÉLOCALISATION. Déplacement des activités de production vers un autre pays en réponse aux nouvelles conditions de production dans le monde.

DEMANDE INÉLASTIQUE. Situation qui survient lorsqu'un pourcentage de variation donné du prix se traduit par un pourcentage de variation moindre de la quantité demandée; c'est-à-dire lorsque l'élasticité est inférieure à l'unité.

DENSITÉ. Nombre d'habitants rapporté à la superficie (habitants par kilomètre carré).

DENSITÉ PHYSIOLOGIQUE. Nombre d'habitants rapporté à une quantité de ressource (habitants par kilomètre carré de terre arable ou de forêt, par millier de mètres cubes d'eau douce, etc..)

DÉPENDANCE ÉNERGÉTIQUE. Comme pour les échanges commerciaux on peut établir à partir du bilan énergétique un taux de dépendance énergétique : soit le rapport entre énergie importée et énergie consommée; ou un taux de couverture énergétique, rapport entre énergie produite et énergie consommée

DÉPENSES D'INVESTISSEMENT. Dépenses consacrées à la production de biens non destinés à une consommation immédiate.

DÉPENSES DE CONSOMMATION. Ensemble des dépenses des ménages en biens et services à l'exception du logement.

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DÉPENSES FISCALES. Réductions fiscales i.e. exemptions, déductions et crédits d'impôts d'une partie du revenu imposable qui ont pour but d'inciter le marché à réagir d'une certaine façon que l'on juge souhaitable. On les appelle dépenses fiscales parce qu'elles ont le même effet que l'octroi de subventions et le transfert d'autres fonds aux groupes concernés en l'absence de réductions fiscales.

DÉPENSES PUBLIQUES. Ensemble des dépenses des pouvoirs publics qui sont consacrées à des biens et services courants à l’exclusion des paiements de transfert.

DÉPRÉCIATION DU CAPITAL. Perte de valeur d'un élément d'actif attribuable à son usure physique et à son obsolescence.

DÉPRESSION. Baisse durable de la production globale d’une économie.

DÉRÉGLEMENTATION. Suppression de contraintes administratives imposées au marché.

DÉSINFLATION. Ralentissement de la hausse des prix, pouvant résulter d'une politique de déflation.

Son prix est souvent une hausse de chômage.

DETTE EXTÉRIEURE ou EXTERNE. Somme des dettes contractées par un pays vis-à-vis de créanciers étrangers.

DETTE PUBLIQUE. Ensemble des engagements financiers d'un État, recouvrant la dette flottante (totalité des dettes à court terme de l'État, remboursables sans préavis), et la dette consolidée (dette à court terme transformée en emprunt à long terme). Elle exclut la dette viagère, constituée par les pensions de retraite et d'invalidité dues par l'État.

DÉVALUATION. Diminution de la valeur de la monnaie d’un pays par rapport à une valeur étalon (or, DTS, dollar) ou à une autre monnaie.

DÉVELOPPEMENT. Combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître, cumulativement et durablement, son produit réel et son bien-être.

DÉVELOPPEMENT AUTOCENTRÉ. Modèle de développement accordant une priorité au marché intérieur et prônant une participation minimale à la division internationale du travail.

DISTANCE-COÛT. Distance mesurée en valeur marchande (dollars/kilomètre,), en énergie (calorie/kilomètre) ou en temps (salaire/kilomètre) ou en toute unité de mesure pertinente.

DIVISION DU TRAVAIL. Décomposition d'un processus de production en une suite de tâches répétitives confiées chacune à un travailleur différent.

DIVISION INTERNATIONALE DU TRAVAIL. Répartition des différentes spécialisations de la production entre les pays du monde.

DONNÉES C.A.F. Données douanières pour l'importation, comptabilisées en données CAF (coût + assurances + fret, ou en anglais C.I.F. : Cost + Insurance + Fret).

DONNÉES F.A.B. Données douanières pour l'exportation, comptabilités en données FAB (franco à bord) anglais : F.O.B. : Free on Board).

DROITS DE TIRAGE SPÉCIAUX (D.T.S.). Éléments de passif financier que détient le Fonds monétaire international dans un compte spécial auquel contribuent les pays membres. Ces derniers peuvent utiliser les DTS afin de maintenir des réserves de devises convertibles lorsqu'ils en ont besoin pour soutenir leur taux de change.

DUMPING. Dans le domaine du commerce international, pratique qui consiste à vendre un produit moins cher sur le marché des exportations que sur le marché intérieur pour des raisons qui n'ont rien à voir avec une différence sur le plan des coûts qu'entraînent les activités sur ces deux marchés.

DUOPOLE. Industrie où l'on ne trouve que deux entreprises productrices.

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DURÉE. Sur les marchés bancaires le court terme correspond à une durée inférieure à 18 mois, le moyen terme entre 18 mois et 5 ans et le long terme à une période supérieure à 5 ans.

ÉCHANGES EXTÉRIEURS. Commerce extérieur + transferts de services et de capitaux.

ÉCONOMIE D'ÉCHELLE. Diminution des coûts unitaires de production résultant d'un accroissement de la quantité produite.

ÉCONOMIE D'ÉCHELLE EXTERNES. Économies d'échelle qui font baisser les coûts d'une entreprise à mesure qu'augmente la production de l'industrie, mais qui sont indépendantes de l'entreprise de sorte que celle-ci ne peut les réaliser en accroissant sa propre production (augmentation des capacités de transport publics, présence d’entreprises de services, etc...).

ÉCONOMIE D'ÉCHELLE INTERNES. Économies d'échelle qui résultent des actions mêmes d'une entreprise, qui peut ainsi les réaliser en augmentant sa propre production.

ÉCONOMIE DE MARCHÉ. Économie dans laquelle les décisions des ménages et des entreprises (à la différence de celles des pouvoirs publics) exercent la plus forte influence sur l'affectation des ressources. On dit également économie de libre marché.

ÉCONOMIE DIRIGÉE. Économie dans laquelle les décisions des pouvoirs publics (à la différence de celles des ménages et des entreprises) exercent la plus forte influence sur l'affectation des ressources.

On dit également économie planifiée.

ÉCONOMIE MIXTE. Économie dans laquelle certaines des décisions relatives à l'affectation des ressources relèvent des entreprises et des ménages et d'autres, des pouvoirs publics.

ÉCONOMIE OUVERTE. Économie qui participe de façon importante au commerce international.

ÉCONOMIE SOCIALE ou TIERS-SECTEUR. Ensemble des activités de production, d’échange et de consommation effectuées par les mouvements coopératifs, mutualistes et associatifs.

ÉCONOMIE SOUTERRAINE. Ensemble des activités licites non déclarées (travail au noir) et illicites (trafics de drogue, prostitution, ventes d’alcool prohibés, etc..).

EFFET D’ENTRAÎNEMENT. Impact favorable de l’accroissement des activités d’une entreprise ou d’un secteur économique sur les autres entreprises et secteurs .

EFFET DE RUISSELLEMENT (TRICKLE-DOWN EFFECT). Effet de diffusion des impacts d'une activité sur les activités, la population ou les régions contigues (l'enrichissement d'une région ou d'une ville aurait un effet sur les villes ou régions adjacentes).

EFFET D'EXTERNALITÉ. Effet produit par les activités d'une entreprise sur une autre entreprise ou sur son environnement naturel ou humain.

EFFET MULTIPLICATEUR. Importance des activités économiques générées par un investissement ou par le développement d'une entreprise publique ou privée.

ÉNERGIE PRIMAIRE. Forme d'énergie tirée directement d'un produit énergique fondamental comme le charbon ou le pétrole, sans aucune conversion : houille, lignite, pétrole brut, gaz naturel, électricité d'origine hydraulique, nucléaire ou géothermique.

ÉNERGIE SECONDAIRE. Forme d'énergie obtenue après transformation d'une matière première énergétique (électricité produite à partir de centrales thermiques au gaz, au charbon ou au pétrole).

ÉNERGIES NOUVELLES RENOUVELABLES. Énergies tirées du rayonnement solaire, du vent, de la biomasse, du mouvement de l'eau.

ENTONNOIR DE PRIX. Représentation spatiale de l'augmentation du prix d'un produit par l'incorporation du coût de la distanmce nécessaire pour se le procurer.

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ENTREPRISE. Unité qui emploie des facteurs de production et produit des biens et services qu'elle vend aux ménages, aux autres entreprises ou au gouvernement.

ENTROPIE. Niveau de désordre ou de désorganisation d'un système.

ÉPARGNE. Portion de revenu disponible que l'on ne consacre pas à des dépenses de consommation.

ESPACE AGRICOLE. Ensemble de terres arables d'où l'homme peut tirer nourriture et matières premières agricoles.

ESPÉRANCE DE VIE. Nombre d'années qu'un individu d'un âge déterminé peut espérer vivre encore en moyenne. En prenant la naissance comme point de départ, on obtient l'espérance de vie à la naissance.

ÉTAT PROVIDENCE. État intervenant dans le domaine de la sécurité sociale pour garantir le revenu des personnes affectées par des risques sociaux (accidents, maladies, chômage, vieillesse, etc..).

ÉTAT. Appareil central de décision pour une portion délimitée de l'espace terrestre ou pour une société.

Pouvoir qui organise celles-ci.

ÉTATISATION. Processus au terme duquel une entreprise perd sa personnalité morale et son autonomie financière et dont la gestion est assurée par l'État, les employés sont des fonctionnaires.

EURODEVISES. Avoirs détenus dans une monnaie autre que la monnaie du pays où est située la banque qui gère ces avoirs.

EURODOLLARS. Dépôts en dollars dans des eurobanques, c'est-à-dire des grandes banques commerciales européennes, et des filiales européennes de grandes banques américaines, surtout présentes sur la place financière de Londres.

EXODE RURAL. Migrations massives de ruraux vers les villes incluant les artisans, les commerçants des campagnes tout autant que les agriculteurs.

EXPANSION. Accroissement de la production globale d’une économie à court terme.

EXTRANT. Tout bien ou service qui résulte d'un processus de production.

FIRME MULTINATIONALE (F.M.N.). Une firme est qualifiée de multinationale dès lors qu'elle connaît une implantation à l'étranger, que cette implantation soit commerciale, financière et/ou productive. La définition la plus courante est celle de R.Vernon : «c'est une grande firme ayant des filiales industrielles dans six pays étrangers au moins».

FACTEURS DE PRODUCTION. Ressources d'une société, comprenant les dons de la nature, tels la terre, les forêts et les minéraux, les ressources humaines, mentales et physiques, ainsi que les biens fabriqués pour aider à la production, comme les outils, les machines et les bâtiments.

FILIÈRE TECHNIQUE. Étapes successives dans le processus de transformation qui séparent la matière première du produit fini ou manufacturé.

FLUX MIGRATOIRE. Nombre total de déplacements effectués pendant une période de référence donnée entre une zone d'origine commune et une destination commune. La migration nette ou solde migratoire exprime la différence entre entrées (immigration au regard d'une zone d'arrivée) et sortie (émigration au regard d'une même zone).Si les entrées l'emportent sur les sorties, on parle d'immigration nette. Si les sorties l'emportent sur les entrées, on parlera d'émigration nette.

FLUX. Concentrations des courants d'échanges en fonction des trajets préférentiels, des modes de transports retenus et du volume des transactions.

FONCTIONS URBAINES. Ensemble des activités localisées dans une ville exprimant le fait que la ville est carrefour entre son environnement et la collectivité qui y vit.

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FORDISME. Modèle de croissance économique assuré par le transfert vers les travailleurs une partie des gains de productivité afin que la consommation de masse puisse se développer et faire croître la taille du marché pour les produits fabriqués. Modèle préconisé par Henry Ford avec sa politique du $ 5.00 par jour par travailleur dans les années 1920.

FORMATION BRUTE DE CAPITAL FIXE. Investissement dans les usines et les équipements.

FUSION. Action de deux entreprises qui s'unissent pour n'en plus former qu'une seule. Lorsque les deux entreprises en cause exercent les mêmes activités, on parle d'une fusion horizontale; lorsque l'une fournit des intrants à l'autre, on qualifie la fusion de verticale; enfin lorsqu'elles produisent dans des domaines sans lien, on dit qu'il s'agit d'une fusion interindustrielle ou par conglomérat. On parle également de concentration.

G3. États-Unis + Japon + Allemagne G5. G3 + France + Grande-Bretagne

G7. G5 + Italie + Canada. Groupe des sept principales puissances industrielles créé en 1975, rejoint en 1977 par le Canada. En 1992 le G7 représente près de 60 % de la production, 50 % des réserves en or et devises de la planète.

GLOBALISATION. Terme qui a remplacé dans l'analyse de la concurrence mondiale celui d'internationalisation. Il désigne une stratégie de conquête des multinationales par présence active sur les marchés de la Triade (Union européenne, États-Unis, Japon).

HIÉRARCHIE URBAINE. Classement des villes selon leur importance démographique, économique ou politique.

HINTERLAND. Autrefois district dépendant des sites portuaires de l'Allemagne du nord. Arrière pays d'un port, sa zone d'influence. On appelle aire de chalandise, l'aire d'influence d'un port où il collecte et livre les marchandises qui transitent sur ses quais. Désigne aujourd'hui l'aire d'influence d'une ville.

HOLDING. Société purement financière qui a des actifs constitués de participations dans des sociétés industrielles ou commerciales dont elle dirige les densités.

INDICATEUR DE DÉVELOPPEMENT HUMAIN ou I.D.H. Indicateur composite calculé chaque année, depuis 1990, par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Cet indicateur mesure l'espérance de vie à la naissance; le niveau d'instruction (taux d'alphabétisation des adultes et taux brut de scolarisation tous niveaux confondus et le revenu représenté par le PIB par habitant en PPA.

INDICE DES PRIX À LA CONSOMMATION (I.P.C.). Estimation du prix moyen des produits le plus souvent achetés par les ménages, qu'établit Statistique Canada tous les mois.

INDICE MATÉRIEL. Rapport entre le poids du produit fini et le poids de la matière première employée (14 tonnes de minerais pour 1 tonne de fer, 350 tonnes de minerais pour 1 tonne de platine. Une automobile "pèse" 1500 tonnes de matières premières).

INDUSTRIALISATION. Mouvement ample d'extension d'activités, de transformations de produits de base en s'appuyant sur un capital technique fixe important.

INDUSTRIES DE POINTE. Industries au cœur de l'invention et de l'innovation. Industries à fort cœfficient de recherche; à fort cœfficient d'actifs professionnels; à forte croissance ou utilisant des capitaux de risques.

INDUSTRIES FOOT-LOOSE. Industries ayant de très faibles contraintes de localisation par rapport aux ressources ou aux marchés.

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INDUSTRIES LÉGÈRES. Industries qui utilisent peu de pondéreux et qui fabriquent des produits à forte valeur ajoutée par unité produite (production exprimée en unités) et souvent à forte intensité capitaliste (ex. : l'électronique).

INDUSTRIES LOURDES. Industries qui utilisent des pondéreux et qui fabriquent des produits pondéreux de faible valeur relative à l'unité (production exprimée en tonnage : acier, engrais, etc..).

INDUSTRIES MOTRICES. Industries qui se définissent par leur croissance rapide ou soutenues et leur aptitude à exercer un effet d'entraînement sur les autres secteurs de l'économie.

INDUSTRIES TRADITIONNELLES. Industries ayant connu peu de modifications surtout dans leur marché plus que dans leurs techniques de production. Industries héritées de la première révolution industrielle et freinées par des normes de consommation saturées.

INDUSTRIES AGRO-ALIMENTAIRE (I.A.A.). Industries transformant des produits agricoles pour satisfaire les besoins alimentaires des consommateurs.

INDUSTRIES DE HAUTE TECHNOLOGIE. Industries incorporant une forte proportion de matière grise, c'est-à-dire d'investissement en R & D (recherche de base, recherche appliquée, développement scientifique).

INFLATION. Phénomène d'enflure des prix sans que la valeur des produits soit changée. L'indice des prix du produit intérieur brut est pris comme référence.

INTÉGRATION HORIZONTALE. Contrôle de sociétés produisant des produits identiques ou voisins.

Recherche de la taille la plus propice pour la production et la vente dans les meilleures conditions économiques. La motivation principale de l’intégration horizontale est de réduire la concurrence et ainsi de contrôler les prix auxquels les produits sont offerts aux consommateurs.

INTÉGRATION VERTICALE. Mouvement par laquelle une société s'efforce de prendre le contrôle des sources de matières premières et de leur transformation (intégration vers l'amont) ou essaie d'acquérir le contrôle des moyens de commercialisation des produits à destination des consommateurs (intégration vers l'aval).

INTENSITÉ ÉNERGÉTIQUE. Relation entre la consommation d'énergie par unité monétaire de PIB ou de valeur ajoutée sectorielle (en ne prenant en compte que l'énergie commerciale). Un des buts des politiques énergétiques surtout depuis la crise est d'améliorer l'intensité énergétique.

INTERNATIONALISATION DES FIRMES. Processus décrivant la tendance des firmes à la création d'un espace intégré à une échelle mondiale afin d'assurer leur approvisionnement extérieur; d'assurer la continuité internationale du processus de fabrication tout en protégeant sa technologie; d'assurer ses débouchés extérieurs en préservant sa marque.

INTRANT. Tout produit intermédiaire ou service d'un facteur utilisé au cours de la production.

INVESTISSEMENT BRUT. Valeur totale de tous les biens d'investissement produits dans l'économie au cours d'une période donnée.

INVESTISSEMENT DE REMPLACEMENT. Investissement total nécessaire au maintien du stock de capital à son niveau actuel.

INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER ou I.D.E. Capitaux étrangers investis dans un pays avec pour objectifs de développer les ressources naturelles ou de main d'œuvre pour exporter ou occuper une partie du marché intérieur.

INVESTISSEMENT NET. Différence entre l'investissement brut et l'investissement de remplacement.

LIBÉRALISME. Doctrine économique prônant la liberté individuelle, la libre initiative des personnes et la limitation des pouvoirs publics dans la régulation des activités économiques.

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LIBRE-ÉCHANGE. Absence de toute forme d'intervention de l'État dans le domaine du commerce international.

LOI DE LA BAISSE TENDANCIELLE DU TAUX DE PROFIT. Selon Marx, en substituant de plus en plus de capital (machines) au travail (salariés), la suraccumulation de capital se traduit par une baisse de la rentabilité des capitaux investis et donc des profits.

LOI DE LA VALEUR. Selon les économistes classiques, quantité de travail nécessaire pour produire un bien.

LOI DES RENDEMENTS DÉCROISSANTS. Hypothèse selon laquelle le produit marginal et le produit moyen d'un facteur variable finissent par diminuer si l'on en combine une quantité toujours plus grande à une quantité donnée de facteurs fixes. On dit également loi des proportions variables.

MACRO-ÉCONOMIQUE. Étude de la détermination d'agrégats économiques tels que la production totale, l'emploi total, le niveau des prix et le taux de croissance économique.

MARCHÉ COMMUN. Union douanière dotée de la libre circulation des hommes, des capitaux, au delà de la circulation des produits et services.

MARCHÉS À TERME. Marchés apparus à la fin du XIXe siècle, permettant aux opérateurs (producteurs, négociants, consommateurs), de se protéger contre les risques commerciaux provoqués par les fluctuations des cours, et de mieux gérer les stocks. Selon le Chicago Board of Trade, les marchés à terme internationaux répondent à quatre critères : prix volatile, marché physique important, produit homogène et facilement classable.

MÉGALOPOLE. Vaste région urbaine regroupant plusieurs dizaines de millions d'habitants (mégalopole de la côte est américaine (Bowash), du Tokkaïdo, de l’axe rhénan).

MÉNAGE. Ensemble des personnes qui habitent sous un même toit et qui prennent conjointement des décisions de nature financière ou sont soumises à celles des autres.

MERCANTILISME. Doctrine économique prônant la supériorité de l’accumulation des devises et des métaux précieux et qui suppose que la richesse d’une nation tient à sa capacité d’exporter plus qu’elle importe.

MÉTROPOLE. Agglomération dominante d'un réseau urbain et dont l'aire d'influence est importante.

L'efficacité des équipements, le rayonnement culturel, la variété des services offerts lui confèrent ce statut (Montréal, la métropole du Québec)

MÉTROPOLISATION. Tendance à la concentration et à la centralisation de la population dans de grandes villes.

MICRO-ÉCONOMIQUE. Étude de l'affectation des ressources et de la répartition des revenus, résultant du fonctionnement du système des prix et des politiques des pouvoirs publics.

MIGRATIONS. Déplacements qui ont pour effet de transférer la résidence des intéressés d'un lieu d'origine (départ) à un lieu de destination (arrivée). La notion de migration impose de prendre en compte la durée du séjour (prolongé sinon définitif), le transfert de résidence : caractère irréversible ou partiellement réversible; l'adoption d'un nouveau mode de vie dans un nouveau lieu.

MIGRATION PENDULAIRE. Migrations quotidiennes alternantes entre le travail et le logement . MODERNISATION. Transformation des processus de production, par l'intermédiaire de nouvelles

technologies, de nouvelles formes de travail (flexibilités multiples), de nouvelles organisations des structures de financement et de production (concentrations).

MONDIALISATION. Nouvelle donne permettant de produire, distribuer, consommer biens et services en utilisant des ressources disponibles sans limites de frontières; d’ouvrir des marchés mondiaux régis

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par des normes ou des standards mondiaux; d’opérer à partir de structures possédant des stratégies mondiales, et échappant à une territorialité unique (juridique, économique, technologique).

MONNAIE. Toute chose qui sert de moyen d'échange, de réservoir de valeur et d'unité de compte.

MONNAIE FIDUCIAIRE. Monnaie de papier ou d'espèces qui n'est garantie par rien et que l'on ne peut convertir en rien d'autre, mais qui a reçu cours légal de l'État et que l'on accepte en général en guise de paiement pour des biens et des services ou pour le règlement d'une dette.

MONNAIE SCRIPTURALE. Monnaie détenue par le public sous forme de dépôts bancaires pouvant être retirés sur demande.

MONOCULTURE. Système d'utilisation du sol caractérisé par la production d'une seule culture ou plante.

MONOPOLE. Type de marché où il n'existe qu'un seul vendeur face à plusieurs acheteurs, et où selon P.

Samuelson, le vendeur peut agir sur le prix du bien.

MONOPSONE. Situation d'un marché où il n'y a qu'un seul acheteur.

NARCODOLLARS. Dollars liés au commerce de la drogue et blanchis dans les circuits financiers internationaux.

NATIONALISATION. Passage à l'état de contrôle direct d'une entreprise privée, par expropriation Avec indemnisation partielle des possesseurs privés : il ne s'agit pas seulement de transférer le capital de l'État, mais de mettre au service de la nation l'outil de production.

NÉGUENTROPIE. Niveau d'ordre ou d'organisation dans un système.

ŒCOUMÈNE. Espace habité par les êtres humains. Territoire mis en valeur par les habitants.

OFFRE. Ensemble de la relation entre la quantité d'un produit que ses producteurs désirent vendre durant une période donnée et le prix de ce produit, toutes choses égales d'ailleurs.

OLIGOPOLE. Type de marché où l'offre est effectuée par un petit nombre de vendeurs.

O.P.E.P. Organisation des pays exportateurs de pétrole, fondée à Bagdad en 1960 par cinq pays : Arabie Saoudite, Irak, Koweït, Iran, Venezuela. Depuis huit nouveaux pays ont rejoint l'organisation : Algérie, Émirats arabes unis, Équateur, Gabon, Indonésie, Nigeria, Libye, Qatar. L'OPEP n'a aucune supranationalité d'où les difficultés d'harmoniser prix et quotas.

PARC INDUSTRIEL. Espace urbain réservé aux activités industrielles où les infrastructures et services aux entreprises ont été planifiées et aménagées (par opposition à une zone industrielle où se sont agglomérées sans planification des industries).

PARITÉS DE POUVOIR D'ACHAT ou P.P.A. Évaluation la production intérieure des différents pays en utilisant pour tous un même ensemble de prix moyens mondiaux. Ainsi dans le PIB indien, un kilo de blé vaut dix fois moins que le même kilo de blé produit au Canada. Ceci gonfle la valeur de la production d’un pays par rapport à un autre.

PARITÉ MONÉTAIRE. Valeur d'une monnaie exprimée en or, soit directement, soit pendant longtemps, par rapport au dollar, dont la valeur était elle-même définie en or et, plus généralement, par rapport à un étalon (ECU ou EURO par exemple) en système de changes fixes ou semi-fixes (système de flottement concerté).

PÉTRODOLLARS. Terme qui désigne le solde de la balance courante de l'O.P.E.P.

PRODUIT INTÉRIEUR BRUT PAR HABITANT. Quotient du PIB par la population totale.

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PRODUIT INTÉRIEUR BRUT RÉEL. Valeur totale des biens et des services produits évaluée en fonction des prix en vigueur au cours d'une année de base quelconque; ses variations d'une année à l'autre ne reflètent que celles des quantités produites. On dit également PIB en dollars constants.

PRODUIT INTÉRIEUR BRUT ou PIB. Valeur totale des biens et des services produits par des facteurs de production situés sur le territoire national, quels que soient les propriétaires.

PLACE CENTRALE. Concentration de population, d'activités et de flux qui établit des rapports de domination avec la périphérie et représente une clé d'un réseau.

PRODUIT NATIONAL BRUT ou PNB. Valeur ajoutée marchande de tous les biens et services produits par des nationaux d'un pays, quel que soit leur lieu de résidence.

PÔLES DE CROISSANCE. Ceux-ci désignent des concentrations d'industries techniquement liées, déterminant une prospérité du secteur tertiaire par les revenus engendrés, une croissance du revenu régional grâce à l'attraction d'industries liées à l'industrie motrice de départ.

POLITIQUE DE CRÉNEAUX. Politique industrielle qui part du constat qu'il existe à un moment donné, et du fait de l'évolution des techniques et de la demande, certains produits pour lesquels les perspectives de croissance de la demande sont supérieures à celles de l'offre : il peut être fructueux et possible d'y conquérir une part de marché. Trois conditions sont nécessaires pour choisir une spécialisation, un créneau, produit porteur; une demande croissante de ce produit, une concurrence faible sur ce produit, une aptitude spécifique à fabriquer ce produit.

POLYCULTURE. Système d'utilisation agricole du sol où se juxtaposent plusieurs types de cultures dans le cadre d’une même exploitation.

POOL. Entente entre plusieurs entreprises d'une branche donnée afin de restreindre la production et de réaliser un partage officieux du marché, soit par des quotas de vente, soit par région.

POPULATION ACTIVE. Personnes de 15 ans et plus, déclarant occuper un emploi ou en chercher un.

PRIVATISATION. Démarche en vogue dans les décennies 1980-1990 traduisant l'idée d'un désengagement dont le dirigisme freinerait l'esprit entrepreneurial et perturberait les lois du marché.

PRIX PLAFOND. Prix de vente maximal permis d'un produit qu'impose l'État. On dit également plafond de prix.

PRIX PLANCHER. Prix de vente minimal permis d'un produit qu'impose l'État.

PRIX PRODUCTEUR. Prix fixé par le principal producteur, sans qu'il s'agisse forcément d'un monopole comme dans le cas de la Central Selling Organization, filiale de De Beers qui commercialise 89 % des diamants. Toutes les matières premières minérales ont connu ce type de prix à un moment de leur histoire.

PRIX RELATIF. Rapport entre le prix nominal d'un produit et celui d'un autre; en d'autres termes, rapport entre deux prix absolus.

PRIX SPOTS. Prix de marchés libres ou marchés inorganisés pour des matières premières au marché étroit (riz et de nombreux petits métaux) ou des matières premières pour lesquelles il n'y a pas de marchés à terme internationaux de référence (viande, produits laitiers).

PRODUCTIVITÉ. Désigne un rapport entre la production et le nombre d'heures de travail nécessaire à sa fabrication, et plus généralement entre la quantité produite et la quantité de facteurs de production utilisés pour l'obtenir.

PRODUIT INTERMÉDIAIRE. Tout produit utilisé comme intrant par d'autres producteurs à une étape ultérieure de la production.

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PRODUIT MARGINAL (Pm). Variation de la quantité totale produite qui résulte de l'utilisation d'une unité additionnelle d'un facteur variable. Taux de variation de la production par rapport à la quantité du facteur variable. On dit également produit additionnel ou produit marginal physique.

PRODUIT. Article que l'on peut commercialiser et que l'on produit pour satisfaire un besoin. Il peut s'agir d'un bien, élément tangible, ou d'un service, élément intangible.

PROPENSION MARGINALE À CONSOMMER. Quotient d'une variation de la consommation par la variation du revenu qui l'a entraînée. Taux de variation de la consommation par rapport au revenu disponible.

PROPENSION MARGINALE À ÉPARGNER. Quotient d'une variation de l'épargne totale projetée par la variation du revenu disponible qui l'a entraînée.

PROTECTIONNISME. Politiques qui visent à protéger de la concurrence internationale une industrie nationale, un marché intérieur.

PUSH AND PULL FACTORS (PROCESSUS ATTRACTION/RÉPULSION). Combinaison de deux types de facteurs : les facteurs d'expulsion qui poussent (push) les gens à quitter leur terre natale et les facteurs d'attraction qui attirent (pull) les futures migrants vers certaines régions.

PYRAMIDE DES ÂGES. Représentation graphique traditionnelle de la répartition d'une population classée par classes d’âges. Elle est constituée de deux histogrammes, un pour chaque sexe où les effectifs par âge sont portés horizontalement et les âges verticalement.

RÉCESSION. Simple ralentissement de l'activité économique aux effets économiques et surtout sociaux moins prononcés que dans le cas d’une crise.

RÉGION URBAINE. Portion d'espace géographique articulé autour de villes entretenant entre elles des relations économiques, humaines, des échanges intenses : agglomération, mégapole, conurbation structurent ces régions.

RÉGION. Portion d'espace limitée et cohérente. Territoire ayant une structure et un dynamisme propre qui repose sur une combinaison de facteurs qui lui donne son unité : caractéristiques physiques, orographiques, climatiques, biogéographiques, historiques, culturelles, économiques.

RELATIONS ÉCONOMIQUES. Ensemble des échanges économiques entre deux pays (biens services capitaux), de leurs oppositions, de leurs convergences et de leurs rapports de force sur l'échiquier économique mondial (économiques, monétaires et financières).

RENDEMENT. Exprime le ratio entre la quantité de produits obtenue et la quantité des facteurs mobilisés comme pour la productivité.

RENDEMENT AGRICOLE. Rapport entre production et superficie cultivée, exprimé en quintaux pour les céréales ou en nombre de bêtes nourries à l'hectare.

RENDEMENT CONSTANT. Situation où la production s'accroît de façon directement proportionnelle à la quantité utilisée d'intrants à mesure que l'on augmente l'échelle de production. Dans une telle situation, une entreprise dont le prix des facteurs est fixe porte le nom d'entreprise à coûts constants.

RENDEMENT CROISSANT. Situation où la production s'accroît plus rapidement que la quantité utilisée d'intrants à mesure qu'augmente l'échelle de production d'une entreprise. Dans une telle situation, une entreprise dont le prix des facteurs est fixe porte le nom d'entreprise à coûts croissants.

RENDEMENT DÉCROISSANT. Situation où la production s'accroît moins rapidement que la quantité utilisée d'intrants à mesure qu'augmente l'échelle de production d'une entreprise. Dans une telle situation, une entreprise dont le prix des facteurs est fixe porte le nom d'entreprise à coûts décroissants.

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RENDEMENT DU CAPITAL. Somme disponible pour le versement de paiements aux propriétaires du capital.

RENTE DE LOCALISATION. Avantage économique procuré par la localisation d'une entreprise auprès de ses ressources ou de son marché.

RENTE ÉCONOMIQUE. Différence excédentaire entre le total des revenus d'un facteur de production et ce que l'on doit lui verser pour empêcher son transfert à une autre affectation.

REPRODUCTION SOCIALE. Situation dans laquelle une société se reproduit sans qu’il y ait en son sein de mobilité sociale entre les catégories sociales et professionnelles.

RÉSEAU URBAIN. Ensemble de villes d'une région ayant des relations hiérarchisées entre elles en zone d'influence.

REVALORISATION. Hausse de la parité d'une monnaie. Elle entraîne une amélioration des termes de l'échange mais peut pénaliser les exportations.

REVENU PERSONNEL. Revenu gagné ou reçu par un individu avant déduction de l'impôt sur le revenu des particuliers.

REVENU PERSONNEL DISPONIBLE. Partie du P.I.B. versée aux ménages dont on exclut l'impôt sur le revenu qu'ils payent et à laquelle on ajoute les paiements de transfert qu'ils reçoivent.

REVENU RÉEL. Revenu exprimé en fonction du pouvoir d'achat du revenu nominal, c'est-à-dire en fonction de la quantité de biens et de services que le revenu nominal permet d'acquérir.

RÉVOLUTION AGRICOLE. Processus d'intensification culturale, de mutations techniques, engendrant dans l'agriculture une hausse de productivité et des rendements.

RÉVOLUTION INDUSTRIELLE. Processus de transformation industrielle impliquant l’utilisation de nouvelles méthodes de production; l’élaboration de nouveaux biens tels les services ferroviaires, les automobiles, les appareils électriques, la télématique; l’établissement de nouveaux rapports sociaux et de nouvelles formes d'organisation du travail; le développement de nouvelles sources d'approvisionnement et la formation de nouvelles routes commerciales et nouveaux marchés.

RÉVOLUTION VERTE. Révolution culturale qui diffuse dans les pays en développement (Asie du sud- est, Amérique latine, et très partiellement Afrique sub-saharienne), des espèces hybrides de blé et de riz ou VHR (variétés à haut rendement et à maturation rapide).

ROTATION CULTURALE. Ordre de succession des cultures sur la même parcelle (luzerne - céréale - pomme de terre) la rotation permet de maintenir la productivité du sol en évitant d'épuiser les éléments minéraux du même horizon de sol (racines allant à des profondeurs différentes ) et de conserver la structure du sol.

ROYALTIES. Redevance ou impôt acquitté par une société au pays détenteur d'une ressource naturelle (minérale généralement) pour pouvoir l'exploiter.

RUPTURE DE CHARGE. Transbordement d'une marchandise d'un mode de transport à un autre. Les ports sont des points de ruptures de charge.

SECTEUR MARCHAND. Partie d'une économie où l'on vend et l'on achète les produits et où les producteurs doivent se rembourser leurs coûts grâce aux revenus qu'ils tirent de leurs ventes.

SECTEUR NON MARCHAND. Partie d'une économie dont les produits sont donnés ou troqués et pour lesquels leurs producteurs ne reçoivent pas de contrepartie couvrant leurs coûts en totalité ou en partie.

SECTEUR PRIVÉ. Partie d'une économie où les organisations productrices de biens et de services appartiennent à des unités privées, telles que ménages et entreprises, qui les dirigent.

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SECTEUR PUBLIC. Partie de l'économie où la production appartient à l'État, qui la réalise directement ou par l'intermédiaire d'organismes relevant de son autorité tels que les industries nationalisées.

SECTEURS D'ACTIVITÉ.

-Primaire. Concerne les activités de production de denrées brutes : cueillette, chasse, pêche, agriculture, forêt, mines.

-Quaternaire. Concerne les activités tertiaires consacrées à la recherche et au développement des connaissances : génie informatique, laboratoires de recherche, centres de technologie, universités, etc....

-Secondaire. Concerne les activités de transformation de denrées brutes (industries de production de biens intermédiaires ou finaux) et les activités de construction (industries du bâtiments et des travaux publics).

-Tertiaire. Concerne les activités d'administration, de transport, de vente et de services publics ou personnels (transports, banque, enseignement, assurances, professions libérales...)

SEUIL DE POPULATION. Nombre d'habitants d'une ville dont le dépassement s'accompagne de mutations qualitatives dans l'organisation de la vie quotidienne (migrations pendulaires) et du besoin de nouvelles infrastructures (autoroutes ou métro).

SITE. Emplacement choisi pour l'implantation d'un établissement humain, industriel, commercial, etc...

SITUATION. Ensemble des facteurs physiques et humains et des moyens de communication et d'échange conférant une valeur particulière à un site (situation de confluence, de divergence, de contact, de comptoir , etc...).

SYSTÈME. Ensemble d'éléments interreliés œuvrant de façon commune vers un objectif déterminé.

SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL ou S.M.I. Combinaison d’un système de change (flottant, fixe ou glissant), d’un étalon et/ou une ou des monnaies de référence (or, dollar, yen,...), d’un code de bonne conduite. Il cumule deux fonctions : une d'alimentation de l'économie mondiale en liquidités internationales et une d'ajustement, somme de contraintes visant à réduire les déficits et la lutte contre l'inflation

SOCIALISME. Système économique reposant sur la propriété collective des moyens de production, une régulation administrée et conçu comme une réaction au capitalisme jugé comme un système inégalitaire, injuste, entraînant une lutte des classes.

SOCIÉTÉS DE NÉGOCE ou TRADERS. Acheteurs et vendeurs négociant les prix sur les marchés des matières premières et assurant les risques financiers.

SOLDE NATUREL ou EXCÉDENT NATUREL ou BILAN NATUREL Expression en pourcentage et par an de la différence entre les naissances et les décès pour un territoire donné.

SOUS-DÉVELOPPEMENT. Il se définit selon certains critères qui constatent soit le faible niveau des conditions de vie, soit certaines causes qui provoquent le blocage des capacités de production.

SOUS-TRAITANCE. Dans une filière, travaux confiés à une entreprise et régis par des instructions, et une réglementation très précise.

STRATIFICATION SOCIALE. Degré de spécialisation et de hiérarchie des fonctions et des classes dans une société.

STRUCTURE AGRAIRE. Ensemble des relations qui existent entre l'homme et le sol, et qui s'expriment parfois dans le paysage rural.

SURFACE AGRICOLE UTILISÉE (S.A.U.) ou TERRES AMÉLIORÉES. Superficie des terres agricoles comprenant les terres labourées (céréales, cultures industrielles, légumes secs, plantes

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sarclées, cultures fourragères, légumes frais, jachères), en cultures spéciales (maraîchères, fleurs, plantes ornementales); en cultures permanentes (vignes, verger), en prairies et en jardins.

SYSTÈME AGRICOLE. Ensemble des procédés techniques, association des cultures, induisant des travaux spécifiques et un certain type de répartition des terres.

SYSTÈME DE CULTURE. Combinaison des facteurs de production (terre, travail, capital) en fonction de la culture effectuée.

SYSTÈME DE PRODUCTION. Combinaison de cultures et d'élevages et de moyens de production (terre, capital, travail) mise en œuvre au niveau de l'exploitation agricole.

SYSTÈME TECHNIQUE. Ensemble d'éléments en interactions dynamiques, organisés en fonction d'un but.

TAUX BRUT DE REPRODUCTION. Nombre de filles qui mettraient au monde une génération fictive de cent femmes, soumises à chaque âge aux conditions de fécondité observées pendant l'année considérée, ou somme des taux de fécondité par âge multiplié par la population de naissances féminines (le multiplicateur est généralement de 0,48). Ce taux représente le nombre moyen de filles par femme ou encore le taux de remplacement.

TAUX D'ACTIVITÉ. Rapport entre le nombre de personnes actives dans un groupe à la population totale du groupe. Au Canada, nombre de travailleurs de 15 ans et plus sur la population totale de 15 ans et plus.

TAUX D'INTERNATIONALISATION. Rapport les exportations et le PIB ou rapport entre les importations et le PIB. C’est un indicateur d'ouverture de l'économie.

TAUX D'URBANISATION. Ratio entre la population urbaine et la population totale. Le taux d'urbanisation est un des éléments du développement et du passage à la société postindustrielle. Le taux d’urbanisation varie en fonction des critères de définition de chaque pays.

TAUX DE FÉCONDITÉ GÉNÉRALE. Rapport entre le nombre de naissances au cours d'une période et de la population de femmes fécondes (de 15 à 49 ans) en milieu de période. L'indice conjoncturel de fécondité correspond à la somme des taux de fécondité des différents âges au cours d'une année donnée. Il permet de suivre les fluctuations conjoncturelles, mais il devient inadapté si le rythme de constitution de la famille se modifie.

TAUX DE MORTALITÉ. Nombre de décès en un an rapporté à la population totale au milieu de la même période.

TAUX DE MORTALITÉ INFANTILE. Rapport, pour une année donnée, des décès d'enfants de moins de un an aux naissances vivantes de l'année. Bon indicateur des conditions de mortalité.

TAUX DE NATALITÉ. Nombre de naissances vivantes en un an rapporté à la population totale au milieu de la même période.

TENURE. Mode de concession d'une terre (en faire-valoir direct, en métayage, en fermage) TERRE ARABLE. Terre qui est ou est susceptible d'être cultivée, labourée.

TRIADE. Expression qui regroupe le Japon, les États-Unis et l’Union européenne, soit 60 % des échanges mondiaux.

TROC. Échange de produits sans intermédiaire monétaire, ou commerce sans argent. Très actif jusqu'à la Renaissance, le troc a décliné parallèlement à l'usage des monnaies sans pour autant totalement disparaître.

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TRUST. À l'origine, système par lequel les actionnaires de deux ou plusieurs sociétés théoriquement et juridiquement indépendantes déposent la totalité de leurs actions (ou partie) entre les mains d'un petit nombre (trustees), moyennant un certificat de dépôt (Trust certificate). Le Board of Trustees peut coordonner les politiques de diverses sociétés en fonction de l'intérêt général du groupe ainsi formé, les actionnaires continuant à recevoir leurs dividendes.

UNION DOUANIÈRE. Zone de libre échange dotée d'un tarif douanier commun (TEC = tarif extérieur commun), et d'une harmonisation des législations nationales douanières. L’U.E a visé dans un premier temps dans un premier temps cet objectif (décennie 60).

UNION ÉCONOMIQUE. Qui suppose une coordination des politiques économiques, industrielles, agricoles...

UNION ÉCONOMIQUE INTÉGRÉE. Qui est associée à une politique monétaire, fiscale et une diplomatie commune. On atteint l'intégration totale.

UNION EUROPÉENNE. L’Union européenne a fait suite en 1993 au Marché commun instauré par le traité de Rome en 1958, puis à la CEE qui avait vu l’intégration des communautés européennes du charbon et de l’acier et de l’énergie atomique est un marché commun dont la construction a évolué.

UTILISATION DU SOL. Grands traits du paysage rural (parcelles, habitat, voies de communication, aménagement

VALEUR AJOUTÉE. Différence entre la valeur de la production et la valeur des intrants nécessaires à la production (consommations intermédiaires).

VIEILLISSEMENT. 3ème âge : population de plus de 65 ans, 4ème âge : personnes de plus de 85 ans.

VILLE SATELLITE. Ville de deuxième ou troisième ordre dans la hiérarchie urbaine, située dans l'aire d'influence d'une métropole. La ville satellite n'est pas inclue dans le tissu urbain métropolitain. Elle est administrativement autonome mais la majeure partie de ses échanges s'effectue avec la zone métropolitaine (ex : Granby, Saint-Jérome sont des villes satellites de Montréal).

ZONAGE AGRICOLE. Division et répartition du territoire en zones ayant différents types d'utilisation du sol. Au Québec, la loi de zonage agricole a pour objectif de préserver les bons sols pour l'agriculture en y limitant les autres types d'activités urbaines ou para-urbaines.

ZONAGE URBAIN. Division d'une ville ou d'une agglomération en aires consacrées de préférence à une certaine forme d'utilisation du sol (résidences, commerces, industries, loisirs, etc...).

ZONE D'INFLUENCE URBAINE. Aire des flux liant la ville à son espace complémentaire : flux de marchandises; de capitaux, d'informations, de personnes.

ZONE DE LIBRE ÉCHANGE. Libre échange de produits sans restrictions quantitatives et droits de douane. Il n'y a pas de tarif extérieur commun et de convergence voulue des politiques économiques.

ZONE FRANCHE. Zone d'implantation industrielle située à proximité d'une ville, d'un complexe frontalier ou souvent d'un littoral bénéficiant d'exemptions fiscales et d'un régime douanier privilégié.

ZONE INDUSTRIELLE. Espaces industriels aménagés dans le cadre des politiques d'urbanisme locales et d'aménagement du territoire.

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