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Inégalité de Hoeding

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Inégalité de Hoeding

Ouvrard, Probabilités 2, page 132 Exercice :

1. Soit X une variable aléatoire réelle centrée, bornée par 1.

(a) Soit un réel t quelconque. Montrer que

∀x [−1, 1], exp(tx) 1 x

2 exp(−t) + 1 + x 2 exp(t) (b) En déduire les inégalités

E exp(tX) ch(t) et E exp(tX) exp µ t 2

2

2. Soit (X n ) n≥1 une suite de v.a.r. indépendantes centrées telles que |X n | ≤ c n

avec c n > 0 . On note pour tout n 1 , S n = P n

j=1

X j . (a) Montrer que pour tout t,

E exp(tS n ) exp

t 2 2

X n

j=1

c 2 j

(b) Montrer alors avec l'inégalité de Markov que pour tout t > 0 et ε > 0 ,

P(S n > ε) exp

−tε + t 2 2

X n

j=1

c 2 j

(c) En déduire que pour tout ε > 0,

P(S n > ε) exp

 

ε 2 2 P n

j=1

c 2 j

 

(d) Montrer alors pour tout ε > 0 l'inégalité de Hoeding,

P(|S n | > ε) 2 exp

 

ε 2 2 P n

j=1

c 2 j

 

1. (a) Soit t un réel quelconque. Pour |x| ≥ 1 , on a 1 x

2 [0, 1] , 1 + x

2 [0, 1] et 1 x

2 + 1 + x 2 = 1

Puisque on a l'égalité tx = 1−x 2 (−t) + 1+x 2 (t), la fonction x 7→ e tx étant convexe, on a pour tout x [−1, 1],

e tx 1 x

2 e −t + 1 + x 2 e t

(b) La v.a. X étant bornée par 1, la v.a. exp(tX) est bornée et admet donc une espérance. On a donc

exp(tX) 1 X

2 e −t + 1 + X 2 e t On a donc

E exp(tX) E(1 X)

2 e −t + E(1 + X)

2 e t e −t + e t

2 = cht

1

(2)

Or, on a

ch (t) =

+∞ X

n=0

t 2n

(2n)! et exp µ t 2

2

= X +∞

n=0

t 2n n!2 n et comme ∀n N, n!2 n (2n)! , on a ch (t) exp ³

t

2

2

´ . On a donc

E exp(tX) exp µ t 2

2

2. (a) Soit t quelconque. On applique l'inégalité précédente à la v.a.r. X c

nn

, on a alors

∀t 0 R, E exp µ

t 0 X n

c n

exp µ t 02

2

puis en spécialisant pour t 0 = tc n , on a

E exp(tX n ) exp µ t 2

2 c 2 n

Or les v.a.r. exp(tX n ) sont indépendantes donc

∀t R, E exp(tS n ) exp

t 2 2

X n

j=1

c 2 j

(b) Soient t > 0 et ε > 0. La fonction x 7→ e tx est croissante, on a donc [S n > ε] [exp(tS n ) > exp(tε)]

et donc d'après l'inégalité de Markov,

P(S n > ε) P (exp(tS n ) > exp(tε)) E exp(tS n ) exp(tε) D'où

P(S n > ε) exp

−tε + t 2 2

X n

j=1

c 2 j

En appliquant ceci à −X n , on a

P (−S n > ε) exp

 

ε 2 2 P n

j=1

c 2 j

 

(c) Soit ε > 0 et soit a = P n

j=1

c 2 j . La fonction t 7→ a t 2

2

atteint son minimum pour t = ε a > 0 et ce minimum vaut ε 2a

2

. D'où

P(S n > ε) exp

 min

t>0 (−tε + t 2 2

X n

j=1

c 2 j )

 = exp

 

ε 2 2 P n

j=1

c 2 j

 

(d) Soit ε > 0. On a [|S n | > ε] = [S n > ε] [−S n > ε] et ainsi

P(|S n | > ε) P(S n > ε) + P(−S n > ε) D'où

P(|S n | > ε) 2 exp

 

ε 2 2 P n

j=1

c 2 j

 

2

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