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Notes sur la théorie du couplage intermédiaire

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235095

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235095

Submitted on 1 Jan 1955

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Notes sur la théorie du couplage intermédiaire

Maurice Jean

To cite this version:

Maurice Jean. Notes sur la théorie du couplage intermédiaire. J. Phys. Radium, 1955, 16 (1),

pp.75-77. �10.1051/jphysrad:0195500160107501�. �jpa-00235095�

(2)

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mesure consiste, quand on applique sur l’anode une

tension négative -Va, à déterminer à quel poten-

tiel positif V, il faut porter la grille pour amener le courant grille à une valeur donnée. La tension Va est une fonction linéaire du potentiel de grille V g, qui est déterminé d’ailleurs indirectement par une méthode de zéro.

Le montage que nous proposons opère aussi à

courant grille constant, mais la méthode de zéro

est remplacée par une lecture directe sur le cadran d’un milliampèremètre. On perd ainsi en précision,

,

mais la commodité d’emploi est accrue.

En outre, nous avons cherché à utiliser, pour la triode inversée, au lieu des tubes d’émission habi- tuellement employés, des tubes de réception courants.

Pour les tensions inférieures à 3 kV, les tubes employés

pour le balayage des lignes en télévision conviennent.

Pour la pentode EL 38, en fixant le courant grille

à 5 mA, on trouve -

=

15oo en prenant comme

grille la réunion des électrodes Gi, G2, G,, et - = 1700

en utilisant seulement Gl comme grille, mais en por- tant les électrodes G2 et G3 à - 100 V par rapport à la cathode. Pour la pentode EL 81/6 CJ 6 avec

le même courant grille de 5 mA, et, dans ces der- nières conditions, le coefficient 1 est un peu plus

faible, mais en revanche l’isolement de l’anode est meilleur que dans l’EL 38.

Le principe utilisé est le suivant : les potentiels de la grille et de l’écran de la pentode 6 AU 6 étant

fixés pair. rapport au potentiel de la cathode, le cou-

rant anodique, qui est aussi le courant grille de la

triode inversée EL 81, est constant. Quand on applique

une tension négative -Va sur l’anode de la triode,

le courant grille ne pouvant diminuer, la différence de potentiel grille cathode croît, c’est-à-dire que le

potentiel Vk de la cathode diminue puisque le potentiel

de la grille du tube EL 81 est fixé à partir du moment

où le courant qui traverse la résistance R est constant.

La mesure de Va est ainsi ramenée à la mesure du

potentiel de la cathode; pour éviter de perturber le

courant grille, il faut effectuer cette mesure avec un appareil à faible consommation, c’est pourquoi

on a utilisé le dispositif classique du voltmètre élec-

tronique constitué par deux triodes chargé catho- dique. La cathode de la triode inversée est ntiée à la grille d’une des triodes Tl et }-llppticatioD d’une

tension - Va provoque l’apparition d’un courant entre les cathodes, qui est une fonction linéaire de la tension appliquée Va. Quand V,, == o, on équilibre

la double triode en ajustant le potentiel de la grille

de la triode T2. La méthode indiquée sur le schéma

procure une bonne stabilité, car les variations acci- dentelles du potentiel de la grille de la triode inversée, qui sont transmises à la grille de Tl, sont aussi appli- quées presque intégralement à la grille de la triode T2

dans un rapport > 47 02

=

o,9)..

Le potentiel de la cathode du tube EL 81 est légè-

rement positif par rapport à la masse et ainsi même pour Va

=

o, l’anode est déjà négative par rapport

à la cathode, ce qui évite l’apparition d’un courant anodique.

La. résistance p en série avec le microampèremètre permet d’étalonner l’appareil en volts et, d’autre part, par commutation de cette résistance, on peut prévoir plusieurs gammes de mesure.

Les courbes de la figure 2 donnent la consommation du voltmètre en fonction de la tension appliquée.

Cette consommation croît très vite avec la tension,

ce qui limite l’emploi de l’appareil aux tensions infé-

rieureq à 3 kV, surtout si la triode inversée utilisée est un tube EL 38.

Manuscrit reçu le 28 octobre tg54.

[1] KUPFERBERG M.

-

Rev. Sc. Inst., 1943, 14, 254.

[2] SCHNEEBERGER R. J.

-

Rev. Sc. Inst., 1948, 19, 40.

[3] YUAN LUKE C. L.

-

Rev. Sc. Inst., 1948, 19, 450.

[4] ROGOZINSKI A. et WEILL J.

-

J. Physique Rad., 1952, 13, 28 A.

NOTES SUR LA THÉORIE DU COUPLAGE INTERMÉDIAIRE

Par M. Maurice JEAN,

Laboratoire Curie, Institut du Radium, Paris.

Dans une précédente lettre [1], nous avons considéré

l’extension de l’approximation de Tomonaga au cas

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:0195500160107501

(3)

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du méson pseudoscalaire neutre en théorie non rela-

tiviste (couplage cr. V). Nous présentons ici un autre

traitement plus commodément applicable quand le

moment angulaire du système nucléon nu + nuage est supérieur à 1/2. Les notations sont celles de (A).

L’hamiltonien (A. 3) peut se récrire sous la forme

réduite :

T T

lorsqu’on fait le changement de variables

que l’on’ pose

et que l’on soustrait l’énergie du vide ( 3).

Si l’on choisit maintenant des coordonnées polaires

telles que :

Il

l’équation aux valeurs propres ET

=

H,.4° devient

où L est l’opérateur moment orbital du nuage. Le moment angulaire total du système est

et à cause du terme d’interaction (a. q) la fonction

d’ondes correspondant aux valeurs propres j ( j + I)

et m de J2 et J3 est de la forme

avec

où les Ci, 12 (im,ml’ m2) sont les coefficients de Clebsch

Gordan, U± les fonctions propres du spin du nucléon

nu et les Yl ; les harmoniques sphériques. Dans ces conditions, l’équation (3) conduit à un système de

deux équations radiales couplées

où l’on a posé X

T

2 ê + 3. On reconnaît, entre crochets, les hamiltoniens de l’oscillateur harmonique isotrope à trois dimensions de moment angulaire

Ce sont les hamiltoniens non perturbés de notre pro-

blème. Les valeurs propres correspondantes sont

et les fonctions d’ondes /2,. (r) s’expriment à l’aide des

polynomes de Laguerre [2]. Notre traitement consiste à développer les fonctions Il (r) suivant [3]

Pour simplifier l’écriture, nous poserons ultérieu- rement

On déduit alors de (6) le système d’équations

linéaires homogènes :

où, comme en (A),

,

Ce système d’équations peut être résolu numérique-

ment quand on se donne b et j Pour y

=

2, il se réduit

à celui qu’on déduit de (A. 7) et (A. 5) à l’aide de (A. 6).

On peut comme en (A) utiliser une méthode varia- tionnelle en minimisant l’énergie :

On obtient encore des fonctions d’essai conve-

nables en posant

(4)

77 écrire s sous une forme analytique

.

commodément

maniable [c f.(A.9)]

avec

L’énergie E est alors facilement minimisée pour diffé- rentes valeurs de b (E).

Le cas limite du couplage faible (b i) se traite

aisément à partir des équations (8) en limitant le

développement des fonctions (7) à leur premier terme (seulement et et C1

=

o). On obtient

Le cas limite du couplage fort (b > i) s’étudie plus facilement à partir des équations (6) en utilisant l’analogie avec le traitement des molécules soulignée

par Tomonaga [6]. On obtient

Enfin, on vérifie que la méthode variationnelle,

avec l’expression (10) pour l’énergie conduit bien

aux limites convenables dans les cas extrêmes ci- dessus.

Manuscrit reçu le 29 octobre 1964.

[1] JEAN M. - J. Physique Rad., 1954, 15, 694, désigné par (A)

dans le texte.

[2] Cf. SHAFFER W. H.

-

Rev. Mod. Physics, 1944, 16, 245, qui donne aussi les éléments de matrice nécessaires pour les calculs ultérieurs.

[3] Le facteur (- I)03BD a été simplement introduit pour faciliter la comparaison avec (A).

[4] Cette valeur a été choisie de façon à donner la limite cor- recte dans le cas de couplage faible. En le modifiant

légèrement, il est possible d’obtenir la limite exacte pour le terme en b2 dans le cas du couplage fort.

[5] Les résultats,»sous forme de courbes analogues aux figures I

et 2 de (A), seront donnés ultérieurement dans une publication plus détaillée.

[6] TOMONAGA S. I.

-

Progr. Theor. Phys., 1946, 1, 109.

Errata.

-

Dans la lettre précédente fil l’équa-

tion (9) a été transcrite d’une manière inexacte : un

terme a&p a été omis. L’expression correcte est ainsi :

MOUVEMENT DES ÉLECTRONS DE CONDUCTIBILITÉ

EN LUMINESCENCE CRISTALLINE Par Daniel CURIE,

Laboratoire de Luminescence.

Faculté des Sciences, Paris.

1. A la suite des récents Congrès, il me paraît

nécessaire d’abandonner les expressions « méca-

nisme monomoléculaire » ou « bimoléculaire » en

phosphorescence. Leur emploi, qui ne se justifiait

que par commodité, conduit maintenant à des discus- sions sur le degré (i ou 2) d’équations forcément simplistes, posées a priori, et masque la réalité des

phénomènes qui est beaucoup plus complexe.

2. Nous devons envisager le mouvement d’un élec- tron issu d’un centre ou piège, et situé dans la bande de conductibilité. Dans le ZnS(Cu), les pièges respon- sables de la phosphorescence durable apparaissent

avec le luminogène, et l’on peut les considérer comme

situés au voisinage de celui-ci. Si l’électron issu d’un centre tombait toujours dans le piège voisin et réciproquement, de manière qu’il rentre toujours dans

le centre de départ, on aurait une cinétique de degré i (« monomoléculaire »). S’il retombait, avec la même probabilité, dans de nombreux centres, on aurait

une cinétique de degré 2 (cc bimoléculaire »). En réalité, certains des électrons issus des centres par- courent une région du cristal renfermant de nombreux

pièges et centres; d’autres sont renvoyés en arrière

par les défauts du réseau et retombent, soit dans le

centre initial, soit dans le piège voisin plus souvent

que dans tout autre piège; inversement l’électron libéré de ce piège retombera dans le centre voisin

plutôt que dans tout autre centre.

Hors les deux cas extrêmes ci-dessus, il convient de parler, non de cinétique d’ordre i ou 2, mais d’élec- trons qui se déplacent « peu » ou « beaucoup » dans le

cristal (moins ou plus de Io-6 cm).

3. La proportion d’électrons arrêtés par les défauts est d’autant plus grande que les électrons sont plus

lents.

Les électrons issus des pièges par voie thermique

sont très lents (énergies de l’ordre de kT) et se dépla-

cent « peu » : lors du déclin de. la phosphorescence

et en thermoluminescence, on est presque dans le cas extrême où l’approximation « monomoléculaire » est bonne [1].

Les électrons issus des pièges par voie optique (stimulation infrarouge) sont plus énergiques et se déplaceront souvent plus : le phénomène de ct recap- ture » est plus important. Cependant l’étude de la diffusion thermique des électrons [2] nous avait fait

conclure que la proportion d’électrons se déplaçant

« beaucoup » reste faible, l’énergie initiale d’un élec- tron se dissipant par diffusions thermiques avant qu’il

ait pu parcourir plus de io-6em.

4. Ceci semble confirmé par une expérience de

Kallmann et Kramer [3]. Ils ont étudié l’effet de

l’infrarouge sur la photo conductibilité 7 et la lumi-

nescence I de divers ZnS et CdS. On applique l’infra-

rouge pendant l’excitation constante, parvenue à

l’équilibre. L’infrarouge provoque deux effets de

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