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N 489 La réforme«Cartes sur table »Les propositionsdu S.n.e.s.Le projetdu ministre.Les projetsde grilles horaires. Supplément

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(1)

S Y N D I C A T N A T I O N A L D E S ENSEIGNEMENTS DE SECOND DEGRE

N O 489

ISSN 0751-5839

11 mars 1999 L ’ U N I V E R S I T E S Y N D I C A L I S T E C L A S S I Q U E M O D E R N E T E C H N I Q U E SNES (FSU)

L’ US L’ US Supplément La réforme « Cartes sur table » Les propositions du S.n.e.s.

Le projet du ministre.

Les projets

de grilles horaires.

(2)

S’inscrire, souscrire

Nom, prénom...

Etablissement...

Ville ...Département...Tél. personnel ...

■Participera à la manifestation nationale du 20 mars.

■Se joindra au déplacement collectif au départ de ________________________

■Participera au forum F.s.u. du 21 mars.

■Souhaite un hébergement à Paris pour la nuit du 20 au 21 mars (1).

■Verse pour contribuer à l’organisation des déplacements ____________________F.

1. Un hébergement sera organisé pour ceux et celles des participants à la manifestation nationale du 20 mars et au forum du 21 mars qui le souhaitent.

Bulletin d’inscription à remettre à votre section S.n.e.s. d’établissement (S1) ou départementale (S2) ou à adresser à votre section académique du S.n.e.s. (S3).

Des départs collectifs sont organisés dans les dépar tements et académies ( - ci-dessus). Se reporter auxcf.

circulaires académiques pour plus de précisions.

2 0 M A R S

m a n i f e s t a t i o n n a t i o n a l e

SNES, SNEP, SNESUP, SNASUB (FSU), collectif pour le manifeste, SNALC, CNGA

L’US N° 489 2 11 mars 1999

SAMEDI 20 MARS

Manifestation nationale à Paris

DIMANCHE 21 MARS

Forum national FSU, à Paris “les savoirs et les jeunes”

LYON

• TGV (horaires à confirmer auprès du S3). St-Etienne 8 h 30,

Lyon 9 h 30, Mâcon

10 h,

Le Creusot

10 h 10.

MONTPELLIER

Perpignan.

TGV.

6 h 50,

Narbonne

7 h 30, Béziers 7 h 50,

Montpellier

8 h 30,

Nîmes

9 h,

Avignon

9 h 30,

Montélimar

10 h 05,

Valence

10 h 30.

NANCY-METZ

Sarrebourg, Metz, Nancy. Train

NANTES

Nantes.

Train 11 h 22.

Angers.

NICE

Nice. Avions 9 h 10,

10 h 10, 10 h 15.

Toulon. Train.

ORLÉANS-TOURS

Bourges. Train.

POITIERS

Angoulême.

TGV.

9 h 03 et 11 h 20.

Poitiers. TGV. 10 h et

12 h 10.

REIMS

Charleville.

Autocar.

10 h 30. Parking devant inspection académique.

Troyes 11 h devant gare

SNCF.

Romilly-s/Seine

11 h 30, bibliothèque rue A.-Briand. Chalons-

sur-Marne 10 h 15, mai-

son des syndicats, es- planade Valmy.

Epernay

10 h 45, place de la République.

Reims

11 h 30 et 12 h, maison des syndicats.

Chaumont, appeler M.

Claron 03.25.87.44.54.

RENNES

Brest. TGV 8 h 49. St- Brieuc

10 h 15.

Quimper. TGV 8 h 40, Lorient, Rennes.

ROUEN

Rouen, Le Havre, Evreux. Train.

STRASBOURG

Strasbourg. Train

7 h 46.

Mulhouse.

Train 8 h 45.

TOULOUSE

Toulouse. TGV. 6 h.

CLERMONT

Clermont-Ferrand.

Train 8 h 24 puis Vichy et Moulins.

DIJON

Dijon.

TGV. 12 h 14,

Montbard

12 h 50,

Yonne

autocar (voir auprès du S.2.).

GRENOBLE

Chambéry.

TGV 8 h 14, Aix-les-Bains 8 h 30.

LILLE

Lille. TGV 13 h 01, Douai

12 h 24, Arras 13 h 07, Dunkerque 11 h 56, Valenciennes 11 h 29,

Calais

12 h 51.

Maubeuge.

Autocar 10 h place Hôtel de Vil- le.

LIMOGES

Brive

. Train 7 h 40.

AIX-MARSEILLE

• Marseille.

TGV 7 h 45.

AMIENS

Abbeville-Amiens.

Autocar.

St-Quentin. Autocar.

11 h 30 place de la Ga- re, 12h mairie de Vouël, 12 h 15 place Bouzier.

Laon. Autocar. 11 h

30, place V.-Hugo. Sois-

sons

12 h 15, mairie. Vil-

lers-Cotterêts

12 h 45, collège Dussuchal.

BESANÇON

Besançon

. Train.

10 h 30, Belfort 9 h 18.

BORDEAUX

Bordeaux.

TGV.

7 h 10 et 8 h 27, Agen train 5 h 05, Marmande 5 h 30.

CAEN

Cherbourg

et

Caen.

Train.

(3)

L’US N° 489 - 11 mars 1999 3

RETRAIT DES DÉCRETS, RESPECT DE NOS MÉTIERS, OUVERTURE DE NÉGOCIATIONS : trois exigences qui motivent la grève du 15 et la manifestation nationale du 20 mars.

RETRAIT du décret sur les heures supplémentaires, sur la déconcentration, sur les remplacements, et abandon du projet de refonte du statut de la surveillance, de la charte des lycées.

RESPECT de nos métiers d’enseignant, de conseiller d’éducation, d’orientation-psychologue, de documentaliste et de nos qualifications, ce qui suppose aussi des recrutements de titulaires, de titulaires remplaçants, des processus de titularisation améliorés, une formation continue, la transformation des heures supplémentaires en emplois budgétaires et statutaires. Il faut faire cesser les pratiques qui généralisent l’appel à des personnels sous-payés, et de plus en plus précaires, voire parfois sans les qualifications exigées pour assurer nos fonctions, comme c’est le cas par exemple actuellement des

«locuteurs natifs» pour enseigner les langues, comme cela peut devenir le cas pour l’enseignement des disciplines artistiques.

Respect aussi de la charge qu’ils représentent ce qui suppose une réduction du temps de travail et dans ce cadre la libération d’ un temps pour un travail en équipe.

OUVERTURE de négociations réelles pour des réformes en collège et en lycée qui se fixent des objectifs de culture et de qualité pour tous les élèves, de justice et d’égalité avec de réelles possibilités de lutter contre l’échec scolaire et de faire réussir tous les élèves. Cela suppose des réformes qualitatives mais aussi des moyens en emplois, en crédits, en financement de construction de collèges et de lycées,

en crédits d’équipement.

Retrait, respect, ouverture

C’est clair, c’est simple. Si ces trois exigences étaient satisfaites, si les améliorations que nous demandons faisaient l’objet d’une programmation nous serions parvenus à créer les conditions de la mise en œuvre d’une autre politique scolaire.

Il faut absolument que cette action de mars nous permette d’être assez forts pour imposer cela avec ou sans ce ministre. Le message est clairement destiné au gouvernement et au Premier ministre qui a la responsabilité de contribuer à une sortie de ce conflit avec la grande majorité de la profession. Par la grève et par la manifestation nous devons faire la démonstration que les « arrangements » ministériels dans un conseil comme le Conseil supérieur n’ont rien à voir avec la réalité : le vote d’organisations minoritaires donne le sentiment que la réforme des lycées est adoptée alors que la charte n’a pas été soumise au vote et que la plupart des arrêtés ont été repoussés.

C’est clair, c’est simple et c’est possible si chacun se sent concerné.

1 500 collègues du S.n.e.s. sont attendus au forum de la F.s.u. le 21 mars qui resituera le débat sur l’école dans une vision de l’évolution de la société pour le prochain siècle et fera connaître les propositions de notre fédération. Dans le même temps, la F.s.u. soumet un «manifeste» à la signature de tous ceux qui sont attachés à des réformes. Signez-le et inscrivez-vous pour le forum.

Monique Vuaillat, secrétaire générale

SOMMAIRE

P. 2.Manifestation du 20 mars.

P. 4-5.Conditions de travail.

Pour le retrait des mesures imposées. La charge de travail des enseignants.

P. 6-7.Réforme.Collèges : agir pour faire reconnaître nos ambi- tions. Lycées : pour d’autres choix. La voie technologique à nouveau menacée.

P. 8-9.Métier. Pour le respect de nos qualifications.

P. 10-11.Action, 15 mars, 20 mars, 21 mars.

P. 14.Les chefs d’établisse- menttels que les rêve Claude Allègre.

P. 15.Petites annonces.

Publicités : Immo Bastille (p. 7), Politis (p. 8), Arvel (p. 11), Instituto Italiano, Fonctio (p. 15) MRIFEN (p. 16).

Ce numéro comporte un encart volant « Cabinet Chodes ».

Impôt sur le revenu Date limite de dépôt des déclara- tions: lundi 15 mars 1999 minuit.

Des conseils pratiques sont à votre disposition sur notre site Internet : www.snes.edu.

(4)

4 L’US N° 489 - 11 mars 1999

C O N D I T I O N S D E T R A V A I L

D

éconcentration du mouvement, remise en cause du statut des M.i.-S.e., réduction du taux des H.s., réforme du rempla- cement et du statut des T.a.

et T.r., autant de coups portés par le ministre ces derniers mois, autant de ré- gressions. Ces mesures ma- nifestent une méconnaissan- ce ou un mépris complet de ce qu’est notre travail, de ce qui constitue notre métier, de ce que sont ses exigences et ses besoins.

Elles en dessinent d’une cer- taine manière une concep- tion réductrice et rétrograde dans laquelle la qualification

compterait peu et n’aurait be- soin ni d’être reconnue, ni payée ; on y entrevoit un mé- tier de bon à tout faire, in- terchangeable, aux droits ré- duits, encore plus soumis à l’arbitraire et aux hiérarchies locales.

C’est sans nul doute parce qu’elles étaient perçues com- me des remises en cause du métier et du service public qu’elles rencontrent l’hosti- lité de la grande majorité des intéressés.

Nous avons pu obtenir quelques reculs, imposer des freins à certains projets. Il faut à présent que le ministre entende le refus des person-

nels et qu’il en tienne compte.

Notre demande ? L’abandon des projets de régression, l’abro- gation des mesures déjà prises.

Et sur cette base la réouvertu- re des dossiers pour améliorer véritablement les choses. Nous voulons un service public et un

métier modernes, répondant aux besoins : ni régression, ni

statu quo.

Gérard Aschieri

Des formules à l’emporte-pièce,

des approximations ou des contrevérités et le passage en force. Ce fut presque chaque fois le même scénario.

Pour le retrait des mesures

T.a. - T.r., remplacements

L

e mouvement déconcen- tré impose aux T.a. de participer au mouvement in- tra, s’ils ne peuvent être af- fectés dans leurs vœux, ils le seront, en extension, sur zone de remplacements. Le minis- tère avait décidé d’en profi- ter pour diminuer de 40 à 50%

les indemnités de remplace- ment (I.s.s.r.) par un nouveau décret annulant celui de 1989, et d’imposer une flexibilité maximum dans l’exercice du remplacement par un nou- veau décret annulant celui de 1985. Il s’agissait de ne plus faire référence à la qualifica- tion et d’imposer des activités

« pédagogiques et éducatives »

entre deux remplacements, et l’exercice du remplacement et de ces « activités » dans les zones limitrophes de la zone d’affectation.

Par l’action syndicale (péti- tions et grèves depuis la ren- trée) nous avons obtenu le re- trait du projet de décret sur les indemnités de remplace- ment : elles ne seront pas di- minuées. Le premier texte sur l’exercice du remplacement a été également retiré et un nouveau texte est en prépa- ration. Il mentionne le respect de la qualification des rem- plaçants et ne parle plus que

« d’activités pédagogiques » « entre deux remplacements.

Mais il continue à imposer l’exercice dans une zone limi- trophe en cas de nécessité de service, ceux qui opteraient

pour un service annualisé (1) ne se verraient pas imposer d’activités pédagogiques entre deux remplacements.

Le S.n.e.s. continue à de- mander le retrait de ces dis- positions. D’autant plus que dans chaque académie, les recteurs sont en train d’étu- dier la modification des zones de remplacement qui ne sont pas toujours dans le sens de leur réduction. Il faut obtenir le maintien du volontariat à la fois pour effectuer les rem- placements de courte et moyenne durée et pour l’exercice hors de la zone, la réduction de la taille des zones et la revalorisation des

indemnités. ■

(1) Horaire statutaire 2 h x 36 se- maines, pas de première chaire.

M.i.-S.e.

L

es actions de grève de la catégorie ont empêché le ministère d’élargir le recru- tement de S.e. à mi-temps im- posé au niveau de la licence et de modifier les statuts dans ce sens. Il n’en reste pas moins que 3 000 étudiants d’I.u.f.m. ont été recrutés à mi-temps imposé jusqu’en juin et que le ministère at- tend les conclusions d’un rap- port de l’I.g. sur la réussite universitaire des M.i.-S.e.

avant de se prononcer sur la suite. Le projet initial peut resurgir puisque le ministère n’a pas encore renoncé à uti- liser les M.i.-S.e. comme ré- servoir de remplaçants dis- ponibles à tout moment.

Il faut obtenir que le M.e.n.

renonce définitivement à ce projet, qu’il rétablisse les 3 300 emplois supprimés au budget 99 et transformés en crédits, qu’il transforme les emplois-jeunes effectuant de la surveillance en postes de M.i.-S.e., et qu’il ouvre des discussions sur une amélio- ration réelle du statut des étudiants surveillants. ■

Heures supplémentaires

S

i l’on en croit ses der- nières prestations, notre ministre semble avoir aban- donné la fable des 43 se- maines visant à justifier la baisse du taux des H.s. ; il af- firme même avoir fait une er- reur d’évaluation ; mais c’est pour accuser les enseignants

©THIERRY NECTOUX

(5)

L’US N° 489 - 11 mars 1999 5

La charge de travail des enseignants

R

apport Roché, mission Bancel, propositions du texte de la charte des lycées, la question de la char- ge de travail des enseignants et de l’évolution des services est au cœur de l’actualité.

L’idée que les attentes vis-à- vis des enseignants générées par la diversification des pu- blics, l’interrogation sur les formes de rapport au savoir se font de plus en plus grandes, est largement par- tagée ; ils doivent faire face à des contenus disciplinaires évolutifs, répondre aux de- mandes des élèves d’une per- sonnalisation plus grande des relations, travailler la rela- tion aux familles, s’impliquer dans la vie de l’établissement.

Si l’on veut prendre en comp- te ces évolutions des mis- sions et l’accroissement de la pénibilité, on ne saurait se contenter d’un mode d’orga- nisation autre du temps de travail. Il est indispensable de passer par une améliora- tion des conditions d’ensei- gnement indissociable de la réduction des effectifs des classes et une véritable ré- duction du temps de travail intégrant les exigences nou- velles, par des recrutements et leurs syndicats d’hypocri-

sie lorsqu’ils revendiquent la transformation des H.s. en emplois. Il fait comme si le décret imposé sans concer- tation en juillet 98 était une réponse à cette revendica- tion. Beau tour de passe-pas- se alors que cette mesure a consisté tout simplement à payer moins le même travail, bref à taxer les enseignants afin de payer des emplois- jeunes déjà recrutés.

S’il a fait une erreur qu’il la répare donc vite. Pour cela une première exigence : l’abrogation du décret rédui- sant le taux des H.s. Ensuite qu’il ouvre de véritables né- gociations afin de permettre de nouvelles transformations d’H.s. en emplois de titulaire et de supprimer la possibili- té d’imposer des H.s.

Déconcentration

C

omment faire le bonheur des gens malgré eux ? Cela pourrait être le sous- titre de tout le dispositif de déconcentration du mouve- ment imposé contre l’avis des représentants de près de 80

% de la profession.

L’affichage ? Une gestion plus humaine et plus personnali- sée parce que plus proche.

La réalité ? Un choix dogma- tique a priori, lié aux grandes orientations de la ré- forme de l’Etat, avec pour conséquences des risques tant pour la mobilité des per- sonnels que pour l’égalité au sein du service public, une déstabilisation accentuée, un pouvoir accru aux respon- sables locaux, des menaces d’arbitraire.

Pour défendre le service pu- blic, pour assurer le droit à chacun d’être titulaire d’un poste en établissement ou en zone de remplacement, pour garantir à tous le droit à la mobilité sur l’ensemble du territoire dans la trans- parence et l’équité, nous exigeons le retour à un mou- vement géré au niveau na- tional et son amélioration.

En même temps parce que nous avons la charge d’as- surer la défense des col- lègues, quel que soit le contexte, nous exigeons en tout état de cause l’implan- tation dans la transparence de tous les emplois dispo- nibles sous forme de postes définitifs, le recours dans tous les cas à un barème dé- fini nationalement et appli- qué partout dans les mêmes conditions, la reconnaissan- ce effective et l’amélioration du rôle des instances pari- taires, la garantie des droits acquis par les personnels, le maintien d’un recrutement national et de premières af- fectations gérées au plan na-

tional. ■

G. A.

en personnels statutaires.

Il s’agit d’intervenir prioritai- rement sur les conditions d’exercice, de parvenir à une définition claire mais fixée de manière non contraignante des missions de l’enseignant, assurant un équilibre entre la liberté pédagogique et le be- soin ressenti du travail en équipe. Or, qu’attendre du flou savamment entretenu sur la redéfinition du service des en- seignants? Le ministre ne ces- se de s’exprimer sur ce sujet de façon multiforme, par as- sertions répétées dans divers lieux. Ainsi, à propos des T.p.e., la charte affirme que l’évolu- tion du métier implique une redéfinition progressive de l’or- ganisation du service des en- seignants en intégrant le tra- vail en classe entière, le travail en petits groupes, le suivi des élèves et l’organisation du tra- vail en équipe… «sans aucu- ne augmentation des obliga- tions de service actuelles ».

S’agit-il là de dire que la varia- tion des situations d’enseigne- ment fait partie intégrante de l’exercice du métier? Belle dé- couverte! Rien en tout cas qui soit une réponse à l’intégra- tion des tâches de concerta- tion dans le service, aucune

réduction du temps de travail.

Autre exemple, les avancées du ministre lors de l’émission

«Le Grand Jury R.t.l.-L.c.i. » fin janvier: «Je propose 15 + 3;

et pour les professeurs de fran- çais, je propose même 14 + 4 pour qu’ils puissent prendre les élèves en petits groupes pour les faire travailler, pour leur permettre d’écrire».

Signifie-t-il là aussi que la mission d’aide aux élèves soit considérée à part alors qu’on ne saurait penser une aide efficace sans qu’elle soit for- cément articulée aux conte- nus d’enseignement, per- mettant de travailler des démarches adaptées aux dif- ficultés repérées des élèves.

Nous refusons toute tentative de redéfinition des services qui s’appuierait sur une pon- dération des activités. Il s’agit de garder une définition heb- domadaire des services, une inscription dans celui-ci des dispositifs d’aide.

En outre, nous réaffirmons le droit à la formation continue sur le temps de travail et le re- fus de tâches supplémentaires imposées par l’institution com- me les remplacements (les

H.s. imposées). ■

Frédérique Rolet

« Il faut à présent que le ministre entende le refus des personnels et

qu’il en tienne compte. » Gérard Aschieri

©THIERRY NECTOUX ©THIERRY NECTOUX

imposées

(6)

6

R É F O R M E S

D

ès le début de l’opéra- tion, nous avons fait part de nos inquiétudes et réserves sur la manière dont la consultation pouvait être conduite ou dévoyée.

L’expérience de la consulta- tion Meirieu montre qu’on peut en tirer à peu près n’im- porte quoi et surtout ce que les organisateurs avaient préalablement dans la tête.

Pour l’instant, les débats que nous avons eus avec le mi- nistère montrent une forte volonté de regrouper les dis- ciplines et de renforcer un peu plus l’autonomie des éta- blissements.

S’il convient d’utiliser cette consultation comme un outil de débat collectif et comme l’occasion de faire apparaître nos besoins, en particulier pour la prochaine rentrée, aucune amélioration n’inter- viendra sans un engagement fort de la profession lors des actions des 15 et 20 mars.

Que devons-nous obtenir pour que, dans les collèges, cela change – dans le sens d’une meilleure réussite de tous les élèves, au collège et après le collège ?

Notre syndicat est porteur de propositions novatrices fondées sur la réflexion dis- ciplinaire, la pertinence des contenus, la qualification des maîtres et le développement de la réflexion collective. En même temps, il est urgent d’améliorer les conditions d’enseignement pour aider

COLLÈGES

Agir pour faire reconnaître nos ambitions et nos besoins

LYCÉES

Pour d’autres choix

L

e ministre a imposé sa réforme et sa charte, pour l’instant. Vous trou- verez l’ensemble dans le do- cument annexé à cette U.s.Il a reçu le soutien des organi- sations d’enseignants mino- ritaires, des deux fédérations de parents d’élèves, mais pas de ceux qui devraient être chargés d’appliquer la réfor- me. Chacun pourra juger des dégâts d’une réforme sans ambition et sans moyens sup- plémentaires et, qui plus est, renforçant fortement l’auto- nomie de l’établissement en matière de gestion et de dé- finition d’une bonne partie des moyens d’enseignement.

Chacun pourra juger aussi des contre-propositions du S.n.e.s. Elles ne marquent pas

une fracture entre ceux qui voudraient le statu quoet ceux qui voudraient des ré- formes comme tentent de le faire les organisations qui soutiennent inconditionnel- lement le ministre. Elles mar- quent la différence entre ceux qui estiment que la dé- mocratisation c’est d’en don- ner moins à tout le monde pour en redistribuer à quel- ques uns et ceux, comme nous, qui pensent qu’il faut les enseignants à différen-

cier leur pédagogie et per- mettre aux élèves de trouver du sens aux apprentissages.

Stimuler l’intérêt de tous, ai- der les plus fragiles à ne pas perdre définitivement pied, diminuer les tensions dans les classes, cela passe par des effectifs limités à 24 (20 en Z.e.p.) et de réelles pos- sibilités de dédoublements dans la plupart des disci- plines. Les D.h.g. prévues pour la rentrée sont loin du compte. De plus en plus sou- vent même, elles vont contraindre les établisse- ments à réduire encore les horaires des élèves, en par- ticulier au cycle central avec les horaires planchers.

Le collège doit aussi proposer des solutions pour tous les élèves, quel que soit leur ni- veau de difficulté. Il faut donc développer et mainte- nir des solutions à l’intérieur du collège. En Sixième et en Cinquième, une dotation plus importante (5 à 10 heures) doit permettre de faire fonc- tionner efficacement des groupes de consolidation de 12 élèves maximum. Les Quatrièmes et Troisièmes T qui représentaient un re- cours pour certains élèves doivent être rétablies.

Enfin, pour les plus en diffi- culté, des équipes de suivi comprenant un ou deux en- seignants, le C.e.-C.p.e., le C.o.-psy, l’assistante sociale et l’infirmière-conseillère de

santé doivent pouvoir se mettre en place. En tirant profit de tout le potentiel d’enseignement (L.p.

S.e.g.p.a., E.r.e.a., classes du collège, classes relais), cette équipe doit participer à la formulation des besoins édu- catifs spécifiques à l’élève concerné. Trop d’élèves sont aujourd’hui en situation d’échec lourd de la Sixième à

la Troisième parce que ces besoins spécifiques ont été niés.

Le 15 et le 20, faisons savoir au ministère et à l’opinion publique que la volonté de réformer le collège par redé- ploiement et à coût constant est illusoire et contraire à l’intérêt des jeunes. Dans les collèges, soyons donc très fort collectivement pour im-

poser une autre politique scolaire ayant une vraie am- bition scolaire pour les jeunes de ce pays. ■ Françoise Dumont Nous invitons les collègues à transmettre leurs réponses sur Internet et à consulter égale- ment celles des autres établissements. Un site a été ouvert par le ministère : http://www.cndp.fr/college.

conjuguer exigences de cul- ture et de qualité avec exi- gences de justice et d’égalité, et donc qu’il faut aussi savoir y mettre le prix.

Nos propositions concernent le collège, ses horaires, l’équi- libre de ses disciplines, ses conditions d’enseignement.

La baisse continue des ho- raires d’enseignement à l’éco- le primaire, au collège, et maintenant au lycée si la ré- forme s’applique, ne sera pas Depuis près d’un mois, le ministère a lancé une consultation dans les collèges.

Elle devra être terminée pour le 31 mars et elle servira de base à des propositions opératoires à la rentrée 99.

©THIERRY NECTOUX

L’US N° 489 - 11 mars 1999

(7)

L’US N° 489 - 10 mars 1999 7

L’US N° 489 - 11 mars 1999

La voie technologique à nouveau menacée P

our l’essentiel nous avons

pu préserver les ensei- gnements technolo- giques de Seconde (qui de- viennent des enseignements de détermination), en dépit des interventions négatives du S.e.-F.e.n., du S.g.e.n. et de la F.c.p.e.. Ces enseignements technologiques peuvent être choisis en couples (à la place de S.v.t.) ou séparément. Cer- tains voient leur horaire ré- duit, notamment productique et S.m.s. Pour S.t.t., il est pos- sible de choisir informatique de gestion et de communica- tion et S.e.s. en enseignements de détermination et L.v.2 op- tion facultative. Mais tout dé- pendra des possibilités pour les lycées d’offrir ces ensei- gnements aux élèves qui le souhaitent. Des enseigne- ments de rattrapage sont pré- vus en principe en Première pour ceux qui n’auraient pas suivi les enseignements tech- nologiques de détermination.

Dans la charte des lycées, la voie technologique est mino- rée et non reconnue dans sa spécificité par rapport à la voie professionnelle d’une part, et la voie générale d’autre part.

Pour l’instant aucune grille horaire n’a été avancée mais

les horaires doivent être ré- duits à 30 heures maximum, plus une option éventuelle.

Cela entraînerait des diminu- tions importantes dans les sé- ries industrielles et S.t.l. qui toucheront vraisemblable- ment les disciplines techno- logiques déjà fortement ré- duites lors de la dernière réforme.

Le recteur Forestier est char- gé d’un rapport . Une des idées déjà avancées est la réduction du nombre de bacs technolo- giques industriels, dont cer- tains pourraient être suppri- més au profit des bacs professionnels. La charte des enseignements professionnels prévoit d’installer des B.t.s. en lycée professionnel, sans dou- te pour ces mêmes spéciali- tés.

Par ailleurs, les B.t.s. dont la gestion est maintenant ratta- chée à la Direction des ensei- gnements supérieurs se trou- vent impliqués dans la réforme en cours des ensei- gnements supérieurs.

La question de la licence pro- fessionnelle, de son position- nement, des publics qui y se- ront accueillis, aura nécessairement des réper- cussions sur les B.t.s. et les

D.n.t.s.. Mais les projets res- tent dans le flou.

Les enseignements de la voie technologique ont donc toutes les raisons de se mobiliser : les mêmes raisons que l’en- semble des enseignants et des raisons spécifiques.

Ce que le S.n.e.s. propose pour la voie technologique La voie technologique doit être développée comme voie originale de réussite complé- mentaire aux voies générale et professionnelle.

Son organisation, ses conte- nus, ses horaires seront dis- cutés au sein des C.p.c. com- pétentes en articulation avec ceux des B.t.s. et D.u.t.

Les bacs technologiques doi- vent continuer à couvrir les différents champs technolo- giques actuellement repérés et structurés autour de cinq pôles : S.t.i., S.t.l., S.t.t., S.m.s., hôtellerie et arts appliqués.

Les horaires de cours, travaux dirigés, travaux pratiques, d’atelier et de laboratoire, doi- vent être en cohérence avec les exigences de contenus, de sécurité, d’appropriation des connaissances à partir de si- tuations d’activité, de réalisa- tion et d’expérimentation. ■ Yves Baunay

sans conséquences sur ce que sauront réellement les jeunes en fin de parcours.

Certes, tout ne peut se pen- ser en termes de quantité d’horaires et de programmes.

Bien d’autres paramètres en- trent dans l’efficacité de l’en- seignement.

Le S.n.e.s. propose aussi qu’un débat pluraliste s’ouvre sur la nature des savoirs à transmettre, sur les évolu- tions à opérer dans nos pra- tiques professionnelles et sur les implications de ces évo- lutions en matière de forma- tion des maîtres et de concep- tion des outils pédagogiques.

Ce débat est perpétuellement esquivé ; cette esquive rend assez vain l’empilement des innovations auxquelles chaque ministre veut atta- cher son nom : consolidation, modules, aide individualisée, T.p.e… Sur le fond, ce mi- nistère est imprégné par l’idée que c’est toujours à cô- té de l’enseignement que se joue l’essentiel : hypertrophie de la vie lycéenne, animation, vie de classe, accompagne- ment tentent de changer le lycée en le décentrant de sa mission première. S’explique ainsi la tentation de recruter d’autres personnels que des enseignants : locuteurs na- tifs, intervenants extérieurs, emplois-jeunes. S’explique aussi l’importance attachée

au renforcement des pouvoirs locaux.

Le S.n.e.s. porte une ambi- tion qui, sans sous-estimer l’importance d’une améliora- tion de la vie au lycée et de l’éducation générale du ly- céen, s’attache d’abord à for- mer par des savoirs rigou- reux, construits et bien maîtrisés par les élèves.

C’est pourquoi il faut recru- ter des enseignants, amélio- rer les conditions d’ensei- gnement, donner du temps pour l’échange professionnel, pour la formation continue, pour l’enrichissement cultu- rel de chacun. Car rien n’est pire que la routine, les sa- voirs morts, l’absence de pas- sion. Nous le savons tous et les lycéens nous le disent.

Intégrer des temps de concertation dans le service de chacun, réduire à 30 les effectifs des classes, dédou- bler là où c’est nécessaire, nécessitent des milliers d’em- plois. Le S.n.e.s. a mis en échec en grande partie l’idée de les ponctionner sur les ho- raires dus aux élèves.

Nombre de réductions d’ho- raires financent des dédou- blements. Mais cet exercice a ses limites. Elles sont at- teintes. C’est la politique de l’emploi public, comme les choix éducatifs, qu’il faut re- mettre en question. ■ Denis Paget

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(8)

M É T I E R

Après les charges mensongères sur l’absentéisme des enseignants, leur formation continue prétexte à vacances,

leur corporatisme digne des pilotes de ligne, le ministre s’est voulu

« des nôtres ». Le « fils d’enseignant,

enseignant moi-même, etc. » nous a été servi sur toutes les ondes, dans toute la presse ; nous n’avions rien compris, tout n’était que malentendu et déformation médiatique.

Pour le respect de nos métiers et de

O

r, il suffit de peu de chose pour que le na- turel ministériel re- vienne au galop. Il affirme récemment qu’il avait raison sur l’absentéisme, et que grâ- ce à sa politique on est passé de 12% à 2 % (!). Encore plus récemment dans son inter- view au Mondedu 22 février, il réinvente l’histoire sur la baisse des heures supplé- mentaires, déforme les posi- tions du S.n.e.s. sur l’aide aux élèves, les I.u.t., les lycées professionnels.

Ce que chacun peut consta- ter aujourd’hui dans son éta- blissement, c’est que rien ne change au niveau des effec- tifs et des conditions de tra- vail. C’est que le ministre a

préféré le slogan démago- gique « pas de classe sans enseignant » à sa véritable responsabilité qui est de do-

ter le service public des moyens d’assurer les rem- placements, notamment en augmentant les recrute-

ments. C’est un choix qui est en train de tuer la formation continue et qui met en cause l’avenir de nos qualifications,

P U B L I C I T É

©CLÉMENT MARTIN

(9)

L’US N° 489 - 10 mars 1999 9

L’US N° 489 - 11 mars 1999

M É T I E R

C.a.p.e.s. de langues vivantes

Un projet de réforme du C.a.p.e.s. de langues vivantes (art. « C.a.p.e.s. de l’an 2000) attribué à M. Oriano, conseiller de Claude Allègre a soulevé un tollé l’année dernière. Il reprend un nouveau souffle avec la char- te des lycées. Rappelons qu’il s’agit de recentrer les épreuves sur les aspects de communica- tion et limiter la formation cul- turelle à quelques grands textes modernes et contemporains étu- diés en français. Il s’agit de re- cruter de nouveaux « certifiés » (les guillemets sont de l’auteur du projet) destinés à n’ensei- gner qu’en collège et en classe de Seconde et Première. La cou- pure avec l’agrégation serait to- tale.

Auxiliariat

Il n’y a plus qu’une session des concours réservés (session 2000) et les concours spéci- fiques ont disparu. Il restera donc 15 à 17 000 M.a. et plu- sieurs milliers de nouveaux pré- caires (vacataires, contrac- tuels…). Il faut obtenir d’urgence la modification de la loi Perben, une nouvelle voie de titularisation pour les M.a. II et les M.a. III (entrée en 2ème an- née d’I.u.f.m., examen de quali- fication professionnelle) et un statut de professeur associé pour les M.a. étrangers. Les M.a.

effectuant des remplacements doivent être gérés de la même façon que les T.a.-T.r., sur zone limitée, et avoir accès aux mêmes indemnités.

Une semaine de vacances volée

Parmi les forfaits de ce ministre contre la profession, il n’aura pas échappé à chacun que la da- te butoir des examens (brevet et baccalauréat) est fixée au 9 juillet et que la rentrée des ly- cées a été réalignée sur celle des collèges. Chacun perdra donc une semaine de vacances.

Des raisons supplémentaires de se mettre en grève le 15 et de manifester le 20.

Déjà 6 000 signatures sur la pé- tition en cours.

AMÉLIORER LA FORMATION INITIALE ET LA FORMATION CONTINUE

FORMATION INITIALE Il faut renoncer définitive- ment aux projets d’avancer les écrits du C.a.p.e.s. en jan- vier, et développer la réflexion sur le contenu des formations et des épreuves des concours en maintenant les liens C.a.p.e.s. - agréga- tion. Les contenus doivent articuler formation discipli- naire, didactique et pédago- gique, dimensions complémen- taires d’une professionnalité ambitieuse. Ainsi, les dialogues interdisciplinaires et le travail en équipe seront possibles parce que s’appuyant sur des fondements solides et maîtri- sés. Il faut donner aux I.u.f.m.

les moyens de développer des

recherches en collaboration avec l’université et d’organiser des formations dans lesquelles étudiants et stagiaires seront sollicités et associés comme des adultes et non infantilisés.

Le service pendant la première année de titulaire doit être réduit sans alourdir celui des stagiaires.

FORMATION CONTINUE Il faut rétablir et développer le droit à la formation continue sur le temps de travail (congés formation, formations non limitées au mercredi et au samedi…) en assurant les remplacements par des titu- laires remplaçants (Cf pro- grammation des re- crutements). Des stages plus longs permettraient d’appro- fondir les contenus et facili- teraient la gestion du rempla- cement. Il faut redonner de l’espace aux formations sur demande individuelle, actuel- lement réduites à une peau de chagrin, et associer les ensei- gnants à la définition des

contenus.

C

’est la raison pour la- quelle nous demandons que les postes aux concours soient programmés sur plusieurs années pour fai- re face aux besoins. Le mi- nistre veut procéder à moyens constants par redé- ploiement, par exemple en supprimant des heures en classe entière ou en module pour créer l’aide individuali- sée, ou en demandant aux recteurs « d’arbitrer », par rapport aux moyens dont ils disposent, entre les postes qu’ils mettront en établisse- ment et ceux qu’ils consacre- ront au remplacement. De

plus, les jeunes recrutés l’an- née n (1999), ne sont en me- sure d’assurer un service de titulaire qu’à l’année n+1 (rentrée 2000). Quelques exemples donnent l’ampleur de l’effort à accomplir et donc la nécessité de revoir la poli- tique gouvernementale ac- tuelle de gel du nombre de fonctionnaires. Pour abaisser les effectifs de classe : par exemple pas de Seconde à plus de 35, il faut créer 2 000 postes. C’est-à-dire à peu près 500 recrutements de plus dans les différentes langues vivantes, 300 de plus en lettres, maths, physique, his-

tant de recrutements à ré- partir dans les différentes dis- ciplines. La programmation pourrait débuter par les Z.e.p.

et les zones sensibles.

Pour assurer les remplace- ments (dont la formation continue) : il faut un effort particulier de recrutement en anglais, espagnol, italien, physique, S.v.t.

Pour cesser d’utiliser les sta- giaires I.u.f.m. comme moyens d’enseignement : il faut créer 3 000 postes et pro- céder à 3 000 recrutements supplémentaires à répartir entre les différentes disci-

plines. ■

toire-géographie, un peu plus d’une centaine en E.p.s. et S.e.s., un peu moins d’une centaine dans les disciplines artistiques. Pour développer le travail en petits groupes et l’aide individualisée : 1 heure professeur de plus dans une discipline à un niveau de clas- se du lycée nécessite 800 re- crutements supplémentaires;

à un niveau de classe du col- lège, c’est 1 600 recrutement de plus (et autant de postes).

Pour intégrer une heure de concertation dans le service de tous les enseignants des lycées et des collèges, il faut créer 10 000 postes, soit au-

Programmer les recrutements

Chaque mesure d’amélioration réelle coûte en créations de postes et donc en recrutements d’enseignants.

et donc la qualité de l’ensei- gnement donné aux élèves.

Ce qui est non moins évident, c’est le peu de respect de notre métier qui sous-tend nombre d’orientations.

Par exemple pour les langues vivantes, réduites au rôle d’outil de communication sans contenu formateur. D’où l’accent mis sur le recours massif aux « locuteurs natifs

» et la réactivation de la ré- forme des C.a.p.e.s. de langues.

Pour avoir l’ambition de faire réussir tous les jeunes au col- lège et au lycée, il faut plus de respect pour nos métiers, plus d’exigence pour les contenus de formation, et une véritable politique de programmation des recrutements. ■ Jean-Marie Maillard

« Chassez le naturel... » Jean-Marie Maillard

nos qualifications

(10)

10 L’US N° 489 - 11 mars 1999

B U D G E T

R

appelons quelques don- nées lourdes du budget qui expliquent cette si- tuation :

• Aucune création d’emplois d’enseignant sur le terrain.

• L’augmentation du budget des enseignements scolaires (premier et second degrés) pour des mesures nouvelles d’amélioration du système éducatif représente à peine 0,5% du budget.

RENTRÉE 1999

Des moyens nouveaux sont nécessaires

Toutes les informations que nous possédons montrent que la préparation de la prochaine rentrée

aggrave les difficultés de très nombreux établissements : horaires planchers en collège, réduction de l’offre d’options en lycée, augmentation du nombre d’élèves par division.

• Les recrutements de nou- veaux enseignants ont été très fortement diminués (les stagiaires assurant 6 heures de cours, le potentiel d’en- seignement sera amputé d’autant).

Par ailleurs, la situation dif- ficile en Seine-Saint-Denis et dans les D.o.m. avait conduit le ministre à prendre des engagements de création de plusieurs milliers de

postes dans ces secteurs.

Nous sommes donc en pleine logique de redéploiement, les engagements pris pour la Seine-Saint-Denis et les D.o.m. n’étant même pas te- nus à ce jour.

Des moyens budgétaires nou- veaux doivent être votés pour la rentrée 1999.

Ils doivent empêcher toute dégradation dans les établis- sements tant en matière

d’offre de formation (options par exemple) qu’en matière de qualité d’accueil (effec- tifs par division). Ils doivent permettre le financement des mesures d’amélioration nécessaires dans les secteurs géographiques les plus en dif- ficulté, ils doivent permettre le retour à un niveau accep- table des recrutements de jeunes collègues, ils doivent permettre une première éta-

pe de transformation d’heu- res supplémentaires en em- plois statutaires.

Par ailleurs, des moyens doi- vent être votés pour per- mettre, ce qui avait été pro- mis par le ministre, le retour au respect du relevé de conclusions de 1989 en ce qui concerne le nombre d’ac- cès à la hors-classe. ■ Francis Berguin

Daniel Robin

Dépense par élève du second degré du public et du privé en dollars (convertis en P.p.a. : parité de pouvoir d'achat)

8 000

7 000

6 000

5 000

4 000

3 000

2 000

Source : Regards sur l'éducation 1998 (OCDE).

Irlande Espagne Nouvelle-Zélande Royaume-Uni Pays-Bas Japon Australie Finlande Moyenne O.c.d.e. Italie Suède Belgique France Danemark Allemagne Etats-Unis Autriche Suisse

Consacrer une partie impor- tante de ses richesses pour l’éducation c’est, pour un pays, créer un potentiel essentiel de développement pour l’avenir, tout le monde en convient.

Le ministre fait courir l’idée que la France serait le pays du monde le plus en pointe et que plus d’effort financier serait impossible. La réalité est différente. Si on s’intéresse à la part des richesses produites (P.i.b.) destinées à l’éducation, la France arrive derrière le Canada, le Danemark, la Suède, la Finlande, les Etats- Unis, la Hongrie et la Corée ! Ainsi pour que la France rat- trape le Canada, elle devrait chaque année dépenser 70 milliards de francs supplé- mentaires pour l’éducation ; ce qui représenterait une augmentation de 12,5 % ! Compte tenu de la place du

LA FRANCE PEUT ET DOIT FAIRE PLUS POUR L’ÉDUCATION

budget de l’Education natio- nale dans l’ensemble des dépenses d’éducation, il faudrait que le budget de

l’Education nationale augmente de 39,5 milliards de francs soit 11,4 % ! Alors, chiche Monsieur le

Ministre, montrons aux autres pays que la France est en pointe dans la priorité qu’elle donne à l’éducation.

N.b. Toutes les données ont pour source l’O.c.d.e.

F.B., D.R.

(11)

L’US N° 489 - 11 mars 1999 11

SUR LE VIF

POUR UN BUDGET 2000

Première étape :

de véritables améliorations

Les difficultés rencontrées aujourd’hui dans les établissements, les conflits qui éclatent dans les lycées et collèges dans le cadre de la préparation de la rentrée 1999 montrent que des améliorations urgentes sont nécessaires.

I

l ne s’agit pas seulement de dire que le nombre d’élèves diminue (– 0,25%

pour les collèges et les lycées d’enseignement général et technologique); il s’agit aus- si de prendre en compte les conséquences de l’accroisse- ment des taux de scolarisa- tion de ces quinze dernières années et d’en tirer toutes les conséquences.

La population scolaire s’est transformée : des élèves qui n’auraient pas accédé au ly- cée hier y accèdent aujour- d’hui, les difficultés sociales frappent un nombre crois- sant de familles avec leur cortège de marginalisation.

Faire réussir la masse des élèves demande aujourd’hui plus de suivi individualisé, des effectifs de classe moins chargés donc proportionnel- lement plus de moyens qu’hier. L’argument de la baisse des effectifs n’est donc qu’un argument d’expert- comptable.

Le budget 2000 doit rompre avec cette logique. Nous sa- vons bien que la massifica- tion de l’enseignement du se- cond degré rend chaque amélioration coûteuse (ainsi dédoubler une heure d’en- seignement dans toutes les Sixièmes représente 1600 emplois). Ce constat légiti- me l’idée d’une program- mation des objectifs et des dépenses sur plusieurs exer- cices budgétaires.

Cela suppose de remettre en

cause le dogme du gel des emplois publics qui aujour- d’hui conduit à refuser toute création d’emplois (en par- ticulier d’enseignant) pour recruter parallèlement des personnels à statut précaire ou/et n’ayant pas une quali- fication reconnue pour assu- rer une formation de qualité (emplois-jeunes, locuteurs natifs, etc.).

De nombreux sujets mérite- raient la mise en place d’une programmation pluriannuel- le des dépenses :

• la diminution des effectifs par classe ;

• le recrutement de nou- veaux enseignants ;

• le développement de dé- doublements ;

• le développement de l’aide individualisée des élèves en difficulté (sans que cela se fasse au détriment des autres) ;

• la transformation des heures supplémentaires en emplois ;

•la réduction des maxima de services des enseignants, en particulier dans le cadre de la réduction du temps de tra- vail appliqué à la fonction publique.

Nous n’attendons pas du fu- tur budget, le dernier du siècle, qu’il soit l’outil de ré- solution de tous les pro- blèmes éducatifs mais il doit être un signe fort qui, mar- quant une volonté politique à long terme, soit une une pre- mière étape pour ramener la

France au niveau des tout premiers pays en matière de dépenses pour l’éducation, bref qu’il rompe avec l’idée que seules les transforma- tions du système éducatif à coût constant ont de l’inté-

rêt. ■

F.B., D.R.

C’est Claude Allègre lui-même qui présidait la séance du Conseil supérieur de l’éducation le 4 mars consacrée à la réforme des lycées. Après avoir entendu nombre de déclarations préa- lables, le ministre donne la pa- role à Michel Deschamps pour présenter un vœu au vote du Conseil : « Monsieur le secrétai- re général, vous avez la parole».

Jean-Paul Roux, secrétaire gé- néral de la F.e.n., lève le doigt à son tour et le ministre lui lance:

«Jean-Paul, tu veux la parole ?».

Tout cela vous a un petit air de cogestion bien touchant.

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(12)

12 L’US N° 489 - 11 mars 1999

A C T I O N

Ces trois journées ont, pour le S.n.e.s., un objectif commun : obtenir une autre politique scolaire et les moyens pour cela, ainsi que le retrait d’un certain nombre de textes (voir cette U.s.).

Le cadre unitaire de ces trois journées n’est pas toujours le même . Dans le contexte actuel, il est très difficile d’obtenir une unité qui rassemble toutes les organisations syndicales. Toutes ne se positionnent pas de la même façon par rapport à la politique gouvernementale et notamment dans le second degré. Si le S.g.e.n.-C.f.d.t. premier degré est engagé dans la grève du 15 mars avec le S.n.u.i.p.p., ce n’est pas le cas de sa branche du second degré qui vient encore d’approuver les principes de la charte sur les lycées et qui s’est abstenue sur les arrêtés prévoyant la diminution des horaires élèves.

C’est aussi le cas de la F.e.n.

Le débat sur les lycées vient encore de révéler les difficultés d’unité avec les deux

fédérations de parents d’élèves, la F.c.p.e.

et la P.e.e.p., qui ont toutes deux défendu la charte des lycées et voté pour les arrêtés des trois niveaux. Il y a une certaine distorsion entre les positions prises et le sondage grand public que nous avons fait réaliser en novembre dernier qui montrait que les parents n’étaient pas favorables majoritairement à des allègements d’horaires.

Le 15 mars, le 2O mars, le 21 mars, il nous faut être assez forts pour nous faire entendre et comprendre de l’opinion.

Grève, le 15 mars

Dans le 1

er

degré, le second degré, le supérieur et dans les infirmeries

des infirmières, les infir- meries seront fermées ce jour-là et les infirmières manifesteront à nos côtés contre le manque criant de moyens et de postes, contre le redéploiement des moyens. Rappelons aussi que les infirmières effec- tuent toujours 41 heures de travail par semaine aux- quelles s’ajoutent 5 nuits de 1O heures pour les infir- mières d’internat...

Les personnels administra- tifs sont couverts par un pré- avis de grève à l’initiative du S.n.a.s.u.b. à charge pour ses sections de se déterminer.

Le 15 mars, c’est une grève nationale.

Dans le 1erdegré, y appel- lent le S.n.u.i.p.p., premier syndicat de l’école primaire, le S.g.e.n. et plusieurs di- zaines de sections départe- mentales du S.e.-F.e.n. La grève a lieu sur trois objec- tifs : les moyens de la ren- trée et la carte scolaire, la transformation de l’école et le gel de l’emploi public.

Dans le second degré, le S.n.e.s. et le S.n.e.p. appel- lent à la grève sur la plate- forme que résume cette U.s.

A l’appel du S.n.i.c.s.

(F.s.u.), premier syndicat

Dans le supérieur A l’initiative du S.n.e.s.u.p., les personnels de l’enseigne- ment supérieur sont appelés à faire grève pour une réfor- me démocratique de l’ensei- gnement supérieur et de la recherche et pour des créatio d’emplois et la fin du gel de l’emploi public.

A Paris, la manifestation du 15 mars partira à 14 heures du métro Luxembourg, pren- dra les boulevards St-Mi- chel, Port Royal, Montpar- nasse, et convergera avec le cortège premier degré, bou- levard Raspail.

©T. Nectoux

(13)

L’US N° 489 - 11 mars 1999 13

Forum F.s.u, le 21 mars Manifestation nationale

à Paris, le 20 mars

Rendez-vous à 14 heures, place Denfert-Rochereau

née pour tenter de faire croi- re au caractère conservateur de la déclaration unitaire.

L’argumentation ne porte ja- mais sur son contenu mais sur la nature des signataires.

Nous avons publié le texte.

Chacun a pu voir que sa dé- marche, si elle ne recouvre pas la totalité de celle du S.n.e.s. est une démarche qui se fixe comme objectif la dé- mocratisation dans la qualité.

Ce texte est un compromis qui sert de base à un appel unitaire. Il va de soi qu’à l’oc- casion de cette manifestation les syndiqués du S.n.e.s. di- ront tout ce qu’ils ont à dire par le biais de banderoles, de tracts, de badges sur les ré- formes à faire dans le systè-

me éducatif. ■

3 000 membres de l’Education nationale se réuniront à l’ini- tiative de la F.s.u. au Palais des congrès, porte Maillot, 10 h-17 h, sur le thème de

«L’éducation la chance du pro- chain siècle»...

Enseignants de tous les ni- veaux, personnels adminis- tratifs, de santé, assistantes sociales, personnels ouvriers, chercheurs scientifiques, édu- cateurs de la protection judi- ciaire de la jeunesse, des sa- lariés de la culture débattront de cette politique que nous voulons avec l’objectif de la faire connaître à l’opinion. Ce débat aura lieu avec la parti- cipation de personnalités di- verses du monde éducatif, as- sociatif, de chercheurs.

Ces débats seront organisés dans cinq carrefours:

•SAVOIRS ET CULTURE Pour vivre bien, pour soi-mê- me et avec les autres : quels savoirs et quel accompa- gnement scolaire et universi- taire ? Quelle culture com- mune ? Quelle politique culturelle ?

Pour travailler demain : quels savoirs ? quelles qualifications ?

•JEUNESSE EN DIFFICULTE Comment réimpliquer les jeunes qui décrochent à l’éco-

le, à l’université, dans la cité, dans la vie ? Donner plus à ceux qui ont le moins : est-ce possible ? Est-ce suffisant pour réduire les inégalités ?

•L’ÉVOLUTION DES MÉTIERS

•LE SERVICE PUBLIC L’Etat et ses partenaires : quelles coopérations ? quels écueils ?

L’après-midi, un débat en séance plénière : l’école en cri- se : le vécu quotidien, les rai- sons et l’issue de cette crise.

Transformer l’école : la vie quotidienne des personnels de l’Education nationale et les perspectives d’évolution des métiers pour répondre aux at- tentes. Resituer le débat sur l’école dans une vision de l’évo- lution de la société pour le prochain siècle : les proposi- tions de la F.s.u.

Dans le même temps, la F.s.u.

soumet un « Manifeste » à la signature de tous ceux qui sont attachées à des ré- formes.

1 500 collègues du S.n.e.s.

sont attendus à ce forum. Ils auront participé à la mani- festation de la veille le 20 mars. Nous assurons l’héber- gement. Inscrivez-vous rapi- dement (voir fiche p. 14 dans le Courrier de S1). ■ Plusieurs organisations en

ont pris l’initiative et l’unité est en train de s’élargir.

Y appellent les signataires d’une déclaration commune (voir U.s.n° 488) composée du collectif pour le manifes- te , du S.n.e.s., du S.n.e.p., du S.n.a.l.c. et de la C.n.g.a.

A ce jour, y appellent aussi le S.n.e.s.u.p., le S.n.c.s. (les chercheurs scientifiques), le S.n.a.s.u.b. (F.s.u.), le S.u.m.e.n. (F.s.u.), [les mé- decins scolaires], toutes as- sociations des professeurs de classes préparatoires et plu- sieurs associations de spé- cialistes de disciplines. Pour l’instant, appellent l’associa- tion de philosophie, de langues anciennes.

L’objectif est de faire venir

à Paris un personnel sur deux ou trois qu’il s’agisse des enseignants, des conseillers d’orientation, d’éducation, des sur- veillants, des documenta- listes.

La presse a souvent fait réfé- rence à la manifestation na- tionale du 4 mars 1989 qui avait rassemblé 1OO OOO personnes et qui avait per- mis d’imposer une négocia- tion au gouvernement Rocard et au ministre de l’Education nationale Jospin. C’est un ni- veau de participation de plu- sieurs dizaines de milliers de personnes qu’il faut atteindre si nous voulons être en si- tuation de force.

Dès la sortie de cet appel, une campagne s’est déchaî-

©C. Martin ©G. Picheran

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