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Méthodes d'analyse des paramètres de résonance dans les expériences de transmission de neutrons par temps de vol

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236561

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236561

Submitted on 1 Jan 1961

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Méthodes d’analyse des paramètres de résonance dans les expériences de transmission de neutrons par temps

de vol

C. Corge, V.-D. Huynh, J. Julien, J. Morgenstern, F. Netter

To cite this version:

C. Corge, V.-D. Huynh, J. Julien, J. Morgenstern, F. Netter. Méthodes d’analyse des paramètres de

résonance dans les expériences de transmission de neutrons par temps de vol. J. Phys. Radium, 1961,

22 (10), pp.716-718. �10.1051/jphysrad:019610022010071601�. �jpa-00236561�

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l’épaisseur de l’éehantillon. On peut montrer que

ce rapport est de la forme

où ’ est une section efficace de diffusion potentielle

fictive de l’ordre de 250 barns. La valeur de b

extrapolée à n == 0 fournit la normalisation cherchée.

Détermination de v.

-

On suppose que la dis- tribution des rai obéit à une loi en x2 à v degrés

de liberté [3] soit :

La méthode des moments nous donne

et on trouve : v = 4,8 ± 3,9.

Probabilité pour que v fi 1 : 16 %.

La méthode du maximum de vraisemblance met de déterminer v par l’équation : per-

On trouve alors : v = 4,36 ± 3,3.

Probabilité pour que v -_ 1 : 16 %.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BOLLINGER, KENNET et COTE, Distribution of widths for individual radiative transition. Bull. Amer. Phys.

Soc.,1959, II, 4, 8. BIRD et LYNN, Fluctuations in

partial radiation widths (ibid). MORTON, BRUSSEL et ZIMMERMANN, Gamma rays from résonance neutron

capture (ibid).

[2] GROSHEV et DEMIDOV, Atlas des spectres de rayon- nement gamma de capture neutronique.

[3] PORTER et THOMAS, Fluctuations of nuclear reactions widths. Phys. Rev., 1956, 104, 483.

MÉTHODES D’ANALYSE DES PARAMÈTRES DE RÉSONANCE

DANS LES EXPÉRIENCES DE TRANSMISSION DE NEUTRONS PAR TEMPS DE VOL Par C. CORGE, V.-D. HUYNH, J. JULIEN, J. MORGENSTERN et F. NETTER,

C. E. N., Saclay.

Résumé.

-

L’utilisation de l’ordinateur IBM 7090 permet d’atteindre une automatisation presque complète dans le traitement, en vue de leur analyse, des résultats d’expériences de trans-

mission des neutrons par la méthode du temps-de-vol. Parallèlement, elle permet de tenir compte

des multiples corrections qui interviennent dans le calcul des aires partielles à partir desquelles

sont déduits les paramètres des résonances par un programme de moindres carrés.

Par ailleurs un programme en cours d’élaboration offrira la possibilité d’une analyse de forme.

Abstract.

2014

Use of the Saclay IBM 7090 computer for data processing of the results of

neutron transmission experiments made by the time-of-flight method allows one to make the analysis in an almost completely automatic way. Moreover it enables one to take account of the various corrections in partial area determination from which resonance parameters are deduced by a least squares method.

A programme is also under development which will make a shape analysis possible.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 22, OCTOBRE 1961, PAGE 716.

Lorsqu’on néglige le terme d’interférence entre la diffusion potentielle et ]a diffusion résonnante, la section efficace totale pour des neutrons d’onde s

peut être décrite au voisinage de l’énergie de réso-

nance ER par la relation [1]

dans laquelle (j 0 est la section efficace totale maxi-

mum au droit de l’énergie ER, aD la section effi-

cace de diffusion potentielle et où on a posé

E étant l’énergie du neutron incident et r la largeur totale de la résonance.

La relation (1) permet d’écrire pour la trans- mission résonnante correspondante, compte tenu

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022010071601

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de l’effet Doppler et de la résolution qui résultent

des conditions expérimentales,

relation dans laquelle :

p = 2A/r est le paramètre réduit qui caractérise l’effet Doppler avec

où m/M est le rapport de la masse du neutron à

celle du noyau cible, k la constante de Boltzmann et 6 la température effective de l’échantillon [2].

(p = R jT’ est le paramètre réduit qui caractérise la résolution, R étant la largeur à e-1/2 du maxi-

mum de la fonction gaussienne

n désigne le nombre de noyaux cibles offerts par cm2 de surface exposée normalement au faisceau

incident ;

x’ est la variable d’intégration correspondant à E’.

La fonction Ç( p, x’) est elle-même définie par [3]

Elle a été calculée par de nombreux auteurs, mais la table la plus complète et la plus précise à

ce jour est celle de la référence [4].

Certaines méthodes d’analyse procèdent de la comparaison entre la transmission résonnante expé-

rimentale et la fonction TR (p, cp, x, nao) en un

ou plusieurs points. D’autres font intervenir des

grandeurs respectivement déduites de l’une et de l’autre. Citons parmi les premières :

la méthode des formes [5], [6] pour laquelle cp = 0 et où l’exponentielle est remplacée par son déve-

loppement arrêté au terme du premier ordre, et qui pour ces raisons ne peut s’appliquer que dans, le cas d’un échantillon mince (nao « 1) ou dans

celui d’une très bonne résolution ;

la méthode du minimum de transmission [6] qui

n’utilise pour l’analyse de la résonance que le point

défini par x --- 0,

et parmi les dernières :

la méthode des aires [5] fondée sur le principe

que l’aire totale comprise entre l’horizontale d’or- donnée unité et la courbe de transmission réson- nante est indépendante de la résolution. Cette méthode demande malheureusement des correc-

tions itératives et ne s’applique qu’aux’ résonances

suffisamment isolées ; la méthode des aires par- tielles [7] dont le champ d’application est réduit

aux seules résonances telles que ç « 1 car jusqu’à présent les calculs ont été menés sans tenir compte

de l’effet de résolution.

Pour étendre le domaine d’utilisation de la der- nière méthode citée nous avons procédé au calcul

de l’aire partielle définie par

où le paramètre oc = SE/A définit les limites symé- triques par rapport à Es à l’intérieur desquelles on

mesure l’aire partielle. Les calculs ont été effectués

sur calculateur Ferranti-Mercury par les soins du Service de Calcul Électronique Arithmétique [8] du

C. E. N. de Saclay.

Ils représentent un important programme dont les résultats sont présentés sous forme de réseaux

de courbes dans la référence [9].

Conçue ainsi, la méthode des aires partielles suggère un retour à une méthode des formes, dite

méthode de la largeur à mi-profondeur.

On peut en effet considérer l’aire partielle (4)

comme étant plus particulièrement une fonction F(x) de la variable ce. Dans ces conditions la trans- mission résonnante écrite plus simplement TR(oc)

est donnée par

La largeur à mi-profondeur du creux de trans- mission, y, définie par

est alors déterminée par la résolution de l’équation

Les différentes valeurs de y ainsi obtenues en

fonction des paramètres P, ç et nao ont également

donné lieu au tracé de réseaux de courbes [9]

d’un emploi facile pour l’analyse des résonances.

On peut aller plus loin sur cette voie, et c’est

notre intention de le faire, en considérant des lar- geurs autres que les largeurs à mi-profondeur,

telles par exemple que des largeurs au tiers et aux deux tiers de la profondeur.

Par ailleurs l’extension des calculs et programmes

au cas où le terme d’interférence n’est plus négli- geable est en cours d’étude.

Toutes les méthodes d’analyse présentées jusqu’ici mettent en oeuvre des procédés gra-

phiques, donc manuels. Mais devant l’accroissement du nombre des données expérimentales il devient

nécessaire de se tourner vers l’automatisation de

l’analyse par l’emploi de calculateur électronique.

Cet accroissement répond aux exigences expéri-

mentales toujours plus grandes, telles par

exemple l’amélioration, du pouvoir de résolution

des appareils, associée à l’extension du domaine

(4)

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d’énergie couvert en une seule fois par l’analyse en temps. Il est aussi la conséquence du meilleur rendement des sources de neutrons capables de

fournir des faisceaux de plus en plus intenses per- mettant ainsi d’augmenter le nombre des expé-

riences pour une même précision statistique.

Mais le traitement sur ordinateur ne répond pas à ce seul souci. Il permet aussi d’effectuer des calculs plus complexes exigés par une application plus stricte des corrections introduites par la plus grande finesse d’analyse, et de calculer les erreurs

résultant de la propagation des erreurs statistiques

initiales à travers tous les calculs.

Considérons par exemple la méthode des aires

partielles. Elle se ramène à la détermination des

paramètres ou p et ao par la résolution d’un

système surabondant de m équations du type

le choix entre toutes les solutions possibles se fai-

sant par une méthode des moindres carrés.

Il est souhaitable toutefois, pour gagner du

temps, de fournir à l’ordinateur un couple de

valeurs approchées de départ, mais il faut bien souligner que l’approximation peut être très large,

et nous ne saurions mieux l’illustrer autrement

qu’en reprenant l’exemple de la référence [9]. Pour

un système tel que (7) comportant cinq équations,

la convergence vers la solution finale à savoir p = 1,534 et ao = 6 200 barns a été assurée en

trois itérations à partir du couple de départ très voisin p = 1,4 et ao = 5 800 barns, mais elle n’a

demandé que cinq itérations pour un couple initial

très éloigné défini par p = 0,7 et ao = 3 700 barns.

Cela signifie que les valeurs de départ peuvent être

directement déterminées à partir des données expé-

rimentales brutes sans pratiquement aucun calcul.

Dans le dernier cas la résolution du système a pris à peine cinq minutes sur l’ordinateur IBM 7090 du centre de calcul du C. E. N. de Saclay.

Toutefois résoudre le système (7) sur ordinateur

ne constitue pas encore une automatisation com-

plète de l’analyse. En effet, elle ne le sera que dans la mesure où les seconds membres sont eux-mêmes calculés électroniquement. Il peut en être ainsi

car les résultats expérimentaux sont actuellement fournis par les sélecteurs en temps sous forme de

bandes perforées en code international 2.

Il n’est pas dans notre intention d’exposer ici les

méthodes de programmation capables de résoudre

ce problème et qui sont par ailleurs expliquées en

détail dans la référence [10], mais nous citerons quelques ordres de grandeur. Pour traiter un en-

semble de 10 écrans comportant en moyenne 7 réso-

nances chacun, il faut effectuer à partir de 10 000

données expérimentales quelques 4.106 opérations

élémentaires et un minimum de 20 000 § tractions

de racine carrée. L’ordinateur s’en acquitte à raison

en moyenne de deux minutes par écran.

Ainsi les facilités de travail offertes par l’auto- matisation du traitement des données expérimen-

tales permettent dès maintenant d’effectuer sur

ordinateur, de bout en bout, l’analyse des réso-

nances par la nouvelle méthode des aires partielles.

C’est le cas pour les résonances du platine dont l’analyse est actuellement en cours d’exécution sur

l’ordinateur IBM 7090 du C. E. N. de Saclay, le

domaine d’énergie exploré se situant au-dessous d’un keV.

BIBLIOGRAPHIE

[1] =BLATT (J. M.) et WEISSKOPF (V. F.), Theoretical Nuclear Physics (John Wiley and Sons, Inc.,

New York, 1952).

[2] LAMB (W. E., Jr.), Phys. Rev., 1939, 55,190.

[3] BETHE (H. A.), Rev. Mod. Physics, 1937, 9, 69.

[4] DANDEU (Y.), OLIVIÉ (G.) et ROCHE (F.), Rapport

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[5] HUGHES (D. J.), J. Nucl. Energy, 1955, 1, 237.

[6] LYNN (J. E.) et RAE (E. R.), J. Nucl. Energy, 1957, 4, 418.

[7] BOLLINGER (L. M.) et MARION (J. P.), Rapport

A. N. L.-5754,1957,11.

[8] ROCHE (F.), Rapport S. A. C. E. no 56, C. E. N.,

Saclay.

[9] CORGE (C. R.), Rapport C. E. A. n° 1998, C. E. N., Saclay, à paraître.

[10] BIANCHI (G.), Mémoire présenté au C. N. A. M., 1961

Références

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