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OMS BURUNDI NEWS OMS BURUNDI NEWS - Décembre 2021 EDITORIAL. Décembre 2021 SOMMAIRE OMS BURUNDI NEWS

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EDITORIAL

Chers lecteurs, chers partenaires !

L’année 2021 nous ferme ses portes, pour faire place à celles de 2022.

Comme en 2021, l’année 2022 sera encore marquée par le grand défi lié à la pandémie de Covid-19. Depuis deux ans, et malgré les efforts que ne cesse de déployer toute la communauté internationale pour faire face à cette maladie, le coronavirus continue de nous dicter sa loi avec son cortège de conséquences néfastes sur les plans économique, social et humanitaire. C’est dire donc qu’en cette nouvelle année 2022, le Covid-19 continuera de rythmer nos vies. C’est à nous de savoir comment nous armer efficacement contre elle. Il est vrai que nous ne disposons pas encore de médicaments spécifiques pour traiter cette maladie, mais nous disposons de quelques moyens que nous savons tous : les gestes barrières, le port de masque, la distanciation sociale ; des

OMS BURUNDI NE W S -

OMS BURUNDI NEWS

Décembre 2021

Décembre 2021

moyens auxquels s’ajoute les différents vaccins qui sont à notre disposition. Tous ces moyens, s’ils peinent encore à endiguer le mal, ont tout de même montré leur efficacité quant à nous épargner du pire. Le Covid-19 est là et reste encore actif. Nous ne devons pas baisser la garde. Nous devons redoubler d’ardeur dans le respect strict des mesures barrières pour briser la chaine de contamination et éteindre les foyers de recrudescence. Nous encourageons le vaccin pour nous éviter la forme grave et mortelle de la maladie, pendant que le monde scientifique s’active pour la mise en œuvre d’un traitement efficace.

En ce début d’année nouvelle, je voudrais souhaiter à tout un chacun une excellente et inaltérable santé ; laquelle santé passe par l’observance rigoureuse des mesures de protection contre le Covid-19. L’OMS sera toujours aux côtés du Burundi dans tous ses efforts pour doter le pays d’un excellent système de santé garantissant un réel bien-être à la population à travers l’établissement de la Couverture Sanitaire Universelle.

C’est sur ces vœux que je voudrais vous laisser découvrir les différentes activités du gouvernement burundais que l’OMS a appuyées au cours du mois de décembre 2021.

Excellente année 2022 à chacun de vous et bonne lecture.

Dr Xavier CRESPIN

Représentant OMS BURUNDI.

• XIVème Journées Médicales de Bujumbura : partager et valoriser les résultats de recherches sur les hépatites virales au Burundi pour d’innovantes stratégies de lutte contre la maladie.

SOMMAIRE OMS BURUNDI NEWS

• Journée Mondiale de lutte contre le Sida : l’OMS appelle au renforcement du personnel de santé et à un accès équitable aux médicaments et aux technologies de la

• CONGRES AGOB : les directives de l’OMS au cœur des débats pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale

• L’OMS soutient le Burundi pour l’éradication des VSBG dans le pays

• Mission de supervision de l’évaluation du traitement préventif intermittent chez la femme enceinte, par le Chargé de Programme

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XIVÈME JOURNÉES MÉDICALES DE BUJUMBURA : PARTAGER ET VALORISER LES RÉSULTATS DE RECHERCHES SUR LES HÉPATITES VIRALES AU BURUNDI POUR D’INNOVANTES STRATÉGIES DE LUTTE CONTRE LA MALADIE

Les hépatites virales ont été longtemps sous-estimées, pourtant elles constituent l’une des graves menaces pour la santé publique. Elles représentent la 7ème cause de mortalité dans le monde au point de devancer le VIH-SIDA en termes de maladies les plus mortelles. Chaque année, 1,4 million de personnes

meurent d’une hépatite virale et des maladies qui en découlent, comme la cirrhose ou le cancer du foie.

Au Burundi, les études parcellaires faites ont montré que la séroprévalence de l’hépatite B serait entre 5 et 10% et celle de l’hépatite C plus importante, proche des 10% et augmente avec l’âge.

Face à une telle situation, le pays a pris un certain nombre d’initiatives pour lutter contre la maladie.

Au nombre de celles-ci figure la mise en place des directives nationales de prévention et de prise en charge des hépatites virales B et C conformément aux lignes directrices de l’OMS et adaptées au contexte du pays. Malgré ces efforts, de nombreux défis restent à relever pour venir à bout des hépatites virales au Burundi. L’un de ces défis est la mise à disposition des acteurs et professionnels du monde médical des informations et données actualisées afin de les mettre au même niveau de connaissances et d’harmoniser ainsi les services de prévention et de prise en charge des hépatites virales B et C.

C’est dans cette perspective que se sont tenues les 28 et 29 décembre 2021 à l’hôtel Royal Palace les 14 èmes Journées Médicales de Bujumbura. Sous le thème : « les hépatites et la recherche dans le contexte de Covid-19 », ces journées médicales, appuyées

Vue d’ensemble du Présidium à l’ouverture des assises.

Dr Denise Nkezimana de l’OMS, lors de sa présentation.

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techniquement et financièrement par l’OMS, visent à disséminer et valoriser les résultats des recherches afin de sensibiliser les différents intervenants dans le domaine des hépatites virales afin de susciter chez eux plus de réactivité face à la maladie.

Pendant deux jours donc, chercheurs, décideurs, partenaires techniques et financiers et étudiants ont échangé sur l’état des lieux de la recherche faite par le Centre Universitaire de Recherche en Santé (CURSA) dans différents domaines.

Ce fut aussi l’occasion aux participants de comprendre les avancées et

l’importance de la recherche pour une meilleure prévention, un meilleur diagnostic et une prise en charge efficace des différentes pathologies y compris les hépatites virales afin d’induire des décisions éclairées chez les décideurs. Meublées par de présentations de haute qualité technique et intellectuelle d’éminents universitaires et de chercheurs, ces journées médicales ont permis aux participants, à travers d’enrichissants échanges, de toucher du doigt ce qui se fait en termes de recherches et de résultats dans le domaine médical en général et celui des hépatites virales en particulier en vue de proposer des pistes d’amélioration.

L’Organisation Mondiale de la Santé, à travers son bureau pays du Burundi, s’est réjoui de ces assises qu’elle a fortement soutenues. Ceci, pour confirmer sa volonté d’appuyer continuellement les efforts du

Gouvernement dans le but de réduire le déficit de connaissances dans la Région Afrique de l’Institution.

Et déjà, lors de la journée mondiale des hépatites en juillet 2021, la Directrice Régionale Afrique de l’OMS, Dr Matshidiso Moeti, appelait les pays à intégrer la prévention de la transmission de mère-enfant de l’hépatite B dans le paquet des soins prénatals au même titre que la prévention de la transmission du VIH et de la syphilis en insistant sur le dépistage des femmes enceintes au cours des consultations prénatales.

Intervenant en sa qualité de délégué du Représentant de l’OMS au Burundi, Dr Xavier CRESPIN, Dr Dismas BAZA a salué les efforts du Gouvernement et a réitéré le ferme engagement de l’institution à accompagner les initiatives du pays pour la promotion de la recherche et de l’éradication des Hépatites d’ici 2030.

Vue partielle des participants.

Photo de famille des chercheurs, des décideurs et PTFs.

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CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE SIDA : L’OMS APPELLE AU RENFORCEMENT DU PERSONNEL DE SANTÉ ET À UN ACCÈS ÉQUITABLE AUX MÉDICAMENTS ET AUX TECHNOLOGIES DE LA SANTÉ.

« Le Sida existe au Burundi, et cela entrave l’épanouissement des familles. Mais le mal peut être vaincu dans notre pays, d’ici 2030, si chacun s’investit dans la lutte contre les facteurs de risques et les inégalités sociales ».

Un cri d’espoir à travers lequel la Première Dame du Burundi, Son Excellence Mme Angéline NDAYISHIMIYE a voulu, une fois encore attirer l’attention de tout un chacun sur la prévalence du VIH dans le monde et au Burundi. C’était le 1er décembre 2021 à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida dont les manifestations officielles ont eu lieu à Bugenyuzi, province de Karusi.

Sous le thème : « mettre fin aux inégalités, mettre fin au sida, mettre fin à la pandémie », cette énième journée est l’occasion de faire le bilan de toutes les actions menées contre ce fléau planétaire et entrevoir les meilleures stratégies de lutte en pleine pandémie de Covid-19. Et c’est justement à cet exercice que se sont livrés les différents intervenants au pupitre.

De madame le Gouverneur de Karusi à Mme la

première dame du Burundi, en passant par le porte-parole des personnes vivant avec le VIH, le Représentant de l’ONUSIDA au Burundi, monsieur Abdoul Karim Ben Wahab, le représentant de l’USAID, la Ministre de la santé publique et de la lutte contre le sida, Dr Sylvie NZEYIMANA. Chacun d’eux a fait le point des initiatives conduites, les résultats obtenus, les défis qui restent à relever et comment les relever.

Son Excellence Mme Angéline NDAYISHIMIYE et Dr Sylvie NZEYIMANA ont remercié les partenaires techniques et financiers dont l’OMS pour les nombreux appuis et contributions dans l’obtention des résultats probants en matière de lutte contre le Sida au Burundi.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, l’Afrique, en général, a fait des progrès significatifs contre le VIH au cours de la dernière décennie, réduisant les nouvelles infections de 43 % et réduisant de près de moitié les décès liés au sida. Dans la Région, 86 % des personnes vivant avec le VIH connaissent leur statut et 76 % reçoivent un traitement antirétroviral.

Dans son message à l’occasion de la célébration de la JMS édition 2021, la Directrice Régionale Afrique de

Séance de première en présence de la Première Dame du Burundi à l’ouverture des manifestations.

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l’OMS, Dr Matshidiso Moeti, déclare que « en Afrique subsaharienne,les jeunes femmes sont deux fois plus susceptibles de vivre avec le VIH que les hommes.

Pour les adolescents âgés de 15 à 19 ans, trois nouvelles infections sur cinq concernent des filles qui n’ont pas accès à une éducation sexuelle complète, qui sont confrontées à la violence sexuelle et sexiste et vivent avec des normes de genre préjudiciables.

Elles ont également moins accès à l’école que leurs pairs masculins ».

La patronne de l’OMS Afrique poursuit : « avec COVID-19, les personnes vivant avec le VIH semblent courir un risque élevé de maladie et de décès liés au virus. Près de 70 % vivent dans la Région africaine de l’OMS, où seulement 4,5 % des personnes sont complètement vaccinées contre le COVID-19.

Alors que les efforts pour lutter contre le COVID-19 continuent de se renforcer et que le monde se prépare à de futures pandémies, nous risquons de répéter bon nombre des mêmes erreurs qui nous ont empêchés de mettre fin au sida ».

Par conséquent, Dr Matshidiso Moeti estime qu’il est essentiel de lutter contre les inégalités pour mettre fin à la fois au sida et au Covid-19 et prévenir de futures pandémies, ce qui pourrait sauver des millions de vies et protéger nos sociétés. En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, la Directrice Régionale Afrique de l’OMS en a appelé au renforcement du personnel médical essentiel et à un accès équitable

aux médicaments et aux technologies de la santé qui sauvent des vies. « La solidarité mondiale et la responsabilité partagée sont des éléments essentiels du type d’approche fondée sur les droits dont nous avons besoin si nous voulons mettre fin au VIH/SIDA et au COVID-19 », a souligné Dr Matshidiso Moeti.

Son Excellence Mme Angéline NDAYISHIMIYE remettant des vivres à une béneficiaire.

Le Dr Xavier CRESPIN, Repr. de OMS Burundi, en compagnie d’autres PTFs offrant les vivres aux béneficiaires.

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CONGRES DE L’ASSOCIATION DE GYNECOLOGIE OBSTRETIQUE DU BURUNDI : LES DIRECTIVES DE L’OMS AU CŒUR DES DÉBATS POUR LA RÉDUCTION DE LA MORTALITÉ MATERNELLE ET NÉONATALE

Du 09 au 10 Novembre 2021, les membres de l’AGOB, Association de Gynécologie Obstétrique du Burundi étaient en congrès à l’Hôtel Royal Palace de Bujumbura.

Placé sous le thème de « La Dissémination des Directives de l’OMS dans une approche de l’Amélioration de la Qualité des soins pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale », ce 5ème congrès, appuyé financièrement et techniquement par l’OMS, avait pour objectif de renforcer les connaissances et les pratiques du personnel soignant dans la prise en charge des complications directes obstétricales et néonatales avec la prise en compte rigoureuse des directives de l’Organisation Mondiale de la Santé en la matière.

Ainsi, pendant les deux jours d’assises, les participants, pour la plupart des cadres du MSPLS, des médecins gynécologues, pédiatres, des infirmiers, des sages- femmes et des étudiants en médecine, se sont familiarisés avec les recommandations de l’OMS en matière de SRMN (Santé Reproductive et Maternelle et Néonatale) mises à jour entre 2018 et 2021 avec les principaux intervenants en SRMNIA. Ils ont également eu à échanger sur la surveillance des décès maternels, périnatals et Riposte (SDMPR) et sur le mentorat clinique en SONU en cours au Burundi.

Ce congrès vient à point nommé, car, comme l’a

si bien souligné l’Assistant de la Ministre de la santé publique, Dr Onesphore NZIGIRABARYA, « la santé maternelle reste une préoccupation majeure du fait que la mortalité maternelle, néonatale et infanto- juvénile demeure très élevée par rapport aux cibles fixées par les Objectifs de Développement Durable (ODD) avec un ratio de 334 décès maternel pour 100.000 naissances vivantes (NV), un taux de mortalité néonatale de 23 pour 1000 NV et celui de la mortalité infanto-juvénile de 78 pour 1000 NV (EDSB III 2026-2017)

». « Ces taux de décès élevés, a expliqué l’assistant de la Ministre de la santé, sont enregistrés suite aux complications liées à la grossesse, à l’accouchement, celles liées au post-partum mais également à un très faible recours à la contraception. A cela s’ajoute la qualité de l’offre des services fournis par les prestataires sanitaires vis-à-vis des sollicitations des patientes enceintes prêtes à accoucher », a indiqué Dr NZIGIRABARYA.

Il a estimé, en outre, que beaucoup d’études ont clairement démontré que seuls les systèmes de santé offrant les services de Soins Obstétricaux et Néonatals d’Urgence de haute qualité auront un impact net sur la mortalité maternelle et néonatale.

Dans le même ordre d’idées, les statistiques collectées par l’OMS indiquent qu’environ 830 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications

Photo de famille des organisateurs et cadres du Ministère et PFTs.

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liées à la grossesse ou à l’accouchement. Et la moitié des 99% de ces décès se produisent en Afrique subsaharienne.

C’est certainement fort de ce résultat peu élogieux que les membres de l’AGOB, ont choisi de se pencher sérieusement sur une approche novatrice comme celle de l’OMS pour œuvrer à l’amélioration de la qualité des soins afin de freiner la mortalité de la mère et de l’enfant.

A l’issue d’enrichissantes présentations et d’échanges pertinents, animés par d’experts burundais de renom, la rencontre de deux jours a été sanctionnée par de nombreuses recommandations dont, entre autres :

• Développer le plan de dissémination des nouvelles directives de l’OMS à tous les niveaux en impliquant les sociétés savantes ;

• Elaborer l’outil de suivi des soins intrapartum dont le partogramme de 2ème génération ;

• Rendre disponible les services d’auto soins ;

• Améliorer la qualité des données en harmonisant les données disponibles dans DHS2 (PNSR et DSNIS) ;

• Promouvoir la méthode mère Kangourou à échelle nationale ;

• Renforcer la coordination intersectorielle (PNSR, PNLS) pour aller vers la ligne droite de la triple élimination de VIH, Hépatite et Syphilis de la mère à l’enfant ;

• COUSP et PEV : orienter le Groupe Technique Consultatif pour la Vaccination sur la mise à jour des fiches techniques des vaccins COVID 19 et procéder à la dissémination de ces dernières auprès des populations clés et des décideurs (partenaires, sociétés savantes, société civile,

secteur privé, gouvernement) ;

• Disséminer à tous les niveaux les directives de continuité des services SRMNIA dans le contexte de COVID 19 ;

• Tous les programmes : mettre en œuvre les interventions phares pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et néonatale au Burundi.

Des recommandations, si, elles sont prises en compte par toutes les parties prenantes, augureront d’une nouvelle ère plus prometteuse pour la santé des mères et des nouveau-nés au Burundi.

Dr Eugénie Niane de l’OMS, lors de son allocution d’ouverture.

Vue d’ensemble des participants au congrès.

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MISSION DE SUPERVISION DE L’ÉVALUATION DU TRAITEMENT PRÉVENTIF INTERMITTENT CHEZ LA FEMME ENCEINTE, PAR LE CHARGÉ DE PROGRAMME PALUDISME

L’OMS, conjointement avec PSI/projet TUBITEHO et UNICEF a initié, du 08 au 10/12/2021 une mission de supervision et d’évaluation visant à apprécier la performance dans la mise en œuvre de la stratégie du traitement préventif intermittent du paludisme pendant la grossesse.

Ceci pour dégager les défis opérationnels et leçons apprises au cours des 5 dernières années de mise en œuvre de cette stratégie.

La mission menée à Ngozi, Cibitoke et Bubanza, par les programmes du MSPLS en charge du paludisme et la santé de la reproduction, a permis de vérifier l’application du protocole, fournir des réponses à des questions techniques et formuler des recommandations pour des améliorations.

Cette mission de collecte des données sur le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte (TPIg), s’est deroulé du 25/11/2021 jusqu’au 13/12/2021, est prévue de se dérouler dans les 144 formations sanitaires et 3600 ménages sélectionnés de tous les 48 DS du pays.

Dr Dismas Baza de l’OMS (de dos) en pleine activité d’évaluation sur le terrain.

L’équipe de supervision échangeant avec la communauté.

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L’OMS SOUTIENT LE BURUNDI POUR L’ÉRADICATION DES VSBG DANS LE PAYS

Amener les administratifs et autres responsables impliqués dans la lutte contre les VSBG à contribuer à cette cause. C’est l’objectif de l’atelier tenu les 2 et 3/12/2021 à Muramvya.

Présidé par la Ministre de la solidarité, Mme Imelde Sabushimike et le Représentant del’OMS au BURUNDI, le Dr Xavier CRESPIN, cet atelier visait à sensibiliser les administratifs sur la lutte contre les VSBG et planifier des actions futures pour l’élimination de ce phénomène dans le pays.

Selon Dr Xavier CRESPIN, la prévention des VSBG et la Riposte à celles-ci sont une priorité en matière des droits humains, d’égalité des genres et de santé

publique. Directeur de Publication

Dr Xavier CRESPIN, Représentant OMS BURUNDI

Rédacteur-en-chef

Abd Razzack SAIZONOU, Communication Officer

Rédacteur-en-chef adjoint et Graphiste Grâce Ntahiraja, Assistante Communication Conseiller à la rédaction

Dr Yao Kouadio Théodore Collaboration

Dr Brigitte NDELEMA Dr Eugénie NIANE Dr Denise NKEZIMANA

Il a souhaité que cet atelier, organisé avec l’appui de l’OMS, augure d’engagements et d’actions concrètes pour l’éradication des VSBG.

Dr Xavier CRESPIN a rassuré la Ministre de l’engagement de l’OMS et des autres partenaires à accompagner le Burundi pour mettre fin aux violences faites aux femmes.

Cet atelier de Muramvya rentre dans le cadre des manifestations marquant les 16 jours d’activisme, du 25 novembre au 10 décembre, pour l’éradication des VSBG.

Vue d’ensemble des participants à l’atelier.

La Ministre de la solidarité (centre) entourée de Dr Xavier CRESPIN, Rep. OMS Burundi (à gauche) et le Délégué du Gouverneur de Muramvya (à droite).

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Le virus qui entraîne la COVID-19 se transmet principalement par des gouttelettes pro- duites lorsqu’une personne infectée tousse, éternue, ou lors d’une expiration. Ces gout- telettes sont trop lourdes pour rester dans l’air et tombent rapidement sur le sol ou sur toute surface proche.

Vous pouvez être infecté en respirant le virus, si vous êtes à proximité d’une personne malade, ou en touchant une surface contaminée puis vos yeux, votre nez ou votre bouche.

La COVID-19 affecte les individus de différentes manières. La plupart des personnes infectées développent une forme légère ou une forme modérée de la maladie et guérissent sans hospitalisation.

Symptômes les plus fréquents:

• fièvre

• toux sèche

• fatigue

Symptômes moins fréquents:

• courbatures

• maux de gorge

• diarrhée

• conjonctivite

• maux de tête

• perte de l’odorat ou du

• goût éruption cutanée, ou

décoloration des doigts ou des orteils

Symptômes graves:

• difficultés à respirer ou essoufflement

• sensation d’oppression ou douleur au niveau de la poitrine

• perte d’élocution ou de motricité

PROPAGATION DE LA COVID-19

Si vous présentez des symptômes graves, consultez immédiatement un professionnel de santé. Avant de vous rendre chez votre médecin ou dans un établissement de santé, contactez-les

toujours par téléphone.

Les individus présentant des symptômes légers, mais qui sont par

ailleurs en bonne santé, doivent se soigner chez eux.

En moyenne, l’apparition des symptômes chez une personne infectée par le virus prend cinq à six jours. Cependant, ce délai peut

s’étendre jusqu’à quatorze jours.

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CONSIDÉREZ LE PORT DU MASQUE COMME NORMAL LORSQUE VOUS ÊTES AVEC D’AUTRES PERSONNES. POUR QUE LES MASQUES SOIENT AUSSI EFFICACES QUE POSSIBLE, IL EST ESSENTIEL DE LES PORTER ET DE LES LAVER CORRECTEMENT S’IL S’AGIT

D’UN MASQUE EN TISSU OU DE LES JETER SI C’EST UN MASQUE MÉDICAL!!

Assurez-vous qu’il couvre à la fois votre nez, votre bouche et votre menton.

Lorsque vous enlevez votre masque, lavez-le chaque jour, s’il s’agit d’un masque en tissu ou jetez-le dans une poubelle si c’est un masque médical.

COMMENT UTILISER UN MASQUE ?

Lavez-vous les mains avant

de mettre votre masque,

ainsi qu’avant de l’enlever,

à tout moment.

Références

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