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Oscillations de translation d’une sphère dans l’eau.
Lignes de vibration. Masse entrainée. Amortissement
Marty Léon
To cite this version:
OSCILLATIONS
DE TRANSLATION D’UNESPHÈRE
DANS L’EAU. LIGNES DE VIBRATION. MASSEENTRAINÉE.
AMORTISSEMENT.Par
MARTY,
LÉON.École Normale,
Auch.Sommaire. 2014 L’auteur se propose de déterminer expérimentalement l’énergie cinétique développée
dans les fluides par les oscillations de solides et le décrément de l’amortissement du mouvement de ces
solides. Le 1er problème se ramène à la détermination de la « masse entrainée ». Les valeurs tirées de
l’ex-périence sont ensuite comparées à celles données par la théorie des fluides parfaits et à celles fournies par la théorie de Stokes. Pour de courtes périodes, en particulier aux fréquences acoustiques, le fluide peut être traité comme parfait; pour de longues périodes la masse entrainée déterminée expérimentalement diffère de celle que donne la théorie de Stokes. La même théorie fournit pour le décrément des oscilla-tions des valeurs inférieures à celles tirées de l’expérience.
1. Introduction. - Le
sujet
ici traité n’est pasnouveau. Les
premières
recherches sur laquestion
furent exécutées par « ordre dugouvernement
» par lechevalier L. J. du Buat en 1786. Posons d’abord le
problème.
Une
sphère
S oscille sinnsoïdalement selonx x,’
au sein d’un fluide que nous supposerons indéfini.L’expé-rience montre que pour
l’eau,
lesparois
limitant le fluide sont sans influence sensible sur les mouvements et lespressions
autour de lasphère,
si elles sont à une distance de cette dernière de l’ordre de 10 fois le rayon.a)
Li,qnes
de vibration. - Sil’amplitude
des oscil-lations estfaible,
les mouvements sontpurement
vibra-toires ;
les différents éléments du fluide décrivent destrajectoires
fixesrectilignes
ou bouclées. Nousappel-lerons
lignes
de vibration oulignes
instantanées de courant lesenveloppes
du vecteur vitesse. Unpremier
problème
consiste à déterminer la forme deslignes
de vibration et à rechercher l’influencepossible
de lafréquence
sur cette forme.b)
« j1!asse entraînée ». - Soit x==./B0
sin 21t ntl’équation
de l’oscillation de lasphère.
Soient u, v, w lescomposantes
de lavitesse,
périodiquement
variable,
enun
point
du fluide.L’énergie cinétique
que lesoscilla-tions du corps
développent
dans le fluide a pourexpres-sion :
Pour un fluide
parfait,
les vitesses u, v, w,peuvent
dériver d’unpotentiel ? ;
on a alors :Le sens
positif
sur les normales,étant
le senssolide-liquide.
Soient V le volume de la
sphère,
U savitesse, p
ladensité du fluide.
L’intégrale I peut toujours
se mettre sous la forme :k.
Vp représente
la « masse entraînée o.M. Bouasse a
longuement
insisté dans ses ouvragessur le sens
qu’il
faut donner à cetteexpression.
Lasphère
pousse le fluide situé à sonavant,
tire celui situé enarrière ;
onpeut donc,
si l’onveut,
considérer le fluide situé sur l’axe d’oscillation comme entraîné par lasphère.
Mais pour un fluideparfait,
les éléments situés surl’équateur
sont animés de vitesses de senscontraire à celle du corps
oscillant;
on nepeut
donc dire que ces éléments sont entraînéspar la sphère.
Pour un fluidevisqueux,
les éléments situés à la surface du corps adhèrent à ce dernier et en ont àchaque
instant la vitesse.L’expression
masse entraînée est pour eux enpartie
correcte.Toutefois,
la masse ainsi réellement« entraînée » ne constitue
qu’une partie parfois
trèspetite
de la masse en mouvement.La « masse entraînée » a été calculée pour certaines formes de corps, aussi bien pour un fluide
parfait
que pour un fluidevisqueux.
Lapremière partie
duprésent
mémoire a pourobjet
la déterminationexpérimentale
de cette masse entraînée et lacomparaison
des valeurs ainsi obtenues à celles fournies par les théories.c)
Anzortisse1nent. - Dans un fluideparfait,
l’amor-tissement serait nul. Dans les fluidesréels,
enparticu-lier dans les
liquides,
les oscillations sont assezrapide-ment amorties. Le décrément a été calculé par Stokes pour un
cylindre
et unesphère.
Lacomparaison précise
des résultatsthéoriques
etexpérimentaux
n’ajamais
été effectuée. Elle feral’objet
de la dernièrepartie
de ce mémoire.Les mêmes
questions
sont à résoudre pour les oscil-lations decylindres
ou deplaques.
Leur étude feral’objet
d’uneprochaine publication.
Etude de la « masse entraînée ».
2.
Principe
de la déterminationexpérimen-tale de la masse entraînée. - Comme le dit excel-lemment Du Buat : « 11 n’est pas de moyen
plus
proprepour déterminer la
quantité
de fluidequ’entraine
avec lui un corpsplongé,
que de faire osciller le corps dans le fluide. o A lavérité,
Du Buat avait duphénomène
une idée fort
inexacte ;
ilcroyait qu’une
masse bien déterminée de fluide était associée au corps oscillant et entraînée par lui avec une vitesse àchaque
instantégale
à la sienne. Soient :la masse du corps, la masse
entraînée,
la masse totale en mouvement est :.
Considérons le
pendule
constitué par lasphère
sus-pendue
dans le fluide par un fil dont lalongueur
1 estgrande
devant celle R du rayon ;l’équation
despetites
oscillations s’écrit(en négligeant l’amortissement) :
d’où pour la
période
la va’eur :4 xfl
1 : y
est la valeurTo
de lapériode
du même pen-dule oscillant dans levide,
on a donc :à : p
= D est la densité du corps parrapport
aufluide,
on a ainsi :En
posant
T2:To2
---m2,
on obtient :La formule
(1)
peut
aussi s’écrire :Si p est
petit
devantA,
T est très voisin deTo,
la détermination de k devient fort délicate. Cette difficultéexplique
le désaccord existant entre les résultats des différentsexpérimentateurs qui
se sontpréoccupés
dela détermination de k pour « la réduction du
pendule
au vide ». Dans un
grand
nombre de cesexpériences,
lasphère
oscillante était enplatine (~1
~ 20environ)
etle fluide était l’air (p ~
01°013).
Lerapport p : A
étaitdonc
quasi négligeable
devant 1.La détermination de lt devient relativement aisée pour les oscillations dans ion
liquide.
3. Résumé des travaux
expérimentaux
sur laquestion. -
A. Détermination de la masse entraî-née. - Pour un fluideparfait,
le coefiicient k est une constantecaractéristique
de la forme du corpsoscil-lant,
indépendant
de sesdimensions,
de la nature dufluide,
de lapériode
T. Pour un fluide réel k varie avec 7’.i° Les
expériences
de Du Buat sur l’oscillation de corps dans l’eaumanquent
deprécision.
Pour la mêmesphère
et la mêmepériode,
il trouvepour k
des valeurs variables selon ladensité,
cequi
évidemment estabsurde. Les valeurs de. k lui
paraissent
augmenter
avec la
période
et diminuerquand
le rayon de lasphère
cnoît.l’outplois, il
n’attache pasgrande
tance à ces
variations,
puisqu’il
donne pour k lacc valeur moyenne »
0, ~ 8 ~ .
Du Buat a
également
effectué desexpériences
sur descylindres
et desplaques.
Lescylindres
étaienttrop
courts, aussi Du Buat trouve-t-il
pour k
des valeurs croissant avec lalongueur
1.Or,
il est bien évident quepour des
cylindres
assezlongs, k
doit êtreindépendant
de 1(pour
un rayon et unepériode donnés).
Au
sujet
desplaques
Du Buat énonce des conclusionserronées. - Pour des
plaques
minces,
l’expression
kY n’aplus
aucun sens, mais la masse entraînée n2garde
une valeur bien définie. V doit donc être non le volume de laplaque,
mais un volume fonction de ses dimen-sions. Du Buat déclare que le volume entraîné estindé-pendant
de la forme de laplaque
et fonction seulement de sasurface,
il pose :Pour des
disques,
kV est nécessairement de la forme:Pour des
plaques rectangulaires
assezlongues,
kVprend
au contraire la forme : -.a,
largeur
de laplaque; b, longueur.
La surface intervient de
façon
tout à fait différente dans les formules(1 )
et(2).
Il est bien évident que si best assez
grand
devant a, la masse entraînée estpro-portionnelle
à b. Lesexpériences
de Du Buat étaient donc àreprendre.
2° Bessel fit osciller dans l’eau une
sphère
et un375
L’influence due la
période
estmanifeste,
mais Bessel écrit. « Pour hure concorder les deuxrésultats,
ilsuffi-rait
d’augmenter
la durée d’oscillation dupendule court
dans l’eau de0,0029s,
changement
que semblentauto-riser les difficultés
qui
s’opposent
à laprécision
de ces observations. »Ainsi,
de son aveumême,
laprécision
de sesexpériences
n’estqu’apparente.
3° Un certain nombre de
physiciens :
Bessel, Baily,
Sabine,
se sontproposé
de déterminer k pour des boules oscillant dans l’air.Malgré
la minutie desexpé-riences, les valeurs de k ainsi déterminées ne sauraient être retenues pour les raisons suivantes :
a)
Dans ungrand
nombre de cesexpériences
l’ampli-tude linéaire des oscillations de lasphère
estsupérieure
au rayon. Dans ces conditions des tourbillons se détachent aux extrémités de l’oscillation, le
régime
n’estpas vibratoire.
b)
Les valeurs de k fournies parl’expérience
serapportent
ausystème
fil-boule. Ellespeuvent
être notablementsupérieures
à celles caractérisant lasphère
seule.
c)
Laplupart
desexpérimentateurs
ne se sont paspréoccupés
de la limitation dumilieu,
et,
ne soupçon-nant pas l’influence de lapériode
ont donné des valeurs moyennes.Les détails des
expériences auxquelles je
fais allusion sontexposés
dans les mémoires sur lependule,
traduitset
publiés
par la SociétéFrançaise
dePhysique.
Je me borne dans cequi précède
à formuler lescritiques
et les réserves que cesexpériences appellent.
B. Etude des
lignes
de vibration. -a)
Faitcurieux,
de nombreuxphysiciens
se sont efforcés deFig. 1.
déterminer la valeur de la « masse entraînée » sans se
préoccuper
de la forme deslignes
de vibration. M. Bouasse a lepremier
essayé
d’en obtenirexpéri-mentalement l’allure. Les
premières
expériences
furent exécutées dans son laboratoire et sous sa directionpar Fortépaule
(1).
Je les aireprises
et continuées. Soit (1) Hydrodynamique générale. Delagrave, éditeur, p. 212.sous la direction de M.
Bouasse,
soit tseul, j’ai
i déter-miné l’allure deslignes
de vibration pour lessy stèmes
lesplus
divers,
animés d’oscillations de rotation on de translation(~).
Pour unesphère
oscillant dans l’eau elles ont l’allurereprésentée
par lafigure
1. On les obtient enplaçant
ensuspension
dans le fluide de lapoudre
d’aluminium. Une lentillecylindrique
éclaire unplan
mincepassant
par l’axe. Lesgrains
d’aiumi-nium sedétachent,
brillants,
sur un fond noir et lesspectres
hydro
ouaérodynamiques
ainsi réaliséspeuvent
être aisémentphotographiés. Chaque
grain
donne sur le cliché unpetit
segment
dont la direction et la lon-gueurindiquent
la direction etl’amplitude
de la vibra-tion aupoint
considéré.On
peut
ainsi aisément étudier non seulement la forme deslignes
mais encore la distribution des vitesses au sein du fluide.4. Résumé des travaux
théoriques. -
a)
Fluidesparfaits.
--- Pourun fluide
parfait,
le coefficient k estcaractéristique
de la forme du corps, il estindépendant
de ses
dimensions,
de lapériode,
de la nature du fluide.Pour une
sphère
la théorie donne :k =0,~
et pour uncylindre : k =1.
b)
Fluidesvisqueux. -
Dans son célèbre mémoire de1850,
Stokes a calculé la valeur de k pour unesphère
et uncylindre.
Pour une
sphère
il trouve la valeur :Yj,
viscosité;
p, densité dufluide; l’,
période; R rayon
de lasphère.
Stokes compare les valeurs fournies par la théorie avec celles tirées des
expériences
deBaily,
deBessel,
de Du Buat. Il trouve un accordremarquable
et conclut que la théorie a étéainsi,
sinonvérifiée,
du moins soumise à uneépreuve
très sévère. Malheureusernentl’accord,
enparticulier remarquable
pour les riences de,Baily,
tier2t à d une valeur éri-oîtée ducoefficient
de viscositédyrtamique
’f4 p.Pour l’air Stokes admet la valeur :
soit
en
prenant
pour unités le pouceanglais
et laseconde,
La valeurcorrespondante
en C. G. S. est :Or en réalité on a à 01 :
(1) Tourbillons. T. Il par H. BouAssE Delagrave éditeur.
De
même,
pourl’eau,
Stokes pose :d’où
les unités étant
toujours
le pouceanglais
et la seconde. La valeurcorrespondante
en C. G. S. est :A 20° on a :
En introduisant dans la
formule
(1)
les valeurscor-rectes de "’1 : p, on observe un désaccord notable entre
les résultats de la théorie et ceux de
l’expérience.
Leproblème
de la détermination de la masse entral-née nepeut
donc être considéré comme résolu par les travaux ci-dessus résumés.5.
Remarque
surl’homogénéité
des formules. -La masse entraînéepeut
toujours
se mettre sous laforme,
V est le volume du uorps ou un volume fonction de ses
dimensions,
Kest unnombre;
soit k sa valeur pour unfluide
parfait ;
pour les fluides réelsplus
ou moinsvisqueux
on doit avoir : k. Pour de tels fluideson
peut
donc poser, °à k est évidemment fonction de la viscosité
dynamique,
de lapériode,
et par suite d’une dimensioncaractéris-tique
du corps(du
rayon pour unesphère).
Posons donc:Ona:
La
plus simple
des solutions consiste donc à poser :m est un coefficient
numérique
dont toute théorie doit fournir la valeur.On
pourrait
aussi poserLa
proportionnalité
de la masse entraînée à lapériode
estinséparable
de l’introduction du carré du rayon.6.
Technique. - Pour
déterminer la masse entraînéeet les variations de cette masse, on a le choix entre deux méthodes.
a)
Faire osciller successivement le même corps dans le fluidepuis
dans le vide.b)
Faire osciller successivement le même corps dans l’airpuis
dans un fluidebeaucoup plus
dense. Pourles raisons suivantes
j’ai
adopté
la dernière méthode. L’eau est un fluidequasi parfait,
sa viscositédyna-mique
est trèsfaible,
elle est à 20° le 1 : 14 de celle de l’air. Leslignes
devibration,
aux courtespériodes
sontquasi
identiques
à celles que fournit la solutionclas-sique
del’hydrodynamique
pour un fluideparfait.
Il enest de même de la distribution des vitesses autour du corps oscillant. On doit donc s’attendre à trouver
pour K
des valeurs tendant vers0,5
à mesure que lapériode
décroît.La viscosité du fluide étant
faible,
la limitation du milieuperturbe
moins lephénomène ;
enpratique
le fluidepeut
être considéré comme indéfini si lesparois
qui
le limitent sont à une distance de lasphère
de l’ordre de dix fois le rayon.La viscosité de l’eau varie selon une loi connue et
l’hystérésis
est faible ounégligeable.
La détermination de li
exige
la connaissance despériodes
d’oscillation dans le vide et dans le fluide.Mais la
période
dans le videpeut
pratiquement
être confondue avec lapériode
dans l’air.Des
sphères
de laiton creuses ont étéremplies
deplomb
fondu cequi
a eu pour effet de leur donner une densitécomprise
entre 8 et10,
leur rayon a varié de0,5
cm à 4 cm. J’ai aussi utilisé dessphères
d’ivoire etdes
sphères
creuses de verre dont la densité était voi-sine de 1(~,1 ~6).
Chaque sphère
étaitportée
par un fil fin en acier de0,1
ou0,2
mm dediamètre,
solidement coincé dans un trèspetit
troupercé
dans lasphère.
Le fil se détacheainsi normalement de la surface du corps
qui
demeure lisse. Son extrémitésupérieure
estprise
dans unpetit
étaupouvant
coulisser lelong
d’un madrier verticalfixé au-dessus d’une
grande
lessiveusetronc-conique
mesurant 70 cm de diamètre à lapartie supérieure,
60 cm à lapartie
inférieure et 80 cm de hauteur.J’ai eu soin de vérifier :
1°
Que
l’élasticité du fil n’influe pas(pratiquement
dumoins)
sur lesphénomènes ;
2°
Que
la masse entraînée fournie parl’expérience
estindépendante
de lalongueur
de lapartie
du filimmergée,
sous la réserve bien entendu que le volume de ce fil demeurenégligeable
devant celui de lasphère.
Pour unelongueur
donnée du fil desuspension, je
détermine lapériode
dans l’air au moyen d’un chrono-mètre àpoussoir.
On obtient ainsi sans difficulté la valeur de lapériode
à 1/1000, de secondeprès.
J’abaisse ensuite l’étau de manière à
immerger
la boule. Dans l’eaulesoscillations s’amortissent très vite. Il estimpossible
d’encompter
plus
d’unecentaine,
par-fois onpeut
àpeine
encompter
20.J’ai essayé
de réa-liser pourchaque
cas unpendule
oscillant dans l’air ensynchronisme
avec celuiplongé
dans l’eau(méthode
de DuBuat).
Lapériode
dui e;,
aisée àdéterminer,
don-nait celle du second. J’ai renoncé à cettetechnique
en raison de lalongueur
desopérations
etj’ai préféré
multiplier
lesexpériences.
Les erreurs accidentelles finissent par s’annuler mutuellement et lespoints
377
précision
des courbes que l’on trace sans hésitation.J’ajoute quel’inscription photographique
des oscilla-tions(à
laquelle
il faut bien recourir pour les très courtespériodes)
ne donne pas uneprécision
supé-rieure à celle de
chronométrage
des oscillations. 7. Influence de lapériode. -
Lafigure 2
repré-sente les résultats d’une centaine
d’expériences
pourune
sphère
de0,5
cm de rayon(température
~?0 à21 °).
Fig. 2.
J’ai
porté
en abscisses lespériodes
et en ordonnées les valeurs :La courbe obtenue est un arc de
parabole d’équation
La
figure
montrel’importance
des erreurs acciden-telles et la nécessité demultiplier
lesexpériences.
Pourla clarté du dessin
j’ai
réduit le nombre despoints
représentatifs.
On voit combien il
importe
d’obtenir d’abord l’allure duphénomène.
A exécuter seulementquelques
expé-riences on
rizque
d’énoncer les résultats lesplus
faux. Lesexpériences
A, B, C,
donneraient une courbe tour-nant sa concavité vers lehaut,
tandis que lesexpé-riences
B, D, E,
donnent la relation Ak - a+ b T.
Pour unesphère
de2,7
cm de diamètre et avec ledis-positif
quej’avais
précédemment
utilisé(Tourbillons
par H. Bouasse -- TomeII,
page34), j’ai
déterminé la masse entraînée pour des valeurs de 11compri~es
entre0,~
et 0,1 s; laproportionnalité
de AA- àV/]1
subsiste.En admettant que cette
proportionnalité
subsiste encore auxfréquences acoustiques,
on voit quel’abais-sement de
fréquence
peut-être
calculé ensupposant
les fluidesparfaits.
Or,
en faisant vibrer dans l’airpuis
dans l’cau un fil d’acier Laird trouvepour k
une valeur très voisine de1,
valeurprévue
pour lecylindre
par la théorie cles f luidesparfaits.
8. Influence du rayon. - Les
valeursdekaugmen-tent
quand
le rayon H décroît.Pour déterminer l’influence de ce dernier sur les variations de
k,
je
construis pour dessphères
de rayonscompris
entre0,5
et 4 cm les courbes Cd’équation :
-.Chaque
courbe donne la valeur de III pour lasphère
correspondante.
Les valeurs de rrc étant connues,je
construis la courbe
C’,
fig.
3Fig. 3.
Cette courbe est un arc
d’hyperbole,
on le vérifie enportant
en ordonnées les valeursquasi
constantes desproduits
mR.(droite (A».
On a d’ailleurs le tableau :La valeur moyenne des
produits
m R est0,i50
Les excès 3k varient donc en raison inverse du rayon de la
sphère
oscillante.9. Influence de la viscosité. - On n’oubliera
pas
qu’il
s’agit
ici d’unliquide
dont la viscositédyna-mique
est très faible et il estprobable
que pour desliquides
trèsvisqueux
lesphénomènes
sont différents.Avec une
sphère
de:3,4
cm dediamètre,
j’ai
exécutéquelques expériences
à destempératures comprises
entre 18 et 60°.
A 18° et pour 1~ ==
i,4
s on obtient pour A la valeur0,627,
d’où ~k =0,127.
A 4(l~ et pour T =
1,4
s on a :d’où
d’où
Or : A 18°
On
peut
donc conclure que pour de faibles viscosités les valeurs de àk sontproportionnelles
à la racinecarrée de la viscosité
dynamique.
10.
Comparaison
des résultatsexpérimentaux
avec ceux de la théorie de Stokes. - Les
expé-riences décrites conduisent à poser :
Elles donnent pour a la valeur
d’où : s
La théorie de Stokes donne pour le coefficient
numé-rique
du second terme la valeur : a ~1,269.
L’écart est nettement inférieur aux erreurs
d’expé
rience ;
son sens est en accord avec lesexpériences
de Bessel. Ces dernières furent exécutées à unetempé-rature voisine de 7°.
Pour une boule de
5,4
cm de diamètre Bessel donne les résultatssuivants,
pour d’où
d’où
On tire de là :
Or à
7°,
p -0,1~,
on obtient finalement pour a lavaleur- *
a ~1,~~,
Cette valeur est
légèrement
supérieure
à celle queje
donne mois11 La valeur
1,62
a été calculée enprenant
la moyenne de deuxexpériences
seulement. Ellespeuvent
être erronées toutes deux dans le même sens. La 2e fournitla valeur
1,55
voisine de celle queje
donne.2° Les
amplitudes
initiales étaient de ~° et lependule
avaitprès
de 3 mde long
(2,8~) m).
L’amplitude
linéaire de lasphère
étaitde l’ordre de deux fois le rayon, c’est-à-diretrop
grande
pour que lerégime
fut vibratoire. 30 Le bassin danslequel
oscillait la boule était pro-fond de W46 cm environ et la boule avait 5 cm de dia-mètre. En lasupposant
immergée
àmi-hauteur,
le niveausupérieur
et le fond étaient seulement à 2dia-mètres de la surface de la
sphère.
La limitation du milieuse faisait certainement sentir.
Pour ces diverses raisons lavaleur du
coefficientfour-nie par les
expériences
de Bessel est certainementerronée par excès.
11. Influence de la limitation du milieu. -l’ Pour une
sphère
deB,4
cm dediamètre,
oscillant dans un milieupratiquement
indéfini on trouve pourl’
=2,85
s :Dans un vase
cylindrique
de 8 cm de diamètre et 10 cm de hauteur on a,toujours
pour T ~2,8 i s
Enfin dans un vase de 5 cm de
diamètre,
8 cm de hauteur :2° Pour une
sphère
de 1 cm de diamètre et pourT ü 7 s environ on a :
dans un milieu
pratiquement
indéfini :dans une cuve
rectangulaire
dans un coin de la cuve, à 5 cm des
parois :
-.Pour la même
sphère
et pour l’ =3,9
s on a dansun milieu
pratiquement
indéfini:Dans le même
milieu,
mais à 2 cm de la surface on a :Comme on le voit par ces
exeinplos,
la limitation379
1.2. Influence de
l’amplitude. -
Pour unepériode
donnée,
les valeurs de /vaugmentent
légère-ment avec
l’amp1itude ;
celle ci diminuerapidement
etil est par suite
quasi
impossible
de déterminer avecprécision
la valeur de 7~ pour différentesampli-tudes.
D’ailleurs
l’augmentation
de Ii est loin d’être enrapport
avec ledéveloppement
et l’intensité desphé-nomènes
tourbillonnaires ;
le faits’explique
aisément.Quand
pour unepériode
donnée,
l’amplitude
linéairedépasse
une certainevaleur,
un remous se forme en arrière de lasphère
et suit cette dernière.Dès lors le volume du corps oscillant
comprend
non seulement celui de lasphère,
mais aussi celui dufluide entraîné par elle. Du fait du
sillage
entraîné,
l’énergie cinétique
que les oscillations de lasphère
développent
dans le fluidecroît, à
k tend àaugmenter ;
mais tout se passe comme si les dimensions du corps oscillantaugmentaient
et de ce chef ak tend aussi àdiminuer.
De
plus
l’inertie de l’eau effectivement[entraînée
nes’ajoute
qu’en
partie
à celle de lasphère. Après
que cette dernière estpassée
par laposition d’équilibre
avec sa vitesse maxima
V,,,
le fluidequ’elle
entraîne etqui
par suite a la vitesseVo
passe à l’avant de lasphère
et se détache. L’amortissement est de ce chef considérablementaugmenté;
il n’en est pas de même de la masse entraînée.On
s’explique
ainsi quemalgré l’intensité,
voire laviolence,
desphénomènes
tourbillonnaires et descir-culations connexes, la masse entraînée
soit,
auxgrandes
amplitudes,
àpeine supérieure
à cellequi
correspond
aurégime
vibratoire.13.
Liquides
trèsvisqueux. -
J’aiessayé,
vaine-mentd’ailleurs,
de déterminer m par suite K pour desliquides
trèsvisqueux,
huile degraissage
etglycé-rine. La limitation du milieu fausse alors toutes les
expériences, plus
exactement les résultats obtenus nepeuvent
êtregénéralisés.
Cette limitation est d’autantplus
gênante
que l’on se trouve dansl’obligation
d’opérer
sur depetites quantités
deliquide
par suite dans des vases de faibles dimensions.Etude de
l’amortissement.
1 Io
Etude théorique
del’amortissement(Stokes).
- 9 °
Dans son mémoire de 1850 Stokes étudie l’amor-tissement d’un
pendule
sous l’effet de la viscosité dufluide clans
lequel
lasphère
oscillante estplongée.
Iltrouve pour la valeur du décrément
l’expression :
illest la masse de la
sphère,
la massedu
fluidedéplacé,
est la « masse entraînée »1
’
27t
T
Il/if!’ est le coefficient deproportionnalité
de laT
.résistance de frottement à la vitesse.
L’équation
des oscillations de lasphère
s’écrit .d’où la valeur de 8.
L’expression (1)
peut
s’écrire : sp et à étant les densités
respectives
de lasphère
et du fluide.Les coefficients k et k’ ont
d’après
Stokes lesvaleurs :
d’où:
On obtient finalement :
a)
Si T4etR>
1le terme R V 1t P : 14 Test
grand
devant 1 et le second terme del’expression
entre crochets devient le facteurprincipal
de l’amor-tissement. On a donc pour ces cas :b)
Pour delongues périodes
on a au contraireCctte dernière formule suppose le terme R T
négligeable
devant 1. Or pour l’eau à 20° et pourR= 1 ,
le terme considéré vaut t pour T= 31 4 s ;
0,7
pour 7’= 628 s et0,5
pour 7’= 1256 s. Pour de tellespériodes
les
phénomènes
cessent d’être définis et les mesures deviennentquasi
impossibles.
Si donc la théorie de Stokes était exacte, il seraitpratiquement
impossible
de réaliser des oscillations danslesquelles
l’amortis-sement soit
proportionnel
à lapériode ;
cequi
revientà dire
qu’au
cours des oscillations la résistance ne serait en aucun casproportionnelle
à la vitesse actuelle. Je montreplus
loinqu’effectivement,
même pour delongues périodes,
l’amortissement n’est paspraportionnel
à ces dernières(du
moins enrégime
vibratoire).
Pour de courtes
périodes
et dessphères
non très.
oscille dans un fluide très
léger (gaz)
ou si elle est très dense k p estnégligeable
devant A. En réintroduisantla masse M de la
sphère,
les formules 3 et 4devien-nent :
-Au cours de mes
expériences,
lapériode
n’ajamais
excédé 20 s. C’est donc aux valeurs fournies par les formules 3 ou 3’ que nous devronscomparer les
valeurs°
de a données par les
expériences.
~°
Remarque
surl’homogénéité
des formules.-
L’homogénéité impose
la forme des formulesqui
précèdent.
L’équation
despetites
oscillations d’unesphère
dans un fluidevisqueux
peut
toujours
s’écrire :
L’homogénéité
impose
pourf
la forme : -.a)
Pour les courtespériodes
il est naturel d’admettreque
f
dépend
non seulementde 11
mais aussi de 7’ etde p. On a donc nécessairement :
d’où
pour a
la forme :Introduisons la densité
apparente
de lasphère :
-.d’où
~)
Si lapériode
estlongue
et lerégime
vibratoirepar suite non
turbulent,
la résistance amortissantepeut
être considérée commeproportionnelle
à la vitesse actuelle etindépendante
de sesvariations,
on apour 0 l’expression :
ou : o o
Nous retrouvons
ainsi,
au coefficientnumérique
près,
les
formules 3 et 4. La théorie de Stokes donnepour le coefficient la valeur commune 9 :
4,
soit~,~~.
Nous Ulons montrer que celle fournie parl’expérience
est notablement différente. Les considérationsqui
pré-cèdent montrentqu’en
raison de deuxrégimes
possi-bles pourl’amortissement,
il y a intérêt à étudier les cas extrêmes seuls bien définis. Nous étudieronsparti-culièrement l’amortissement aux courtes
périodes
15. Etudes
expérimentale.
Technique. -
Latech-nique
utilisée est desplus simples.
Ici encore il estpréférable
demultiplier
lesexpériences
plutôt
que d’en exécuter unpetit
nombre avec uneprécision qui
demeurera illusoire
quelles
que soient lesprécautions
prises.
En unpareil
domaine,
si mal connu, on oublietoujours
laprécaution capitale...
Une
sphère S
de rayon Rportée
par le fit fixé en A oscille dans une cuve C selon x’.r. Elle estimmergée
à uneprofondeur
lr de l’orclre de 10 R.Je m’assure que pour une
longueur
donnée du fil desuspension,
par suite pour une valeur donnée de lapériode,
l’amortissemeent estpratiquement indépendant
de lalongueur
~a de filimmergée.
Le fil oscille devant une
règle
J.1;J Ndisposée
horizon-talement à la surface de l’eau. Au moyen d’une lunette on vise simultanément le fi1 et la
règle
et on noteles
amplitudes Ao,
A,,
~2 ...
Ar..On construit la courbe
C,
A= f
(t)
enportant
en abscisses lespériodes
successives et en ordonnées lesamplitudes
linéairescorrespondantes;
lapériode
estainsi l’unité de
temps.
Généralement la courbe obtenue est uneexponentielle.
Enportant
en ordonnées leslogarithmes
desamplitudes,
on obtient une droite à(fig. 4)
dont laIpente
donne la valeur du décrément.4.
381
16. Influence de
l’amplitude
surl’amortisse-ment. - La
figure 4
reproduit
la courbe C pour unesphère
de 2 cm de diamètre et pour unepériocle
de 2,1
s. La courbe à tracée enpointillé
est celle deslogarithmes
desamplitudes.
Aupoint a
la courbe à se relève et sedétache de la
partie rectiligne
a h. Ce fait montre quepour de
grandes
amplitudes (supérieures
à l’amor-tissement n’estplus
constant,
la force amortissante n’estplns proportionnelle
à la vitesse. Pour lasphère
et la
période
considérées,
l’amplitude
linéaire .x~ au-dessus delaquelle
l’amortissement cesse d’être cons-tant est bien déterminé etégal
à la moitié du rayon environ.L’expérience
montre que pour desamplitudes
supérieures
à xA, la circulations’exagère,
destourbil-lons se forment à l’arrière de la
sphère.
Pour une
sphère
donnée,
l’amplitude
limite croitquand
lapériode
augmente.
Pour lasphère
considérée,
xA devient voisin de R pour l’ = 5 s. A
période
cons-tante,
lerapport
xA : R décroîtlégèrement
quand
augmente.
Lapente
de la droite A détermine le décré-ment. Pour la courbe de lafigure,
on a :~ = 0,10.
Influence de la
période.
-- La courbe de lafigure 5
représente
les variations de a en fonction de7’ pour
unesphère
de 2 cm de diamètre(R =1).
Comme onpeut
levoir,
les déterminations successivesde a
man-quent
deprécision,
mais la courbe Cpeut
être tracéesans difficultés.
Fig. 5.
En
portant
en ordonnées les carrés des ordonnéesdes différents
points
de cette courbe on obtient la droite A. L’amortissement est donc bienproportionnel
à la racine carrée de lapériode.
Pour la
sphère
étudiée,
on a :La
période
a varié de0,5
s à5, 2
s. Lafigure
nereprésente qu’une
partie
desexpériences.
La courbe tracée sur lafigure
est laplus
simple
de cellessuggé-rées par la
disposition
despoints représentatifs.
Enfait le terme amortisseur est vraisemblablement de la forme :
L’amortissement est en effet inversement propor-tionnel à l’inertie du
système,
c’est-à-dire à l’inertie de lasphère
et de la masse entraînée. Or la masse entraînée est de la forme0,5 +
m Enexplicitant
la densitéapparente
dusystème
on a d’ailleursPour de courtes
périodes
et des rayons non trèspetits,
m pVT peut
êtrenégligeable
devant à+
0,5
p.C’est donc seulement pour des
sphères
dont la densité estgrande
parrapport
au fluide que le décrémentpeut
être mis sous la forme
Bien que les conditions de
l’expérience
imposent
pour 8 la forme(2),
les mesures ne sont passuffisam-ment
précises
pour quepuissent
être déterminés lescoefficients a, b,
c.,
18. Influence de la viscosité. - De
quelques
expériences
exécutées à destempératures
différenteson
peut
conclure que l’amortissement estproportionnel
à la racine carrée de la viscosité. D’ailleursl’amortis-sement étant
proportionnel
à la racine carrée de lapériode,
laproportionnalité
à la racine carrée dupro-duit de la viscosité par la densité est
imposée
par lesconditions
d’homogénéité.
Comparaison
des résultatsthéoriques (Stokes)
et
expérimentaux,
PosonsPour la
sphère
ci=dessus considérée on a pour ?’‘ ~.b =
0,066.
(valeur
moyenne fournie par lacourbe).
D’autre
part :
d’où
Valeur notablement
supérieure
à celle(2,23)
fourniepar la théorie de Stokes.
Influence du rayon. - Pour différentes
sphères,
derayons
différents,
on construit la courbeC, B
=En
explicitant
le rayon, ladensité,
laviscosité,
la masseentraînée,
on a la formule(1)
du §
précédent.
382
Ainsi aux courtes
périodes,
l’amortissement est à peuprès
inversementproportionnel
au rayon, toutes choseségales
ailleurs. Lalégère
diminution de Iiquand
lerayon croit est en accord avec la formule
(1 ~.
La valeur du termeKp
diminuequand
Rcroît,
mais si à estgrand
devant p
ses variations sontquasi négligeables.
Elles le sont aussi dès que l~ devientsupérieur
àquel-ques centimètres. Pour les grosses
sphères 5
est doncinversement
proportionnel
à R.19. Conclusions. - En ce
qui
concerne la masseen-traînée,
la théorie des fluidesparfaits
fournit une valeur mqui, indépendante
de lafréquence,
estd’au-tant
plus approchée
de la valeur m’ donnée parl’expé-rience que la
fréquence
estplus grande.
Dès que cette dernièredépasse quelques
unités,
les valeurs de m’diffèrent très peu de celles de m.
Pour les
longues
périodes
la viscosité intervient.L’écart relatif est pour la
sphère
etl’eau,
toujours
positif, proportionnel
à la racine carrée de lapériode
et inversementproportionnel
au rayon de lasphère.
Sa valeurnumérique
diffère notablement de celleprévue
par la théorie de Stokes. Mais commeles valeurs fournies par cette théorie sont
toujours
comprises
entre celles données par la théorie desfluides
parfaits
et celles tirées del’expérience,
ellessont
toujours plus approchées
que celles données parla théorie des fluides
parfaits.
La théorie de Stokes donne
également
pour l’amor-tissement des valeursnumériques
notablement infé-rieures à celles fournies parl’expérience.
On ne
peut
donc considérer la théorie de Stokescomme vérifiée par
l’expérience.
Jerappelle
d’ailleursque
d’après
Serville(1)
elle donnerait pour larésis-tance à l’avancement de
sphères
dans l’air des valeurs notablement inférieures à celles fournies parl’expé-rience.
(1) Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse, 1923, 25.