HAL Id: jpa-00208192
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Submitted on 1 Jan 1974
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Étude du groupe de symétrie du pentafluorure de phosphore PF 5
M. Chéron, J. Bordé
To cite this version:
M. Chéron, J. Bordé. Étude du groupe de symétrie du pentafluorure de phosphore PF 5. Journal de
Physique, 1974, 35 (9), pp.641-646. �10.1051/jphys:01974003509064100�. �jpa-00208192�
PF5 (*)
Mlle M.
CHÉRON
et J.BORDÉ
Laboratoire de
Physique
Moléculaire etd’Optique Atmosphérique,
Bâtiment
220, Campus d’Orsay,
91405Orsay,
France(Reçu
le17 janvier
1974, révisé le 8avril 1974)
Résumé. 2014 Nous avons étudié les conséquences d’un effet tunnel, lié à un mouvement de grande
amplitude,
sur la détermination du groupe de symétrie moléculaire, ce qui a amené à unepossibilité
de détriplement de certaines raies du spectre de vibration-rotation.
Au cours de cette étude, il a fallu utiliser le groupe de
permutations
S5 dont nous avons déterminéles matrices des représentations irréductibles, ce qui a nécessité l’écriture d’un programme en FOR- TRAN IV, adaptable au groupe Sn, n quelconque.
Abstract. 2014 The consequences of a tunnel effect, related to a large
amplitude
movement, on thedetermination of the molecular symmetry group have been studied. This study shows that some lines
of the vibration-rotation spectrum may be split.
During this study, the use of the
permutation
group S5 has led us to write a program in FORTRAN IV to determine the matrices of its irreducible representations. This program can easily be extended to any group Sn.Introduction. - Des spectres de
pentafluorure
dephosphore, PFS [1],
ont étéenregistrés
dans notrelaboratoire ;
cesspectres expérimentaux
ont été obte-nus par laser en
spectroscopie d’absorption saturée,
dans larégion spectrale
900-1 100cm-1.
Dans cetintervalle de
fréquence,
on trouve deux bandes fon- damentales dePFS [1] :
la bandeparallèle
V3, centréevers 946
cm-1
et la bandeperpendiculaire
vs, centréevers 1 025
cm-1.
La densité de raiesqui apparaît
dans ces
spectres
est nettementsupérieure
à celleà
laquelle
on peut s’attendred’après
la théorie de vibration-rotation habituelle. Nous avonsessayé
dejustifier
cet accroissement du nombre de raies parun effet tunnel et les considérations de
symétrie qui
en découlent.
En outre, dans la mesure où cela est apparu comme
un travail utile pour
poursuivre
l’étude de ce pro-blème,
notamment pour aider à se définir des coor-données
qui permettraient
de mener les calculsplus
avant, nous avons
développé quelques
considérationstopologiques
et conçu un programmepermettant
de calculersimplement
les matrices dereprésentations
irréductibles du groupe
S5 ;
nous avons intitulé cettepartie
travail annexe.Cet article sera divisé en trois
parties : 1)
mouvementd’échange intramoléculaire, 2)
détermination du groupe desymétrie
molé-culaire,
3)
travail annexe.1. Mouvement
d’échange
intramoléculaire. - La structure moléculaire dupentafluorure
dephosphore PFS,
a été déterminée par diffractionélectronique
par divers auteurs
[2, 3].
Cette structure est constituée de deuxpyramides
accolées par leurbase, triangle équilatéral qui
forme leplan équatorial
de labipy-
ramide
trigonale
ainsi obtenue. Lescinq
atomes defluor sont situés aux sommets et l’atome de
phosphore
au centre de
gravité.
Cette structure est schématisée ci-dessous :Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01974003509064100
642
Les
spectres
vibrationnels Raman etinfrarouge,
sont
compatibles
avec cette structurecorrespondant
au groupe de
symétrie D3h
et ontpermis
d’attribuer lesfréquences
fondamentales de vibration[4
à9].
La vibration V7 a été
l’objet
de controverses quant àsa
fréquence
et quant à sadescription (qui
d’ailleursn’est pas encore
définitive) [10, 11]. Puisque
le fluorpossède
unspin
nucléaire de2,
on obtient un spectreen RMN
[12].
On s’attend à observer un doublet dû à la différence d’environnementchimique
des noyaux de fluoraxiaux,
d’une part, et des noyaux de fluoréquatoriaux,
d’autre part. Or le doubletqui
appa- raîtpossède
des composantesd’égale
intensité etnon dans le rapport
prévu
de trois à deux du nombre d’atomeséquatoriaux
au nombre d’atomes axiaux.Aussi a-t-on trouvé pour ce doublet une autre
expli-
cation
qui
est lecouplage
du noyau dephosphore
avec les noyaux de
fluor ;
on en conclut que lescinq
noyaux de fluor sont
équivalents.
Il est alors néces- saired’envisager
un processusd’échange
des atomesde fluor. Ce processus moléculaire a été décrit dès 1960 par
Berry [13] grâce
à un mouvement de pseu-dorotation,
associé à un effet tunnelquantique.
Au cours de cette déformation
particulière, l’angle
entre les liaisons
P-F2éq
etP-F4,,,,
parexemple,
s’ouvre
jusqu’à 180°,
cequi
donne le nouvel axe dela
molécule,
tandis quel’angle F1ax-P-F 5ax
se fermejusqu’à
120° pour former le nouveauplan équatorial
avec le fluor
F3éq supposé
rester immobile. On obtient ainsi une autreconfiguration d’équilibre
superpo- sable à lapremière
en faisant basculer le nouvelaxe de 90°.
On
peut
constater que,partant
d’uneconfiguration
initiale
choisie,
on peut obtenir trois autres confi-gurations qui correspondent
à chacun des trois atomes de fluoréquatoriaux
immobiles au cours du mou-vement.
Ceci a des
répercussions
immédiates sur le groupe desymétrie moléculaire,
comme nous allons lemontrer.
2. Détermination du groupe de
symétrie
moléculaire.- Déterminer un groupe de
symétrie
moléculairea pour but de permettre de classer les niveaux d’éner-
gie
de la molécule selon lesreprésentations
irréduc-tibles de ce groupe.
Prenons la molécule dans une
configuration d’équi-
libre. Les
opérations géométriques qui
superposent la molécule à elle-même déterminent le groupe(géométrique)
desymétrie il
dit de recouvrement ; la moléculePFS possédant
un axeC3,
trois axesC2,
un
plan
Uh, troisplans
6v et un axeS3, appartient
augroupe
D3h.
Les niveauxd’énergie
seront donc du typeA’1, A’2, E’, A"1, A"2, E",
Le groupe de recouvre- ment ne tientcompte
que d’uneconfiguration d’équi- libre,
cequi
n’est valable que pour des mouvements depetite amplitude
autour de laposition d’équilibre.
Mais si l’on tient
compte
de l’effettunnel,
cela peut avoir pourconséquence
dedécomposer
les niveauxd’énergie :
le groupe de recouvrement nepermet
pas d’attribuer des types desymétrie
différents auxniveaux
décomposés,
et il faut considérer un groupe desymétrie plus
riche enreprésentations
irréduc-tibles.
A ce
stade,
nous pouvons remarquer que lesopérations géométriques
du groupe desymétrie, qui
sont des rotations ou desrotations-réflexions,
peuvent s’écrire en termes depermutations
et depermutations-inversions.
Ce résultatprovient
du faitque le groupe de recouvrement
correspond
à unsous-groupe d’un groupe
plus général
noté W consti- tué de l’ensemble des transformationsqui
laissentl’hamiltonien
invariant,
les transformations étant lespermutations
de noyauxidentiques
et l’inversion de toutes lesparticules
parrapport
au centre de masse ;ce groupe T s’écrit :
groupe
produit
direct du groupe depermutations
de nobjets identiques, Sn,
par le groupe de l’inversion constitué de l’identité 9 et de l’inversion 3(d’où l’appel-
lation de groupe de
permutations-inversions) [14].
Si
donc,
on considère la molécule subissant unmouvement de
grande amplitude
telle que l’inver- sion dans l’ammoniacNH3 (correspondant
au pas-diverses
configurations d’équilibre
mises enjeu
par l’effet tunnel[15].
A titre
d’exemple, indiquons
pourquelques
molé-cules les groupes dans
lesquels
il est nécessaire de travailler : pour l’ammoniacNH3,
le groupe de recouvrement estC3v ;
si l’on tient compte duphéno-
mène d’inversion
(effet
tunnelvibrationnel),
il fautconsidérer un groupe (2,
qui
se trouve êtreprécisé-
ment le
groupe T
=S3
Q(9, 3) (isomorphe
àD3h).
Pour le méthane
CH4,
le groupe de recouvrement estTd;
aucunetechnique n’ayant permis jusqu’à présent
de déceler un dédoublement desniveaux,
il est inutile de considérer un groupe de
symétrie plus
riche. Enrevanche,
dans le cas du tétrafluorure de soufreSF4
considérer le groupe de recouvrement :R,isomorphe
àC2v,
ne suffit pas(Fig. 1) :
à cause del’effet
tunnel,
legroupe 0.
à considérer est un groupepossédant
deux foisplus
d’éléments que legroupe 31
mais deux fois moins que le groupe de
permutations-
inversions W
= S4
0(9, J).
FIG. 1. - Effet de la pseudo-rotation sur SF4.
Dans le cas de
PFS,
nous avons vuqu’à partir
d’une
configuration
onpouvait
en atteindre trois autres par effet tunnel. On constate que pour fermer legroupe B2,
il faut tenircompte
devingt configurations
simples.
Tous ces résultats sont
représentés
sur lafigure 2 ;
ils concordent avec ceux de Dalton[16].
FIG. 2. - Transitions entre les niveaux d’énergie.
3. Travail annexe. - Si l’on veut maintenant étu- dier
quantitativement
laséparation
des raies due à l’effettunnel,
il fautpouvoir
se définir des coor-données pour écrire la fonction
énergie potentielle.
Vu la
complexité
duproblème,
il faudra sans douteavoir recours à des modèles
plus simples qui
condui-ront à des
équations
que l’on saurarésoudre,
c’est-à- dire choisir des coordonnéesqui permettront
deséparer
enpremière approximation
lareprésentation dynamique
duproblème
en unesuperposition
deplusieurs
mouvements. Il est doncimportant
d’avoirune idée de
l’agencement topologique
desconfigura-
tions
d’équilibre
les unes parrapport
aux autres pourse définir de telles coordonnées. Par
ailleurs,
ces coordonnées devrontpouvoir
conduire aux coor-données
qui représentent
leproblème global qui, elles,
devront respecter lasymétrie
du groupeS5
et pour cela il faut connaître les matrices des
repré-
sentations irréductibles de ce groupe.
644
3 . 1 CONSIDÉRATIONS TOPOLOGIQUES. - Nous avons
cherché à
représenter
les cheminsqui
relient les différentesconfigurations d’équilibre,
sachant queFIG. 3. - Représentation spatiale.
l’effet tunnel il faut passer par
cinq
intermédiaires(1),
c’est-à-dire que les
cycles
sont deshexagones.
Aussia-t-il fallu abandonner ce modèle. La
figure
ne seferme que dans
l’espace (Fig. 3).
Unereprésentation
dans le
plan,
ouverte, est donnée par lafigure
4.Au
total,
il y avingt hexagones
dont les sommetsreprésentent
lesconfigurations d’équilibre
et lesliaisons les
effets
tunnel.3.2 CALCUL AUTOMATIQUE DES MATRICES DES
REPRÉSENTATIONS IRRÉDUCTIBLES DU GROUPE
S5. -
Le groupe
S, possède
5 ! = 120 éléments. Unélément,
ou
permutation,
de85
a pour structurecvclique (la
2P 3Y 4"5E),
où a,B,
y,b,
e sont les nombres decycles
de1, 2, 3, 4,
5objets respectivement.
Les per- mutations de même structurecyclique
constituentune
classe,
si bien que les centvingt permutations
du groupe
S,
peuvent se regrouper en sept classes.FIG. 4. - Représentation dans le plan.
chacune d’elles était reliée à trois autres et que l’en- semble devait former une
figure
fermée. Il fautéliminer d’emblée un isododécaèdre se fermant sur une
sphère,
car celaexige
descycles pentagonaux,
alors que l’ons’aperçoit
que pour revenir à uneconfiguration
initiale choisie par le mécanisme de(1) On peut revenir d’une configuration atteinte par effet tunnel direct à une configuration initiale par le processus inverse. Mais si l’on exclut cette possibilité, on constate qu’il faut appliquer six
fois le mécanisme d’effet tunnel pour revenir à la configuration initiale, et cela en choisissant judicieusement à chaque intermédiaire la configuration convenable parmi les trois possibles.
et
Pour connaître les
représentations
irréductibleset les caractères du groupe
S5,
nous avons utiliséla méthode des
opérateurs
deYoung [17].
Cetteméthode
présente l’avantage
de fournir les matrices desreprésentations
irréductibles(3).
On commence par
représenter
lespartitions (À) = (Âl Â2 Â3 Â4 ..15)
par undiagramme
deYoung
formé de
Âl, Â2, Â3, ’Z4, Â5
cases parligne.
Puis onremplit
lediagramme
avec les chiffres1, 2, 3, 4,
5 defaçon régulière
degauche
à droite et de haut enbas en ayant soin d’avoir un nombre de cases rem-
plies
sur la i-ièmeligne qui
n’excède pas celui de la(i
-1 )-ième ligne :
on obtient ainsi un tableau standard deYoung.
Introduisons maintenâiit
l’opérateur
deYoung
que l’on peut construire pour
chaque
tableau standard.Si p
représente
unepermutation
laissantglobalement
invariantes les
lignes,
et q unepermutation
laissantglobalement
invariantes lescolonnes,
on définit lesymétriseur
P =LP
etl’antisymétriseur Q
=Lbq.q, où bq
est laparité
de q. Pardéfinition, l’opérateur
deYoung
sera :Les éléments de
85
sontpris
comme vecteurs debase de
l’algèbre, qui
est un espace vectoriel à centvingt
dimensions. Pour trouverl’espace engendré
par
Y,
on commence parmultiplier
Y par tous les élémentsde 85 :
on obtient ainsi centvingt
vecteursà cent
vingt
composantes. Ondétermine, parmi
cesvecteurs, e vecteurs linéairement
indépendants, puis
on
décompose
les 120-e vecteurs restants sur cettebase E de dimension e. Pour cela on utilise la méthode du déterminant vectoriel.
Rappelons
brièvement enquoi
consiste cetteméthode.
Un déterminant vectoriel est un déterminant dont
une
rangée
est formée de vecteurs. Prenons le casd’une
représentation
de dimension e.Puisque
lesvecteurs de la base E sont linéairement
indépendants,
il est
possible
d’extraire de la matrice e x 120 undéterminant e x e non nul. Soit A ce déterminant :
(2) Les partitions sont les différentes manières d’écrire un chiffre
sous la forme d’une somme d’entiers positifs non croissants ; il y
en a 7 pour le chiffre 5.
(3) Lorsqu’on ne désire que les caractères des représentations irréductibles, on peut également utiliser la méthode des caractères
composés.
.
Pour
décomposer
un vecteurVj quelconque
surcette
base E, procédons
de la manière suivante :sur la
(e
+1)-ième ligne,
écrivons les composantes duj-ième
vecteur et sur la(e
+1 )-ième colonne,
les vecteurs(vecteurs
de la base E et vecteurVj);
on a le déterminant vectoriel A :
En
développant
A suivant la dernièrecolonne,
on a :
où les
Ài
sont les cofacteurs.Puisque
A est différentde zéro par
hypothèse
et que A estnul,
on a :On obtient alors pour
le j-ième
vecteur la combinaison linéaire souhaitée. On connaît ainsi les combinaisons linéaires des 120-e vecteurs en fonction des vecteurs de base choisis.La dernière
étape
consiste à écrire les matricescorrespondant
aux éléments deS5.
Les vecteursobtenus en
multipliant chaque
élément deS.
par le vecteur de la base E sedécomposent
sur cette baseE;
cesystème
de e vecteurs à e composantes peut s’écrire sous la forme d’une matrice e x e.Cette méthode a nécessité l’écriture d’un programme
en FORTRAN
IV, qui
a été assemblé et exécuté parun ordinateur CDC 6600.
Explicitons
ce programme.Programme
PERMUT(4).
- Déroulement. - Le programme estcomposé
d’un programmeprincipal
dénommé PERMUT et de
plusieurs
sous-programmes.Les sous-programmes sont les suivants :
- le sous-programme ENCODE
qui permet
à l’ordinateur de fairecorrespondre
à un ensemble(4) Les auteurs remercient N. A. Scott de sa collaboration à l’écriture de ce programme.
646
donné de
cinq
chiffres unepermutation
telle que l’ensemble dedépart
est 1 2 3 4 5 et l’ensemble d’arrivée l’ensembledonné ;
- le sous-programme
DECODE, qui
permet de décoder unepermutation,
processus inverse d’EN-CODE ;
- le sous-programme
COMPAR, qui
permet de comparer aux éléments du groupeS5
lespermutations
obtenues lors du
produit
des éléments du groupeSS
par les éléments composant
l’opérateur Y,
ces per- mutations étant affectées de leursigne ;
- le sous-programme
DET, programme-biblio- thèque qui permet
de calculer un déterminant.- Données. - Les données introduites dans l’or- dinateur sont les 120
permutations
deS5
et les élé-ments de
l’opérateur
Y calculésauparavant
pourchaque représentation
irréductible.- Résultats. - Sur le
listing (5),
on peut lire les résultats suivants :- les
permutations
deSs ;
(5) Ce programme a été écrit sous une forme très générale et peut être utilisé pour Sn, n quelconque. Il est à la disposition des
personnes qui en feront la demande.
- les composantes du
produit
despermutations
de
S5
par lespermutations
del’opérateur Y ;
- les combinaisons linéaires des vecteurs
(per- mutations)
en fonction des vecteurs de base pourchaque permutation
deS, ;
- les matrices pour
chaque permutation
deS5.
Conclusion. - L’idée directrice de ce travail a été été de chercher à
expliquer
laprésence
de nombreuses raies nonprévues
dans des spectresexpérimentaux
de
PFS
enabsorption
saturée.Le
détriplement
de certaines transitions que nous avons mis en évidencethéoriquement
peutexpliquer
ce
phénomène.
Pour attribuer cesraies,
avec certi-tude,
à l’effet tunnel lié à lapseudo-rotation,
il faudrait auparavant connaître la structure rotationnelleserrée,
la structurehyperfine... ;
il seraitnécessaire,
d’autre part, dedisposer
de spectresenregistrés
à différentestempératures
afin d’éliminer d’éventuelles bandes chaudes. La recherche du groupe desymétrie
dePFS
nous a conduits à l’étude du groupe
S5,
dont nousavons automatisé le calcul des matrices des
repré-
sentations irréductibles et la table de
caractères ;
cette étude peut être étendue au
groupe Sn (n quel- conque).
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