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1 / CaractŽristiques de la truie

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INRA Productions Animales, juin 1998

Dossier : LÕaugmentation de la prolificitŽ des truies / 245

J.Y. DOURMAD, M. ƒTIENNE, J. NOBLET INRA Station de Recherches Porcines, 35590 St-Gilles

Alimentation et gestion des rŽserves corporelles de la truie : consŽquences sur sa longŽvitŽ

Au cours des derni•res annŽes, les perfor- mances de reproduction des truies se sont lar- gement amŽliorŽes, pour atteindre aujourdÕhui une moyenne de 23,2 porcelets sevrŽs par truie et par an, et pr•s de 30 dans les meilleurs Žlevages. Cette amŽlioration sÕex- plique en partie par lÕaccŽlŽration du rythme de reproduction, en particulier la rŽduction de la durŽe dÕallaitement et de lÕintervalle sevrage-saillie fŽcondante. La prolificitŽ moyenne dans les Žlevages a Žgalement aug- mentŽ, apr•s une pŽriode de relative stabilitŽ, pour atteindre aujourdÕhui 12 porcelets nŽs par portŽe, dont 11,3 nŽs vivants. Le dŽvelop- pement rŽcent des lignŽes hyperprolifiques accŽl•re encore cette Žvolution, le nombre de porcelets par portŽe dans ces lignŽes Žtant proche de 14 dans les meilleurs Žlevages (pr•s de 13 porcelets nŽs vivants). En lactation, si lÕon consid•re ˆ la fois les effets de lÕaccroisse- ment de la taille de la portŽe allaitŽe et lÕaug- mentation de la vitesse de croissance des por- celets, on peut estimer que le gain de poids

moyen journalier de la portŽe, qui est un bon indicateur de la production laiti•re, sÕest amŽ- liorŽ de plus de 50 % au cours des 20 derni•res annŽes (2 500 ˆ 3 000 g/j vs1 500 ˆ 2 000 g/j).

Cette Žvolution des performances des truies en gestation et en lactation sÕest accompagnŽe de profondes modifications dans leurs besoins nutritionnels, alors que leurs rŽserves adi- peuses et leur capacitŽ dÕingestion ont plut™t diminuŽ. Dans les conditions optimales, une truie peut sevrer plus de 8 portŽes pendant sa carri•re, soit plus de 100 porcelets au cours dÕune vie productive dÕenviron 4 ans. Cepen- dant, peu de femelles (environ 10 %) attei- gnent ce niveau de production et les truies sont rŽformŽes apr•s 4,5 portŽes en moyenne, en ayant sevrŽ moins de 45 porcelets. Ceci pŽnalise les performances Žconomiques de lÕŽlevage.

LÕŽtude bibliographique de lÕinfluence des apports alimentaires sur la longŽvitŽ (Dour- mad et al 1994) a montrŽ quÕune bonne ma”-

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trise des apports de protŽines et dÕŽnergie est nŽcessaire pour optimiser la longŽvitŽ de la truie. En effet, au cours des cycles successifs de reproduction, ses rŽserves corporelles fluc- tuent au rythme des gestations et des lacta- tions qui se succ•dent (figure 1). De nombreux travaux ont montrŽ quÕune dŽplŽtion exces- sive des rŽserves corporelles pendant la lacta- tion est prŽjudiciable aux performances ultŽ- rieures de reproduction. En fait, il semble exister un seuil critique en de•ˆ duquel le retour en Ïstrus apr•s le sevrage est retardŽ et le taux de fŽcondation diminuŽ, en particu- lier apr•s la premi•re lactation. Les causes nÕen sont pas encore ŽlucidŽes, mais le statut mŽtabolique et lÕŽtat des rŽserves adipeuses ou protŽiques au moment du sevrage parais- sent impliquŽs (Quesnel et Prunier 1995). A lÕinverse, un poids vif ŽlevŽ et un Žtat dÕen- graissement excessif en fin de gestation accroissent les risques dÕapparition de pro- bl•mes pŽri-partum et de rŽforme en raison de troubles de la locomotion. La plupart des effets de lÕalimentation sur la reproduction semblent donc associŽs ˆ des variations extr•mes des rŽserves corporelles (Dourmad et al 1994). Aussi, il est important de suivre une stratŽgie alimentaire adaptŽe ˆ chaque truie, en relation avec son propre niveau de production, son comportement et le milieu dÕŽlevage, de fa•on ˆ maintenir pendant toute la carri•re les rŽserves corporelles dans la zone optimale permettant de limiter les troubles de la reproduction et de maximiser la longŽvitŽ. En pratique, lÕestimation des rŽserves corporelles de la truie peut •tre rŽali- sŽe ˆ partir de la mesure de lÕŽpaisseur de lard dorsal et du poids vif (Dourmad et al 1997), ou encore ˆ lÕaide dÕun syst•me de nota- tion basŽ sur la description visuelle de cer- tains rep•res anatomiques.

Les recommandations nutritionnelles moyennes, telles quÕelles Žtaient proposŽes jusquÕˆ prŽsent (INRA 1989) sont peu adap- tŽes pour prendre en compte cette nŽcessitŽ dÕindividualiser les apports alimentaires, dÕau- tant moins que lÕon assiste ˆ une certaine diversification des objectifs et des modes de

production. Les conditions de production peu- vent diffŽrer de fa•on importante entre les Žle- vages, en relation avec le type de logement ou encore avec la saison. Au sein dÕun m•me Žle- vage, on note Žgalement une variabilitŽ impor- tante des besoins entre animaux, en fonction de lÕ‰ge, du numŽro de portŽe et des perfor- mances. CÕest pourquoi lÕapproche factorielle, qui consiste ˆ quantifier les diffŽrentes dŽpenses des animaux et lÕinfluence des fac- teurs de variation, remplace progressivement lÕutilisation de recommandations moyennes.

Elle permet de mieux adapter les apports ˆ chaque situation dÕŽlevage, voire ˆ chaque ani- mal. Cette approche a ŽtŽ largement utilisŽe pour dŽterminer les besoins ŽnergŽtiques des truies en gestation et en lactation (Noblet et al 1990) et, dans une moindre mesure, les besoins en acides aminŽs (Dourmad et al 1991). Bien que tr•s utile en pratique, lÕap- proche factorielle prŽsente cependant des limites. En effet, elle ne permet pas de prŽdire la rŽponse des animaux aux apports de nutri- ments, alors que la connaissance de cette rŽponse est souvent nŽcessaire pour dŽfinir une stratŽgie dÕalimentation ˆ long terme.

CÕest pourquoi des mod•les plus dynamiques dÕutilisation des nutriments par la truie sont ˆ lÕŽtude.

Dans lÕŽtat actuel des connaissances, il est donc possible de dŽfinir une stratŽgie alimen- taire propre ˆ chaque truie du troupeau, en fonction de ses performances antŽrieures et des objectifs de production. Des travaux ˆ venir permettront sžrement dÕamŽliorer la prŽcision de cette prŽdiction, ce qui renfor- cera encore leur intŽr•t pratique. NŽanmoins, ce niveau dÕapproche restera insuffisant pour intŽgrer les mŽcanismes physiologiques sous- jacents, comme ceux qui sont impliquŽs dans les interactions nutrition - reproduction. Des mod•les plus mŽcanistes, fonctionnant sur des pas de temps plus courts avec un niveau dÕapproche plus fin (organe ou cellule) seront nŽcessaires pour prendre en compte ces effets, mais leurs bases biologiques sont encore insuffisantes pour envisager de les utiliser en pratique.

INRA Productions Animales, juin 1998

246 / J.Y. DOURMAD, M. ƒTIENNE, J. NOBLET

Figure 1. Principaux facteurs de variation des réserves corporelles chez la truie.

Niveau alimentaire pendant la gestation Niveau alimentaire

pendant la lactation

Etat initial des réserves corporelles

Mobilisation Constitution

Appétit Production laitière

Milieu d'élevage Taille de la portée

Activité

Milieu d'élevage

Poids vif

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RŽfŽrences

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INRA Productions Animales, juin 1998

Dossier : LÕaugmentation de la prolificitŽ des truies / 247

N. QUINIOU, J.-Y. DOURMAD*, J. NOBLET*

Institut Technique du Porc,

La Motte-au-Vicomte, 35650 Le Rheu

* INRA, Station de Recherches Porcines,

35590 Saint-Gilles

Facteurs de variation de lÕappŽtit des truies en lactation

Au cours de ces derni•res annŽes, le nombre de porcelets produits et sevrŽs par truie sÕest accru. Dans le m•me temps, lÕappŽtit des truies en lactation nÕa pas augmentŽ, voire a diminuŽ, accentuant ainsi le dŽficit nutrition- nel auquel la femelle est soumise pendant cette pŽriode dÕexportation intense de nutri- ments. Ce phŽnom•ne pose le probl•me de lÕŽlaboration dÕune stratŽgie dÕalimentation puisquÕil faut faire co•ncider les besoins nutri- tionnels et la capacitŽ des truies ˆ ingŽrer suf- fisamment dÕaliment. En fait, il appara”t que la consommation moyenne journali•re (CMJ) des truies est influencŽe ˆ la fois par des fac- teurs intrins•ques de lÕanimal mais Žgale- ment par des facteurs extrins•ques, liŽs aux conditions dÕŽlevage. LÕŽtude de ces facteurs a dŽjˆ fait lÕobjet dÕune revue par Dourmad (1988), ce texte lÕactualise avec les rŽsultats publiŽs depuis.

1 / CaractŽristiques de la truie

NumŽro de portŽe

LÕaugmentation de la CMJ avec la paritŽ est principalement observŽe au cours des premi•res portŽes. En effet, les travaux de OÕGrady et al (1985) mettent en Žvidence une augmentation curvilinŽaire de la CMJ (figure 1) jusquÕˆ la 6eportŽe, alors quÕau-delˆ elle plafonne (Lynch 1989). Cependant, il sÕagit de prendre en compte Žgalement lÕaug- mentation parall•le de la taille de la portŽe et du poids de la truie, qui sÕaccompagnent dÕun accroissement des besoins dÕentretien et de production et donc potentiellement de la CMJ.

Taille de la portŽe

LÕaugmentation du nombre de porcelets sÕaccompagne dÕun accroissement de la pro- duction quotidienne de lait (Elsley 1971) et, souvent, dÕune mobilisation accrue des rŽserves corporelles. En effet, dÕapr•s Lynch (1989), la CMJ augmente en moyenne de 200 g/j par porcelet alors que le besoin en ali- ment correspondant serait de 500 ˆ 600 g (Verstegen et al 1985). LÕeffet du nombre de porcelets sur la CMJ est cependant de moins en moins important quand la taille de la por- tŽe sÕaccro”t (OÕGrady et al1985).

Stade de lactation

La CMJ augmente avec le stade de lacta- tion pour atteindre un plateau, mais, en pra- tique, les principales variations de CMJ pen- dant la lactation sont dues ˆ la conduite alimentaire imposŽe au cours de la premi•re semaine suivant la mise bas. A partir dÕun grand nombre de donnŽes collectŽes sur le ter- rain, Koketsu et al (1996) ont pu Žtablir six 7

6 5 4 3 2 1 0 200 400 600 800 1000 1200

CMJ (g)

Parité

Figure 1. Effet marginal de la parité sur la consommation moyenne journalière d’aliment (CMJ) pendant la lactation (d’après O’Grady et al 1985).

Références

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cours des portées successives (i à 5 ), d’autre part les corrélations entre ces variations et les performances d’élevage (poids et nombre des porcelets aux

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