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Traitement par Plasma Riche en Plaquettes en rhumatologie.

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L’indication des injections par plasma riche en plaquettes (PRP) en rhumatologie est récente. Leur utilisation remonte en 1987 par Ferrari dans une opération à cœur ouvert pour minimiser l’utilisation des transfusions sanguines [1,2].

Puis au début des années 1990, ils sont utilisés en chirurgie

maxillo-faciale pour accélérer la cicatrisation osseuse ainsi qu’en implantologie dentaire. À ce jour les indications se sont étendues aux différents tissus de l’appareil locomoteur:

cartilage, muscles et tendons notamment [3]. Cette mise au point vise à préciser la place des PRP en rhumatologie.

Résumé

La diversité des pathologies rhumatologiques encourage en permanence les chercheurs à la découverte et au développement de nouvelles thérapeutiques, telles que les injections de plasma riche en plaquettes (PRP). Les PRP sont définis par l’ANSM, anciennement l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) comme des produits sanguins labiles exclusivement d’usage autologue et uniquement utilisables par voie locale ; pouvant s’intégrer dans une activité de soins courants. Le plasma riche en plaquettes (PRP) se compose de plasma sanguin ayant une concentration augmentée de plaquettes. Nous y retrouvons donc un réservoir immense de protéines bioactives, notamment des facteurs de croissance, qui sont essentielles pour initier et accélérer la réparation et la régénération des tissus. Ces protéines initient la guérison des tissus conjonctifs (les tendons et les ligaments), promeuvent la création de nouveaux vaisseaux sanguins et stimulent le processus de guérison.

Ainsi, les indications des PRP se sont étendues aux différents tissus de l’appareil locomoteur comme le cartilage, les tendons et les muscles.

Un consensus sur les méthodes de préparation des PRP, leur composition, leur activation et leur contenu est indispensable. Cette mise au point vise à préciser la place des PRP en rhumatologie.

Mots clés :

Plasma riche en plaquettes;

Rhumatologie; Indications; Lésions de l’appareil locomoteur.

Abstract

The diversity of rheumatic diseases have incited much research leading of the discovery of new treatment options including platelet- rich plasma (PRP) therapy. ANSM, formerly the French Agency for Safety of Health Products (AFSSAPS) defines the PRP as exclusively autologous blood products and only used topically. The platelet-rich plasma (PRP) consists of blood plasma having an increased concentration of platelets. So we find there an immense reservoir of bioactive proteins, including growth factors, which are essential to initiate and accelerate the repair and regeneration of tissues. These bioactive proteins initiate connective tissue healing, such as tendons and ligaments, promote the creation of new blood vessels and stimulate the healing process. To date, indications have been extended to injuries involving several types of tissues including cartilage and muscles. As long as consensus has not been reached concerning the methods applied for preparing PRP, the concentrations used, the activation method, and the formulation. This clarification is intended to clarify the role of PRP in rheumatology.

Key words :

Platelet rich plasma;

Rheumatology; Indications; Injuries affecting the musculoskeletal system.

Traitement par Plasma Riche en Plaquettes en rhumatologie.

Platelet-rich plasma therapy in rheumatology.

Florine Awassi, Irène Kona Kaut, Jamila Essouiri, Fatima Ezzahra Abourazzak, Taoufik Harzy.

Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès, Service de Rhumatologie, CHU Hassan II, Fès - Maroc.

Rev Mar Rhum 2016; 36: 31-9

Correspondance à adresser à : Dr. F. Awassi Email : lfleure@yahoo.fr

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PREPARATION DU PRP

Les PRP sont issus de sang autologue prélevé sur un tube contenant un anticoagulant (citrate de Na) et soumis à un protocole de centrifugation. La centrifugation permet de séparer la fraction du sang prélevée : le Plasma Pauvre en Plaquettes (PPP représentant 5% du sang) en surface, le Plasma Riche en Plaquettes et en fibrinogène (PRP représentant 40% du sang) au milieu, des granulocytes et des leucocytes au fond du tube (représentant 55%

du sang). (Figure 1) [1]. C’est donc par nature un bio matériel autologue d’usage extemporané [4]. Il a été démontré qu’une seule étape de centrifugation suffit à obtenir des fractions riches en plaquettes [3]. Il existe une trentaine de kits prêts à l’emploi pour faciliter la préparation du PRP. La seule obligation légale est l’utilisation d’une centrifugeuse agréée répondant aux normes européennes (notamment en matière de qualité et de sécurité) [5]. Une fois prélevé parmi le surnageant des hématies, le concentré plaquettaire est activé (thrombine ou chlorure de calcium) pour permettre le relargage d’un maximum de médiateurs, appelé sécrétome, qui peut contenir jusqu’à 800 constituants de nature protéique [3,6]. Ils peuvent également être activés in situ par le collagène endogène [7].

COMPOSITION DU PRP

Parmi les principaux composants, on retient des facteurs de croissance (Tableau 1), certains médiateurs solubles impliqués dans la résolution de l’inflammation (antagoniste du récepteur de l’interleukine-1 (IL1-RA),

IL-4, IL-8, IL-10, métabolites de l’acide arachidonique, etc.) mais aussi d’autres pro-inflammatoires (IL1, IL6, TNF, alpha-2-macroglobuline, etc.), des médiateurs modulant l’angiogenèse et la coagulation [8]. Certains PRP contiennent en outre une quantité variable de cellules de la lignée leucocytaire (L-PRP), pouvant produire des métallo protéases et des radicaux libres aux effets secondaires articulaires et favoriseraient les douleurs post-injections. Cependant, ces L-PRP auraient un potentiel effet antimicrobien favorable au niveau du site d’injection [9].

Compte tenu de la variabilité de la composition cellulaire des PRP, une nomenclature internationale a été récemment mise au point (PAW classification) (figure 2) [10] qui reprend les trois caractéristiques suivantes : la concentration en plaquettes (P, de faible [P1] à forte [× 5 la normale, P4]), le type d’activation (A) et la présence, type et concentration en globules blancs (W).

FIgure 2 : PRP système de classification de PAW (Plaquettes Activation Globules blancs) [10].

Figure 1 : Préparation du plasma riche en plaquette [1].

PRP Système de Classification

«PAW»

Exemple : P2 - Bβ or P2 - B Exemple : P3 - x or Aα

Total Globules

≤ Référence > Référence

-750,000

> 750,000 -

1,250,000 >1,250,000

P1 P2 P3 P4 X

Neutrophiles

GLOBULES BLANCS

PLAQUETTES

A

CTivATiON MéThOdE

Exogène

> Référence ≤ Référence > Référence ≤ Référence

A B α β

coNcENTRATioN (PlAquETTEs/μl)

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Elle sera indispensable à prendre en compte lors de la comparaison entre les résultats d’études cliniques, pour ne pas tirer de conclusions erronées.

PRP ET CONCENTRATION EN PLAQUETTES

La composition, tout comme la concentration en plaquettes des PRP, est très variable selon les études et les différents systèmes présents sur le marché à l’heure actuelle [3]. Lors de l’injection du PRP, la sécrétion des facteurs de croissance atteint 95 % en une heure et leur diffusion reste localisé au site de l’injection [4,11,12].

Mazzucco rapporte qu’une concentration supérieure à 200 × 103/ L est nécessaire pour obtenir un effet thérapeutique satisfaisant. La concentration de plaquettes est approximativement 2,5 fois celle contenue dans le sang natif pour obtenir des effets positifs sur les ostéoblastes et fibroblastes in vitro [11,13]. Il est cependant retrouvé dans les données de la littérature qu’une concentration de plaquettes supérieure à 3 à 5 fois celle contenue dans le sang natif, soit au moins supérieure à 1,106/ L, entraîne une réduction des effets des facteurs de croissance, voire un effet paradoxal [2].

UTILISATION PRATIQUE DU PRP

Une à trois injections sont nécessaires. Les injections sont espacées de 8-15 jours généralement. Ce traitement sera peut-être à renouveler. En rhumatologie les PRP sont utilisés en interarticulaire et en intra tendineux. Certains auteurs préconisent que les injections de PRP se fassent exclusivement sous écho-guidage pour s’assurer du bon positionnement de l’aiguille [14].

COMPLICATIONS ET PRECAUTIONS D’EMPLOI

L’ensemble des données de la littérature s’accorde sur l’absence d’effets secondaires, la sûreté et l’excellente tolérance des injections de PRP, de la réaction inflammatoire (gonflement et /ou douleur) temporaire et aseptique du genou rapporté par Kaux [15]. La douleur lors des injections dans les tissus tendineux doit néanmoins être prise en charge [4]. Le protocole de prélèvement, d’extraction, puis d’injection doit suivre des conditions d’asepsie les plus rigoureuses. L’usage des médicaments anti-inflammatoires (AINS) n’est pas recommandé de jour − 10 à jour + 21 lors d’un

Facteurs de croissance Rôle dans l’articulation

Transforming growth factor Beta (TGF )

- Régulation de la production de collagène et de la synthèse des protéoglycanes - Favorise la prolifération des chondrocytes et leur différentiation

- Stimule l’angiogenèse

- Régulation de la sécrétion des autres facteurs de croissance Hepatocyte growth factor (HGF) - Inhibe la voie pro-inflammatoire NF kappa B

- Stimule l’angiogenèse

Vascular endothelial growth factor (VEGF) - Augmente l’angiogenèse et la perméabilité vasculaire - Favorise la prolifération des cellules endothéliales Platelet derived growth factor (PDGF)

- Augmente l’angiogenèse

- Prolifération et différentiation des fibroblastes et des ostéoblastes

- Régulation de la production de collagène et de la synthèse des protéoglycanes Insuline-like growth factor (IGF)

- Inhibe la voie pro inflammatoire NF kappa B

- Stimule la différentiation et prolifération des ostéoblastes et des chondrocytes - Stimule la formation de matrice extracellulaire

Fibrosblast growth factor-2 (FGF)

- Favorise la différenciation des chondrocytes et des cellules souches mésenchymateuses - Stimule la prolifération des chondrocytes

- Stimule la production d’acide hyaluronique par synoviocytes Augmente l’angiogenèse Connective tissue growth factor (CTGF) - Stimule l’angiogenèse

- Favorise la différentiation des chondrocytes - Favorise l’adhésion plaquettaire

Tableau 1 : Facteurs de croissance plaquettaires contenus dans le PRP et effets principaux [5].

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traitement par PRP. L’injection d’anesthésique local sur le site du traitement n’est pas favorable à la régénération tissulaire [4]. Il est recommandé d’éviter l’usage de PRP chez les patients ayant été exposés au préalable à des agents carcinogènes, oraux (alcool, tabac), présentant des lésions ORL précancéreuses ou dysplasiques (le PRP augmentant les facteurs de croissance) [16].

INDICATIONS DU PRP

Lésions cartilagineuses

Toutes les études ont un suivi court de 6 mois maximum.

Seul Filardo [22] présentait une plus longue période de suivi des patients traités (1 an). Il ne rapporte aucune différence entre PRP et AH sur l’efficacité clinique, seulement une tendance vers une amélioration des résultats pour les patients souffrant de chondropathie légère. Cependant la concentration plaquettaire était très élevée (cinq fois la concentration naturelle), une importante quantité de leucocytes était injectée et les PRP étaient stockés dans le froid avant l’injection, ce qui peut modifier l’efficacité des facteurs de croissance. À court terme (6 mois) toutes les autres études démontraient une supériorité des PRP sur l’acide hyaluronique. Mei- Dan et al., en Janvier 2012, publient une étude de niveau 2, randomisée. Cette étude évaluait l’efficacité et la sûreté d’injection de PRP en comparaison avec l’injection d’acide hyaluronique (AH) dans la réduction de la douleur et l’incapacité provoquée par les lésions cartilagineuses de la cheville au niveau du dôme du talus. Trente patients ont été randomisés en deux groupes : le groupe 1 composé de 15 patients traités par trois injections d’acide hyaluronique et le groupe 2 composé de 15 patients traités par trois injections de PRP (type PRGF donc sans leucocytes).

Le suivi était de 28 semaines. Les deux traitements ont montré une efficacité significative sur la diminution des douleurs et la récupération d’une fonction dans les lésions cartilagineuses de la cheville. Néanmoins, le traitement par PRP a montré une supériorité significative [23]. Sanchez et al. publient en Août 2012 une étude également de niveau 1, randomisée en double insu, comparant l’efficacité et la sécurité d’injections de PRP (type PRGF-Endoret donc sans leucocytes) avec l’acide hyaluronique pour des lésions d’arthrose du genou comme traitement à court terme. Cent soixante-seize patients sont randomisés en deux groupes et reçoivent 3 injections à une semaine d’intervalle, soit de PRGF-

Endoret, soit d’acide hyaluronique. Le prélèvement a été effectué sur tube citraté, une seule centrifugation a eu lieu. Étaient injectés 8 ml de PRP sans leucocytes, activés par 0,4 ml de chlorure de calcium. Le suivi s’effectuait à 1, 2 et 6 mois. Les injections de PRP ont montré des résultats à court terme supérieurs aux injections d’AH pour le soulagement des symptômes des gonarthroses légères à modérées [24]. Cerza et al., en Août 2012, publient une étude équivalente à celle de Sanchez de niveau 1 également, randomisée, comparant la réponse clinique des patients atteints de gonarthrose aux injections de PRP et d’acide hyaluronique (AH).

Cent vingt patients ont été randomisés en deux groupes, atteints de gonarthrose à la fois cliniquement et radiologiquement (échelle radiologique de Kellgren- Lawrence utilisée) : le groupe PRP recevait 4 injections intra-auriculaires de PRP autologue de 5,5 ml, chacune espacée d’une semaine, et le groupe AH recevait 4 injections intra-articulaires d’AH, chacune espacée d’une semaine. L’évaluation des patients se faisait avant le début du traitement, à 4, puis 12, puis 24 semaines après la 1re injection. Le traitement par injection locale de PRP a montré une efficacité significative rapide après la dernière injection.

Cette efficacité a continué de s’améliorer significativement au fur et à mesure du suivi jusqu’à 24 semaines avec une supériorité significative à celle retrouvée dans le groupe AH. Les moins bons résultats en termes d’efficacité ont été retrouvés, dans le groupe AH chez des patients souffrant de gonarthrose de grade III, tandis que les résultats dans le groupe PRP n’ont montré aucune différence statistiquement significative en termes de sévérité de la gonarthrose [25]. Say et al., en 2013, publient une étude prospective comparant les effets d’injections de PRP et d’acide hyaluronique chez des patients souffrant de gonarthrose. Quatre-vingt-dix patients présentant des douleurs lors d’une arthrose légère ou modérée ont été randomisés en deux groupes : 45 patients recevant une injection intra-auriculaire de PRP et 45 patients recevant 3 injections intra-auriculaires d’acide hyaluronique.

L’évaluation clinique de la douleur à 3 et 6 mois, montrait des résultats significativement meilleurs dans le groupe PRP que dans le groupe AH. [26]. Bien qu’il soit maintenant établi que le traitement par PRP est efficace sur les lésions cartilagineuses, sa faible utilisation sur ce tissu reste paradoxale en comparaison avec d’autres tissus comme le tissu tendineux. Néanmoins ces études

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sont difficilement comparables sur le degré de sévérité des lésions [16].

Lésions musculaires

Les lésions musculaires sont en fait le plus souvent localisées au niveau de l’interface muscle-tissu conjonctif, ce qui pose le problème de la cicatrisation et des récidives. En effet le tissu musculaire a une capacité de régénération grâce aux cellules satellites et le tissu conjonctif, lui, ne fait que cicatriser. C’est cette cicatrice qui, si elle est de mauvaise qualité, est responsable des récidives. Le traitement par PRP fait partie des nouvelles stratégies thérapeutiques proposées pour ces lésions.

L’objectif est de diminuer le temps de cicatrisation tissulaire et d’améliorer la qualité du nouveau tissu tout en évitant une récidive [29,34]. Le traitement par PRP se fait sans anesthésie [4,35]. L’injection se fait dans la lésion elle-même après évacuation, si nécessaire, de l’hématome mais aussi dans le tissu sain avoisinant.

Après l’injection le muscle doit être mis au repos pendant 48 h, sans immobilisation. Passé ces 48 h une reprise d’activité infra-douloureuse est conseillée [4]. Dans les lésions musculaires, les critères de reprise sportive, la durée entre le traumatisme et la ou les injections de PRP sont des facteurs pour lesquels aucun consensus n’existe. Selon les études ces critères divergent et aucune comparaison significative ne peut être établie [27]. En 2013, Bubnov est le 1er à publier une étude de ce haut niveau de preuve. Il évalue l’efficacité d’un traitement par injection de PRP (de composition sans globules blancs) sur des lésions musculaires aiguës.

Cette étude sur 30 sportifs professionnels masculins, avec une moyenne d’âge de 24 ans, est randomisée en 2 groupes : groupe A recevant une injection de PRP écho-guidée associée à un traitement conservateur, groupe B recevant un traitement conservateur seul (immobilisation, physiothérapie et anti-inflammatoires).

Tous les patients ont bénéficié au préalable d’une échographie pour diagnostiquer leur lésion musculaire aiguë. Étaient évalués le soulagement de la douleur par EVA (échelle visuelle analogique), la flexion contre résistance et la force, l’amplitude de mouvement à 1, 7, 14, 21 et 28 jours après traitement. Une nouvelle échographie était également effectuée. Cette étude montre qu’un traitement par injection de PRP écho- guidée a statistiquement de meilleurs résultats sur le soulagement de la douleur, le rétablissement physique [34]. Ces résultats sont similaires à ceux retrouvés

dans les case-reports de Sanchez et Cugat [36] et de Jaadouni en 2012 [37]. Néanmoins ces résultats sont à contrebalancer par le faible nombre de patients, de lésions et par le fait que cette étude n’est pas réalisée en double insu. Le suivi des patients est également de courte durée [34]. En 2012, Hamid publie la 1re étude randomisée en simple insu, mais de niveau 2, qui évalue les effets d’un traitement par injection de PRP autologue sur la durée de retour sur les terrains.

Vingt-huit patients âgés en moyenne de 18 ans avec une lésion de grade II de la loge postérieure de la cuisse ont été randomisés en 2 groupes : un premier recevant une seule injection de PRP écho-guidée associée à un programme de rééducation et un second traité uniquement par rééducation. Le suivi des patients s’est fait à j3, puis de façon hebdomadaire jusqu’à 16 semaines. Dans cette étude, l’injection de PRP diminuerait la durée d’indisponibilité d’un sportif atteint d’une lésion musculaire aiguë de grade II.

Cependant cette étude ne comporte pas de double insu. Sa puissance est faible du fait du nombre peu important de patients inclus [32]. Aucune autre étude comparative de haut niveau de preuve que celle de Bubnov n’a été publiée entre traitement conservateur et injection de PRP dans des lésions musculaires aiguës pour le moment. Néanmoins, les résultats des études citées semblent aller vers des résultats encourageants des PRP dans ces lésions [16].

Lésions tendineuses

Le tendon est une structure mal vascularisée qui guérit lentement en comparaison à d’autres tissus mous.

En conséquence, les traitements ont tendance à être longs et les résultats à être variables. La récidive est fréquente [39]. Les PRP peuvent représenter une nouvelle option thérapeutique pour des tendinopathies persistantes plus de 3 mois, rebelles à un traitement médical bien conduit ou pour des ruptures partielles récusées par le chirurgien [38]. Les plaquettes libèrent des cytokines diverses et les facteurs de croissance qui promeuvent l’angiogenèse, la réorganisation tissulaire, la production de collagène et la cicatrisation [7]. Des recherches expérimentales pré-cliniques ont démontré que les PRP avaient la capacité d’accélérer la guérison et d’augmenter la capacité de réparation des tendons.

Les lésions tendineuses traitées par injection de PRP ont un ratio collagène I sur collagène III meilleur pour le contrôle de l’expression de l’ARN messager [19].

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Concernant les lésions de l’aponévrose plantaire et du tendon d’Achille notamment, un bloc anesthésique à distance doit être proposé afin d’améliorer la tolérance du traitement par le patient [38]. Dans les autres localisations une anesthésie locale est préférée.

Un repos, le plus complet possible, de 48 heures est préconisé. Ensuite la rééducation excentrique et l’activité infra-douloureuse sont reprises [4]. L’utilisation de produits anesthésiques dans les lésions tendineuses entraîne une baisse significative de la prolifération de ténocytes et de la viabilité cellulaire.

Nom Année Zone traitée Type de PRP Nombre de

sujets Bénéfices

Randelli et al. [40] 2011 Coiffe des rotateurs L-PRP 53

Castricini et al. [41] 2011 Coiffe des rotateurs NC 88

Gumina et al. [42] 2012 Coiffe des rotateurs PLM 80 +

Jo et al. [43] 2013 Coiffe des rotateurs NC 48 +

Malavolta et al. [44] 2014 Coiffe des rotateurs NC 54

Peerbooms et al. [45] 2010 Epicondyliens latéraux L-PRP 51 +

Gosens et al. [46] 2011 Epicondyliens latéraux L-PRP 100 +

Krogh et al. [47] 2013 Epicondyliens latéraux L-PRP 60

Vetrano et al. [48] 2013 Tendon patellaire NC 46 +

Smith et al. [49] 2014 Tendon patellaire NC 46 +

Dragoo et al. [50] 2014 Tendon patellaire L-PRP 23 +

De Vos et al. [51] 2010 Tendon d’Achille NC 54

Schepull et al. [52] 2011 Tendon d’Achille P-PRP 30

Monto [53] 2014 Aponévrose plantaire

superficielle P-PRP 40 +

Kim et Lee [54] 2014 Aponévrose plantaire

superficielle NC 21 +

Tableau 2 : Récapitulatif des études sur les lésions tendineuses.

Principales indications du PRP Contre-indications absolues Contre-indications relatives Lésions tendineuses :

Tendinite de la coiffe des rotateurs Tendinite de coude (épicondylite ou épitrochléïte).

Tendinite du genou : tendinite rotulienne ou quadricipitale.

Tendinite d’Achille.

Aponévrosite plantaire.

Lésion musculaire : tout type de déchirure.

Lésion cartilagineuse ou arthrose.

Arthrose du genou.

Chondropathie rotulienne.

Arthrose de la hanche.

Arthrose de la cheville.

Arthrose de l’épaule.

- Syndrome de dysfonction plaquettaire - Thrombocytopénie critique

- L’instabilité hémodynamique - Septicémie

- Infection locale au site de la procédure - Patient pas disposés à accepter les risques

- L’utilisation régulière d’AINS dans les 48 heures de procédure

- Injection de corticoïdes au site de traitement dans un mois

- L’utilisation systémique de corticostéroïdes dans les 2 semaines

- L’usage du tabac

- Fièvre ou de maladie récente

- Cancer-hématopoïétique particulier ou de l’os

- HGB <10 g / dl

- Numération plaquettaire <105 / ul Tableau 3 : Indications et contre-indications du PRP.

l-PRP : PRP riche en leucocytes ; P-PRP : PRP pauvre en leucocytes ; PlM : platelet-leukocyte membrane ; Nc : non communiqué ; — : pas de bénéfices des PRP ; + : supériorité des PRP démontrée.

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C’est pourquoi l’anesthésie de type bloc à distance est préférable lorsqu’elle est possible. L’anesthésique peut modifier le pH du tissu et de ce fait diminuer l’efficacité des PRP [4,35]. Dans les lésions tendineuses, la littérature est contradictoire en ce qui concerne les méthodes de préparation, les concentrations plaquettaires et la cytologie des PRP. Un grand nombre d’études a démontré les effets bénéfiques des PRP sur la cicatrisation des tendons au niveau histologique et cellulaires, que ce soit dans des études animales ou dans des essais cliniques sur l’homme, mais l’efficacité d’un traitement par PRP pour les tendons est toujours controversée dans les domaines de la médecine du sport et de l’orthopédie (Tableau 2). En effet pour le traitement des lésions de la coiffe des rotateurs, sur 5 études, deux montrent une efficacité nette des PRP. Le ratio est plus élevé pour les lésions des épicondyliens latéraux avec deux études sur trois montrant une supériorité des PRP. En revanche, pour ce qui est du tendon patellaire, toutes les études s’accordent sur leur efficacité. Contrairement, pour le tendon d’Achille, toutes les études s’accordent à une non- supériorité du traitement par PRP.

Ceci est probablement lié au fait que tous les types d’atteintes sont mélangés dans ces études (maladie d’Haglund, enthésopathies, tendinopathies corporéales).

Sur l’aponévrose plantaire les deux études concluent à une supériorité des PRP. À ce jour les localisations pour lesquelles toutes les études concordent sur une efficacité des PRP sont le tendon patellaire et l’aponévrose plantaire. Cependant ces controversies sont là encore probablement liées au fait d’une absence de consensus sur la préparation et la composition des PRP dans ces études [51], ce qui amène probablement à l’obtention de résultats qui diffèrent des autres études. La composition du PRP utilisé peut être à l’origine de ces résultats qui diffèrent des autres études. Il ressort néanmoins de toutes ces études que le délai d’installation des effets des PRP est long, de l’ordre de 4 à 6 mois minimum.

Le tableau 3 résume les indications et contre-indication du PRP.

CONCLUSION

Plus d’une douzaine de systèmes de préparation PRP sont disponibles. Le volume de sang autologue, le taux de centrifugation et le temps, la méthode d’administration, l’agent activant, la concentration de leucocytes et de globules rouges, le volume final de PRP, la concentration finale en plaquettes et facteurs de croissance sont autant de

paramètres qui varient parmi ces systèmes. Des variations hématologiques entre les patients, comme la numération leucocytaire et plaquettaire, peuvent aussi entraîner des variations de la composition finale des PRP. Bien que de récentes études semblent s’accorder sur certains de ces paramètres le débat se poursuit. Plusieurs facteurs doivent toujours être homogénéisés comme le nombre approprié d’injections de PRP, l’activation optimale des PRP, l’évaluation d’une réponse inflammatoire aiguë possible après utilisation d’injection PRP. Excepté pour le cartilage, il est difficile de comparer des études, même de haut niveau de preuve, et d’affirmer les bénéfices des PRP sur la réparation des différents tissus. Leur délai d’action est long (4 à 6 mois minimum). Ils sont de préparation et d’injection faciles, d’excellente tolérance et d’une grande sûreté. Cela justifie que les rhumatologues s’y intéressent de près et participent à la mise en place d’essais cliniques randomisés multicentriques, à grande échelle qui permettrait de répondre à leur intérêt potentiel dans cette indication.

DéCLARATION D’INTéRêT

L’auteur déclare n’avoir aucun conflit d’intérêt.

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