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où m est un réel non nul.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Dans ce problème, on se propose d’étudier la famille de fonctions définie par :

:

x

m x

f x e

em x

où m est un réel non nul.

On note C

m

la courbe représentative de la fonction f

m

dans un repère orthogonal.

1

ère

partie

Etude d’une première famille de fonctions

Etude de la famille de fonctions définie par :

:

x

g

m

x em x où m est un réel non nul.

On note C

m

la courbe représentative de la fonction g

m

dans un repère orthogonal.

1. Donner le domaine de définition D

m

de la fonction g

m

. 2. Déterminer les limites de la fonction g

m

aux bornes de son

domaine de définition.

On précisera la position de C

m

par rapport à son(ses) asymptote(s).

3. Etudier les variations de la fonction g

m

.

4. Dresser le tableau de variation de la fonction g

m

. 5. Donner le signe de g

m

( ) x .

6. Donner, pour différentes valeurs de m représentatives des diverses

situations rencontrées, les allures des courbes C

m

correspondantes.

(2)

2

ème

partie

Etude des fonctions f

m

1. Donner le domaine de définition D

m

de la fonction f

m

. 2. Déterminer les limites de la fonction f

m

aux bornes de son

domaine de définition.

On précisera la position de C

m

par rapport à son(ses) asymptote(s) (on montrera, en particulier, que toutes les courbes C

m

admettent une même asymptote dont on précisera une équation).

3. Etudier les variations de la fonction f

m

.

On montrera, en particulier, que pour tout réel m non nul différent de e, la fonction f

m

admet un extremum et que tous les points correspondants appartiennent à une même droite dont on précisera l’équation. Tout point de cette droite est-il un extremum d’une certaine courbe C

m

?

4. Dresser le tableau de variation de la fonction f

m

.

5. Montrer que toutes les courbes C

m

passent par un même point dont on précisera les coordonnées.

6. Donner, pour différentes valeurs de m représentatives des diverses situations rencontrées, les allures des courbes C

m

correspondantes.

Analyse

On commencera par donner le domaine de définition de la fonction f. Cette recherche conduit à l’utilisation du théorème de bijection et permet d’identifier une valeur interdite. L’étude aux bornes du domaine de définition permet d’identifier trois asymptotes …

(3)

Résolution

1

ère

partie

Etude d’une première famille de fonctions

Question 1.

La fonction exponentielle est définie sur et la fonction xmx est également définie sur en tant que fonction linéaire. On en déduit ainsi que la fonction gm est définie sur

comme somme de deux fonctions définies sur cet ensemble.

m=

D

Question 2.

On a : lim x 0

x e +

→−∞ = . Puis :

• Si m<0, lim

( )

x mx

→−∞ − = −∞ et (somme) : lim m

( )

x g x

→−∞ = −∞.

• Si m>0, lim

( )

x mx

→−∞ − = +∞ et (somme) : lim m

( )

x g x

→−∞ = +∞.

Dans les deux cas, on a : xlim gm

( ) (

x mx

)

xlim ex 0

→−∞⎡⎣ − − ⎤⎦= →−∞ = .

On en déduit immédiatement que la courbe représentative

C

m de la fonction gm admet en −∞

une asymptote oblique d’équation y= −mx.

Comme, pour tout x réel, on a : gm

( ) (

x − −mx

)

=ex >0, on en conclut que la courbe est située au-dessus de son asymptote.

Pour tout x réel, on a : m

( )

x x 1 x

g x e mx e m x

e

⎛ ⎞

= − = ⎜⎝ − ⎟⎠. Comme lim x 0

x

x

→+∞e = (croissance comparée), il vient lim 1 x 1

x

m x

→+∞ e

⎛ − ⎞=

⎜ ⎟

⎝ ⎠ .

Comme lim x

x e

→+∞ = +∞, on en déduit (produit) : xlim x 1 x xlim m

( )

e m x g x

→+∞ e →+∞

⎡ ⎛⎜ − ⎞⎟⎤= = +∞

⎢ ⎝ ⎠⎥

⎣ ⎦ .

Si m<0, lim m

( )

x g x

→−∞ = −∞ et si m>0 lim m

( )

x g x

→−∞ = +∞.

La courbe représentative

C

m de la fonction gm admet en −∞ une asymptote oblique d’équation y= −mx et est située au-dessus.

( )

lim m

x g x

→+∞ = +∞

(4)

Question 3.

La fonction exponentielle est dérivable sur . La fonction xmx est dérivable sur en tant que fonction linéaire. La fonction gm est donc dérivable sur comme somme de deux fonctions dérivables sur cet intervalle et pour tout x réel, on a :

( )

' x

gm x = −e m

Si m<0, on a, la fonction exponentielle prenant des valeurs strictement positives sur :

( )

, m' x 0

x g x e m m

∀ ∈ = − > − >

Dans ce cas, la fonction gm est strictement croissante sur . Si m>0, on a, pour tout x réel : gm'

( )

x =ex− =m exelnm. On en déduit immédiatement :

gm'

( )

x = ⇔ =0 x lnm.

gm'

( )

x > ⇔ >0 x lnm.

gm'

( )

x < ⇔ <0 x lnm.

Dans ce cas, la fonction gm est strictement décroissante sur l’intervalle

]

−∞; lnm

]

et

strictement croissante sur l’intervalle

[

lnm;+ ∞

[

. Elle admet donc un minimum en lnm et on a : gm

(

lnm

)

=elnmmlnm= −m mlnm=m

(

1 lnm

)

.

Si m<0, la fonction gm est strictement croissante sur .

Si m>0, la fonction gm est strictement décroissante sur l’intervalle

]

−∞; lnm

]

et strictement croissante sur l’intervalle

[

lnm;+ ∞

[

.

Question 4.

Les éléments précédents nous permette de dresser le tableau de variation de la fonction gm. On doit distinguer deux cas selon que m est strictement négatif ou strictement positif.

(5)

Si m<0

Si m>0

Question 5.

Au regard des variations de la fonction gm obtenues précédemment, nous allons, ici encore, distinguer deux situations principales.

Si m<0

La fonction gm est continue sur puisqu’elle y est dérivable.

Elle y est strictement croissante.

On a : lim m

( )

x g x

→−∞ = −∞ et lim m

( )

x g x

→+∞ = +∞.

x

+

x

+

(6)

Le théorème des valeurs intermédiaires nous permet alors d’affirmer que la fonction gm prend une fois et une seule toutes les valeurs de l’intervalle xlim gm

( )

x ; limx gm

( )

x

]

;

[

→−∞ →+∞

⎤ ⎡ = −∞ + ∞

⎦ ⎣

(en d’autres termes, cette fonction définit une bijection de dans ).

On en déduit que l’équation gm

( )

x =0 admet une unique solution α.

Comme la fonction gm est strictement croissante sur , il vient immédiatement :

• Si x<α alors gm

( )

x <gm

( )

α =0.

gm

( )

α =0.

• Si x>α alors gm

( )

x >gm

( )

α =0.

Remarque : comme m<0, on a : m

( )

0 0 0

g e m e

m

α α

α = ⇔ − α = ⇔ =α ⇒ <α . Le réel α est strictement négatif.

Si m>0

On a vu que dans ce cas la fonction gm admettait un minimum en x=lnm et que la valeur de ce minimum était : gm

(

lnm

)

=m

(

1 lnm

)

. On va donc de voir discuter à nouveau selon le signe de m

(

1 ln m

)

qui est celui de 1 ln− m puisque m est strictement positif.

On a 1 ln− m= ⇔0 lnm= ⇔ =1 m e et 1 ln− m> ⇔0 lnm< ⇔ <1 m e. D’où la discussion :

• Si m

] [

0 ;e , on a 1 ln m>0 et la fonction gm prend des valeurs strictement positives.

• Si m=e, la valeur minimale prise par la fonction gm (en lnm=lne=1) est égale à 0.

Ainsi, on a : ge

( )

1 =0 et pour tout réel x de

]

−∞;e

[ ]

e;+ ∞

[

, on a : gm

( )

x >0.

• Si m>e, on a 1 ln− m<0.

Sur l’intervalle

]

−∞; lnm

]

, la fonction gm est continue et strictement décroissante. En outre, on a : lim m

( )

x g x

→−∞ = +∞ et gm

(

lnm

)

=m

(

1 lnm

)

<0.

Ainsi, la fonction gm prend une fois et une seule toutes les valeurs de l’intervalle

(

1 ln

)

;

mm + ∞

⎡ ⎡

⎣ ⎣. En particulier, il existe une unique valeur α1 dans l’intervalle

]

−∞; lnm

]

, solution de l’équation gm

( )

x =0.

La décroissance stricte de gm permet alors de conclure : o Si x∈ −∞

]

1

[

, gm

( )

x >0.

o gm

( )

α1 =0.

o Si x

]

α1; lnm

]

, gm

( )

x <0.

Sur l’intervalle

[

lnm;+ ∞

[

, la fonction gm est continue et strictement croissante. En outre, on a : xlim gm

( )

x

→+∞ = +∞ et gm

(

lnm

)

=m

(

1 lnm

)

<0.

(7)

Ainsi, la fonction gm prend une fois et une seule toutes les valeurs de l’intervalle

(

1 ln

)

;

mm + ∞

⎡ ⎡

⎣ ⎣. En particulier, il existe une unique valeur α2 dans l’intervalle

[

lnm;+ ∞

[

, solution de l’équation gm

( )

x =0. La croissance stricte de gm permet alors de conclure :

o Si x

[

lnm2

[

, gm

( )

x <0. o gm

( )

α2 =0.

o Si x

]

α2;+ ∞

[

, gm

( )

x >0. En définitive :

o Si x∈ −∞

]

1

[ ]

∪ α2;+ ∞

[

, gm

( )

x >0. o Si x

{

α α1, 2

}

, gm

( )

x =0.

o x

]

α α1; 2

[

, gm

( )

x <0.

Remarque : comme gm

( )

0 =1et gm

( )

1 = − <e m 0, on peut affirmer que le réel α1 appartient à l’intervalle

] [

0 ; 1 . Par ailleurs, on peut facilement montrer qu’on a (dans la situation qui nous intéresse ici : m>e) : gm

(

2 lnm

)

>0. On en déduit ainsi que la réel α2 appartient à l’intervalle

]

lnm; 2 lnm

[

.

Finalement :

• Si m<0, il existe un réel α strictement négatif tel que : o Si x<α alors gm

( )

x <0.

o gm

( )

α =0.

o Si x>α alors gm

( )

x >0.

• Si m

] [

0 ;e , on a : ∀ ∈x ,gm

( )

x >0.

• Si m=e, on a : ge

( )

1 =0 et pour tout réel x de

]

−∞;e

[ ]

e;+ ∞

[

, on a :

( )

0

gm x > .

• Si m>e, il existe un réel α1 dans l’intervalle

] [

0 ; 1 et un réel α2 dans l’intervalle

]

lnm; 2 lnm

[

tels que :

o Si x∈ −∞

]

1

[ ]

∪ α2;+ ∞

[

, gm

( )

x >0. o Si x

{

α α1, 2

}

, gm

( )

x =0.

o x

]

α α1; 2

[

, gm

( )

x <0.

(8)

Question 6.

La discussion menée précédemment nous conduit à envisager un certain nombre de valeurs pour le réel m. Nous avons retenu ici les valeurs suivantes : 2− , 1− , 1, e, 2 et 4.

2

ème

partie

Etude des fonctions f

m

Question 1.

Pour m réel non nul, la fonction fm est définie par :

( ) ( )

x x

m x

m

e e

f x

e mx g x

= =

La fonction exponentielle et la fonction gm étant définies sur , on en déduit immédiatement que fm

( )

x existe si, et seulement si gm

( )

x est non nul.

(9)

En utilisant le résultat de la question 5 de la 1ère partie, on peut directement conclure :

• Si m<0, il existe un unique réel α, strictement négatif, tel que gm

( )

α =0 et on a : Dm = −

{ }

α .

• Si m

] [

0 ;e , on a : ∀ ∈x ,gm

( )

x >0 et Dm = .

• Si m=e, on a : ge

( )

x =0 si, et seulement si, x=1 et Dm = −

{ }

1 .

• Si m>e, on a : gm

( )

x =0 si, et seulement si, x1 ou x2 et

{

1 2

}

Dm= − α α; .

Question 2.

Si m<0

Il existe un réel α, strictement négatif, tel que gm

( )

α =0 et on a : Dm= −

{ }

α .

On doit donc étudier les limites de la fonction fm en −∞, en α à gauche, en α à droite et en +∞.

On a : lim x 0

x e +

→−∞ = et xlim gm

( )

x

→−∞ = −∞. On en déduit (rapport) : xlim fm

( )

x 0

→−∞ = .

La courbe représentative Cm de la fonction fm admet ainsi en −∞ une asymptote horizontale d’équation y=0 (axe des abscisses).

Pour tout réel x, on a ex >0. Le signe de

( )

0

( ) ( )

x

m m

m

f x f x e

g x

− = = est donc celui de

( )

gm x . D’après la question 5 de la première partie, il vient :

• Si x<α, on a gm

( )

x <0 et donc fm

( )

x − <0 0 : la courbe Cm est située sous l’asymptote.

• Si x>α, on a gm

( )

x >0 et donc fm

( )

x − >0 0 : la courbe Cm est située au-dessus l’asymptote.

On a : lim x 0

x e eα

α

= > . Comme gm

( )

x <0 pour tout x réel strictement inférieur à α, il vient :

( )

lim m 0

x x

g x

αα

<

= . On en déduit (rapport) : lim m

( )

x x

f x

αα

<

= −∞.

Comme gm

( )

x >0 pour tout x réel strictement inférieur à α, il vient : lim m

( )

0

x x

g x

αα

+

>

= . On en déduit (rapport) : limx m

( )

x

f x

αα

>

= +∞.

La courbe représentative Cm de la fonction fm admet une asymptote verticale d’équation x=α.

(10)

Pour tout réel x dans Dm = −

{ }

α , on a :

( )

1

1

x

m x

x

f x e

e mx m x e

= =

− −

.

Comme lim x 0

x

x

→+∞e = (croissance comparée), on a immédiatement : xlim fm

( )

x 1

→+∞ = .

La courbe représentative Cm de la fonction fm admet ainsi en +∞ une asymptote horizontale d’équation y=1.

On a, par ailleurs :

( )

1 1

( )

x x x

m x x

m

e e e mx mx

f x

e mx e mx g x

− = − = − + =

− − .

D’après la question 5 de la première partie, il vient alors :

• Si x<α, on a gm

( )

x <0 et mx>0. Donc fm

( )

x − <1 0 : la courbe Cm est située sous l’asymptote.

• Si x

]

α; 0

[

, on a gm

( )

x >0 et mx>0. Donc fm

( )

x − >1 0 : la courbe Cm est située au-dessus de l’asymptote.

• Si x=0, fm

( )

x − =1 0 : la courbe Cm coupe l’asymptote.

• Si x>0, on a gm

( )

x >0 et mx<0. Donc fm

( )

x − <1 0 : la courbe Cm est située sous l’asymptote.

Bien que ce ne soit pas demandé, nous fournissons ci-dessous la courbe représentative des fonctions f1 (pour laquelle α −0, 567 14) et f2 (pour laquelle α −0, 351 73).

(11)

Si m

] [

0 ;e

Le domaine de définition de la fonction fm est .

On doit donc étudier les limites de la fonction fm en −∞ et en +∞. Rappelons que dans ce cas, pour tout x réel, on a : gm

( )

x >0. On a : lim x 0

x e +

→−∞ = et lim m

( )

x g x

→−∞ = +∞. On en déduit (rapport) : lim m

( )

0

x f x

→−∞ = .

La courbe représentative Cm de la fonction fm admet ainsi en −∞ une asymptote horizontale d’équation y=0 (axe des abscisses).

Pour tout réel x, on a ex >0 et gm

( )

x >0. La différence

( )

0

( ) ( )

x

m m

m

f x f x e

g x

− = = est donc

strictement positive et la courbe Cm est située au-dessus l’asymptote.

On a encore : xlim fm

( )

x 1

→+∞ = et la courbe représentative Cm de la fonction fm admet en +∞

une asymptote horizontale d’équation y=1. On a, par ailleurs : m

( )

1 m

( )

f x mx

g x

− = est du signe de x puisque pour tout x réel, on a :

( )

0

m

m

g x > . D’où :

• Si x<0, on a fm

( )

x − <1 0 : la courbe Cm est située sous l’asymptote.

• Si x=0, fm

( )

x − =1 0 : la courbe Cm coupe l’asymptote.

• Si x>0, on a fm

( )

x − >1 0 : la courbe Cm est située au-dessus l’asymptote.

(12)

Si m=e

On a : De = −

{ }

1 .

On doit donc étudier les limites de la fonction fe en −∞, en 1 à gauche, en 1 à droite et en +∞.

Rappelons que dans ce cas, pour tout x réel différent de 1, on a : ge

( )

x >0. On a : lim x 0

x e +

→−∞ = et lim e

( )

x g x

→−∞ = +∞. On en déduit (rapport) : lim e

( )

0

x f x

→−∞ = .

La courbe représentative Ce de la fonction fe admet ainsi en −∞ une asymptote horizontale d’équation y=0 (axe des abscisses).

Pour tout réel x, on a ex >0 et ge

( )

x >0. La différence

( )

0

( ) ( )

x

e e

e

f x f x e

g x

− = = est donc

strictement positive et la courbe Ce est située au-dessus l’asymptote.

On a : 1

lim1 x 0

x e e

= > . Comme gm

( )

x >0 pour tout x réel différent de 1, il vient :

1

( )

1

lim e 0

x x

g x +

<

= . On en déduit (rapport) :

( )

1 1

lim e

x x

f x

<

= +∞.

On raisonne de façon similaire à droite de 1 pour obtenir le même résultat :

( )

1 1

lim e

x x

f x

>

= +∞. La courbe représentative Ce de la fonction fe admet une asymptote verticale d’équation x=1 .

On a encore : xlim fe

( )

x 1

→+∞ = et la courbe représentative Ce de la fonction fe admet en +∞

une asymptote horizontale d’équation y=1. On a, par ailleurs : e

( )

1 e

( )

f x ex

g x

− = est du signe de x puisque pour tout x réel, on a :

( )

0

e

e

g x > . D’où, comme précédemment :

• Si x<0, la courbe Ce est située sous l’asymptote.

• Si x=0, la courbe Ce coupe l’asymptote.

• Si x>0, la courbe Ce est située au-dessus l’asymptote.

A la page suivante, nous avons fourni la courbe représentative de la fonction fe.

(13)

Si m>e

On a Dm = −

{

α α1; 2

}

.

On doit donc étudier les limites de la fonction fm en −∞, en α1 à gauche, en α1 à droite, en α2 à gauche, en α2 à droite et en +∞.

On a : lim x 0

x e +

→−∞ = et lim m

( )

x g x

→−∞ = +∞. On en déduit (rapport) : lim m

( )

0

x f x

→−∞ = .

La courbe représentative Cm de la fonction fm admet ainsi en −∞ une asymptote horizontale d’équation y=0 (axe des abscisses).

Comme la fonction exponentielle prend des valeurs strictement positives, la différence

( )

0

( ) ( )

x

m m

m

f x f x e

g x

− = = est du signe de gm

( )

x :

• Si x∈ −∞

]

1

[ ]

∪ α2;+ ∞

[

, on a gm

( )

x >0 et la courbe Cm est située au-dessus l’asymptote.

• Si x

]

α α1; 2

[

, on a gm

( )

x <0 et la courbe Cm est située en dessous de l’asymptote.

On a : 1

1

lim x 0

x e eα

α

= > . Comme gm

( )

x >0 pour tout x réel strictement inférieur à α1, il vient :

( )

1

lim m 0

x g x

αα

+

<

= . On en déduit (rapport) :

( )

1

lim m

x f x

αα

<

= +∞.

(14)

Comme gm

( )

x <0 pour tout x réel dans

]

α α1; 2

[

, il vient :

( )

1 1

lim m 0

x x

g x

αα

>

= . On en déduit (rapport) :

( )

1 1

lim m

x x

f x

αα

>

= −∞.

La courbe représentative Cm de la fonction fm admet une asymptote verticale d’équation x1.

Comme gm

( )

x <0 pour tout x réel dans

]

α α1; 2

[

, il vient :

( )

2 2

lim m 0

x x

g x

αα

<

= . On en déduit (rapport) :

( )

2 2

lim m

x x

f x

αα

<

= −∞.

Comme gm

( )

x >0 pour tout x réel strictement supérieur à α2, il vient :

( )

2 2

lim m 0

x x

g x

αα

+

>

= . On en déduit (rapport) :

( )

2 2

lim m

x x

f x

αα

>

= +∞.

La courbe représentative Cm de la fonction fm admet une asymptote verticale d’équation x2.

On a encore : lim m

( )

1

x f x

→+∞ = et la courbe représentative Cm de la fonction fm admet en +∞

une asymptote horizontale d’équation y=1. On a, par ailleurs : m

( )

1 m

( )

f x mx

g x

− = est du signe de x puisque pour tout x réel, on a :

( )

0

m

m

g x > . D’où :

• Si x<0, on a fm

( )

x − <1 0 : la courbe Cm est située sous l’asymptote.

• Si x=0, fm

( )

x − =1 0 : la courbe Cm coupe l’asymptote.

• Si x*+

{

α α1, 2

}

, on a fm

( )

x − >1 0 : la courbe Cm est située au-dessus l’asymptote.

A titre de complément, nous fournissons ci-dessous les courbes représentatives des fonctions f3 (pour laquelle α1 0, 619 06 et α2 1,512 13) et f4 (pour laquelle α1 0, 357 40 et

2 2,153 29

α ).

(15)

On constate, en définitive, que toutes les courbes Cm admettent pour asymptote la droite d’équation y=1.

Question 3.

Soit m réel non nul. La fonction fm est le rapport de deux fonctions dérivables sur : la fonction exponentielle et la fonction gm. Pour tout réel x tel que gm

( )

x0, c'est-à-dire pour tout réel x de Dm, on a alors :

( ) ( ) ( )

( ( ) )

( ) ( )

( ( ) )

( )

( )

( )

( )

2

2

2

2

' '

'

1

x x

m m

m

m

m m

x

m

x x

x x

x x

e g x e g x

f x

g x

g x g x

e

g x

e mx e m

e

e mx

m x

e

e mx

× − ×

=

= −

− − −

= −

= −

(16)

On a donc

( ) ( )

( )

2

D , ' 1

x

m m x

e x

x f x m

e mx

∀ ∈ = −

− . Pour tout réel x de Dm, on a :

( )

2 0

x x

e e mx

− > . Le signe de fm'

( )

x est donc celui du produit

(

1

)

mx . Si m<0

On a Dm = −

{ }

α avec α<0. On a immédiatement :

• Pour tout réel x de

]

−∞;α

[ ] [

α; 1 on a 1− >x 0 et donc m

(

1x

)

<0. Il vient alors :

( )

' 0

fm x < .

• Pour x=1, fm'

( )

x =0.

• Pour tout réel x de

]

1;+ ∞

[

on a 1− <x 0 et donc m

(

1x

)

>0. Il vient alors :

( )

' 0

fm x > . Dans ce cas :

• La fonction fm est strictement décroissante sur les intervalles

]

−∞;α

[

et

] ]

α; 1 .

• La fonction fm est strictement croissante sur l’intervalle

[

1;+ ∞

[

.

La fonction fm admet donc un minimum pour x=1 et

( )

1 1 1

m 1

e e

f =e m =e m

− × − . Si m

] [

0 ;e

On a Dm = .

Il vient immédiatement :

• Pour tout réel x de

]

−∞; 1

[

on a 1− >x 0 et donc m

(

1x

)

>0. Il vient alors :

( )

' 0

fm x > .

• Pour x=1, fm'

( )

x =0.

• Pour tout réel x de

]

1;+ ∞

[

on a 1− <x 0 et donc m

(

1x

)

<0. Il vient alors :

( )

' 0

fm x < . Dans ce cas :

• La fonction fm est strictement croissante sur l’intervalle

]

−∞; 1

]

.

• La fonction fm est strictement décroissante sur l’intervalle

[

1;+ ∞

[

.

(17)

La fonction admet donc un maximum pour x=1 et m

( )

1

f e

=e m

− . Si m=e

On a De = −

{ }

1 . On a immédiatement :

• Pour tout réel x de

]

−∞; 1

[

on a 1− >x 0 et donc m

(

1x

)

>0. Il vient alors :

( )

' 0

fm x > .

• Pour tout réel x de

]

1;+ ∞

[

on a 1− <x 0 et donc m

(

1x

)

<0. Il vient alors :

( )

' 0

fm x < . Dans ce cas :

• La fonction fm est strictement croissante sur l’intervalle

]

−∞; 1

[

.

• La fonction fm est strictement décroissante sur l’intervalle

]

1;+ ∞

[

.

Si m>e

On a Dm = −

{

α α1; 2

}

avec α1

] [

0 ; 1 et α2

]

lnm; 2 lnm

[

. On a immédiatement :

• Pour tout réel x de

]

−∞;α1

[ ]

∪ α1; 1

[

on a 1− >x 0 et donc m

(

1x

)

>0. Il vient alors : fm'

( )

x >0.

• Pour x=1, fm'

( )

x =0.

• Pour tout réel x de

]

1;α2

[ ]

∪ α2;+ ∞

[

on a 1− <x 0 et donc m

(

1x

)

<0. Il vient alors : fm'

( )

x <0.

Dans ce cas :

• La fonction fm est strictement croissante sur les intervalles

]

−∞;α1

[

et

]

α1; 1

]

.

• La fonction fm est strictement décroissante sur les intervalles

[

1 ;α2

[

et

]

α2;+ ∞

[

. La fonction admet donc un maximum pour x=1 et m

( )

1

f e

=e m

− .

Ainsi, pour tout réel m non nul différent de e, la fonction fm admet un extremum :

• Si m<0, la fonction fm admet un minimum pour x=1 et on a m

( )

1

f e

=e m

− .

• Si m

] [ ]

0 ;e e;+ ∞

[

, la fonction fm admet un maximum pour x=1 et on a

( )

1

m

f e

= e m

− .

(18)

Tous les extrema sont donc situés sur la droite d’équation x=1.

Soit maintenant M 1 ;

(

y

)

. Existe-t-il une valeur de m telle que M soit un extremum de la courbe Cm ?

Il faudrait avoir : m

( )

1

y f e

= = e m

− . Soit :

(

y1

)

e=my.

On élimine la valeur y=1 car elle conduirait à m=0. Ensuite, pour y≠0, il vient :

(

1

)

1

y e 1

m e

y y

− ⎛ ⎞

= = ⎜ − ⎟

⎝ ⎠. On en conclut :

Tout point de la droite d’équation x=1 hormis les points

( )

1; 0 et

( )

1; 1

est un extremum d’une courbe Cm.

Question 4.

Si m<0

x 1

(19)

Si m

] [

0 ;e

Si m=e

Si m>e

x

1 1

0

x

1 1

0

x

1 1

0

0

(20)

Question 5.

On cherche un point M

(

a b;

)

tel que pour tout m non nul M appartienne à Cm. On a alors :

( )

( )

( )

( )

*, M ; C

*, *,

0

*, *

* 0

* 0 0

1 0

1 0

0 1

m

a

m a

a a

a a a

a a

a

m a b

m b f a m b e

e ma e ma

m b e m

e ma b e ma e

m e ma

e ma

m ab

mab b e

b a

b

∀ ∈ ∈

⇔ ∀ ∈ = ⇔ ∀ ∈ =

⎧ − ≠

⇔ ∀ ∈ = − ⇔ ∀ ∈ ⎪⎨⎪⎩ − =

⎧∀ ∈ − ≠

⎧ − ≠ ⎪

⇔ ∀ ∈ ⎪⎨ ⇔⎨ =

+ − =

⎪ ⎪

⎩ ⎩ − =

⎧ =

⇔ ⎨⎩ =

Toutes les courbes Cm passent par le point A 0 ; 1

( )

.

Question 6.

Nous avons représenté ci-dessous les courbes représentatives des fonctions fm pour les six valeurs de m suivantes : 2− , 1− , 1, 2, e et 5.

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