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Démonstration d'un théorème de M. Kronecker (question 373)

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

Démonstration d’un théorème de M.

Kronecker (question 373)

Nouvelles annales de mathématiques 1resérie, tome 16 (1857), p. 292-293

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(2)

DÉMONSTRATION 1> l \ THÉORÈME DE M. KRONECKER (QUESTION 3 7 3 )

(TOir p. 178);

PAR M. E. P***, Professeur.

Soit

/ , ( . r ) = O, ( * , , x2y jr3, . . . , jrm)

une équation algébrique à coefficients entiers et le pre- mier terme ayant pour coefficient Vunité; si les modules de toutes les racines sont égaux à Vunité, toutes les ra- cines de cette équation sont des racines de Vunité.

Pour le démontrer, je représente par

ƒ , ( * ) = o , ( x ]9 * § , . . . , * , ' „ ) ,

d'autres équations dont les racines sont respectivement celles de la proposée élevées à la deuxième, troisième, etc., puissance. Dans toutes ces équations, le premier coeffi- cient est l'unité et tous les autres sont des nombres en- tiers limités, car chacun de ces coefficients est la somme d'un nombre fini de termes dont le module est l'unité, et l'on sait que le module d'une somme est inférieur à la somme des modules de ses parties.

Conséquemment, le nombre des combinaisons des va- leurs de ces coefficients sera limité et l'on trouvera, parmi les équations ci-dessus, une au moins qui sera répétée un

(3)

( *93)

nombre infini de Ibis. Supposons alors que les équations f() O (CJ ; ';J

aient les mêmes coefficients et, pur suite, les mêmes ra- cines. Il peut arriver que ces racines, rangées comme nous l'avons fait, suivant Tordre croissant des indices, ne soient pas respectivement égales à celles qui occupent le même rang dans la première; alors les racines de fn (x) = o, fp(x) = o, etc., seront de certaines permutations des racines de ƒ, (x) = o. Mais comme le nombre de ces équations est infini, tandis que le nombre des permuta- tions est fini, nous trouverons nécessairement deux équa- tions

qui appartiendront à la même permutation : par consé- quent, on aura

d'où. Ton conclut que les racines de l'équation donnée sont aussi racines de l'équation binôme

C. Q. F. D.

Note du Rédacteur. M. Kronecker a énoncé et dé- montré ce théorème dans le tome LUI, cahier 2 du Jour- nal de Crelle. M. Prouhet et aussi M. Moutard sont par- venus chacun spontanément à la même démonstration que M. Kronecker. C'est par erreur qu'on lit à la page 178 le nom de M. Hermite.

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