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Exercice2:Chauffageparunepompeàchaleur 2 | 2 Exercice1:Chauffageisobared’ungazparfait 1 | 1 Transformationsinfinitésimalesenthermodynamique

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Texte intégral

(1)

BLAISE PASCAL PT 2020-2021

Transformations infinitésimales en thermodynamique

Exercice 1 : Chauffage isobare d’un gaz parfait 1 | 1

. Transitoire thermique.

1 Appliquons le premier principe au gaz entre les instantstett+ dt. La transformation est isobare avecp=p0 (p pression du gaz) grâce au piston libre de coulisser. Le bilan d”enthalpie s’écrit

dH dt =

1er P

RI2 =

GP

CP

dT dt . d’où on déduit

dT dt =RI2

CP et en utilisant l’expression deR(T) on obtient l’équation différentielle

dT

dt = R0I2 CPT0

T = T

τ avec τ= CPT0

R0I2 . Cette équation s’intègre en

T(t) =Ae+t/τ, et à l’instant initial

T(0) =

|{z}CI

T0 =

|{z}sol

A d’où on déduit finalement

T(t) =T0e+t/τ.

Si on écrit l’équation différentielle sous forme canonique, on constate que les deux préfacteurs sont de signe différents : le système est instable (cf. chapitre sur les systèmes linéaires), il est donc logique de trouver une solution divergente.

2 On en déduit

V(t) =nR T(t) p0

= nRT0 p0

e+t/τ soit V(t) =V0e+t/τ.

Exercice 2 : Chauffage par une pompe à chaleur 2 | 2

. Transitoire thermique ; . Machine thermique.

1 Comme la PAC fonctionne en régime permanent, alors l’énergie totale du fluide caloporteur est constante. Le bilan d’énergie interne du fluide caloporteur s’écrit donc

dU =

1er P

Pfdt+Pcdt+Pmdt =

RP

0 d’où Pf+Pc+Pm= 0. (1)

Par ailleurs, comme le fluide évolue de manière réversible, il n’y a pas de création d’entropie. Le bilan d’entropie s’écrit donc

dS =

2nd P

Pcdt

Tc +Pfdt Tf +

δSc =

RP

0 d’où Pc

Tc +Pf

Tf = 0. (2)

(2)

2 Au cours d’une évolution inifinitésimale, l’intérieur de la maison reçoit de la part du fluide caloporteur le transfert thermique infinitésimalδQ=−Pcdt. Le bilan d’énergie interne de l’intérieur de la maison s’écrit donc

dU =

1er P

−Pcdt =

Joule

CdTc, soit dTc

dt =−Pc

C . (3)

3 D’après la relation (2),

Pf=−Tf

TcPc, donc en injectant dans la relation (1)

1− Tf

Tc

Pc+Pm= 0 d’où Pc =− Pm

C(1−Tf/Tc) ce qui conduit avec la relation (3) au résultat attendu,

1−Tf

Tc dTc

dt = Pm

C .

4 Par séparation des variables, dTcTf

dTc

Tc

=Pm

C dt soit

ˆ T0+∆T T0

dTcTf

ˆ T0+∆T T0

dTc

Tc

= Pm

C ˆ τ

0

dt ce qui donne en procédant aux intégrations

∆T−TflnT0+ ∆T T0 = Pm

C τ et ainsi

τ= C Pm

∆T−Tfln

1 + ∆T T0

.

Exercice 3 : Canon à neige oral banque PT | 2 | 2 |

. Transitoire thermique ; . Changement d’état.

1 La goutte d’eau est un système fermé, en transformation monobare avec équilibre mécanique, qui n’échange d’énergie que par transfert thermique.

Bilan d’enthalpie entret ett+ dt: dH =

Joule

m0cdT =

1er P

−φdt=−h(T−Ta)Sdt .

Il y a un signe carφest une puissance cédée.

La goutte étant sphérique de rayonRconstant, on en déduit 4

3πR3µ cdT =−h(T −Ta)×4πR2dt et finalement

µ cRdT

dt =−3h(T−Ta). 2 Cette relation se réécrit

dT dt + 3h

µ cRT = 3h µ cRTa, où on identifie le temps caractéristique

τ=µ cR 3h . Les solutions de cette équation s’écrivent

T =Ta+Ae−t/τ.

(3)

As-tu bien pensé à la solution particulièreT =Ta? Pour la retrouver : le second membre est constant, donc la solution particulièreTpart aussi, et on la trouve directement sur l’équation différentielle :

0 + Tpart

τ =Ta

τ . La condition initiale donne

T(0) =

CI

T0 =

sol

Ta+A donc A=T0Ta. Finalement,

T =Ta+ (T0Ta) e−t/τ ce qui se met bien sous la forme cherchée,

TTa T0Ta

= e−t/τ. À l’instantt1,

e−t1 = T1Ta T0Ta

donc t1=−τlnT1Ta T0Ta

soit t1=τlnT0Ta T1Ta

= 4,0 s.

3 La transformation est cette fois supposée instantanée et implique des changements macroscopiques. Elle est supposée sans travail, adiabatique et monobare donc d’après le premier principe

∆H = 0.

L’eau est partiellement solidifiée, on en déduit donc que la température finale est égale à la température de co- existence Tfus = 0C. Il y a donc simultanément solidification et échauffement de l’eau. On raisonne donc sur la transformation auxilliaire, fictive, suivante, dans laquelle les deux phénomènes ont lieu successivement :

. dans une première étape, toute l’eau passe deT1 àTfus;

. dans une deuxième étape, une masse (1−x)mse solidifie, ce qui laisse bien une fraction massiquexde liquide.

Le bilan enthalpique s’écrit

∆H= ∆H1+ ∆H2=mc(TfusT1) + (1−x)m(−`fus). L’enthalpie de fusion est l’opposée de l’enthalpie de solidification.

Par identification des deux expressions de ∆H, on en déduit

(x−1)`fus=−c(TfusT1) et ainsi

x= 1−c(TfusT1)

`fus = 0,94.

4 Procédons au bilan enthalpique d’une transformation infinitésimale de durée dtau cours de laquelle une masse dm solidifie à températureT =Tfus constante. Le bilan enthalpique devient

dH =

solidification

−dm `fus =

1er ppe

−h(TfusTa) 4πR2dt .

ce que l’on peut réécrire

dm=h(TfusTa) 4πR2

`fus

dt

avant d’intégrer ˆ m

(1−x)m

dm= h(TfusTa) 4πR2

`fus

ˆ t2 t1

dt soit

m−(1−x)m= h(TfusTa) 4πR2

`fus

(t2t1) et on en déduit

t2=t1+ x R `fusµ

3h(TfusTa) = 21 s.

(4)

On peut bien sûr intégrer « comme d’habitude », avec une constante d’intégration que l’on détermine à l’aide des conditions initiales ... mais attention, les conditions initiales de cette deuxième phase ne sont pas en t = 0 mais en t =t1. Dans un tel cas, raisonner par séparation des variables est moins risqué sur la prise en compte des conditions initiales.

Exercice 4 : Démonstration de la loi de Laplace 1 | 2 |

. Gaz parfait ;

. Manipulation des différentielles.

1 Trois hypothèses : gaz parfait en transformation adiabatique et réversible. La loi de Laplace s’écrit P Vγ= cte.

On combine ensuite avec l’équation d’état : d’une part, nRT

V ×Vγ = cte d’où T Vγ−1= cte0, et d’autre part

P nRT

P γ

= cte d’où P1−γTγ= cte00.

2 La variation d’énergie interne au cours de la transformation s’écrit dU =

|{z}

Joule

CV dT =

1er ppe|{z}

δWp+ 0

et en remplaçant

nR

γ−1dT =−PdV .

3 En prenant la différentielle de l’équation d’état,

VdP+PdV =nRdT . On déduit alors de la question précédente

VdP+PdV =−(γ−1)PdV d’où V dP =−γPdV .

4 La séparation des variables donne

dP

P =−γdV V et par intégration

lnP =−γlnV + cte soit lnP+γlnV = cte et ln (P Vγ) = cte d’où on déduit la loi de Laplace,

P Vγ= cte.

Exercice 5 : Transformation polytropique 2 | 3

. Gaz parfait ;

. Identité thermodynamique ; . Manipulation des différentielles.

Commençons par écrire l’équation d’état en fonction deret v, PV

m = n

mRT soit P v=RT

M d’où P v=rT .

(5)

1 D’après l’identité thermodynamique,

Tds= du+Pdv=cdT . Or pour un gaz parfait

du=cV dT et P= rT v d’où on déduit

cV dT+rT

v dv=cdT et ainsi

(c−cV)dT Trdv

v = 0. 2 La relation précédente s’écrit

(c−cV)dT T =rdv

v , donc en intégrant

(c−cV) lnT =rlnv+ cte ce que l’on peut réécrire

lnTr

ccV lnv= cte soit ln

T×v−r/(c−cV)

= cte donc ln P v

r ×v−r/(c−cV)

= cte. On en déduit donc que

P v1−r/(c−cV)= cte ce qui est bien de la forme demandée avec

k= 1− r

ccV =ccVr

ccV d’où k=ccP

ccV .

en utilisant la relation de Mayer sous forme massique.

3 La relation de la question 1 s’écrit dT

Tr ccV

dv

v = 0 soit dT

T + (k−1)dv v = 0. Au cours de la transformation, le travail massique reçu dû aux forces de pression s’écrit

δw=−Pdv=−rTdv

v d’où δw= r

k−1dT .

4 On a

du =

1er ppe|{z}

δw+δq =

|{z}Joule

cV dT = r γ−1dT Ainsi,

δq=r 1

γ−1 − 1 k−1

dT .

5Isobare : il fautP = cte, ce qui possible sik= 0.

Isochore :il fautv= cte, et d’après la relation polytropique P1/kv= cte. On veut donc 1/k= 0 ce qui est possible si k→ ∞.

Adiabatique :il fautδq= 0, ce qui est possible si k=γ. La relation polytropique redonne alors comme prévu la loi de Laplace (adiabatique réversible d’un gaz parfait).

Isotherme : d’après l’équation d’état, une isotherme se caractérise par P v = rT = cte, ce qui est possible pourk= 1.

(6)

Exercice 6 : Transformation polytropique oral banque PT | 3 | 3

. Gaz parfait ;

. Manipulation des différentielles.

La première question est excessivement calculatoire à mon sens, et mériterait d’être bien plus guidée.

Si vous tombez sur un exercice comme celui-ci ... reste à espérer que le deuxième soit plus abordable ! 1 D’après l’identité thermodynamique,

dU =TdS−PdV . D’après les lois de Joule (gaz parfait),

dU =CV dT et dH =CPdT . Comme la transformation est réversible, on a de plus

dS= δQ

T + 0 =aCP dT T , et ainsi,

CV dT =aCPdT−PdV . En divisant parT et en utilisant l’équation d’état, on obtient

(CVaCP)dT T =−P

TdV =−nRdV

V soit (CVaCP)dT

T +nRdV V = 0. On peut alors séparer les deux membres et intégrer,

lnTCV−aCP =−lnVnR+ cte soit ln TCV−aCP×VnR

= cte d’où on déduit

TCV−aCPVnR= cte. Or d’après l’équation d’état,

T = P V nR , d’où, en insérantnR dans la constante,

PCV−aCPVCV−aCP+nR= cte et en reconnaissant la relation de MayerCP =CV +nR il vient

PCV−aCPV(1−a)CP = cte. En changeant à nouveau la constante, on arrive enfin à

P V

(1−a)CP CVaCP =P V

(1−a)γ 1−aγ = cte, ce qui est bien de la forme demandée,

P Vk = cte avec k=(1−a)γ 1− .

2 Pour une transformation isobare,P = cte donc

kisoP= 0.

Une transformation isentropique réversible d’un gaz parfait est caractérisée par la loi de Laplace : on a alors kisoS=γ .

Enfin, une transformation isotherme se caractérise par

P V =nRT = cte soit kisoT= 1.

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