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APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE :

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Réalisé par

KOBA K. B. Aristide

et

LA RECHERCHE SICIENTIFIQUE UNIVERSITÉ D’ABOMEY – CALAVI (U.A.C.)

—————

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

—————-

DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL

————-

RAPPORT DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

THEME

APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE : REALISATION DE HUIT (08) FORAGES POSITIFS DANS LA COMMUNE D’ABOMEY-

CALAVI

Sous l’encadrement de:

M. DADJO D. Mathieu de DIGITAL-BTP

Sous la supervision du :

Pr. AÏNA Martin P.,

Maître de Conférences des Universités Chef Département Génie Civil

ANNEE 2009-2012

(2)

DÉDICACE À

 mon père KOBA Sosthène, pour tous les efforts et sacrifices consentis pour ma réussite. Que ce travail soit pour toi une source de satisfaction et de fierté;

 à ma mère KOBA Sabine née DETONGNON, qui a combattu aux côtés de mon père afin que je ne manque de rien. Que cette étape de mes études soit pour toi les premières étincelles de tes prières.

(3)

REMERCIEMENTS

Nos sincères remerciements vont à l’endroit du (e) :

Monsieur DADJO Mathieu, Directeur général du bureau d’études DIGITAL-BTP, pour nous avoir permis d’effectuer notre stage de fin de formation au sein de sa structure et qui n’a ménagé aucun effort pour nous apporter son soutien malgré ses multiples occupations. Ses explications, ses sages conseils et ses orientations ont enrichi et éclairé ce travail. Que le seigneur bénisse vos projets.

 A Monsieur Félicien AVLESSI, Professeur titulaire des universités CAMES, Directeur de l’EPAC vous avez mis à notre disposition les moyens nécessaires;

 A Monsieur BONOU Clément, Maître de conférences des Universités, Directeur Adjoint de l’EPAC;

 tout le corps professoral du département de Génie Civil de l’Ecole

Polytechnique d’Abomey-Calavi, qui n’a ménagé aucun effort pour nous donner une bonne formation, en particulier :

 Au Professeur Martin AÏNA, Enseignant, chercheur à l’Ecole Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), Maître de Conférences des Universités CAMES, Chef du Département Génie Civil de l’EPAC et responsable du Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau (LSTE), vous avez mis à notre disposition des outils qui ont été pour nous d’une grande utilité ; soyez-en remercier.

 Professeur DEGAN Gérard, Professeur Titulaire des Universités CAMES;

 Professeur ADJOVI Edmond, Maître de Conférences des Universités CAMES;

 Professeur GBAGUIDI A. Gérard, Maître de Conférences des Universités CAMES;

 Professeur GBAGUIDI S. Victor, Maître de Conférences des Universités CAMES ;

 Professeur François de Paule CODO, Ing, MSc., PhD, Maitre de conférences des Universités ;

(4)

 Dr WANKPO Epiphane, Enseignant à l’EPAC

 Dr BACHAROU Taofic, assistant des universités ;

 Dr HOUINOU Gossou Jean, Maître assistant des universités ;

 Dr ZINSOU Codjo Luc, Enseignant à l’EPAC ;

 Ing Elena AHONONGA Enseignante à l’EPAC;

 Ing Paul LANMANDJEKPOGNI Enseignant à l’EPAC ;

 Ing Babilas HOUNTONDJI Enseignant à l’EPAC ;

(5)

TABLE DES MATIERES

DÉDICACE À ... i

REMERCIEMENTS ... ii

SIGLES ET ABRÉVIATIONS ... vii

Liste des photos ... viii

LISTE DES ANNEXES ... ix

INTRODUCTION ... 1

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU MILIEU D’ETUDE ... 5

1. Présentation de la structure d’accueil ... 6

Situation géographique ... 7

Organisation structurale de l’Entreprise ... 8

2. Présentation du milieu d’étude ... 9

2.1. Cadre physique et administratif... 9

2.2. Population ... 12

2.2.1. Etat de la population ... 12

2.2.2. Ethnies dominantes ... 13

2.2.3. Religions ... 13

2.2.4. Mode d’approvisionnement en eau ... 14

2.2.5. Assainissement ... 14

2.3. Activités économique ... 14

2.3.1. Agriculture... 14

2.3.2. Agroforesterie et exploitation forestière ... 16

2.3.3. Artisanat et transformation des produits agricoles ... 16

2.3.4. Exploitation des carrières ... 17

2.3.5. Elevage ... 17

2.4. Energie et eau... 18

2.4.1. Energie... 18

2.4.2. Eau ... 18

(6)

2.5. Transport ... 19

2.6. Communications ... 22

2.7. Commerce ... 23

2.8. Pêche et chasse ... 24

2.8.1. La pêche ... 24

2.8.2. La chasse ... 25

2.9. Tourisme ... 25

CHAPITRE 2 : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET DEROULEMENT DU STAGE ... 26

1. Démarche méthodologique ... 27

1.1. Travaux de terrain ... 27

1.2. Traitement des données ... 27

2. Déroulement du stage ... 27

2.1. Suivi des travaux de forages ... 28

2.1.1. Exécution des forages ... 28

2.1.2. Equipement des forages ... 34

2.1.3 Développement des forages et Cimentation ... 40

CHAPITRE 3: PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE TRAVAUX REALISES DANS LA COMMUNE D’ABOMEY-CALAVI ... 47

1. Réalisation des coupes de forage ... 48

1.1. Forage de SOKE ... 49

1.2. Forage de DOTOKPA ... 49

1.3. Forage de ZEKANME ... 49

1.4. Forage de KOLETIN ... 50

1.5. Forage d’AGANMADIN ... 50

1.6. Forage de DEDO ... 50

1.7. Forage de GBOZOUN CENTRE ... 51

1.8. Forage de DEKANSA ... 51

2. Détermination des caractéristiques hydrodynamiques des forages ... 51

2.1. Forage de SOKE ... 51

(7)

2.2. Forage de DOTOKPA ... 52

2.3. Forage de ZEKANME ... 53

2.4. Forage de KOLETIN ... 54

2.5. Forage d’AGANMADIN ... 55

2.6. Forage de DEDO ... 56

2.7. Forage de GBOZOUN CENTRE ... 56

2.8. Forage de DEKANSA ... 57

CHAPITRE 4: DIFFICULTES ... 59

RENCONTREES ET SUGGESTIONS ... 59

1. Difficultés rencontrées ... 60

1.1. Sur le terrain ... 60

1.2. Au cours de la rédaction ... 61

2. Suggestions ... 61

CONCLUSION ... 63

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 65

ANNEXES ... 1

ANNEXE : 1 PLAN DE SITUATION GEOGRAPHIQUE DU SIEGE DE DIGITAL-BTP ... 2

ANNEXE 2 : ILLUSTRACTION DE L’EQUIPEMENT D’UN FORAGE ... 3

ANNEXE 3 : FICHE STANDARD D’ESSAI DE POMPAGE ... 4

ANNEXE 4 : RESULTATS DES ESSAIS DE POMPAGE DES HUIT FORAGES ... 5

ANNEXE 5 : COUPES LITHOLOGIQUES DES HUIT FORAGES ... 6

ANNEXE 6 : DIAGRAMME D’INTERPRETATION DES ESAIS DE POMPAGE ... 7

ANNEXE 7 : PHOTOTEQUE ... 8

(8)

SIGLES ET ABRÉVIATIONS

APE : Association des Parents d'Elèves C/CS : Chef Circonscription Scolaire C A : Chef d'Arrondissement

CARDER : Centre d’Action Régional pour le Développement Rural CeCPA : Centre Communal de Promotion Agricole

CeRPA : Centre Régional de Promotion Agricole CLCAM : Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel

INSAE : Institut National de Statistique et d’Analyse Economique ONG : Organisation Non Gouvernementale

PADPA : Programme d’Appui au Développement de la Pêche dans l’Artisanale

PAPME : Programme d’Appui aux Petites et Moyennes Entreprises SBEE : Société Béninoise d'Energie Electrique

SONEB : Société Nationale des Eaux du Bénin UCP : Union Communale des Producteurs

UCPH : Union Communale des Producteurs de Palmier à Huile UCPM : Union Communale des Producteurs du Manioc

UCTM : Union Communale des Transformateurs de Manioc PPEA : Programme Pluriannuel en Eau et Assainissement

(9)

Liste des photos

Photo 1 : Tricône………. 30

Photo 2 : Trillâmes………. 30

Photo 3 : Développement du forage……… 41

Photo 4 : La cimentation………. 41

(10)

LISTE DES ANNEXES

Annexe : 1 plan de situation géographique du siège de Digital-BTP

Annexe 2 : Illustration de l’équipement d’un forage 3

Annexe 3 : Fiche standard d’essais de pompage 4

Annexe 4 : Résultats des essais de pompage des huit forages 5 Annexe 5 : Coupe lithologiques et fiche technique des huit forages 6 Annexe 6 : Diagrammes d’interprétation des essais de pompage des huit forages

7

Annexe 7 : PHOTOTHEQUE 8

(11)

INTRODUCTION

(12)

L’eau est une substance indispensable à la pérennité des êtres vivants et au développement des sociétés humaines. Les différents usages de l’eau sont variés allant de la consommation pour les besoins vitaux aux usages industriels et agricoles. Depuis le début du XXème siècle, l’usage de l’eau pour les activités humaines s’est intensifié et les volumes d’eau utilisés ont décuplé. Cette augmentation des besoins s’apparie de plus en plus à l’état initial de la ressource eau dans l’environnement. Ainsi, une eau destinée à la consommation humaine et une eau pour l’agriculture ne répondent pas aux mêmes exigences en termes de qualité et une importance particulière est mise sur la qualité des eaux de consommation.

En effet, même une eau d’apparence limpide peut toutefois contenir en son sein, des substances inertes et vivantes nocives à l’organisme humain. Ces substances proviennent soit du milieu physique dans lequel l’eau a évolué, soit des rejets de certaines activités humaines dont l’eau est devenue le réceptacle.

L’eau est ainsi le vecteur de transmission privilégié de nombreuses maladies.

Ainsi, pour pouvoir être consommée sans danger, l’eau doit donc être traitée mais la pollution croissante des réserves rend cette opération de plus en plus délicate, obligeant les techniciens traitant l’eau à constamment innover. Les techniques ont d’ailleurs beaucoup évolué, faisant aujourd’hui du traitement de l’eau une industrie de pointe. Cependant compte-tenu de l’inflation des coûts du traitement de ces eaux souvent impropres à la consommation, il s’avère nécessaire, voir important de se rabattre sur les eaux d’une qualité initiale acceptable d’où, l’usage des eaux souterraines. Ces dernières représentent donc la principale source d’eau douce dont dispose la planète.

Ces eaux sont en effet localisées dans les aquifères des bassins sédimentaires et des socles cristallins. Elles présentent généralement une bonne qualité bactériologique et chimique, contrairement aux eaux de surface dont dispose le pays. Ceci justifie le fait que la Société Nationale des Eaux du Bénin

(13)

(Soneb) et les autres acteurs en charge de l’alimentation en eau potable (AEP) privilégient les eaux contenues dans les nappes des aquifères par rapport aux ressources en eau superficielle pour l’approvisionnement en eau potable.

L’accès à ces eaux contenues dans les nappes aquifères se fait aux moyens d’ouvrages de captages aménagés que sont les puits et les forages.

C’est ainsi qu’au cours de notre stage de fin de formation effectué dans le Bureau d’Etudes DIGITAL-BTP du 01 Avril au 06 Septembre 2013 en prélude à la rédaction de notre mémoire de fin de formation de Licence Professionnelle, nous avions suivi la réalisation des travaux de forages et essais de pompage pour l’approvisionnement en Eau Potable des population de la Commune d’Abomey- Calavi dans le cadre du Programme Pluriannuel d’Eau et Assainissement (PPEA) 2012.

A partir des différentes observations faites durant notre stage, les objectifs de notre étude intitulée «Approvisionnement en eau potable : Réalisation de huit forages positives dans de la commune d’Abomey-Calavi» sont de :

- décrire les différentes étapes de réalisation d’un forage d’eau et des essais de pompage ;

- présenter la litho-stratigraphie ;

- déterminer les caractéristiques hydrodynamiques des forages réalisés, en tenant compte du contexte géologique et hydrogéologique de la commune d’Abomey-Calavi.

Le présent travail s’articule autour de quatre (04) points que sont :

- Premier Chapitre : présentant la structure d’accueil et le milieu d’étude.

- Deuxième Chapitre : décrivant la méthodologie mise en œuvre et les activités menées au cours du stage.

- Troisième Chapitre : abordant la présentation et l’analyse des résultats des forages réalisés.

(14)

- Quatrième Chapitre : présentant les difficultés rencontrées au cours de nos travaux et des suggestions sont exposées.

.

(15)

-

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL ET DU MILIEU

D’ETUDE

(16)

1. Présentation de la structure d’accueil

Domaine d’intervention :

Le Bureau d’études DIGITAL-BTP créé en Août 2009 est une structure spécialisée dans le domaine de l’hydraulique villageoise et précisément dans l’étude et le contrôle des ouvrages Hydrauliques ainsi que des ouvrages en BTP.

Au titre de l’année 2013, elle a été chargée entre autres de l’étude et du contrôle de la réalisation de huit (08) forages initiés par le Programme Pluriannuel en Eau et Assainissement (PPEA II) dans le département de l’Atlantique, dans la commune d’Abomey-Calavi. Les forages ont été réalisés par l’entreprise <<Société FORATEC)>> qui a son Siège Social à Abomey- Calavi.

Personnel et Matériels :

Dans le souci d’atteindre les différents objectifs au sein de l’entreprise, DIGITAL-BTP dispose non seulement d’un service administratif

(Un Directeur Général, une secrétaire, un comptable), mais également d’un service technique composé d’ingénieurs des bâtiments et travaux publics, hydrogéologue, hydraulicien, géomètre, aménagiste, géophysicien, sociologue, géographe et environnementaliste.

Références administratives :

Siège social : Abomey-Calavi ILOT 25-NZoca Forme juridique : Etablissement

Directeur Général: DADJO Mathieu Boite Postale : 1009 Abomey-Calavi

Téléphone /Télécopie : (229) 21147625/ 95356804

Lieu, date et N° d’enregistrement :CotonouSous le N°RCMRB/Cot/09 A8006 Numéro du contribuable : NC 053621

(17)

Nationalité : Béninoise

Email :digitalbenin@yahoo.fr

Situation géographique

DIGITAL-BTP a son siège social dans la Commune d’Abomey-Calavi, arrondissement d’Abomey-Calavi, au quartier ZOCA. Elle est repérable suivant un plan de situation (annexe 1).

(18)

Organisation structurale de l’Entreprise

Directeur Général

Secrétaire Général

Comptable Service Technique

Ingénieur Topographe /Chef d’équipe

Topographique Hydrogéologue

Ingénieur des travaux Génie Civil Contrôleur forages et

essais de pompage Technicien

Supérieur /Responsable

Contrôle Adduction Ingénieur en

Génie Civil Hydraulicien

/ Responsable Contrôle des travaux de Génie Civil

Socio- économiste

(19)

2. Présentation du milieu d’étude

2.1. Cadre physique et administratif

Le cadre physique de la commune d’Abomey-Calavi englobe sa situation géographique, son climat, son relief, ses sols, sa géologie, son réseau hydrographique et sa végétation.

Situation Géographique de la Commune d’Abomey-Calavi

La commune d’Abomey-Calavi est située dans la partie sud de Bénin et dans le département de l’Atlantique. Elle est limitée au nord par la commune de Zè, au sud par l’océan Atlantique, à l’est par les communes de Sô-Ava et de Cotonou, et à l’ouest par les communes de Tori-Bossito et de Ouidah. Elle est la commune la plus vaste du département de l’Atlantique (539 km2), soit près 20 % de la superficie du département et 0,48 % de la superficie nationale. Cette partie est extraite du Schéma Directeur d’Aménagement Communal (SDAC) de la Mairie de d’Abomey-Calavi.

Le climat

La commune d’Abomey-Calavi se trouve dans la zone climatique de type subéquatoriale caractérisée par la succession annuelle de quatre saisons par alternance : deux saisons sèches (une grande, allant de Décembre à mi-mars et une petite allant de mi-juillet à Août) et deux saisons des pluies (une grande, allant de mi-mars à mi-juillet et une petite allant de Septembre à Novembre).

Le niveau moyen des précipitations est de 1100 pour la grande saison et 800 mm pour la petite saison. Les températures moyennes mensuelles varient entre 27 et 31degrés centigrades. L’écart de température entre le mois le plus chaud et le moins chaud sont de l’ordre de 3,8 degrés.

(20)

L’humidité relative de l’air varie selon les mois entre 65% (Janvier - Mars) et 97% (Juin et Juillet). Cette partie est extraite du Schéma Directeur d’Aménagement Communal (SDAC) de la Mairie de d’Abomey-Calavi.

Le relief

La commune d’Abomey-Calavi a un relief peu accidenté caractérisé par une bande sablonneuse avec des cordons littoraux, où l’altitude est proche du niveau de la mer (< 15 m); une zone dominante constituée de plateaux de terre de barre, occupant la partie ouest de la commune (Kparon, Zévié, Akassato, Glodjigbé) ainsi qu’une zone de dépressions et de marécages, située à l’ouest de la commune et autour des bas-fonds à Togba, Ouèdo où l’altitude ne dépasse pas 25 m. Ceci a engendré un modelé relativement plat parsemé de dépressions importantes. Le dénivelé est d’environ 75 m entre le point le plus haut situé dans la portion nord de la commune et le point le plus bas sur la côte. Ainsi, les pentes y sont généralement de moins de 2 %. Le climat est de type subéquatorial et marqué par deux saisons pluvieuses et deux saisons sèches. Le régime des pluies y est souvent perturbé entraînant des changements dans les cycles de production annuels. Cette partie est extraite du Schéma Directeur d’Aménagement Communal (SDAC) de la Mairie de d’Abomey-Calavi.

Contexte hydrogéologique général

La pédologie de la commune d’Abomey-Calavi par deux principaux aquifères situés dans le bassin sédimentaire côtier, domaine auquel appartiennent les sites étudiés : Il s’agit des aquifères du continental terminal et du Crétacé. Ces deux aquifères sont séparés par une épaisse couche d’argile au sein de laquelle peut s’identifier un autre aquifère de moindre importance : l’aquifère des calcaires de l’Eo-paléocène. A ces aquifères, s’ajoute celui des sables alluviaux du Quaternaire.

(21)

Parmi ces aquifères seuls le Quaternaire et le continental terminal sont facilement accessibles par les forages de l’hydraulique villageoise. Le quaternaire s’observent surtout dans les alluvions des cours d’eau avec des niveaux statiques faibles (15 à 25m) tandis que l’horizon aquifère du continental terminal est atteint à plus grande profondeur (parfois plus de 70m) avec des niveaux statiques du même ordre de grandeur. Cette partie est extraite du Schéma Directeur d’Aménagement Communal (SDAC) de la Mairie de d’Abomey-Calavi.

Réseau hydrographique

Le réseau hydrographique de la commune d’Abomey-Calavi est constitué essentiellement de deux plans d’eau exutoire que sont le lac Nokoué et la lagune côtière de Cotonou. Ainsi, plus de la moitié de la commune (307 km2) est drainée vers l’océan Atlantique et le reste (224 km2) s’écoule vers le lac Nokoué.

Végétation

La végétation est composée en grande partie de savane herbacée et arbustive.

Elle est parsemée de reliques de forêts et de plantation.

En matière de plantation on a :

 Les plantations privées de Tectona grandis communément appelé Teck.

En ce qui concerne les forêts on a :

 Quelques forêts sacrées dont ce cadre physique que nous venons de décrire est l’hôte du cadre administratif de la commune d’Abomey-Calavi.

Le cadre administratif

Nous aborderons ici l’évolution administrative, les services techniques, administratifs et les partenaires au développement. Nous aborderons aussi la

(22)

coopération décentralisée ortant organisation de l’administration territoriale de la République du Bénin.

Services techniques, administratifs et partenaires au développement La mairie d’Abomey-Calavi compte actuellement quatre grandes directions (04) réparties comme suivent :

 Direction des Services Techniques (DST) ;

 Direction des Ressources Financières (DRF) ;

 Direction des Affaires Générales (DAG) ;

 Direction de l’Information, de la communication, des Archives et de la Documentation (DICAD).

2.2. Population

Cette partie abordera l’Etat de la population, ses mouvements, ses ménages, ses ethnies, ses religions et son habitat.

2.2.1. Etat de la population Historique du peuplement

La dénomination «Abomey-Calavi» donnée à la commune tire son essence de « Abomey Kocovi », désigné dans le bon vieux temps pour identifier les habitants de l’arrondissement central qui est un royaume dont le fondateur FOFODJAKA est venu de Adja Tado.

A l’avènement de la colonisation, les blancs ont francisé la dénomination qui est devenue Abomey-Calavi. Par la suite, cette dénomination a été étendue à toute la commune.

(23)

2.2.1.1. Évolution de la population

Le recensement général de la population de 2002 indique pour la commune une population de 307 745 habitants avec un taux d’accroissement de 5,84 % en milieu urbain et 2,89 % en milieu rural. Cette croissance démographique supérieure à la moyenne nationale est due en partie à la proximité de la commune avec la ville de Cotonou qui n’arrive plus à contenir sa population en forte croissance. Cette dernière se déverse alors à Abomey-Calavi qui passe pour la commune dortoir par excellence des populations de Cotonou.

D’une densité moyenne de 571 habitants par kilomètre carré, cette population est inégalement répartie dans les neuf arrondissements. En effet, 74,12 % de cette population est concentrée dans les centres urbains que sont essentiellement Godomey et Abomey-Calavi centre et 25,88 % dans les autres arrondissements.

L’arrondissement de Godomey concentre à lui seul près de la moitié de la population (49,86 %) de toute la commune. En revanche, les arrondissements de Kpanroun (2,41 %), Ouèdo (3,27 %), sont les moins peuplés.

2.2.2. Ethnies dominantes

L’ethnie dominante dans la commune est Aïzo. Mais les migrations récentes ont permis l’installation d’autres ethnies comme les Fon, les Toffin, les Yoruba, les Nago, les Goun et quelques autres ethnies du Nord du Bénin.

2.2.3. Religions

La population s’adonne à diverses religions. La religion catholique est la plus pratiquée dans la commune d’Abomey-Calavi. Cependant on y rencontre les protestants méthodistes, les Protestants Evangéliques, les chrétiens céleste, la renaissance d’homme en Christ et les Musulmans. La population reste cependant très attaché aux religions traditionnelles donc à l’animisme.

(24)

2.2.4. Mode d’approvisionnement en eau

L’approvisionnement en eau potable dans la commune d’Abomey-Calavi est assuré par la SONEB, les Adductions d’Eau Villageoises, les forages équipés de pompes à motricité humaine, les puits traditionnels et modernes.

Le réseau d’adduction d’eau de la SONEB dans la commune est embryonnaire et couvre une faible partie du territoire communal. Au total on dénombre 4 494 abonnés concentrés dans les arrondissements de Godomey et d’Abomey-Calavi répartis dans 14 villages/ quartiers sur 70 que compte la commune, soit un taux de desserte de 20 %. Seulement 7,21 % des ménages ont accès à l’eau de la SONEB. Toutefois, l’eau potable est revendue aux ménages voisins. La faible couverture en eau potable de la SONEB s’explique par la lenteur des opérations d’urbanisme. Les autres localités non desservies par la SONEB sont alimentées en forages et en AEV.

2.2.5. Assainissement

Il n’y a pas de sites de décharge des déchets dans tous les arrondissements, seulement des dépotoirs sauvages et/ou dépôts dans des parcelles abandonnées dans tous les villages. Les fosses septiques sont quasi inexistantes et la plupart des ménages évacuent les eaux usées dans la cours, dans les rues ou dans les caniveaux.

2.3.Activités économique 2.3.1. Agriculture

Les agriculteurs, éleveurs et pêcheurs ne représentent que 10,6 % des actifs occupés ce qui illustre la forte urbanisation de la commune. Le nombre de ménages agricoles est de 9 403 pour une population totale de 54 911 agriculteurs dont 11 638 hommes actifs et 12 885 femmes actives. Les arrondissements les plus agricoles sont Ouèdo (70 %), Zinvié (61,5 %) et Hêvié (53,8 %). Les

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arrondissements les moins agricoles sont Godomey (3,92 %) et Abomey-Calavi (8 %).

La taille moyenne des ménages dans la commune est, selon le recensement de 2002, de 4,8 personnes par ménage. Cette taille moyenne varie d’un arrondissement à un autre : 5,5 personnes par ménage à Glo-Djigbé, 5,4 à Togba et 4,6 dans les arrondissements de Godomey et Abomey-Calavi. Les ménages agricoles ne représentent cependant que 18 % des ménages de la commune et ont une taille moyenne de 5,8 personnes par ménage.

En raison de la qualité relativement médiocre des terres de la commune, l’agriculture est réduite principalement à la culture du maïs (52 %), du manioc (28 %), d’arachide (7 %), du niébé (5 %), de la patate douce (4 %), de l’ananas (2 %), de la tomate (1 %) et du piment (1 %). Le maïs et le manioc sont les deux spéculations les plus cultivées. L’ananas est la principale culture de rente de la commune avec 40 000 tonnes de production sur les 120 000 tonnes produites au niveau national. Abomey-Calavi est la première commune productrice d’ananas.

En effet, l’utilisation des engrais chimiques pour la culture de l’ananas polluent les eaux de surfaces Le palmier à huile est la seconde culture d’importance. Il est cultivé principalement dans les arrondissements de Ouèdo, Zinvié et Kpanroun.

En moyenne, 36 400 ha sont cultivés sur 53 900 ha de superficies disponibles, soit environ 67 %. La taille des exploitations par genre se présente comme suit : homme (1,97 ha soit 2 ha) – femme (0,88 ha soit 1 ha).

Remarquons que la production agricole dans la Commune d’Abomey-Calavi n’influence pas les eaux souterraines.

(26)

2.3.2. Agroforesterie et exploitation forestière

L’activité d’exploitation forestière est peu développée dans la commune en raison de la rareté de la matière première. Toutefois, on observe une activité de coupe et de vente des branchages aux pêcheurs qui sont utilisés pour préparer les nasses. Les seules ressources forestières persistantes sont constituées par les forêts classées de Ouèdo et de Zinvié, ainsi que par des forêts sacrées et des plantations surtout privées. À Ouèdo c’est une forêt classée en cours de réhabilitation par le PAGEFCOM ; elle est située à 15 km du chef-lieu de la commune et est gérée par un comité de gestion participatif. À Akassato, c’est surtout la Forêt de Baha qu’on y trouve avec une superficie de plus de 30 hectares. Elle est située à quelques kilomètres de So-Ava et sa gestion (fermeture et ouverture par saison) est assurée par les villageois. Les forêts sacrées constituent les seuls espaces forestiers à être encore bien préservés partout dans la commune; elles se retrouvent dans tous les arrondissements de la commune. Des plantations privées sont rencontrées dans la commune, particulièrement dans les arrondissements de Togba, de Kpandrou, d’Akassato et de Hêvié. La seule plantation communale qui a été rapportée dans la commune d’Abomey-Calavi se trouve à Zinvié. Il s’agit d’une plantation d’une faible superficie (environ 0,25 ha) à Zinvié-Fandji exploitée pour le bois d’œuvre.

2.3.3. Artisanat et transformation des produits agricoles

Les activités de transformation et stockage dans la commune d’Abomey- Calavi portent sur la production du gari, d’huile de palme, la production et la conservation des purées de tomate, les ateliers de provenderie, etc. Les équipements de transformation étant à la fois traditionnels et modernes, ces activités restent encore consommatrices de la main-d’œuvre et occupent beaucoup plus les femmes constituées en groupement ou travaillant parfois

(27)

individuellement. Les matières premières pour la transformation ne sont pas toujours disponibles dans la commune, surtout pour ce qui concerne les produits agricoles dont les récoltes sont périodiques.

Malgré l’appui des structures et projets comme la CLCAM, PAPME, PADME, SDDIH, PDRT, CeRPA, et de certaines ONG, les rendements des activités de transformation sont encore médiocres en raison non seulement de la nature des outils utilisés, mais aussi de la non diversification des produits et de l’inorganisation des acteurs. Notons que la transformation de certains produits agricoles nécessite l’utilisation en quantité et en qualité de l’eau d’où la réalisation des points d’eau potable.

2.3.4. Exploitation des carrières

Les activités d’exploitation minière et de carrières sont très peu développées.

L’exploitation des carrières de sable est la plus connue et la plus récente. En effet, la fermeture des carrières de sable marin a entrainé le développement de cette activité. Des sites ont été identifiés à Akassato et à Dèkoungbé et attribués à des opérateurs privés pour l’exploitation moderne de carrière (dragage).

2.3.5. Elevage

Du fait de la forte pression foncière dans la zone, l’élevage constitue une alternative pour la formation du revenu des ménages ruraux. Il porte essentiellement sur le petit élevage et l’élevage non conventionnel avec une diversification du cheptel : bovin, caprin, porcin, ovin, volaille, lapins achatines, champignons et aulacodes.

La disponibilité de la commune en bas-fonds et en zones de pâturage reste favorable à l’exercice de cette activité.

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2.4. Energie et eau 2.4.1. Energie

La couverture de la commune demeure encore faible. Les arrondissements de Godomey, d’Abomey-Calavi et d’Akassato sont les mieux équipés ; ils se concentrent en effet sur la majorité du réseau. Les longueurs de réseaux sont de 113,479 km pour la moyenne tension (MT) et de 468,064 km pour la basse tension. Les installations du réseau sont constituées d’un poste 161/63/15 KV situé à Vêdoko et d’un poste à Akpakpa (20 MVA), tous situés à Cotonou.

Enfin, le réseau électrique bénéficiera d’une importante extension grâce à deux projets qui démarreront incessamment, soit le Projet de Densification qui permettra la réalisation de 9,31 km de ligne MT et de 163 km de ligne BT dans les localités de Dèkoungbé, Sèdégbé, Lobozounkpa, Cocotomey, Cococodji, ZOPA et Ouèdo ainsi que le Projet d’Électrification Rurale dont la phase I concerne les localités de Gbodjo, Agamandin, Sèmé, Tokan, Houéto et Tankpè dans l’Arrondissement de Godomey, et la phase II, Wawata et Kpé, dans l’arrondissement de Zinvié. Par ailleurs, la commune abrite sur son territoire la construction du Gazoduc et son terminal à Maria Gléta qui permettront d’améliorer l’accès à l’énergie aux populations béninoises.

Les hydrocarbures comme l’essence sont utilisées pour alimenter les moyens de transport et quelque groupe électrogène. Le pétrole est utilisé pour alimenter les lampes et lampions.

2.4.2. Eau

La structure géo pédologique du plateau de la commune offre d’importantes nappes aquifères profondes (2e et 3e aquifères du continental terminal) qui sont exploitées pour l’approvisionnement en eau potable. Un nouveau site de captage d’eau est en projet dans l’arrondissement de Togba.

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Le réseau d’adduction d’eau de la SONEB dans la commune est embryonnaire et couvre une faible partie du territoire communal. Au total on dénombre 4 494 abonnés concentrés dans les arrondissements de Godomey et d’Abomey-Calavi répartis dans 14 villages/ quartiers sur 70 que compte la commune, soit un taux de desserte de 20 %. Seulement 7,21 % des ménages ont accès à l’eau de la SONEB. Toutefois, l’eau potable est revendue aux ménages voisins. La faible couverture en eau potable de la SONEB s’explique par la lenteur des opérations d’urbanisme. Le tableau suivant présente la situation d’approvisionnement de la commune. Les autres localités non desservies par la

SONEB sont alimentées en forages et en AEV.

2.5. Transport

La commune d’Abomey-Calavi est desservie par environ 50 km de routes bitumées classées et par 39 km de routes en terre classées présentées dans le Tableau 10. Les sections bitumées du réseau routier classé de la commune jouent deux principales fonctions à savoir :

 la desserte quotidienne des communes de Ouidah, de Cotonou et d’Abomey-Calavi ;

 le trafic routier en provenance ou à destination des départements du sud- est, du sud-ouest, du centre et du nord du Bénin d’une part, des pays de l’Hinterland en l’occurrence le Niger, le Burkina Faso, le Mali ainsi que les autres pays tels que le Nigeria, le Togo, le Ghana et la Côte d’Ivoire d’autre part.

 Le réseau routier non classé couvre une longueur d’environ 280 km et est constitué de pistes rurales assurant la liaison entre le chef-lieu de la commune et ceux des arrondissements d’une part, et les chefs lieu des arrondissements et les villages, d’autre part. Ce sont des voies urbaines ou

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pistes non aménagées et non classées dont la situation se présente comme suit par arrondissement.

Le réseau non classé de Godomey est constitué des voies suivantes :

 de la RNIE 1 vers Akogbato en passant par Godomey Gare

 CEG Nokoué-Commissariat de Godomey-RNIE 2

 VONS filao-Akogbato dans Godomey centre

 Carrefour Godomey - Akogbato

 RNIE 1-Dèkoungbé-Togbin

 RNIE 1-PK14-Atropocodji

 RNIE 1-Usine d'engrais de Godomey-Agbocodji-Dèkoungbé

 Godomey-Usine d'engrais de Godomey-Carrière de Fignonhou

 Rue après étage Angélique Kidjo à Sèdégbé

Le réseau non classé de Calavi est constitué des voies suivantes :

 du carrefour Djogbo sur la voie inter-état RNIE 2- à Sèmè-Kansoukpa;

 la route KPOTA-CLINIQUE JOHNSON à la RNIE 2 ;

 la piste allant de Ste -Féléicité-Kansoukpa;

 la piste allant de Ouédo-Togba.

L’arrondissement d’Akassato ne dispose pas de réseau important. La principale piste d’importance non classée qu’on retrouve à Akassato est celle allant de Kpodji-Lémon-Godocomey. Il s’agit d’une piste en bon état sauf sur la portion en terre, dégradée, depuis Yinkinin.

A Ouèdo, on relève trois pistes importantes. Il s’agit de la voie de Ouèdo à Kpossidja, celle de Ouèdo centre à Womè en passant par Ahouato ainsi que la voie Kpotodja - Ahouato. Il existe également une piste en moins bon état allant de Kpossidja - Dassekode. Dans Glo-Djigbé, on observe trois voies importantes

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qui sont des pistes dans un état précaire et difficiles à entretenir. Ce sont la piste de Glo-Missèbo à Calavi sur 34 km en passant par le village de Domè-Gbo et l’arrondissement de Ouèdo; la piste Glo-Calavi sur 49 km en passant par Tori et enfin la piste, sur 30 km, allant de Missèbo à Togba en passant par Agnogbé.

À Togba, deux pistes principales dont une importante relie Togba à Glo- Djigbé tandis que la deuxième relie Togba à Ouèdo. À Zinvié on retrouve plusieurs pistes non classées qui ont la particularité de mener ou partir de ZinviéFandji vers ZinviéZoumè, Wawata, Yèvié, Sokan et Dangbodji. À Kpanroun, la piste principale non classée est celle qui part de l’arrondissement de Calavi, traverse Akassato, Zinvié pour arriver à Kpanrou; cette piste est parallèle à la RN31 à partir d’Akassato.

D’autres projets routiers sont en cours d’études et/ou de réalisation :

 Route Godomey- Sortie ouest de Cotonou ;

 Route Godomey-Pahou ;

 Projet de construction d’un carrefour dénivelé (Échangeur) à Godomey Carrefour.

Gares routières

La commune possède une gare routière non aménagée située dans le quartier Kpota (arrondissement d’Abomey-Calavi). Cette gare qui n’avait pas été bien aménagée est en cours de réhabilitation. De l’espace est aussi prévu pour l’aménagement d’une autre gare routière dans la zone de la Zoka. La gare de Kpota est très peu utilisée par les usagers qui préfèrent stationner aux abords des routes. Les arrondissements d’Akassato, de Ouèdo, de Kpanrou et de Togba ne disposent pas de gare routière et les voitures stationnent souvent de façon anarchique. Plusieurs aires de stationnement spontanées le long des RNIE ont été recensées : Godomey-Gare, de Godomey-Carrefour, de Dèkoungbé- Carrefour, de Cococodji, d’Akasato, de Glo-Djigbé, et de Zinvié. La gare

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routière Zinvié-Fandji, d’importance régionale, est en état de dégradation avancé. Une gare routière se trouve également à Glo-Missébo, en bon état, qui dessert les destinations suivantes : Cotonou, Séhoué, Bohicon et Tokpa. La commune dispose aussi de deux parkings gros-porteurs à Adjagbo et Godomey- Gare mais les compagnies de bus exploitant les lignes du Nord ne disposent pas de gare. Elles exploitent les abords de la RNIE 2 pour leur embarquement.

Le réseau fluvial

L’essentiel du transport fluvial se fait sur le lac Nokoué. Deux embarcadères situés dans les arrondissements d’Abomey-Calavi et d’Akassato reçoivent des barques motorisées et des embarcations artisanales (les pirogues à voile et autres courriers) en provenance des villages lacustres et/ou semi lacustres tels que Ganvié, Sô-Ava, HOuèdo, Vêki, Zounko et Dèkin. Ils servent à l’approvisionnement en produits halieutiques et vivriers des marchés des communes d’Abomey-Calavi et de Cotonou et au trafic illicite des produits pétroliers en provenance du Nigéria. L'embarcadère de Godomey, situé à Wlacomey est non fonctionnel.

L’embarcadère principal de la commune, localisé à Calavi, est géré par le ministère de la culture et la commune de Sô-Ava, l’arrondissement et la commune de Calavi n’y tirent aucun revenu. Cette situation est déplorée par les conseillers qui pensent que des négociations sont à mener avec toutes les parties afin de régler cette anomalie et permettre ainsi à la commune de bénéficier des avantages que procurent les ressources situées sur son territoire.

2.6.Communications

Le réseau téléphonique de la commune n’est pas très développé à cause du retard dans l’ouverture des voies de communication, elle aussi liée au retard et à la lenteur des opérations de lotissement. Seuls 14 villages et/ou quartiers sur 70

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sont mieux couverts par le réseau téléphonique conventionnel avec 2 147 abonnés sur 4 341 lignes.

Grâce au développement récent des réseaux GSM, six arrondissements sont couverts par les quatre réseaux du pays. Aussi, avec le développement des TIC, plusieurs centres CYBER, de capacités variables se rencontrent surtout dans les arrondissements de Godomey et de centre. Ces centres, tout comme les autres de Cotonou, connaissent les mêmes difficultés de connexion.

2.7.Commerce

Le commerce constitue la première activité économique et occupe 36,2 % de la population active. Les principaux produits commercialisés sont aussi bien sur les produits vivriers agricoles que sur les produits importés. Les premiers proviennent des marchés de la commune et de l’intérieur du pays surtout en période de soudure. En revanche, le ravitaillement en produits importés se fait par les grands magasins de Cotonou et parfois du Nigeria. Les principaux marchés qui supportent cette activité commerciale sont présentés dans le Tableau 9. Des marchés de proximité s’animent au jour le jour dans certains quartiers de la commune, notamment au niveau de l’arrondissement de Godomey. Il s’agit de Godomey Centre, Dèkoungbé, Godomey Gare, Lobozounkpa, Sèdégbé, Fignonhou, N’gbèho, Atropocodji, Wlacomey, Womey et Sèzounmè.

Deux localités de la commune connaissent un développement important d’activités commerciales : Abomey-Calavi Centre (Arrondissement d’Abomey- Calavi) et Godomey-Centre (Arrondissement de Godomey) qui connait une dynamique assez particulière de par sa position à l’entrée de Cotonou et à la croisée des deux routes nationales inter-états 1 et 2.

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La promotion des activités commerciales est facilitée par la présence des structures de micro-finance installées dans la commune. Les femmes regroupées ou non bénéficient du soutien financier de ces institutions de la place (PAPME, CLCAM, etc.) et suivent de temps en temps des formations en matière de gestion des fonds.

L’état défectueux des pistes rurales, l’absence d’équipements marchands d’envergure, le manque de magasins de stockage, l’inorganisation des commerçants et le manque de moyens de transport adaptés constituent les principaux problèmes du secteur commercial à Abomey-Calavi.

2.8. Pêche et chasse 2.8.1. La pêche

La pêche est peu développée dans la commune bien que des potentialités existent : plans d’eau riches en poissons et exploitables (lac Nokoué, façade maritime) et la disponibilité de bas-fonds pouvant abriter des trous à poissons.

On distingue la pêche continentale sur le lac Nokoué et la pêche maritime à Togbin. Les principales zones de pêcheries existantes sont : Togbin-Daho, Tokpa-Zoungo, Godomey, Agamandin, Gbodjè et Gbodjo. La commune compte 62 pisciculteurs dont 60 individuels et deux groupements de pisciculteurs ; 312 infrastructures piscicoles dont 223 opérationnelles y ont été recensées (CeRPA 2008). Ces infrastructures couvrent une superficie de 127 612,5 m2 dont 126 485,5 m2 pour les étangs non vidangeables et 1 136 km2 pour les bassins.

Quinze nouveaux étangs non vidangeables de 200 m2 chacun ont été construits par le Programme d’Appui au Développement de la Filière Anacarde (PADFA).

Tout le monde n’a pas accès au lac dans ces deux arrondissements pour la pêche, il y a des délimitations qui sont faites et seuls les propriétaires de parcelles et des résidents de l’arrondissement ont des droits d’exploitation.

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2.8.2. La chasse

Quant à la chasse elle est organisée autour des forêts malgré la vigilance des gardes forêts. Elle permet de capturer essentiellement du petit gibier (Aulacode,lièvre, écureuil etc.) et est beaucoup plus pratiquée pendant la grande saison sèche(Décembre à mi-mars) comme activité post-récolte. Les moyens utilisés sont desfeux de brousse au fusil en passant par des pièges artisanaux.

2.9. Tourisme

Le potentiel touristique de la commune est faible. Cependant quelques attraits touristiques existent et méritent d’être valorisés. Il s’agit des palais royaux, de Hèvié, la façade maritime, les forêts sacrées, les couvents, le temple de python, etc.

En ce qui concerne le secteur hôtelier, la proximité de Cotonou limite les possibilités de son développement. Néanmoins, on dénombre dans la commune quelques hôtels (M77, DJAKA 1er, EUROPA etc.) et un nombre très important d’auberges et de bars restaurants.

Le Projet de Développement Touristique de la Route des pêches en cours de réalisation dans la commune renforcera le potentiel touristique de la commune.

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CHAPITRE 2 : DEMARCHE

METHODOLOGIQUE ET DEROULEMENT DU

STAGE

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1. Démarche méthodologique

Cette partie nous renseigne sur les moyens et la méthode que nous avons utilisés pour aboutir à l’élaboration du rapport.

1.1. Travaux de terrain

Les travaux de terrain ont été effectués en observant les différentes étapes de la foration et des essais de pompage. Les prises de notes sur le chantier, suivies des rapports journaliers et hebdomadaires, nous ont été permis d’élaboration ce rapport. Cela a consisté à recueillir chaque jour toutes les informations et explications données par les différents responsables des chantiers. Ces notes sont : des réponses aux questions que nous posions en vue de maîtriser la technique d’exécution des travaux ; des explications sur les phénomènes que nous avons observés sur le chantier.

1.2.Traitement des données

Cette phase a consisté à traiter et à analyser les données recueillies au cours de la réalisation des différents de foration et d’essais de pompage. Cette analyse nous a permis de cibler les données utiles à notre travail, et aussi d’identifier les insuffisances et les problèmes auxquels l’on est confronté.

2. Déroulement du stage

Cette étape consiste à présenter les différentes activités menées au cours du stage.

Dans le cadre de notre stage à DIGITAL-BTP, nous avions suivi par le biais de l’entreprise FORATEC, des travaux de forages dans la commune d’Abomey- Calavi. Au sein de l’équipe d’essai de pompage de la même entreprise

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FORATEC, nous avions participé à la réalisation des travaux d’essai de pompage.

2.1.Suivi des travaux de forages

Les huit (08) forages suivis dans le cadre de cette étude ont été réalisés dans la commune d’Abomey-Calavi. Le tableau ci-dessous présente les arrondissements, villages et localités concernés.

Tableau 1: Coordonnées GPS des forages dans les différents localités et villages

Arrondissement Villages Localités

Coordonnées GPS

X Y

1 HEVIE Akossavié Sokè 02°14’42,5’’ 06°25’47,8’’

2

3 OUEDO

Kpossidja Dotopka 02°15’52,4’’ 06°29’06,8’’

Ouèdo

centre Zèkanmè 02°15’20,7’’ 06°28’07,7’’

4 AKASSATO gbètabo Kolétin 02°23’34,4’’ 06°33’33,3’’

5 6

7 KPANROUN

Kpé Aganmadin 02°21’23,2’’ 06°38’46,2’’

Avagbé Dèdo 02°22’22,1’’ 06°39’13,8’’

Gbozoun Gbozoun

centre 02°23’35,5’’ 06°41’04,2’’

8 ZINVIE Zounmè Dékansa 02°21’03,1’’ 06°37’48,5’’

Source : DIGITAL-BTP Août 2013

Les travaux de forages se sont déroulés en plusieurs étapes à savoir : Exécution, Equipement, Développement des forages et Cimentation.

2.1.1. Exécution des forages

Selon le contexte géologique de notre milieu d’étude, les forages réalisés sont le « Forage au Rotary à la Boue ».

L’exécution des forages s’est déroulée en plusieurs étapes à savoir:

l’installation du chantier et des matériels de forage, la préparation de la boue de forage et la réalisation des forages avec la foreuse.

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2.1.1.1. Installation du chantier et des matériels de forage Installation du chantier

L’installation du chantier nous a permis d’avoir une bonne visualisation de l’aire de travail.

Cette opération a consisté à :

> L’arrivée du personnel de chantier, de la foreuse, du camion-citerne, du camion de transport des tiges, et des tuyauteries en Polychlorure de

vinyle (PVC);

> La délimitation de l’aire de travail et l’installation de la foreuse à l’emplacement adéquat pour le forage ; le creusement de la fosse, de la rigole à boue et l’installation du camion-citerne en fonction de l’aire de la fosse à boue ;

> La prévision d’un accès au chantier pour les véhicules, l’approvisionnement en eau (citerne d’eau) et pour le remplissage des fosses à boue ; la prévision d’une zone de déblais (cutting) et installation du camion de transport des tiges;

> L’installation du bureau de chantier et l’entretien avec les représentants des habitants du village ; la descente et l’installation de la trillâmes, du tricône, de la masse tige, des tiges, des tuyauteries en PVC ;

> Le graissage du câble, la mise en place des vérins assurant la stabilité de la machine et la mise au point de la foreuse ; la descente et l’installation de tout le matériel nécessaire au forage ;

> L’installation des tuyauteries de raccordement ; la disposition des trétos de façon parallèle et à proximité de la table de rotation ;

> La mise en marche de la foreuse.

Installation des matériels de forage

Cette phase consiste à placer dans des endroits adéquats, les matériels essentiels (annexe 2) pour l’exécution des forages. Ces matériels sont :

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> Le trillâmes et le tricône : encore appelés trépans, ils constituent l’outil de forage et servent à fractionner ou à perforer les couches du sol; le diamètre de ses matériels est respectivement 8’’1/2 et 9’’7/8.

Photo 1: Tricône Photo 2: Trilame

> La masse tige sert à augmenter le poids sur l’outil de forage ;

> Les tiges, vissées entre elles, exercent leur poids sur le trépan et permettent de forer ;

> Le réducteur permet de raccorder le tricône ou trillâmes à une tige.

S’agissant des matériels qui accompagnent la foreuse au cours de son activité, on peut citer entre autres : un véhicule de liaison, un mixeur, des clés fourchette, des clés à griffe et à chaine, des réducteurs, des pelles, des brouettes, des sceaux, des pioches, le niveau, des tuyauteries de raccordements, etc.

2.1.1.2. Préparation de la boue de forage

La boue est constituée d’un mélange d'argile (la bentonite), d'eau et d’additif (Antisol) injectés de façon continue lors des opérations de forage. Elle permet de réduire l’éboulement du forage lors de l’opération de foration.

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Pour préparer la boue, on a apporté de l’eau de robinet (par refoulement) vers la fosse à boue, alimentant la pompe à boue et le mixeur. Pendant que l’eau se déverse dans la fosse, on ferme la vanne d’alimentation de la tête d’injection. Le dosage de produits de boue est : 1 paquet de bentonite pour ½ ou 1/3 paquet d’antisol en début du forage. Mais au cours du forage, en fonction de la qualité de la boue et de la nature du terrain traversé, il est indispensable d’ajouter de produits de boue et ou de l’eau.

2.1.1.3. Réalisation des forages

Le procédé de forage utilisé est le même pour tous les huit (08) forages que nous avions suivi dans le cadre de ce rapport.

Toutes les actions et les mouvements, des différents organes de la foreuse effectués pendant le forage, sont commandés par le tableau de bord.

Les différentes étapes d’un forage sont :

> Les raccordements au sol du réducteur au trillâmes à l’aide de la clé à chaine et d’une tête de levage au bout libre du réducteur ; on accroche la tête de levage au treuil du mât et on ouvre la table de rotation pour y entrer l’ensemble trillâmes-réducteur-tête de levage ; par la suite, on referme la table de rotation et on maintient le réducteur à l’aide de la clé fourchette, qu’on fixe autour de lui;

après cela, on retire la tête de levage ;

>Ajout de tige : Pour ajouter une tige, on fixe la tête de rotation sur une tige de la loge, on fait descendre l’ensemble tête de rotation-tige sur le réducteur et on les raccorde à l’aide de la clé à griffe; on retire la clé fourchette et on commence à forer le trou ; Dès que commence le forage, on ouvre la vanne d’alimentation de la tête d’injection en boue ;

>Principe: Le trillâmes est animé d’un mouvement de rotation de vitesse variable et d’un mouvement de translation verticale depuis la surface du sol par l’intermédiaire de la tige. L’avancement de l’outil s’effectue par abrasion du

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terrain, sans choc, uniquement par rotation et pression verticale. Cette dernière est fournie par la puissance de la foreuse mais surtout le poids des tiges au- dessus de l’outil. Le trillâmes détache dans le fond du trou des copeaux de terrain encore appelés cutting.

La boue dont la composition et la consistance sont fonction du terrain rencontré, circule à l’intérieur de la tige et de l’outil, lui-même muni d’évents.

Cette circulation de la boue permet de remonter les déblais à la surface du sol à travers l’espace annulaire entre le train de tiges et les parois du trou foré.

Lors de sa remontée, elle tapisse les parois du trou (cake), pour les stabiliser.

Arrivée au sol, la boue est décantée dans les rigoles et se déverse dans la fosse. Avant son arrivée dans la fosse à boue, les sédiments déposés au fond de la rigole et ceux contenus dans la boue sont récupérés au moyen des pelles et déversés dans des brouettes. Dans la fosse à boue, se produit l’aspiration de la pompe à boue qui ferme le circuit en refoulant dans l’ensemble trillâmes- réducteur-tige, une boue qui a été débarrassée de ses cuttings.

Il s’avère nécessaire de prélever, les matériaux au niveau de la rigole à chaque mètre foré pour la description de la lithologie. Au fur et à mesure de l’avancement du forage, la qualité de la boue, l’évolution des tiges dans le trou, et la remontée des sédiments sont analysées afin de juger, s’il faut ajouter des produits de boue, de l’eau dans la fosse ou préparer une nouvelle boue.

Lorsqu’on termine de forer la longueur d’une tige, on maintient son extrémité avec la clé fourchette et on desserre la tête de rotation de cette tige ; on ajoute une nouvelle tige en la faisant descendre dans le manchon supérieur de la première tige ; on les raccorde grâce au mouvement de la tête de rotation ; puis on retire la clé fourchette et on continue à forer.

>Changement d’outil de forage : Au cours du forage, dès que nous atteignons, les couches de calcaires, on change le trillâmes par un tricône. Le tricône est en

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effet plus adéquat et efficace quant au forage des couches de calcaires, à cause de sa capacité à broyer la roche grâce à ses molettes. Ses dents sont plus résistantes que celles du trillâmes. Le trillâmes balaie juste la roche, mais remonte les sédiments tout comme le tricône. Pour changer d’outil, on remonte toutes les tiges.

>Descente de tiges et suite de forage : Suite au changement d’outil, on redescend toutes les tiges préalablement remontées sans les animer d’un mouvement de rotation. Si toutes les tiges remontées n’entrent plus dans le trou, on déduit qu’il y a eu éboulement. A partir de la profondeur éboulée, on commence à forer en suivant le principe précédemment présenté. Dans le cas, où celles-ci parviennent toutes à entrer dans le trou, on continue de forer.

>Fin du forage : Lorsqu’on finit le forage, toutes les tiges sont retirées et on ouvre la table de rotation puis l’ensemble tricône/trillâmes-réducteur est descendu au sol. Avant de retirer, ce dernier, une pelle est placée à la surface du trou creusé afin d’empêcher l’entrée de tout sédiment collé à l’outil de forage.

En effet, pour connaître la fin du forage, il faut analyser chaque fois les échantillons prélevés. Dès que nous atteignons une couche de sable de couleur blanchâtre et de taille peu grossière à une profondeur éloignée du terrain naturel, on déduit que l’aquifère est atteint. Mais, il est conseillé de poursuivre le forage pour connaître la nature de la couche suivante. Cette dernière est importante dans la mesure où elle nous permet de savoir le type d’aquifère capté.

NB: Avant de changer l’outil de forage, il est nécessaire de nettoyer le trou foré.

Cette action est effectuée non seulement, lorsqu’on finit de forer une tige et avant l’introduction d’une nouvelle, mais aussi à la fin du forage et avant le retrait de toutes les tiges. Le nettoyage se fait en laissant circuler la boue à l’intérieur des tiges, du trépan et du trou, tout en maintenant le mouvement de la

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tête de rotation. A la fin du forage, après le nettoyage du trou, on ferme la vanne d’alimentation de la tête d’injection en boue.

2.1.2. Equipement des forages

Les travaux d’équipement de forages ont été suivis dans les huit localités.

L’équipement du forage consiste à introduire en première position le décanteur, ensuite un ou plusieurs tuyaux PVC pleins, capter l’aquifère à l’aide des PVC crépines enfin les PVC pleins sont emboîtés jusqu’à une hauteur hors sol de 0,5 m. Après l’introduction des tuyaux, nous remblayons avec du gravier jusqu’à une hauteur supérieure de 5 m de la côte supérieure de la crépine et est suivie de l’introduction du « tout venant ». Et le niveau supérieur de ses « tout venant » est placé à cinq mettre au-dessous du sol; ces cinq mètres laissés sont réservé pour la cimentation.

Le PVC (Polychlorure de Vinyle) hors sol est égal à 0,50 m. La brouette utilisée aussi dans les localités a une capacité de 50 litres. Les formules suivantes ont été utilisées au cours des opérations :

Hauteur gravier (m) = Profondeur équipée (m) – cote supérieure gravier (m)

V : volume de gravier (litres) ; H : hauteur du massif de gravier (m) D : diamètre du trou (pouces) et d : diamètre des tubes (pouces)

Dans tous les cas D = 9’’7/8 = 251 mm et d = 140 mm, d’où D2 – d2 = 43,4 m2 (Voir annexe 2pour l’illustration de la technique d’équipement.)

2.1.2.1. Forage de SOKE

La profondeur forée au forage de SOKE est de 64,60, l’ensemble des profondeurs ont été équipées.

La mise en place de la colonne de captage a consisté à disposer :

> Un décanteur de 2.86 m et une crépine de 5,88 m ;

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> Des PVC pleins de longueur totale 55,26 m ;

La mise en place du massif gravier filtrant a consisté à calculer :

> Hauteur gravier : La cote supérieure de la crépine est égale à 55,86. Hors, remarquons que la hauteur supérieur du gravier est souvent placée à cinq mettre au-dessus de la hauteur supérieur de la crépine. Donc

La cote supérieure gravier a été fixée à 49,60m.

> Hauteur gravier = 64,60 m – 49,60 m ; Hauteur gravier = 15 m

> Le volume de gravier = 43,4 × 0,785 × 15;

Volume du gravier ≈ 550 litres

> Le nombre de brouette (50 L) =11 ; 2.1.2.2. Forage de DOTOKPA

La profondeur forée au forage de DOTOKPA est de 70,66 m. L’ensemble de la profondeur a été équipée suivant la procédure décrite ci-dessous :

> Un décanteur de 3,02 m et une crépine de 5,89 m ;

> Des PVC pleins de longueur totale 61;75 m ;

Pour mettre en place le massif gravier filtrant, plusieurs calculs ont été effectués au préalable.

> Hauteur gravier : La cote supérieure de la crépine est égale à 68,65. Hors, remarquons que la hauteur supérieur du gravier est souvent placée à cinq mettre (5m) au-dessus de la hauteur supérieur de la crépine. Donc

La cote supérieure gravier a été fixée à 49,84 m.

> Hauteur gravier = 70,66 m – 49,84 m;

Hauteur gravier = 20.82 m

> Le volume de gravier = 43,4 × 0,785 × 20,84;

Volume du gravier ≈ 700 litres

> Le nombre de brouette (50 L) = 14.

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Après la pose du massif gravier, on a introduit au-dessus de sa côte supérieure, une hauteur d’au moins cinq mettre du sable recueillies au cours du forage.

La mise en place du sable est suivie de l’introduction du « tout venant ». Et le niveau supérieur de ses « tout venant » est placé à cinq mettre au-dessous du sol; ces cinq mètres laissés sont réservé pour la cimentation.

Cette opération a été faite dans toutes les localités.

2.1.2.3. Forage de ZEKANME

La profondeur forée au forage de ZEKANME est de 62,60 m, l’ensemble des profondeurs ont été équipé.

La mise en place de la colonne de captage a consisté à disposer :

> Un décanteur de 2,86 m et une crépine de 6,01 m ;

> Des PVC pleins de longueur totale 60,24 m ;

La mise en place du massif gravier filtrant a consisté à calculer :

> Hauteur gravier : La cote supérieure de la crépine est égale à 14,87m. Hors, remarquons que la hauteur supérieur du gravier est souvent placée à cinq mettre au-dessus de la hauteur supérieur de la crépine. Donc

La cote supérieure gravier a été fixée à 47,73 m.

> Hauteur gravier = 62.60 m – 47,73 m;

Hauteur gravier = 14,87 m

> Le volume de gravier = 43,4 × 0,785 × 14,87;

Volume du gravier ≈ 500 litres

> Le nombre de brouette (50 L) =10 ; 2.1.2.4. Forage de KOLETIN

Une profondeur de70,76 m forée au niveau du forage de KOLETIN a été entièrement équipée.

(47)

La mise en place de la colonne de captage a consisté à disposer :

> Un décanteur de 2,86 m et une crépine de 5,95 m ;

> Des PVC pleins de longueur totale 65,31 m ;

La mise en place du massif gravier filtrant a consisté à calculer :

> Hauteur gravier : La cote supérieure de la crépine est égale à 61,95m. Hors, remarquons que la hauteur supérieur du gravier est souvent placée à cinq mettre au-dessus de la hauteur supérieur de la crépine. Donc

La cote supérieure gravier a été fixée à 56,95 m.

> Hauteur gravier = 70,76 m – 55,95m ; Hauteur gravier = 14,81 m

> Le volume de gravier = 43,4 × 0,785 × 14,81;

Volume du gravier ≈ 500 litres

> Le nombre de brouette =10.

2.1.2.5. Forage d’AGANMADIN

Au niveau du forage d’Aganmadin une profondeur de 91,15 m a été forée et équipée entièrement.

La mise en place de la colonne de captage a consisté à disposer :

> Un décanteur de 4,01 m et une crépine de 8,89 m ;

> Des PVC pleins de longueur totale 82,76 m ;

La mise en place du massif gravier filtrant a consisté à calculer :

> Hauteur gravier : La cote supérieure de la crépine est égale à 78,25m. Hors, remarquons que la hauteur supérieur du gravier est souvent placée à cinq mettre au-dessus de la hauteur supérieur de la crépine. Donc

La cote supérieure gravier a été fixée à 73 ,25 m.

> Hauteur gravier = 91,15 m – 73 ,25m ; Hauteur gravier = 17,90 m

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