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Rapport d activité 2019

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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1 PROCES VERBAL

DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 15 septembre 2020

L’an deux mille vingt, le 15 septembre,à 20 heures,

Les membres du Fonds de dotation BUCHET PONSOYE se sont réunis en Conseil d’Administration, sur convocation faite par le Président, Olivier PONSOYE. Le Conseil d’Administration est présidé par Monsieur Olivier PONSOYE, Président.

Présent(e)s :

Olivier PONSOYE, Président

Roger HERRERA GUTIERREZ, membre du conseil d’administration Jaroslav BREZINA, membre du conseil d’administration

Excusé :

Hannah STARMAN, membre du conseil d’administration (absente et excusée) Steve RAFFAUT, membre du conseil d’administration (absent et excusé)

Le Conseil d’administration est réuni afin d’entendre le rapport d’activité et d’approuver les comptes de l’exercice 2019.

Rapport d’activité 2019

L’année 2019 a été marquée par un rythme soutenu de l’activité en comparaison des années passées.

Le premier axe de projet qui a mobilisé notre fonds de dotation est l’exposition à Tokyo suite à la résidence artiste à Cuba de Pierre-Elie de PIBRAC. Un budget de 8.400 euros y a été consacré. Il s’est complété de la contribution à la publication du travail de Pierre-Elie aux Editions Barral pour un montant de 10 937 euros. L’ouvrage montre son travail autour de la question identitaire cubaine utilisant la production du sucre comme métaphore.

Dans le même domaine de la contribution à publication, nous avons été sollicités par les commissaires d’exposition Jérôme Sans et Laura Salas Redondo pour les accompagner dans leur projet de réalisation d’un livre et d’une exposition sur les 28 jeunes artistes contemporains cubains qui comptent aujourd’hui. Cette collaboration à mener sur une période qui court sur 2018-2019 et vu la concrétisation d’un ouvrage dénommé : CUBA TALKS, interviews with 28 contemporary artists by J.Sans and L. Salas Redondo. Il sera édité chez Rizzoli New York. La contribution du fonds s’est montée à 25 000 euros. Cette réalisation est une collaboration avec la Galleria Continua.

Une jeune artiste cubaine résidente en France, Jenny FEAL, a été sélectionnée pour une Installation exposée dans le cadre de « Là où les eaux se mêlent », 15ème Biennale de Lyon, Musée d’art contemporain, Lyon, France du 18.09.2019 au 05.01.2020. Les installations de Jenny Feal traduisent sous des formes poétiques, parfois symboliques et parfois documentaires son expérience personnelle de l’histoire de Cuba, afin de témoigner des conditions d’existence et de la fragilité d’un quotidien conditionné par le régime politique d’un pays grippé entre l’idéologie et la

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réalité. En orchestrant une situation figée entre un passé fantasmé et un exil brutal douloureux, Jenny Féal propose une installation immersive qui combine différents modes de narration, oscillant entre récit historique et fiction nourrie par son expérience personnelle et le pouvoir du rêve. Agressés par la terre qui symbolise à la fois la vie et la mort, des murs teintés d’ocre rouge témoignent d’une violence historique, symbolique, politique et sociale exprimée par les pages d’un livre que l’on ne peut lire, tandis que, ça et là, des objets du quotidien participent d’un récit énigmatique.

Jenny Feal construit par touches et traces discrètes la scène d’un crime dont les acteurs principaux semblent être la mort et l’absence. Élément récurrent de son travail, le livre, entre journal intime et livre d’histoire, trahit par ailleurs des considérations historiques et sociales marquées par la censure et l’autocensure, le désir de liberté et le besoin de créer une histoire intuitive et sans mot. Dépossédée du langage, la poésie célèbre une liberté exprimée sous la forme d’une sensation incarnée par un livre saisie dans sa chute et traversée par la lumière. Jenny Feal façonne son propre paysage, qui n’est pas seulement celui qui se déroule devant nos yeux mais celui que l’on invente. Les traces de terre au mur sont issues d’un processus de dépose et de retrait, qui rappellent à l’artiste les murs des prisons. Poésie de la trace que l’on laisse sur un obstacle, qui marque la limite de sa liberté, physique ou mentale (Matthieu Lelièvre &

l’Equipe curatoriale de la Biennale de Lyon).

Une contribution sous forme d’une aide à la production de 900 euros a été réalisée par notre fonds de dotation à l’attention du photographe Julien COMTE-GAZ.

Enfin, le jeune curateur Medhi DAKHIL, nous a sollicité pour une contribution de 2500 euros à l’exposition de groupe qu’il a souhaité organiser afin de sensibiliser à la lutte contre l’homophobie. +50 est une exposition explorant et reliant les concepts de migration et d’identité en abordant des sujets tels que le genre, l’identité sexuelle et la sexualité.

+50

pose un regard contemporain sur ces concepts tout en se référant à la vision qu’on pouvait en avoir dans des sociétés dites «primitives». L’année 2019 marque le 50ème anniversaire des émeutes de Stonewall à New York, acte fondateur de la lutte pour l’égalité des droits pour la communauté LGBT+. Court rappel historique.

Les émeutes de Stonewall sont le résultat spontané de la répression et de la persécution infligées par la police aux homosexuels aux États-Unis dans les années 1950 et 1960. A cette époque, afficher son homo- sexualité est interdit.

La vente d’alcool aux homosexuels est prohibée, notamment pour ne pas encourager la désinhibition. Les membres de la communauté homosexuelle se font régulièrement arrêter pour attentat à la pudeur lorsqu’ils portent des vêtements suposés réservés au sexe féminin. Un soir de juin, au cours d’une énième visite de police au Stonewall Inn, bar mythique de Greenwich Village, les clients du bar se rebellent. Marsha P. Johnson, transexuelle et travailleuse du sexe, lance le premier verre en direction des policiers in- tervenus au Stonewall Inn et déclenche la révolte. 5 jours d’émeutes suivent. La date du 28 juin 1969 devient historique et reste célébrée chaque année lors de la Gay pride.

C’est aussi le point de départ d’un mouve- ment d’affirmation sociale par la communauté LGBT+ avec notamment la naissance du Gay Liberation Front. L’exposition +50 a un double objectif: commémorer les émeutes de Stonewall en 1969 et rappeler que le combat perdure dans le monde pour la communauté LGBT+ un demi-siècle plus tard.

Mehdi Dakhli, fondateur de Contempo, galerie itinérante, et commissaire de l’exposition +50, a démarré la

conception du projet autour du travail de Raphaël Chatelain, photographe basé à Los Angeles. Celui-ci s’est rendu au Honduras et au Mexique pour suivre les «migrants de la caravane», un groupe de personnes qui a traversé l’Amérique centrale dans l’espoir d’atteindre les États-Unis. Au cours de leur éprouvant périple, une communauté LGBT+ s’est formée pour faire face aux discriminations et aux agressions que d’autres membres de la Caravane leur faisaient subir.

Pendant plusieurs semaines, Raphaël les a suivis et aidés à collecter des fonds tout en offrant un soutien logistique.

La série de photographies présentées dans cette exposition est un témoignage de ce voyage.

L’arrivée au pouvoir de gouvernements conservateurs menant des politiques rétrogrades place aujourd’hui des groupes minoritaires tels que la communauté LGBT+ en grande précarité. Les gouvernements Trump ou Bolsonaro, pour ne citer qu’eux, encouragent à la discrimination envers la communauté LGBT et la bana- lisation de

l’homophobie dans nos sociétés démocratiques. Dernier exemple en date, la demande faite à la Cour suprême des États-Unis par l’Administration Trump, de réexaminer le Titre VII du Civil Rights Acts de 1964 interdisant toute discrimination «en raison du sexe», afin de permettre la discrimination des personnes transgenres, dont l’identité serait, à leurs yeux, non pas liée au sexe mais au genre.

Cette banalisation institutionnelle de l’homophobie dans des démocraties où où les combats pour le respect et l’égalité de droits des membres de la communauté LGBT+ ont eu lieu traduit une remise en question des victoires conquises et un retour en arrière inquiétant. Ailleurs dans le monde, des milliers d’individus persé- cutés sont encore

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obligés de fuir leur pays en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre. Cette exposition a pour but de rappeler l’urgence et la gravité de la situation.

Mehdi Dakhli, curateur de l’exposition +50, s’associe avec La Galerie et les artistes Soufiane Ababri, Raphael Chatelain, Andrej Dubravsky, Cleo Kinnaman, Carlos Motta et Vittorio Santoro pour sensibiliser l’opinion pu- blique et porter la voix des individus qui doivent encore aujourd’hui se cacher et s’arracher à leur terre pour pouvoir vivre librement, tels qu’ils sont.

Rapport Financier 2019

Depuis la fondation, le total des fonds apportés par le fondateur s’élève à 449.175 euros, dont 307 727 euros ont été consommés.

Le total des charges de l’année 2019 s’est élevé à 53 354 euros contre 16.205 euros l’an passé, dont 50 237 euros sous forme de subventions et contributions contre 6.900 euros accordées en 2018 aux projets évoqués dans le rapport d’activité.

Les autres charges, hors provisions, se sont élevées à 3117 euros contre 9.305 euros l’an passé et constituées de frais comptables et bancaires.

Les recettes, hors apports du fondateur, se montent à 40 699 euros contre 32 100 euros de dons. Le total des produits s’est ainsi élevé à 40 699 euros.

Le résultat d’exploitation négatif auquel s’ajoute un résultat exceptionnel négatif de 860 euros a généré un résultat net déficitaire de 13 514 euros.

Liste des bénéficiaires 2019

Biennale internationale de Lyon Editions Barral

Galleria Continua Pierre Elie de Pibrac

Julien Comte-Gaz Mehdi Dakhil

Reçus fiscaux 2019

Missoffe et Cie : 18 400 euros

Agence d’Architectes : 1 000 euros

Atneo Consulting : 10 000 euros

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Bénévolat 2018

Néant

Gouvernance 2019

En 2019, le conseil d’administration s’est réuni une fois : le 30 mai 2019 pour l’approbation des comptes de l’exercice 2018.

Le fondateur n’a pas souhaité demander de reçu fiscal.

Projets 2020

A ce stade, Trois projets sont programmés : Une aide aux Musicales du Royannais, un soutien à l’association Diamètre pour un projet d’exposition de jeunes artistes à Romainville dans le cadre de Komunuma et enfin une résidence photographique au Japon pour l’artiste Pierre-Elie de Pibrac.

Afin de stocker les archives et permettre un meilleur travail, il est envisagé une location de bureau ou de box à l’année.

Budget initial 2020

MUSICALES EN ROYANNAIS 1.000 euros

Association DIAMETRE 800 euros

Pierre-Elie de PIBRAC 7000 euros

Comptabilité/CAC 1700 euros

Loyer 2000 euros

Frais administratifs divers (10%) 1080 euros

TOTAL 11 880 euros

Les recettes sont à prendre sur le compte apports du fondateur et 7.000 euros de dons. Prévisionnel de 4000 euros de produis financiers.

1ère DELIBERATION

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Le conseil après avoir entendu les rapports d’activité et financier, ainsi que le rapport du CAC approuve les rapports et les comptes à l’unanimité des présents et représentés.

2ème DELIBERATION

Le conseil après avoir entendu le projet de budget pour 2020 et les premières propositions d’action approuve celui-ci à l’unanimité des présents et représentés.

Olivier PONSOYE Le 15 septembre 2020

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