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Enquête anthropologique sur 218 soldats de la Suisse occidentale

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Enquête anthropologique sur 218 soldats de la Suisse occidentale

GLOOR, Pierre-André

GLOOR, Pierre-André. Enquête anthropologique sur 218 soldats de la Suisse occidentale.

Archives suisses d'anthropologie générale , 1957, vol. 22, no. 1, p. 38-54

Available at:

http://archive-ouverte.unige.ch/unige:95779

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(2)

Extrait des Archives suisses d'Anthrdpologie générale.

Tome XXII, n° I, 1957.

Enquête anthropologique sur 218 soldats de la Suisse occidentale

par

P.-A. GLOOR, Dr méd.

La population de plusieurs pays européens est sùjette à de fortes modifi- cations morphologiques, portant en particulier sur l'augmentation continue de la taille adulte et sur une baisse de l'indice céphalique. Vu ces modifi- cations, il faut abandonner l'espoir de parvenir à une connaissance suffisante de la morphologie d'une population au moyen d'un nombre forcément limité de grandes enquêtes anthropologiques; l'intérêt des petites enquêtes s'en trouve augmenté. Pour ce motif, il m'a paru utile de compléter les résultats de l'enquête de Morgenthaler (Sauter et Morgenthaler 1951), sur 193 recrues de la Suisse orientale, par des mensurations sur des sujets de Suisse occidentale, et de chercher à préciser ainsi la morphologie des jeunes Suisses, contemporains des enfants des conscrits de Schlaginhaufen, étudiés de 1927 (Suisse orientale) à 1932 (Suisse occidentale).

Le travail dont les principaux résultats sont exposés ici a été mené durant l'E. R. Inf. II/52, de février à juin 1952, à Colombier et à Lyss, un effectif de 218 hommes, sur 530 en tout, ayant pu être examiné (II men- surations individuelles, 4 caractères descriptifs, groupe sanguin). Je n'ex- poserai ici que le résultat des calculs concernant la taille, les dimensions de la tête et l'indice céphalique, l'indice facial, l'indice nasal, la couleur des yeux et des cheveux, cela dans le but d'estimer quelles modifications la population a pu présenter en une génération 1 .

1 J'adresse ici tous mes remerciements au colonel-brigadier Meuli,' médecin en chef de l'armée, au colonrl snnitairo· Kônig, médccJn de place à Lyss, au colonel E.M.G. Pîguet, commandant E.R., au capitaine Nardin, commandant de c6m~1gnie, pour les autorisations et facilités qui m'ont été accordées.

(3)

I. AGE DES SUJETS

La répartition est la suivante:

19 ans 2 23 ans

20 )) 147 24 ))

2I 38 25 ))

22 II 26-30 ans

39

5 5 6 4 218

Les recrues proprement dites sont au nombre de 184, aux âges de 19, 20 et 21 ans, âge moyen 20.29 ans; 34 officiers, sous-officiers et soldats sani- taires, âgés de 21 à 30 ans, complètent la série dont l'âge moyen est ainsi porté à 21.22 ans. De ce fait je n'ai pas cru devoir éliminer ce groupe de 34 sujets pour le faible avantage d'obtenir une série plus cohérente, d'un âge moyen inférieur de 1 an seulement; les données de Büchi sur les modi- fications de l'âge adulte prouvent que le risque d'une erreur systématique, pour les mensurations du moins, est insignifiant pour les âges considérés.

2. ÜRIGINE DES SUJETS

L'origine des sujets .est identique à l'origine de leur père dans 216 cas sur 218 (sauf 2 sujets ayant l'un un père allemand et l'autre un père italien, la mère étant Suissesse). La répartition est la suivante:

I. Jura bernois 36 5. Neuchâtel 33

2. Berne (Mittelland 32, Oberland 2) 34 6. Genève 2

3. Fribourg 63 7. Bâle-Ville . I

4. Vaud. 40 8. Suisse orientale * 9

* Thurgovie et Argovie 2, Soleure, Appenzell I., Grisons, Tessin, Saint-Gall, chacun I sujet.

J'emploierai l'expression « Suisse occidentale» pour caractériser l'en- semble des groupes 1 à 7. Malgré le petit nombre des examinés, les séries sont suffisantes pour 5 groupes cantonaux ou. régionaux, la division du canton de Berne en Mittelland et Jura ayant été faite pour permettre la comparaison avec les résultats dt, Schlaginhaufen (1946).

3. TAILLE DEBOUT

Les résultats peuvent être comparés à la fois à ceux obtenus sur les conscrits de Schlaginhaufèn, et à ceux exposés par l'Annuaire statistique de la Suisse, sur les conscrits de 1952:

(4)

P.~A. GLOOR

TABLEAU I.

Ta.We deboHt (en cm)

1

N 1

M

1

± m Conscrits I952 r930-1931 Conscrits

I. Berne, Mittelland. 34 172.50 1.23 171.30 168.41

2. Vaud 40 172.62 0.93 172.50 169.56

3. Fribourg 63 172.89 0.87 170.30 167 .61

4· Jura bernois 36 173. 19 I.00 - 169.46

5. Neuchâtel 33 173.40 0.96 171.80 169.16

6. Suisse orientale , 9 172,77 -

- -

7. Suisse occidentale 209 172.74 1

- -

168.70*

8. Série totale 218 172.75 0.42

- -

9. Suisse, 1950-52 2 4II 172.85 - 171.30 168.56

• Résultat théorique calculé.

1 Variations individuelles de 155 à r89 cm.

2 Enquête actuelle et enquête Morgenthaler.

Les résultats obtenus sur les recrues et les cadres, en Suisse occidentale, sont un peu supérieurs à ceux des conscrits de 1952, variant de 0.12 cm.

(Vaud) à 2.59 cm. (Fribourg), ces écarts pouvant être attribués d'une part aux erreurs à craindre sur les moyennes pour de faibles séries, d'autre part à la différence d'âge de 1 à 2 ans entre recrues et conscrits. Les mensura- tions de Morgenthaler, en Suisse orientale, donnent 172.98 cm., les grandes et très grandes tailles faisant 67.4% de l'ensemble; dans notre série, ce pourcentage se monte à 64.2. Les données sur les conscrits de i952 montrent par ailleurs que, sur 25 cantons et demi-cantons en Suisse, 22 ont atteint une taille de 170 cm. et plus, Appenzell Rhodes-Intérieures, avec 166.6 cm., le Tessin, avec 169.7, et Uri, avec 169.8, demeurant seuls en classe sus- moyenne. De 1930 à 1952, les conscrits suisses ont grandi de 2.74 cm., soit un peu plus de 0.12 cm. par an, chiffre supérieur au coefficient de Hultkrantz (0.09).

4. DIAMÈTRE ANTÉRO-POSTÉRIEUR DE LA TÊTE

Les variations, depuis 22 ans, vont de -0.15 mm. (Vaud)

à+

r.95 mm.

(Jura bernois), aucune différence n'étant significative. Ces modifications sont habituellement expliquées par une variation corrélative de la taille, selon la loi de Pittard, mais nous aurons l'occasion de revenir sur ce point.

Toutes les séries cantonales ou régionales ont des moyennes se situant dans la classe cc longue» de Lebzelter et Saller.

(5)

TABLEAU 2

Diamètre antéro-postérieur (en mm)

1

N M

1 ± m

I. Berné, Mittelland 34. 189.55 1.16

2. Vaud 40 190.25 0.99

3. Jura bernois 36 190.83 1.33

4. Fribourg 63 190.99 o.74

5. Neuchâtel . 33 190.99 0.89

6. Suisse orientale 9 191.22

-

7. Suisse occidentale 209 190.85 -

8. Série totale 1 218 190.8.5 0.45

1 Variations individuelles de 174 à 209 mm.

5. DIAMÈTRE TRANSVERSE DE LA TÊTE

I. Fribourg

2. Berne, Mittelland. 3. Vaud

4· Jura bernois 5. Neuchâtel · 6. Suisse orientale 7. Suisse occidentale 8. Série totale 1

TABLEAU 3 Diamètre transverse (en mm)

N 1

M

63 149.40

34 149.71 40 149.87 36 1.50.55

33 150.99

9 151.66 209 150.09 218 150.17 1 Variations individuelles de 131 à 168 mm.

± m

o.68 1.06 0.95 0.79 0.98

- - 0.43

Conscrits 1930

18'9.18 190.40 188.88 189.40 189.50

- - -

Consciits 1930

152.70 153.54 151.90 153.14 152.60

- -

-

Les variations en 22 ans vont de.,.. 1.61 mm. (Neuchâtel) à- 3.83 mm.

pour Berne Mittelland, ces différences étant significatives pour Fribourg, Berne Mittelland et Jura. A part le résultat des 9 Suisses orientaux, les moyennes sont toutes en dessous des moyennes cantonales données par Sçhlaginhaufen. Le chiffre de 150.17 pour l'ensemble de la série place cette dernière. en ccttégorie sous-moyenne. La possibilité d'invoquer la loi de Pittard disparait, cette loi réclamant une augmentation du diamètre trans- verse corrélative à l'augmentation de la taille et non une diminution.

(6)

42 P.-A, GLOOR

6. INDICE CÉPHALIQUE (I.C.)

La stabilité ou la légère augmentation du diamètre antéro-postérieur, concomitante à la chute des valeurs moyennes du diamètre transverse, amène une forte baisse de l'indice céphalique depuis 22 ans.

TABLEAU 4 Indice céphalique

N M ± m Conscrits 1930

1. Fribourg . . 63 78.27 0,44 80.70

2. Vaud . . . . 40 78.87 0.73 79.85

3. Jura bernois 36 78.91 0.76 81.18

4. Berne, Mittelland. 34 78.94 0.63 81.24

5. Neuchâtel . . . . 33 78.95 q.53 80.64

6. Suisse orientale . 9 79.38

7. Suisse occidentale 209 78.70 0.27 80.68*

8. Série totale· . . 218 1 78.79 0.26

9. Suisse, 1950-52 4II 79.09 81.31

• Résultat théorique calculé.

1 Variations individuelles de 69 à go.

Ces diminutions vont de 0.98 (Vaud) à 2.43 (Fribourg), la première différence citée étant seule non-significative. Pour la Suisse occidentale, la différence entre 78.70 et le chiffre théorique calculé, pour une série de composition similaire en 1930, soit 80.68, vaut sept fois l'erreur à craindre sur la différence, chiffre très fortement significatif.

Cette modification de l'I.C., dans le sens d'une débrachycéphalisation, peut évidemment provenir en partie d'une sélection au moment du recrute- ment, par élimination de malades, de déficients physiques et de sujets de petite taille (on peut s'attendre à trouver ces derniers un peu plus brachy- céphales que la moyenne de la population). Toutefois, la sélection militaire est impuissante, dans le cas présent, à expliquer une baisse d'indice, en Suisse occidentale, de 1.98 point. En effet, environ 20% des conscrits, au cours de ces dernières années, ayant été déclarés inaptes, il faudrait que l'I.C. de ce groupe éliminé soit supérieur à 88 pour que l'indice des recrues passe de 80.68 à 78.70 en Suisse occidentale. D'une part, cet écart de près de dix points entre aptes et inaptes semble bien peu vraisemblable; d'autre part, il est impossible mathématiquement d'éliminer, d'un groupe de

(7)

43 conscrits suisses, un sous-groupe comprenant 20% d'entre eux ayant un indice aussi élevé, comme le montre la répartition des I.C. donnée par Schlaginhaufen (1946, table 63).

Dans ces conditions, j'exposerai les résultats ultérieurs sans faire mention de la sélection militaire, qui constitue une cause d'erreur impossible à estimer, mais probablement peu importante. La question ne pourra évidem- ment être tranchée que par de nouvelles enquêtes sur des conscrits.

Le résultat de Morgenthaler, soit 79.43 en Suisse orientale, semble montrer que le phénomène de débrachycéphalisation possède à peu près la même intensité qu'en Suisse occidentale. Les deux séries réunies donnent le résultat de 79.09, qui indique une franche mésocéphalie. Toutefois, il est évident que ce résultat ne saurait être s?'ns autre accepté comme valable pour l'ensemble de la Suisse, les cantons alpins plus nettement brachy- céphales en 1930 étant ici mal représentés. Cependant, les données de Schlaginhaufen montrent une débrachycéphalisation très marquée en Valais, assez nette à Obwald et Nidwald; d'autre part, les cantons alpins représentent une trop faible part de la population totale de la Suisse pour que le résultat de 79.09 soit considérablement modifié, de telle sorte qu'il est possible d'admettre que l'indice céphalique du pays entier se trouve en dessous de 81, en classe mésocéphale.

Il convient de signaler une seconde cause d'erreur, tenant à la compo- sition professionnelle des séries. Morgenthaler a rencontré, chez ses recrues, une forte proportion (39%) de professions libérales, dont 20% d'étudiants.

Dans la série de Suisse occidentale, ce dernier chiffre est de 5%, soit rr sujets aux études ou les ayant terminées. Ce groupe possède une taille moyenne de 177.18 cm., et un I.C. de 78.54, et montre donc les tendances de la série totale sous une forme exagérée; toutefois, cette seconde cause d'erreur ne semble pas non plus de nature à nécessiter de fortes corrections du résultat trouvé.

La série totale est répartie ainsi:

Hyperdolichocéphales Dolichocéphales . Mésocéphales . . . . Brachycéphales . . . Hyperbrachycéphales

-70.9 71-75.9 76-80.9 81-85.4

85.5-

51 109 45

I2

218

0.5%

23.4 50.0 20.6 5.5 100.0

soit 26.1% de formes brachycéphales, cette proportion se montant encore à 30% dans l'enquête de Morgenthaler.

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44 P.-A. GLOOR

Les données de Sèhlaginhaufen permettaient d'évaluer la vitesse de modification de l'indice céphalique dans neuf cantons; le taux de dégression annuel variait de 0.0005 pour les Grisons à 0.0723 pour Schaffhouse, et valait 0.04 pour l'ensemble de la Suisse. En Suisse occidentale, en vingt et un ou vingt-deux ans, le taux est de 0.049 pour Vaud, variation minimum, de o.n5 pour Fribourg, variation maximum, de 0.0942 pour l'ensemble de la série. Le phénomène de débrachycéphalisation semble donc toujours très actif et même accéléré, depuis que les données du premier tiers de ce siècle on~ permis d'estimer sa vitesse.

Schlaginhaufen, Büchi et Morgenthaler ont fait état

q.e

la variation corré- lative de l'I.C. par rapport à la taille comme facteur causal de ces modifi- cations. Le phénomène est indiscutable, mais son importance semble être fréquemment exagérée. D'une part, dans le cas de la Suisse occidentale, le diamètre transverse a baissé au lieu d'augmenter; d'autre part, les tra- vaux classiques de Pittard et de Manouvrier 1, de même que l'enquête de Afet (1939) sur les Turcs, montrent fort clairement qu'une baisse de un point d'indice céphalique nécessite une hausse de taille de 15 à 25 cm. suivant les séries envisagées. Ici, une baisse d'indice de deux points environ s'accom- pagne d'une hausse de taille de 2 à 3 cm. seulement.

7. INDICE FACIAL

I. Vaud

2. Berne, Mittelland 3. Jura bernois 4. Fribourg 5. Suisse orientale 6. Neuchâtel 7. Suisse occidentale 8. Série totale 9. Suisse, 1950-52

• Résultat théorique calculé.

1 Variations individuelles de 70 à 101.

TABLEAU 5 Indice facial

N 1

M

40 85.87

34 85.88

36 86.38

63 87.II

9 87.55

33 89.31

209 87.00

218 l 87.02

4II 86.38

1 Cités par Kauf111ann et Lobsiger-Dellenbach, 1945.

± Ill Conscrits 1930

0.75 go.II

0.85 89.39

0.87 89.49

0.62 89.65

- -

0.72 88.75

-

89.56*

0.33

-

-

89.45

(9)

45 Les variations, en vingt-deux ans, se sont faites dans le sens d'une baisse dans quatre cantons ou régions, de 2.54 pour Fribourg à 4.24 pour Vaud, les différences étant significatives pour ces deux cantons et les deux régions bernoises. Neuchâtel, en revanche, a augmenté de 0.56 point, différence non significative. La moyenne d'ensemble de la série se classe dans la méso- prosopie, résultat inattendu; pourtant Morgenthaler a trouvé un chiffre plus bas encore en Suisse orientale (85.38). 39.9% des Suisses occidentaux sont leptoprosopes.

I. Neuchâtel 2. Fribourg 3; Vaud 4. Jura bernois 5. Berne, Mittelland 6. Suisse orientale 7. Suisse occidentale . 8. Suisse, 1950-52 9. Série totale

• Résultat théorique calculé.

8. INDICE NASAL TABLEAU 6 Indice nasal

N 1

M

33 64.31

63 64.64

40 64.87

36 65.06

34 65.88

9 64.66

209 64.90

4II 67.23

218 64.90

1 ± m

1

Conscrits 1930

LIO 62.80

0.87 63.16

I.02 62.06

I.00 63.13

r.14 63.59

- -

-

63.39*

-

62.95

0.41

-

1

Les variations cantonales et régionales se sont faites dans le sens d'une hausse de l'indice, de r.48 pour Fribourg à 2.81 pour Vaud, ces différences étant non significatives. La moyenne d'ensemble de la série reste lepto- rhinienne. 18.8% des sujets sont mésorhiniens, aucun n'étant. chamae- rhinien 1 . En Suisse orientale, Morgenthaler a trouvé une moyenne de 69.48.

La diff~rence qui serait apparue, depuis une génération, dans les moyennes de l'indice facia~ et de l'indice nasal est énigmatique. En plus des erreurs à craindre sur la moyenne de séries peu nombreuses, on peut toujours se demander si des particularités de technique ne sont pas en cause, dans la détermination délicate du nasion. Au cas où les résultats viendraient à être confirmés, ils parleraient contre l'hypothèse de Büchi, estimant qu'une augmentation «séculaire» de l'I.F. aurait actuellement lieu.

1 Variations individuelles de 46 à 84,

(10)

P.-A. GLOOR

9. COULEUR DES YEUX

Nous aurons ici recours, comme moyen de documentation supplémen- taire, à une série de rn7 sujets, examinés par le Dr M. Mivelaz au cours de l'E.R: Art. VI/1951, à Saint-Maurice; 69 de ces sujets appartiennent à la Suisse occidentale selon notre définition, 38 à la Suisse orientale et au Valais 1 . Nous rangerons les cantons dans l'ordre de fréquence (%) des yeux clairs.

Echelle Martin:

1. Jura bernois 2. Vaud 3. Fribourg 4. Neuchâtel 5. Berne, Mittelland . 6. Suisse occidentale 7. Série totale 8. Suisse orientale

(Morgenthaler) 1

9. Suisse (Mivelaz) 2

IO. Séries 7, 8, 9 (N = 518)

• Chiffce théorique calculé.

TABLEAU 6 Couleur des yeux (en %)

Foncés Mêlés Clairs

I à 6-7 7 à 12-13 13 à 16

38.89 44.44 16.67 32.50 42.50 25,00 34.92 39.68 25.40 27.27 45.46 27.27 26.47 41.18 32.35 33.01 41.63 25.36 32.57 40.82 26.61

15.5 60.6 23.8 21.6 53.2 25.2 23.94 50.77 25.29

1 Sans emploi d'échelle de coloration.

2 Avec table de Martin.

Conscrits 1930

Foncés Mêlés Clairs

l à 6-7 7 à 12-13 13 à 16

27.19 45.50 27.19 28.35 48.71 22.74 27.61 47.30 24.95 32.19 44.4o 23.41 24.19 46.65 28.79 27.44* 47.37* 25. 19*

- - -

- - -

27.32 47.21 25.14

1

Dans les petites séries, cantonales et régionales, on remarque une dimi- nution des couleurs intermédiaires, Martin 7 à 12-13, au profit des yeux foncés (sauf Neuchâtel) et des yeux clairs (sauf Jura). En revanche, si l'on considère l'ensemble des sujets disponibles pour la Suisse, de 1950 à 1952, il semble qu'il se produise surtout une diminution des yeux foncés, avec stabilité ou légère augmentation des yeux clairs. Les 518 sujets figurant sous chiffre IO du tableau comprennent en effet 278 «occidentaux» et

1 Valais 17, Argovie 1, Zoug 1, Thurgovie 2, Saint-Gall 5, Zurich et Lucerne 3, Soleure 2, Tessin 4.

(11)

47

240 «orientaux», et on aurait pu s'attendre à trouver davantage d'yeux fortement pigmentés.

Il serait infiniment souhaitable d'avoir de meilleurs renseignements sur le comportement actuel de la couleur des yeux, car cette caractéristique, par sa stabilité ou par ses modifications dans le temps, pourrait permettre de serrer de plus près le problème de la débrachycéphalisation. En effet, la couleur des yeux est pratiquement indépendante de l'influence du milieu extérieur; en cas de stabilité de la couleur dans le temps, les défenseurs de la théorie des modifications morphologiques par influence prépondérante du milieu tiendraient un argument de poids. Dans le cas contraire, un avan- tage serait donné aux défenseurs des théories de substitution 1 .

COULEU.R DES CHEVEUX

TABLEAU 7

Couleur des cheveux (en % )

-

Conscrits 1930

Blonds Bruns Brun- Roux Blonds

1

Bruns Brun-

1 Roux

noir noir

Echelle Fischer-Saller: A-OP P-TU U-Y I-\'I A-OP P-TU U-Y I-VI

I. Vaud 20.00 32.50 47.50

-

22.32 45.04 3o.74 I.15

2. Berne, Mittelland 20.59 41.18 38.23

-

36.01 41.72 18.87 r.92

3. Jura bernois 22.22 38.89 36.11 2.78 23.45 43.68 30.52 r.36 Fribourg 23.81 25.40 49.20 r.59 23.90 44.05 29.79 r.51 5. Neuchâtel 42.42 30.30 27.28

-

25.18 40.43 33.24 0.72

6. Suisse occidentale 25.35 32.12 4r.62 0.91 25.67* 44- 17* 28.92* r.24 *

7. Série totale 25.23 32.57 41.29 0.91

- - - -

8. Suisse orientale

(Morgenthaler) 16.6 82.9 0.5

- - - -

9. Suisse (Mivelaz) 17.76 82.24

- - - - -

lO. Séries 7, 8, 9 . 20.40 79.00 o.6 30:64 38.14 25.18 2.82

Chiffre théorique calculé.

1 Il est de fait fort probable que la couleur des yeux a subi de fortes modifications, et que la proportion des ycui< clair,; n nugmcnté dans notre pays, c.ommc le niontr • n9lnmm~11t lo résultai dr l'~nquélo-scolalro de Kolhnann (1881): l'élud« d'une sério do 1G71 fiches nnlhropométriqucs de délinquants vnudois, nés (la 1812 Il 195'1', nous donne les mOmes rôsultnls, les ;-eux clair.! et loucés nyo.ut tendance à augmenter depuis 186o CI\Ylron, époqur:

à làqu lie l'indice céphalique auLrclols bmch)•cépho.lo des V udots· n commencé !! bnissu jusqu'à nujou,d'hul.

S<:hlo.ginbaulen (19,16) donne UllC série de. compo.misons entre ses données cl celles de Zbindcn (1911) et Theiler (1916), <JUI confirme l"imprc ion d"uuc vo.riabilill:, d':llllem:s

~=

faible, de la couleur d yeux, et d"un nl'Crol - scmont considémb! de ta 1>roporlion cle<,; r,h1)vcrix clnir;, rlans to,,s les group compambles.

(12)

P.-A. GLOOR

La comparaison avec les conscrits de l'enquête Schlaginhaufen fait apparaître un déficit constant des cheveux clairs chez les recrues de 1952, de même que des cheveux,, bruns n (P-TU), avec un excédent considérable de cheveux « brun-noir ii (U-Y), à l'exception probablement accidentelle des Neuchâtelois; les séries Morgenthaler et Mivelaz montrent aussi un déficit en cheveux clairs. La première explication qui se présente est celle de la nigrescence, plus sensible chez des recrues que chez des conscrits, même quand les différences d'âge sont minimes. Toutefois l'écart paraît bien considérable et ,se présente trop régulièrement pour être attribué uniquement à cette cause, et il n'est nullement exclu que la population se soit vraiment foncée quelque peu au cours d'une seule génération.

10. GROUPES SANGUINS

Je donnerai ici le pourcentage des groupes sanguins non pas sur la série décrite, trop restreinte, mais sur l'ensemble de l'effectif de l'E.R.:

1 1

N 1

% 1

Probabilité

A 240 45.3 gène p 0.281

B 35 6.6 gène q 0.056

AB. 22 4.1

0 233 44.0 gène r 0.663

530 100.0 I.000

Les recrues possèdent donc une proportion de B un peu faible. Des comparaisons sont possibles avec les séries récentes suivantes (Kauf- mann 1952):

1

N A%

1

B%

1

0%

1 AB%

Bâle, 3 séries 8.869 46.6 8.2 41.7 3.5

Berne (Hassig 1951) 4.870 47·2 8.6 39.9 4.3

Fribourg (Dernont 1952) 343 50,1 8,4 39.1 2.3

Genève 3 séries . 26.166 47.7 8.2 4o.7 3.5

Neuchâtel, 2 séries 670 45.4 8.4 43.3 2.9

Vaud (Hassig 1951) 788 43.8 7.3 46.2 2.7

1

Suisse, 13 séries . gr. 784 45.7 9.4 41.6 3.3

Suisse occidentale 1 l r.944 47 . .5 7.7 41.6

-

1 Sauter 1952.

(13)

49

II. ESSAI D'ANALYSE RACIALE

En 1954, Czekanowski faisait paraître un travail d'ensemble sur la Suisse, à partir des données de l'enquête de Schlaginhaufen, et en tant que test de sa méthode d'analyse raciale, mise au point en quarante ans de travail. Je résumerai brièvement ses constatations:

La Suisse est divisée en quatre zones raciales: r) une zone << alémani- que», occupant la région du Plateau, de Berne à Zurich, dans laquelle la race nordique possède la majorité absolue ou une très forte majorité relative dans le génotype collectif de la population; 2) une zone «rhétique» où les races brachycéphales, arménoïde et laponoïde sont fortement représentées, s'étend sur les trois cantons du sud de la Suisse, Grisons, Tessin et Valais;

3) une zone<< helvétique», occupant le Jura, de Genève à Bâle, et débordant sur le Plateau par les territoires des cantons de Vaud et de Fribourg, cette· zone étant caractérisée par l'importance de la composante raciale méditerranéenne; 4) enfin, les cantons du nord-est, montrant une compo- sition raciale assez complexe, pou.vant s'apparenter localement aux trois autres zones.

L'application à la population suisse de la méthode de Czekanowski fait apparaître l'importance considérable de l'élément nordique (47.5%), de l'élément méditerranéen (21.5%), les races brachycéphales, arménoïde et laponoïde figurant dans cet ensemble pour 14.5 et 16.5%, soit moins d'un tiers en tout. Au contraire, la proportion des brachycéphales semble en décroissance continue depuis la fin du siècle dernier 1.

Les soldats de cette enquête sont originaires surtout de la zone helvé- tique. En éliminant les sujets de Berne Mittelland et de la Suisse orientale, et en formant un groupe composé d'originaires de Vaud, Fribourg, Neu- châtel, Jura bernois, y compris trois sujets de Genève et de Bâle-Ville, on obtient les caractéristiques suivantes (175 hommes):

I.C ..

I.F.

I.N.

78.72 87.25 64.67

Y eux clairs . . Cheveux clairs .

24.00%

26.28%

1 Le matériel cranien à disposition montre que l'i. C., dans les derniers siècles, était nettement brachy- céphale. Pour les mensurations sur le vivant, nous possédons, pour la fin du x1xe siècle, un renseignement indirect, à Bertillon et Chervin (1909) qui ont publié une carte de l'i. C. en France et dans les pays limitroph~s, basée sur la mensuration de délinquants arrêtés à Paris. L'indice céphalique attribué à ]a Suisse était de 84.6, résultat un peu exagéré par l'emploi d'un D.A.P. non-maximum (ensellure nasale-opisthocranionJ; pour la Fiance, 83.8, alors que Collignon avait trouvé 83.6. (Vacher de Lapouge, p. 424, note).

(14)

50 P.-A. GLOOR

La recherche de la composition raciale de cette série nécessite un calcul assez complexe qui figure en appendice. Les quatre éléments raciaux, selon la définition de Czekanowski, sont répartis de la façon suivante:

1 2 3 4

Proportions Proportions Conscrits Ecarts

corrigées 1931-32 3-2

% % % %

Race nordique 41.8 34.9 41.0 6.1

Race méditerranéenne 34.7 41.6 28.9 - 12.7

Race arrnénoïde 10.7 10.7 14·4 3.7

Race laponoïde 12,8 12.8 15.7 2.9

IOO.O 100.0 100.0 0.0

Les chiffres, en colonne 3, ont été obtenus à partir des données de Czeka- nowski, pour une série de sujets de la zone cc helvétique», dans laquelle la proportion des originaires des divers cantons intéressés serait la même que dans notre série. La situation actuelle, si l'on considère les proportions raciales corrigées, est caractérisée par une hausse de l'élément méditer- ranéen, le chiffre de 12.7% étant significatif, vu que la différence à craindre n'est que de 3.5%. En conséquence, les autres éléments raciaux ont subi des pertes, inégales d'ailleurs, la race arménoïde perdant un quart de son effectif, la race laponoïde un peu moins d'un cinquième, la race nordique environ un septième. Une telle constatation est surprenante; au cas où ces différences pourraient être réobservées sur de nouvelles séries suisses, elles parleraient en faveur de la thèse d'une substitution raciale se produisant en cas de phénomènes de brachycéphalisation ou de débrachycéphalisation.

Toutefois, dans le cas particulier, une différence de 12% en une génération, à l'avantage d'un élément racial, est difficile à admettre. Du point de vue démographique, il est évident que les chiffres bruts de la nuptialité, de la natalité et de la mortalité ne sont que les résultantes de nombreux chiffres partiels, en incessante fluctuation; par exemple, la natalité et la mortalité peuvent présenter des variations ~xtrêmement importantes entre groupes sociaux et groupes professionnels; mais on ignore encore si ces fluctuations touchent directement les divers groupes raciaux composant une ethnie 1 .

1 La démographie anthropologique est une science encore à créer; ses premiers éléments seraient évidemment tirés de statistiques provenant de territoires coloniaux ou des Etats-Unis, par exemple. Pour l'Europe, les docu- ments sont rarissimes; par chance, l'un d'entre eux concerne la Suisse romande. En 1884, de Candolle trouvait, en effet:. 1) que les femmes aux yeux bruns avaient davantage de chances de se marier que les femmes aux yeux gris ou bleus; 2) que la reproduction était mieux assurée chez les couples bicolores que chez les couples concolores, la natalité étant minimum chez les couples conco]ores clairs. Au x1xe siècle, la proportion des yeux bruns tendait donc à augmenter.

(15)

ANTHROPOLOGIE DE LA SUISSE OCCIDENTALE

sr

Quoi qu'il en soit, un progrès des Méditerranéens, au détriment des brachy- céphales avant tout, pourrait rendre compte, au niveau du phénotype collectif, de la diminution du diamètre transverse, de la baisse rapide de l'indice céphalique, de la raréfaction des yeux de couleur intermédiaire, de l'augmentation des cheveux foncés, l'explication étant peu satisfaisante dans le cas des modifications touchant l'indice facial èt l'indice nasal.

I2. RÉSUMÉ

De l'étude d'une série de 218 recrues de la Suisse occidentale, avec ren- seignements complémentaires fournis par deux autres séries de recrues, examinées en Suisse ·orientale et en Suisse occidentale, et par des statis- tiques récentes sur la taille, ressortent les constatations suivantes:

r. La taille adulte, chez des con~crits non encore complètement déve- loppés, a augmenté, de 1930 à 1952, de 2.74 cm. En 1952, les jeunes Suisses de 19 ans mesuraient r7r.30 cm. Les recrues et autres soldats de 19 à 30 ans, en1950 et 1952, avaient une taille de 172.85 cm. Le peuple suisse figure donc actuellement parmi les populations de grande. taille.

2. La tendance à la baisse de l'indice céphalique, soupçonnée dès 19rr, lors de la publication des résultats de Zbinden, nettement mise en évidence par Büchi et Schlaginhaufen, semble continuer à se manifester dans tout le pays; une baisse de 0.04 point par an; selon l'hypothèse de Schlaginhaufen;

aurait dû amener l'indice céphalique à une valeur de 80.47 en 1950-1952; le chiffre trouvé est de 79.09, mais s'applique surtout à des sujets originaires du Jura et du Plateau. De toute façon, la population suisse doit être consi- dérée actuellement comme mésocéphale.

2. La pigmentation des cheveux et des yeux, d'après d'anciennes données, les enquêtes de 1930, puis de 1950-52, semble être sujette à des variations.

Actuellement, comme en 1930, la proportion des yeux clairs et foncés est à peu près égale, avec éventuellement une tendance à l'augmentation des yeux clairs; pour les cheveux, les teintes les plus foncées semblent actuelle- ment plus abondantes.

4. La population suisse possède apparemment un indice facial plus bas qu'en 1930, tendant à la mésoprosopie. L'indice nasal demeure leptorhinien.

5. Les facteurs de milieu (composition sociale de la population, hygiène, mode de vie en général), invoqués à juste titre comme explication de l'aug- mentation de la taille adulte, sont de moindre utilité quand on considère les causes de modification de l'indice céphalique, et ne s'appliqueraient que

(16)

I.C.

I.F.

I.N.

52

P.-A. GLOOR

difficilement à des modifications éventuelles de la pigmentation. L'hypo- thèse d'une modification du génotype collectif ne peut être écartée actuel- lement.

6. Les résultats de l'enquête de Schlaginhaufen, effectuée en 1927- 1932 (1946), ont porté un coup sérieux à l'ancienne thèse faisant de la population suisse un groupe essentiellement «alpin». Ce diagnostic racial n'est actuellement plus soutenable, vu les moyennes de la.taille, de l'indice céphalique et de la pigmentation.

M.

78.72 87.25 64.67

ANNEXE

I. DIAGNOSTIC RACIAL D'UN GROUPE DE 175 SUISSES ROMANDS, MÉTHODE DE CZEKANOWSKI-WANKE

Caractéristique des types raciaux et écarts

Ecarts: abs. x/<1 abs, 1

x/a abs. x/cr

I l

Types

cr

Il Il I l

nordique méditerranéen arrnénoïde

4.07 78 0.72 0.176 71,5 7.22 1.773 89 10.28 2.525 89 4.48 89.5 2.25 0.502 88 o.75 0.167 86 1.25 0:279 80 6.49 63 r.67 0.257 63 1.67 0.257 57 7.67 1.186 72

abs.

lapcnoïde

10.28 7.25 7.33 Y. cl. 24.00%

-

-0.582

-

1.297 1.654

-

0.938 2.840

-

2.125 1.614.

-

Ch. cl. 26.28

-

-0.546, - 1.180 0.580 - 0.054 1.652

-

!.Ol8 0.983

-

Carrés des écarts

x /a

nordique méditerranéen arménolde laponoïde 1

I.C. 0.0309 3.1435 6.3756 6.3756

I.F. 0.2520 0.0279 0.0778 2.6179

I.N. 0.0650 0.0650 1.3065 1.2746

Y. cl. 1.6822 0.8798 4.5156 0.8082

Ch. cl. 1.3924 0.0029 1.0363 0.1218

Somme des carrés . 3.4225 4.u91 13.3u8 II.1981

Réciproque, en % 29.21 24.27 7.51 8.93

Somme des réciproques 69.92

1

x/a

2.525 1.618 1.129 0.899 0.349

(17)

Proportion des races:

29.21 X 100 Ex.: race nordique:

=

41.8,

69.92

Races: a Nordique e Méditerranéenne h Arménoïde l Laponoïde . . .

2. CONTRE~ÉPREUVE

Calcul de l'I.C. théorique cranien:

41.8 34.7 10.7 12.8 100.0

. Ms = 76 a

+

68.5 e

+

88 (h

+

l)

+

12 a (h

+

l)

+

7.5 ae

=

78.484 Passage de l'indice cranien à l'indice céphalique:

• Ms+ 8,6

Mk = . = 79.36. Ecart de 0.64 avec le chiffre de 78.72.

1.09721

Correction des proportions nordiques et méditerranéennes:

- b

+ 'V

b2 - 30 d

x = si b = 7.5

+

12 (h

+

l)

+

7.5 e-7.5 a

15 .

d = écart de 0.64.

X = 0.069.

Races: a Nordique . .

e Méditerranéenne h Arménoïde

Laponoïde . . .

41.8 - 6.9 = 34.9 34.7

+

6.9 = 41.6 10.7 12.8 100,0 Nouveau calcul de l'indien cranien corrigé: 77.77306.

I dn 1ce c p . é hal' 1que corrige: . , 77-773o6

+

8.6 = 7 8 .72.

1:.0972r Ecart avec l'I.C. de la série: o.

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53

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