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£,_.,,... .. ,.,.1..
.. , -.aat.~r: l'Luic,uJ.S ... -~ ... . .. 9.,.,.. ... ,. .. _,., ... " ..Ministere de l 'Economie,
des Finances et de l'Industrie
Direction des Relations Economiques E>..1:erieures
13 9 rue de Berey
75572 Paris Cedex 12
Rapport de mission aux Philippines
Du 1
erau 12 mai 2001
I•'•~.'·' r ,',',-i
PROJET DE DEVELOPPEMENT DE LA
PRODUCTION DE VIANDE BOVINE PAR
L'UTILISATION DE LA GENETIQUE FRAN(:AISE
Par Bernard
FA
YE
VERSIONS FRANCAISE ET ANGLAISE
Rapport Cirad-emvt N°2001-025
CIRAD - EMVI'
Departement Elevage et Medecine V eterinaire du CIRAD
Campus international de Baillarguet TA30/A
34398 Montpellier Cedex 5 - FRANCE
Photo de L. Letenneur
.
,f;J.
, /
Mai 2001
SERSIA -France 25 rue de General Foy 75008 Paris
AUTEUR(S): B. FAYE ACCES AU DOCUMENT :
- au service de documentation du CIRAD (bibliotheque de Baillarguet)
ORGANISME AUTEUR: CIRAD-EMVT ACCES A LA REFERENCE DU
DOCUMENT:
Libre
ETUDE FINANCEE PAR: Ministere de l'Economie et des Finances Paris - FRANCE
REFERENCE: Ordre de mission n°2001-25.
AU PROFIT DE: Poste d'Expan~ion Economique de Manille - Philippines
TITRE: Projet de developpement de la production de viande bovine par
l'utilisation de la genetique frarn;aise. Rapport Cirad-Emvt 0°2001-025 TYPE D' APPROCHE : Rapport de mission
DATE ET LIEU DE PUBLICATION: Mai 2001, Montpellier, France
PAYS OU REGIONS CONCERNES : PHILIPPINES
MOTS CLES : Genetique - Production viande - Philippines
RESUME
Les Philippines se situent dans le meme etat que les autres pays du Sud-Est asiatique : tres forte croissance demographique urbaine, faible tradition d'elevage (a !'exception des buffles de travail), absence de culture laitiere, faible productivite animale, forte contrainte fonciere,
cout eleve des importations de proteines animales. Les enjeux sont done directement consequents de cette situation. Le projet SERSIA-MIDATEST d'amelioration de la productivite en matiere de viande de bceuf par !'utilisation de !'insemination artificielle de semences de taureaux de race franc;aise (Charollais, Limousin) est done important pour repondre en partie aux enjeux decrits plus haut. L'apport de la genetique franc;aise est en effet un atout pour ameliorer la qualite des croisements : meilleure croissance, meilleure valorisation des produits. Toutefois, les chances de reussite dependent aussi de !'insertion de ces produits dans le contexte climatique, alimentaire et sanitaire de l'elevage philippin. Le role du CIRAD-EMVT s'inscrit done bien dans le dispositif visant
a
etudier les conditions de !'insertion de cette genetique franc;aise. L'objet central de la mission etait de preparer le terrain pour deux stagiaires dont l'activite centrale est :de mettre en place un suivi LASER mettant en jeu le module "Insemination Artificielle",
de realiser une enquete transversale typologique enfin de disposer d'un referentiel sur les types d'exploitations existant dans le pays. _
Le present rapport propose des corrections sur le questionnaire typologique d'origine apres avoir teste un certain nombre de questions sur place.
-
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ...... 2
I
VERSION FRANCAISE INTRODUCTION ....... 3CONTEXTE DE L'ELEV AGE ... 3
LES ENJEUX ... 3
LA DEMANDE ... 4
LA PLACE DEL' AGRICULTIJRE FRAN<;AISE DANS LES IMPORTATIONS AUX PHILIPPINES ... 6
MISE EN PLACE DE L'ENQUETE TYPOLOGIQUE ET DU SUIVI LASER. ... 6
ANALYSE DU QUESTIONNAIRE ... 8
Etat Civil ... i··· .. ··· 8
Sta tut de l 'eleveur ... ~ .... 9
Activites .................................................. 10
Super(icie de /'exploitation ... 10
Cultures /ourrageres ......................... ......... . 1 O Composition de I 'exploitation ... 11
Logement des animaux .............................................. 11
Abreuvement ..................................................................... 11
Alimentation principale ...................................... 11
Complementation ........................................................... 11
Traitements veterinaires preventi[s ...................................... 12
Type de reproduction .... 12 Insemination ... 13 Structure du troupe au .... 13 A chat d'animaux ..................... 14 Production laitiere ................... 15 CONCLUSION .... ' ... 15 [ ENGLlSH VERSION ACKNOWLEDGEMENTS ... 17 INTRODUCTION ... 18
LIVESTOCK FARMING CONTEXT ... 18
The place of the french agriculture in the importation in Philippinas ... 20
SETTING-UP OF THE TYPOLOGICAL SUR VEY AND LASER MONITORING ... 21
ANALYSIS OF THE QUESTIONNAIRE ... 22
Civil status ....................................................................... 22
Farmer status ... 23
Activities ........................................................................... 24
Land area ... 24
Fodder crops ... 24
Composition of the farm ... 25
Animal housing ... 25
Drinking ........................................................... 25
Basal diet ... 25
Supplementation ... 25
Preventive veterinary treatment.: ....... 26
Type o[reproduction ... , ............... 26
Insemination ... 26
Herd structure .... 27
To buy animals .. , ... :: ... 28 Milk production ... 28 CONCLUSION ........... 29 CALENDRIER DE LA MISSION ... 30 REFERENCES ... 32 ANNEX E ... 33 /
.
~
REMERCIEMENTS
Comme cette m1ss1on etait la premiere de l 'expert dans ce pays, l 'organisation
generale du voyage et des rencontres doit beaucoup
a
la prevenance eta
l 'hospitalite desacteurs du projet. J'adresse done mes chaleureux remerciements en particulier
a
AltheaAntonio et Carolle Cunisset au PEE qui ont facilite de tout point de vue cette mission, mais
egalement
a Jarry
et Calderon, coordonnateurs du projet respectivementa
Mindanao et~egros, qui ont rendu mon sejour tres fructueux. Et un grand merci
a
Ruth pour le dialoguechaleureox sur son troupeau.
Plus generalement pour tous les collegues philippins qui m'ont appuye au cours de
cette mission, ainsi que Michel Hennequin et Leon Letenneur pour avoir deblaye le terrain.
INTRODUCTION
Engagee depuis quelques annees dans l' amelioration du cheptel philippin par l' apport d'une genetique fran9aise amelioree, l'entreprise SERSIA-MIDATEST a sollicite le CIRAD-EMVT pour accompagner les actions de diffusion des semences de taureaux fran9ais par le
biais de !'Insemination Artificielle (IA). La diffusion de semences ou d'embryons des races
exotiques dans les pays du Sud est une politique classique mais rarement efficace
a
moyenterme compte-tenu des contraintes climatiques, alimentaires et sanitaires
a
l 'expression dupotehtiel genetique de ces races.;-Le projet initie (Letenneur et Hennequin, 2000) a done pour
~
objectif d 'assurer un suivi rapproche des produits de croisement pour etablir un referentiel
technico-economique, autrement dit d'appuyer non seulement la diffusion de la genetique fran9aise, mais aussi un savoir-faire en matiere de controle de performances et de suivi de troupeaux, soit un ensemble methodologique dont les exportateurs fran9ais de genetique bovine sont tres demandeurs et peut permettre de « faire la difference » avec les entreprises
anglo-saxonnes ( en particulier australiennes et neo-zelandaises) tres presentes aux
Philippines.
L'objectif de la presente mission etait de« preparer le terrain» pour la mise en reuvre
d'un premier travail, d'enquete (enquete typologique) devant etre realise par deux etudiants
fran9ais, soit :
determiner avec precision les zones d'enquetes avec les partenaires locaux;
proposer un plan d'echantillonnage, tester les elements du questionnaire,
presenter la technique d'enquete aupres des partenaires.
Le but de ces enquetes, selon la methodologie classique developpee ailleurs, est d'etablir une typologie des elevages en fonction des contraintes et des pratiques existantes
afin de proposer un schema d'action adapte
a
chaque type d'exploitation.CONTEXTE DE L'ELEV AGE
Les enjeux
Avec une population animale composee de 3,3 millions de buflles, de 2,7 millions de bovins, plus de 3 millions de chevres, 10,5 millions de pores,-124 millions de poulets et 8,5 millions de canards, les Philippines ne sont pas depourvus en matiere d'elevage. Pourtant
cette population ~st loin d'etre _suffisante pour satisfaire la demande actuelle en proteines animales neanmoins encore faible (16 litres de lait/hab./an et 7 kg de viande bovine/hab./an en 1997 d'apres le National Dairy Authority). Les Philippines connaissent en effet en matiere d'elevage une situation comparable
a
celle des autres pays de la sous-region : population animale peu productive (a
l' exception sans doute des volailles ), forte croissance urbaine entrainant une forte croissance de la demande en proteines animales (la demande annuelle enviande bovine a augmente de 11 % entre 1990 et 1997) du fait d'un changement du comportement alimentaire et de !'amelioration globale du niveau de vie, important budget eonsacre aux importations, forte pression sur un environnement insulaire fragilise, tensions sociales et politiques conduisant.
a
une insecurite de certaines regions. Autrement dit, ce pays fait face aux memes enjeux que le reste de l' Asie du Sud-Est (voir figure) en matiere de satisfaction de la demande sociale en produits animaux : ameliorer la productivite du cheptel tout en maintenant un acces large par des prix competitifs et en respectant les contraintes environnementales (Faye et Alary, 2001). On retrouve ici la dialectique du produire plus et mieux pour permettre aussi bien !'amelioration des revenus des producteurs (lutte centre la pauvrete, maintien de l'activite agricole) que la distribution de produits de qualite (sfirete des aliments).La demande
En l 'etat actuel des choses, pour satisfaire les besoins en viande de la population, l'Etat philippin importe pres de 100 000 tonnes de viande (dont 90 % de viande bovine) et 1,43 millions de tonnes de lait, soit respectivement 30 % et 99 % des besoins. Encore ces
Correlation entre Revenu (PIB/hab/an) et consommation de lait (1/hab/an) dans les pays de
l'ASEAN et en Afrique de l'Est
7000 ~~~~~~~~~~~~~~ 6000 ~ 5000 :0 ~ 4000 •(I) ti -~ 3000 (0 ~ 2000 1000
1
.
Thailande•
• Philippines VietnamO + - - - ~ - - - - ~ - - - i
0 20 40 60 Consommation de lait (1/hab/an) ~ .,,chiffres n'evoque~t que la demal}de en rapport
a
la consommation actuelle qui est loin comme on l'a vu de representer la quantite jugee necessaire par le Ministere de la Sante. Tous les elements du probleme du developpement des productions animales et en particulier de la viande bovine et du lait sont done presents : demande en forte croissance, production nationale insuffisante, impact sur la balance commerciale de plus en plus lourd. La figure ci-dessous illustre, s'il en est, la faible croissance de la production de viande (de l'ordre de 7 %/an) et la stagnation de la production de lait. Or la demande croit regulierement aussi bien pour le lait (de l'ordre de 9 % /an depuis 1990) que pour la viande (11 % !). L'urgence d'un developpement significatif des filieres lait et viande est done patent. En 2000, les achats de produits laitiers ont represente pyes de 320 millions de $US soit le second poste d'importation agricole apres le ble. ,.300
25ot
;
200 l 150 1005~
n
Evolution de la production de viande (en milliers de tonnes)
1995 1996 1997 1998 1999 14 12 10 8 6 4 2 Dbuffles • bovins Dcaprins
Evolution de la production de lait (en milliers de tonnes)
0 ,~ .
p-
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I . . -.- , . . . -.- .. . .-, ,1995 1996 1997 1998 1999
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La place de l
'
agriculture fram;aise dans les importations aux Philippines
Selon les resultats economiques de l'annee 2000, les importations franyaises de viande bovine ne representaient que 2,3 % du total des importations en volume, loin derriere I' Australie (33 %), l'Irlande (16 %), l' Allemagne (15 %), la Nouvelle-Zelande (11 %) et meme la Hollande (8 %) ou le Danemark (4,3 %). En matiere de produits laitiers, la France est le 5eme foumisseur des Philippines derriere l' Australie (48 % du marche) et la Nouvelle-Zelande (23 %), les Etats-Unis (7 %) et la Hollande (6 %). La aussi la part de la France (2 %) apparait !!Ssez faible.
L'apport de la genetique ~anyaise dans ce contexte s'avere interessant car elle peut
,.
constituer un moteur pour le developpement des productions locales, mais aussi pour }'implantation durable d'un savoir-faire franyais susceptible de favoriser les echanges entre les Philippines et la France. Cet aspect est d'autant plus important que }'obsession de la
"vache folle" entache considerablement l'image de l'elevage franyais au benefice des partenaires habituels des Philippines (Australie, USA) pourtant moins regardant sur la qualite des services d'accompagnement offert. Il est important de souligner que la crise de la BSE est surtout un probleme britannique, que la semence ne presente aucun risque et que }'incidence de la BSE en France est minime.
La soumissio_o d'un projet d'ampleur nationale pour l'amelioration genetique des races bovines a viande et des races laitiere est a I' ordre du jour. La Banque Asiatique de Developpement (BAD) et la cooperation franyaise sont sollicites (voir annexe). Dans ce schema la genetique franyaise pourrait apporter un appui considerable.
Mise en place de l'enquete typologique et du suivi LASER
Le programme Productions Animales du CIRAD-EMVT a mis au point un outil de suivi de troupeau denornrne Logiciel d' Aide au Suivi des Elevages de Ruminants (LASER) qui permet d'organiser les donnees demographiques et zootechniques classiques en une base de donnees relationnelles facilement interrogeable pour Jes analyses statistiques ulterieures (le SGBD utilise etant l'outil ACCESS, Jes transferts sont tres faciles vers Jes bases de donnees classiques). Ce logiciel est organise en modules qui peuvent se surajouter au module demographique central a la demande des utilisateurs. C'e~t ainsi qu'a ete rajoute en collaboration avec SERSIA-Midatest et sur la base de leurs recornrnandations un module
« suivi des insemil)ations artificielles » qui devrait permettre aux partenaires philippins de disposer d'un outil adapte pour le controle de la qualite des prestations du projet en matiere de genetique: dates d'insemination, conditions de mises en reuvre, suivi du resultat des inseminations, devenir des produits, performances des produits, etc ... Le logiciel sera mis en place
a
}'occasion des stages des deux etudiants prevusa
partir du 11 mai sur les 'iles deMindanao et Negros. Les stagiaires seront senses fournir le logiciel aux partenaires et former les techniciens-inseminateurs. Les donnees pourront etre utilisees par les partenaires philippins et par SERSIA-Midatest avec l'appui du CIRAD-EMVT. Dans un premier temps,
ii pourrait s'agir de n'intervenir que sur les troupeaux des cooperatives pour permettre aux utilisateurs de se familiariser aveq l'outil avant d'etendre sa mise en reuvre sur !'ensemble des
eleveurs beneficiant des inseminations.
Le premier travail des stagiaires (duree du stage d'environ 4 mois) consistera
a
etablir une typologie des elevages beneficiant de !'insemination artificielle. Une analyse rapide montre que le dispositif de beneficiaires s'appuie sur la presence de cooperatives de producteurs. Cependant, le statut de ces cooperatives peut differer selon les zones. Des cooperatives comme l'USPD (United Sugar Planters Development)a
Dicos (Mindanao) fournissent des services aux membres de la cooperative (apports d'engrais, d'aliments pour animaux, transformation de la cannea
sucre, produits de traitement de la canne) et assurent l'engraissement des bovins issus de }, 'insemination (les membres de la cooperative sont des planteurs, non des eleveurs : ii est considere par nos partenaires philippins qu'il est plus efficace pour eux de confier la finition du betaila
la cooperative elle-meme). Des cooperatives comme SILIDERCOa
Samal Island (Mindanao) assurent un encadrement techniquea
un ensemble de petits eleveurs. A partir de ces considerations le choix des elevages n'est pas aise, mais ils ne sont pas tres nombreux dans chacune des zones.Sous reserve de modifications induites par les premieres enquetes, on peut, sur le plan de l'echantillonnage, proposer le dispositif suivant :
Membres de la cooperative
non-membres de la cooperative
petits eleveurs 11 eleveurs moyensl
I
grands eleveurs n= 50 a 100 n= 10 a 20petits eleveurs I
I
eleveurs moyensI
!
grands eleveurs n= 50a
100 1 n= 10a
20 i n= 5a
10Cooperative!
I
individuals n= X n= 5 a 10~es limites de definition de la taille des fermes peuvent etre les suivantes :
petits elevages : effeqtif inferieur OU egal
a
5 tetes,,.
elevages moyens : effectif compris entre 6 et 30 tetes, grands elevages : effectif strictement superieur
a
30 tetes.Analyse du questionnaire
On trouvera ci-dessous les themes du questionnaire propose. Les remarques (en
italique) visent
a
faire evoluer le questionnaire en fonction des realites locales. Toutes les questions n'ont pu etre testees dans le cadre d'un sondage ne concernant qu'un nombre restreint d'individu5'. Cependant quelques recommandations concretes sont apportees.Etat Civil
Norn, Prenom: ... .
Adresse: ... .
N° d'exploitation : ... · · ·
fl n 'existe pas de numero national d'identification pour Les elevages. Chaque maison dispose cependant d 'un N° de recensement general mais qui ne concerne pas que Les agriculteurs. Par souci de simplification, il est suggere d'apporter un n° propre
a
l'enquete tenant compte des situations geographiques. Par exemple pour la region de Davao : un premier chiffre indiquant la province (J pour Davao Del Sur, 2 pour Davao Del Norte, 3 pour Davao Oriental par exemple), un second chiffre pour la municipalite, puis un chiffre sur 3 caracteres pour/ 'exploitation elle-meme.Statut de l'eleveur
fly a une ambiguite dans la question Q7 : le statut de proprietaire conceme la terre ou le troupeau ? En effet, on verra plus loin qu 'ii existe des proprietaires sans animaux (/es animaux sont confies) et des eleveurs sans terre (elevage hors-sol). Je presume qu 'il faudrait poser 2 questions : sur le statut du fancier et sur le statut du cheptel.
La question QJJ pose probleme car c 'est une question d'opinion dans un questionnaire
a
vocation typologique, done d'observation. Le melange des genres n 'a pas de sens. Plutot que de poser ce type de question, il est suggere de lister les services apportes par-les associations ou cooperatives. 9n peut proposer une liste non-exhaustive de ce type : Quels sont les services apportes par la cooperative ou I 'association ?
apport d'engrais,
apport d 'aliments pour animaux,
transport des animaux, insemination arti.ftcielle, soins veterinaires,
medicaments veterinaires,
micro-credit, etc.
Par ailleurs, il conviendrait d'avoir une question sur les autres activites de l'eleveur et savoir quelle est I 'activite dominante. Sur le plan formel, il pourrait s 'agir d'une question de ce type : quelles sont les activites principales et secondaires du proprietaire du troupeau sur le plan des revenus tires des activites (R) et sur le plan du temps passe (T) ?
Elevage
Agriculture (plantations) A quaculturelpeche Marais-salants
Salarie (Etat OU prive)
Commerce Autres: precisez
Activite principale Activite secondaire
R T R T
Activites
La question QJ2 est ma! posee (nombre de personnes s'occupant du troupeau
a
plein temps ?). En effet, ii ya beaucoup de petits troupeaux chez des pluri-actifs qui de toute fa9onne travaillent pas
a
temps plein. II faudrait plut6t estimer un % de temps destinea
la gestiondu troupeau.
Super{icie de !'exploitation
II e~iste beaucoup de « communs » et pas ma! d'elevages sur des terres pretees ou allouees. Aussi, ilfaudrait prevoi'I{ plusieurs questions sur le sujet: superficie du proprietaire, ,. superficie des teffes consacrees
a
l'elevage, accesa
d'autres surfaces pour le betail. Ce/adevrait permettre de preciser la dependance de l 'eleveur en matiere de ressources fourrageres.
Pour la question Qi 7 (importance relative de la culture principale), preciser qu 'ii
s 'agit bien d 'un % de la superficie et non du revenu.
Pour la question QJ8 (surface des pdturages), ne pas oublier que clans de nombreux
cas, !es animaux sont en divagation (p<iturage « limite » car !es animaux sont
a
l 'attache sur des teffes appartenanta
d 'autres ou bien sur des zones collectives-bard des routes parexemple). Si l'objectif de la question est d'avoir une idee de l'acces aux ressources, ii faut
libeller la question sous la forme suivante :
« l 'acces au pdturage se fait » :
sur !es terres en propriete (surface), sur !es teffes louees ou pretees (surface), par divagation sur des teffes privees (surface), par divagation sur des teffes collectives.
Dans le dernier cas, ii est peu probable que I 'on puisse avoir des donnees de surface.
Cultures fouffageres
A ma connaissance, el/es sont rares, mais el/es peuvent exister. Question importante :
En cas de culturesfourrageres, ce pouffait etre bien d'avoir une idee des surfaces et aussi de leur mode d 'utilisation : cultures fouffageres pdturees ou coupees puis distribuees
a
l 'auge ?Composition. de l 'exploitati<?n
La question 21 (% de I 'exploitation en plaine) n 'a pas de sens. Jl faudrait plut6t par/er de la situation de /'exploitation (en regroupant avec la question suivante sur /es parties irrigables) : plaine, montagne, en partie irriguee, totalement irriguee.
Logement des animaux
Prevoir aussi la modalite « plein-air
a
l'attache » (question Q24). AbreuvementPrevoir une modalite « collecte des eaux de pluie » (question Q27). Alimentation principale
Les modalites ne sont pas /es bonnes (question Q28}. En effet, /es pratiques de fenaison et d'ensilage sont quasi-inexistantes. En revanche, ii faudrait prevoir /es modalites
suivantes:
ration de base en prairie nature/le fibre,
ration de base en prairie cultivee (precisez /es especes fourrageres), ration de base sur jachere,
ration de base en p<iturage limite (limited grazing) nature/ au cultive,
ration de base avec des fourrages distribues al 'auge ou en enclos (zero-grazing), ration de base avec des sous-produits de la canne a sucre,
autre type de ration de base : precisez ... ...... .
Complementation
Ne pas demander s 'ii ya complementation (question Q29), mais proposer une liste de complements avec /es quantiles (regrouper /es questions 29
a
33) :Type de sous-produits Son de ble du commerce Son de riz Tourteau de coprah Melasse Bagasse Dreches de brasserie Concentres du commerce
Feuilles de ipil-ipil (leucaena leucocephala)
Quantite
I
i
Prix/kgRajouter une question sur la complementation minerale : type de complementation et quantile distribuee pour le troupeau.
Pour !es quantiles, !es eleveurs distribuent souvent le contenu d'un recipient dont ifs ignorent le poids. II est done important de peser le recipient plein si on veut avoir une idee des quantiles approximatives distribuees. Demander egalement le prix au kg et calculer soi-meme le cout de l'alimentation plutot que de le demander: l'eleveur generalement ne le sail pas. Si possible recouper I 'information en calculant le montant total des depenses en sacs de
,
sous-produits.
Traitements veterinaires preventifs
Demander des precisions sur le type de vaccination (generalement ii s 'agit de la pasteurellose dite septicemie hemorragique). Distinguer deparasitage exteme et inteme
(Question 34).
Type de reproduction
Prevoir une modalite « Insemination artificielle et monte naturelle » (Question Q38).
Insemination
C 'est toujours le technicien inseminateur qui realise !es IA. La question Q4 J n 'a done
pas lieu d'etre.
Par ailleurs, ii est difficile pour un eleveur de donner « un prix moyen ». De fait, dans la plupart des cas, l'eleveur ne paie qu 'une intervention
a
un prix .fixe dans le cadre du projet: par exemplea
Davao, 250 pesos pour !es membres de la cooperative + 150 pesos pour !es non-membres + 140 pesos en cas de traitement hormonal (Question Q42). A Sygip farm, I 'insemination esta
I 00 pesos pour !es membres de la cooperative, 250 pour !esnon-membres_
Les questions Q43-Q44 sarzt des questions d'opinion. Elles n'ont pas lieu d'etre dans le contexte de ce questionnaire (c 'est le meme probleme que pour la question QI I). En revanche, on peut prevoir un commentaire « final » dans lequel ces points seront eventuellement abordes, mais ifs ne seront pas integres dans !'analyse typologique.
Pour la question Q45 (cout de la reproduction), ii appartient
a
l'enqueteur de faire le ca/cula
partir des donnees fournies !ors de l 'entrevue. Idem pour la question suivante sur !es frais veterinaires.Structure du troupeau
Attention, ii faut bien de.finir le troupeau au depart car ii existe des parties de troupeaux qui sont con.fiees
a
d'autres, avec comme «remuneration», un produit sur deux pour celui qui en a la garde (generalement !es produits pairs: second veau, quatrieme veau etc .. .). Le pret de ces animaux est contractualise (ce sont des animaux «baton» en langue locale : prononcera
l 'anglaise - bhaetone - Dans le Nord, ce systeme est appele Paiwi). II peut exister des gros troupeaux sous cette forme. Par exemple le gestionnaire de la Sygip farm possede en propre 60 vaches «baton» con.fieesa
30 gardiens differents ! ! Peut-etre faudrait-il rajouter une question sur cet aspect :combien d'animaux avez-vous con.fie
a
d'autres (vaches «baton») ?combien d'animaux sont-ils en con.fiage chez vous?
Par ailleurs, pour ces vaches, ii peut y avoir differents types de gestion des veaux : le gardien assure l'engraissement des veaux issus des vaches «baton» qui ne lui reviennent pas, mais la complementation est payee par le proprietaire et le produit de la vente reversee au proprietaire ; ou bien, le proprietaire .fixe un prix au depari pour la vente de son produit
engraisse {par exemple 10 000 pesos) et le gardien empoche le so/de positifs 'ii parvient
a
le vendre plus cher. Parfois, ii semble que la complementation soil payee par le gardien. II faut done prevoir une ou plusieurs questions sur le devenir des veaux restant au proprietaire,sachant qu 'ii s 'agit d 'une pratique apparemment tres courante :
remuneration du proprietaire determinee
a/
'avance,remuneration
a
la vente du produit mains le coitt de / 'alimentation,autres modalites ?
Ilfaut prevoir aussi une question sur /es autres especes du troupeau :
combien de bufjles (finalites /ait, viande ou travail ?),
combien de chevres,
combien de moutons,
presence d'autres especes:
Achat d'animaux
pores (naissage, engraissement),
volailles {pondeuses, poulets de chair, pintades, canards).
Le montant est
a
ca/cu/era
partir des donnees fournies (question Q54)Le taureau peut etre prete ou loue. Prevoir le cas ainsi que le coitt de la monte en cas de location (question Q55). Le Jibe/le de la question poullait etre a/ors:
Utilisation de la monte nature/le Taureau achete (nombre)
Taureau loue
Taureau prete OU con.fie
Prix
Prix/animal Prix total Prix/monte Prix total
II en est de meme pour /'engraissement (questions Q59-Q60): certains animaux maigres sont con.fies
a
/'eleveur par d'autres e/eveurs. II n'y a done pas de prix d'achat mais un prix d'entretien. Prevoir la moda/ite.La modalite « qualite » dans la question Q62 (modalit~s de vente) est probablement sans interet.
Production laitiere
La production laitiere est quasiment absente de la zone d'etude. II paraft done
incoherent de poser !es questions Q66 et Q67 d'autant plus que la consommation ne conceme
que le lait frais et !es cremes glacees. Tout au plus, peut-on suggerer une question sur !es
velleites des eleveurs enquetes de se lancer dans la production laitiere bovine ou bubaline.
-CONCLUSION
Un des points qu'il faudra preciser au cours des stages en cours est la place des troupeaux et des vaches "baton ou paiwi" dans les systemes d'exploitation. En effet, le fait que ces elevages se pratiquent comme une mise en valeur bancaire pour beaucoup de philippins, est en soi un facteur de developpement et un frein
a
l'amelioration genetique si le determinisme de la vente s'appuie sur la base d'un besoin immediat de liquidites plutot que sur des considerations economiquesa
plus long terme.Par ailleurs, les conditions economiques de l'archipel font que la necessite d'une amelioration urgente de la productivite animale est
a
l'ordre du jour. L'extensiona
un niveau'
national est non seulement d'un grand interet pour le savoir-faire fran9ais, mais surtout une urgence pour les Philippines.
Par ailleurs, en matiere de production laitiere, un enorme travail est
a
faire car la population de vaches laitieres est minime et la population de buflles laitiers est anecdotique.Un projet s'appuyant sur l'importation de 3 500 buflles laitiers bulgares (race Murrah d'origine indienne) est en cours. Pour les bovins, l'objectif est d'obtenir un croisement Holstein x Brahman qui n'est pas forcement le meilleur schema genetique. L'utilisation de races laitieres rustiques merite d'etre reflechie, notamment les races fran9aises pie-rouge.
,.
ENGLISH VERSION
ACKNOWLEDGEMENTS
As it was the first trip for the expert in that country, the general organization of it and meetings were fruitful thanks to the kindness and hospitality of the partners in the project. My
warm acknowledgements particularly to Althea Antonio and Carole Cunisset from French
Embassy (PEE) for their facilities, and so Jarry and Calderon, coordonators of the project at Mindanao and Negros respectively for their fruitful support. And also, a great thank to Ruth for her warm discussion on her herd.
}'hanks in general to all the colleagues from Philippinas which have spent their time with me, and overall to Mictiel Hennequin and Leon Letenneur for their help in the preparation of the mission.
INTRODUCTION
For some years, SERSIA-MIDATEST Enterprise has implemented a programme with Philippinas for improvement of cattle beef by supplying with french breeds (Limousin and Charollais mainly). CIRAD-EMVT a partnership for this project based on supplying of french bull semen proposed for artificial insemination (AI). Semen or embryo supplying from exotic breed is a common policy in southern countries, but those practice is not really efficient at mid term because climatic, feeding and health constraints for genetic potential. The project (Letenneur and Hennequin, 20QO) aims to assume a close follow-up of the crossbreed offsprings to establish a technico-"economic referential, it's mean not to support french genetic only, but also a know-how in the field of performance control and herd monitoring i.e. a methodological package which is the demand of the companies exporting the french bovine genetic. This could make the difference with anglo-saxon companies (particularly from Australia and New-Zeland) present in Philippinas.
The objective of the current m1ss1on is to introduce the survey which must be performed by two french students (typological survey), i.e.:
to determine the survey zone with the local partnerships,
'
to propose sampling plan, to test the questionnaire,
to present the survey methodology to the partners.
The aim of these surveys, according to the general methodology used elsewhere, is to establish a farm typology according to the main constraints and to the existing practices and for a proposal including adapted actions for each type of farms.
LIVESTOCK FARMING CONTEXT
With an animal population including 3.3 millions buffaloes, 2.7 millions cattle,
millions goats, 10.5 millions pigs, 124 millions chickens and 8.5 millions ducks, Philippinas are not devoid. However, this .population is not sufficient to satisfy tlie actual demand in animal proteins yet weak (16 liters of milk.inhab.year in 199'7 and 7 kg bovine meat from after the National Dairy Authority). The situation in Philippinas is similar to other countries in
Southeast Asia: low productive animal population (except poultry), high urban growth leading
to high demand in animal proteins ( the demand for cattle meat increased for 11 % between
1990 and 1997) because changes in feeding behavior and global improvement of standard of
life, important state budget devoted to importation, high pressure on weak insular
environment, political and social tensions leading to a certain unsecurity. Otherwise, the
country have to be face to the same challenges than the other countries from Southeast to
satisfy the social demand in animal products: to improve the animal productivity with a
maintain for wide access with competitive prices and with respect of environmental
constraints (Faye and Alary, 2001). So, the aim is to produce more and better to allow the
improvement of producers income (poverty alleviation, maintenance of agricultural
population) and to supply cities ~ith good quality products (food safety).
For the moment, Philippinas have to import 100 000 tons of meat (of whom 90% of
bovine meat) and 1.43 millions tons of milk, i.e. 30% and 99% of the needs respectively.
Even, those numbers concern the actual demand which is far away from the necessary
ro Q) >,
--..c \U' .c C'
Cl.. 0 (9 "O Q) ti ::::i 'o <(Correlation between adjusted GDP/inhab. and milk consumption in ASEAN countries
7000 Thailand
•
Sineaoour 6000 5000 4000 3000•
Philiooinas 2000 1000 , • Vietnam 0 0 20 40 60Milk conumption (1/inhab./year)
requirements proposed by the Health Ministry. All the problems for animal productions
development are in course: high growth for the demand, unsufficient national production,
more and more heavy impact on commercial balance. The figure below shows the low growth
of the meat production (around 7% per year) and the stagnation of the milk production.
Besides, the demand for milk and meat increases regularly (9% per year for the meat and 11 %
for the milk). The development of the productivity in those sectors is urgent. In 2000, the
purchase of milk products represented 320 millions de $US i.e. the second post for
agricultural importation after wheat.
300 250 200 150 100 50~ 0
changes in meat production (x1000 t)
Dbuffalo
•
cattle
Dgoat
1995 1996 1997 1998 1999
changes
in
rmatproduction
(x1000
t)
300
- - - ,
2&)
1
1
200 1&) 1995 1900 1997 1998 1999The place of the french agriculture in the importation in Philippinas
Obuffalo
• cattle Dgoat
According to the economical results for 2000, french importations for bovine meat represented 2.3% of the whole importation (in volume), far away from Australia (33%),
Irlande (16%), Germany (15%), New-Zeland (11%) and even Netherlands (8%) or Denmark (4,3%). For milk and milk products, France is the 5th supplier in Philippinas behind Australia (48%) and the New-Zeland (23%), United States (7%) and Netherlands (6%). The french part looks very weak here also (2%).
The supply of french genetic could be interesting as a stimulating action for the development of local production, but also for a sustainable implementation of the french know-how which could be favourable for the exchanges between Philippinas and France. This aspect is important because the image of the french livestock is affected by the mad cow
~ /
disease for the benefit of usual partner of Philippinas (Australia, USA). Yet, those countries are less attentive to accompanishing measures for livestock development. It is important to emphasize that BSE is overall a british problem, that semen presents no risk at all and that the incidence in France is very low.
The proposal for a national project on genetic improvement of dairy and beef cattle is under way. The Asian Development Bank (ADB) and the french cooperation could be the funding agencies (see annex). In this figure, the french genetic could play a fundamental role.
Setting-up of the typological survey and LASER monitoring
Animal Production Programme at CIRAD-EMVT has setting up a herd monitoring tool called software to help the ruminant herd monitoring (LASER) which allows to organize demographic and breeding data for the implementation of a relational database under ACCESS, easily questionable for later statistical analysis. LASER is composed with different modules added to the demographic one according to the local demand. So, with SERSIA partnership, a module "monitoring of the artificial inseminations" was added. Our partners from Philippinas will have an adapted tool for control of the genetic improvement. The monitoring includes the insemination dates, the conditions for insemination, monitoring the results of the inseminations, future of the offsprings, performances of the offsprings. This software will be put in place with two french students arriving in Mindanao and Negros for May 2001. They will have in charge the supply and the training for the technicians. Data could be treated by the philippinian partners and by SERSIA with the scientific support of CIRAD-EMVT. In a first step, it is proposed to use the software in the cooperative before
-extending to private farms.
The first work of the french trainees (stage duration is four months) is to establish a typology of the farms having artificial insemination. A rapid analysis shows that beneficiaries can be helped by the cooperatives. But the status of those cooperatives can be different from place to place. For example, USPD (United Sugar Planters Development) at Dicos (Mindanao) gives many services to the members (fertilizers, animal feeds, sugar canne processing, treatment products) and assumes the cattle fattening of off springs issued from the AI (the members of USPD are sugar planters not breeders). SILIDERCO at Samal Island (Mindanao) proposes a technical support for small farmers. from these considerations, the
choice of the farmers for the typological survey is not easy. However, it is possible to propose
the following sampling scheme:
The limits to define the size of the herds could be the followings:
small breeders: herd size less than or equal to 5 heads,
meduim breeders: herd size between 6 and 30 heads,
big breeders : herd size strictly more than 30 heads.
small breeders n= 50 a 100 Members of the cooperative medium breeders n= 10 a 20 big farmers Cooperative!
I
individuals n= X n= 5 a 10Analysis of the questionnaire
non-members of thecooperative
small breeders J
I
medium breedersn=50a100 n=10a20
big breeders n= 5
a
10Below is the initial proposed questionnaire. Remarks has been done (in italic) to
change the questionnaire and make it adapted to local realities. Some recommandations are
suggested in case of effective test during the present mission.
Civil status
Name, Surname: ... .
Address: ... .
N° of the farm: ... · · ·
There is no national identification number for the breeders. Each household has a census number but it is not concerned by rural only. For simplification, it is suggested to propose a proper number in the frame of the survey according to the area. For example for Davao region: a first number for the province (J for Davao Del Sur, 2 for Davao Del Norte, 3
for Davao Orientate), a second. number for the municipality, then a number with 3 characters
for the farm itself.
' /
Farmer status
The question Q7 is ambiguous: Is the farmer status concerned the land or the herd?
Indeed, there are owners without animals (it's "baron" cattle) and farmers without lands
(zero-grazing farms). I suggest to propose 2 questions: one on the land status, one on the hard status.
The question Q 11 is an opinion question not an observation. It is not available in a typoloEical questionnaire. It is preferable to not mix opinion and observation. It is suggested
to 'report the list of services anrf. supports proposed by the associations and cooperatives. For ,.
example:
What are the services due to the assocaition or cooperative ?
- fertilizer supply,
animal feeds supply,
animal carrying,
artificial insemination,
veterinary treatments,
veterinl!f)I products,
micro-credit, etc.
Elsewhere, it would be convenient to have a question on the other activities of the
farmer and to know what is the dominant one. Formally, it could be a question as:
what are the main and secondary activities of the herd owner for their incomes (I) and
-for the time spending (T)?
Livestock
Agriculture (plantations) Aquaculture/fishing Saltworks
Employer (State or private) Market Other: to be specified Main activi!)l_ I ., / 23 Second activi!)! T I T
Activities
The question Qi 2 is not well announced (number of workers employed for the herd at
full time?). Indeed, most of the owners have different activities and the full time seems rare. It
should be better to assess the % of time devoted to the herd management.
Land area
Many farmers have "commons" and many herds graze on loaned or free lands. So,
several question are necessary.i area of the land owner, area of lands devoted to grazing,
access of other lands to the cattle. It allows to specify the dependance of the farmer for the
fodder resources.
For the question QJ7 (relative importance of the main culture), to specify that
it is a % of the land area, not of the income.
For the question QJ8 (pasture area), don't forget that in several cases, the
animals are on free lands (limited grazing because the animals are tied on common
lands or onder plantations (coconut trees, mango trees) belonging to other people, or
on the sides of the roads). If the objective of the question is to have an idea about the
access tQ resources, the question must be labelled as follows:
The access to the pasture is performed:
on lands belonging to the owner of the herd (area),
on lent or rent lands (area),
by free grazing in lands belonging to others (area),
by free grazing on common lands.
In the last case, it is probably impossible to get informations on the area.
Fodder crops
At my knowledge, they are rare, but it is an important question. In case of fodder crops,
it should be interesting to have the area, but moreover the use fashion: grazed or cut then distributed in through.
Composition of the farm .
The question Q2 I (% the farm being in plain) has no sense. It should be preferable to know the general place of the farm (by grouping with the following question on irrigable lands): plain, mountain, partly irrigated, totally irrigated
Animal housing
To foresee also a modality "tied outside" (question Q24).
Drinking
To foresee a modality "collecting rainfall water" (question Q27).
Basal diet
The modalities are not good (question Q28). Indeed, the hay-making or silage-making practices are unusual. At reverse, the following modalities must be proposed:
basal diet in free natural grassland,
basal diet in cultivated grassland (specify the fodder species), basal diet on fallows,
basal diet on limited grazed (tied animals) on natural or artificial grasslands, basal diet with distributed fodders at through or in (zero-grazing),
basal diet with sugar cane by-products, other types of basal diet: to be specified.
Supplementation
It is not neccessary to ask if there is a supplementation or not (question Q29), but to propose a list of supplements with quantities (to group the questions 29 to 33):
Type of by-products Wheat or corn bran
Rice bran Coprah cake Molasse Bagasse
Bewery by-products Concentrate from market
Leaves from ipil-ipil (Le!'caena leucocephala)
Ouantityld Price/kg
To add a question on mineral supplementation: type of supplementation and quantity
for the herd
For the quantities, farmers give the content of a container of which they don't know
the weight. So, it's important to weigh the full container to assess the quantities. To demand
also the price for one kg and to make the calculations of the feeding cost himself.
If
possible,confirm the information given by calculating the total amount of the expenses by buying the
by-products.
Preventive veterinary treatment
To demand information on the type of vaccination (generally, it's hemorragic
sceptocemia). To distinguish external and internal parasites (Question 34).
Type of reproduction
A modality "artificial insemination and natural service" must be foreseen (Question
Q38).
Insemination
It's always the technicians who perfm:me the Al. So the question Q41 is not necessary.
Elsewhere, the farmer has to pay a fixed price for AI: for example, at Davao, 250
pesos for the members of the cooperative + 150 pesos for non-members + 140 pesos in case
; /
of hormonal treatment. At Ne_gros, the price is I 00 pesos for the members and 250 pesos for
non-members. So, this question is not well labelled (Question Q42).
The questions Q43-Q44 are opinion, not observations. They must be discarded (same
problem than for the question Qi I). However, some comments can be done at the end of the interview in which those points could be specified, but it will not be included in the typological analysis.
For the question Q45 (cost of reproduction), the calculation must be done by the
surveyor from the date collected in the interview. It is the same for the next question on veterinary costs.
Herd structure
Be careful, the herd must be de.fined because some parts of the herd can be confided to other people with a payment which consists in a calf for two births (generally, the first calf is
for the owner and the second for the keeper). This "loan" is under agreement: in local
language, it is called "baton cattle or patwi cattle". Some big herds can be "baton". For example, the manager of Sycip farm has 60 baton cows confided to 30 different keepers! I
suggest to add a question on this subject:
How many animals are confided to other people (baton cattle)?
How many baton cattle have you in your herd?
Elsewhere, for these cows, it is possible to have different types of calf management: the keeper can assume the calf fattening of the owner's calves, but supplementation is paid by the owner which keeps the amount of money when the calf is sold; or the
owner can negociate a certain amount of the price (for example IO 000 pesos) and the
keeper wins the difference
if
he is able to sell the animal more costly. So, it must beproposed a question on the future of the owner's calf:
Payment of the owner determined in advance
Payment at the sold less the cost of the supplementation Other modalities?
~ /
The other species of the farm must be taken in account:
How many buffaloes (for milk, meat or work)
How many goats How many sheeps
Other species : swines (nursery or fattening)
poultry (layers or chicken, fowl, ducks).
To buy animals
The amount must be calculated from the collected (question Q54).
The bull can be lent or rent. The natural service is paid when the bull belongs to
another farmer (question Q55).
The question could be labelled: Natural services
Bought bull (number) Rent bull
Lent or confided bull
Price
Price/animal Total price
Price/service Total price
It is the same for fattening (questions Q59-Q60): some thin animals are confided to other farmers. So, there is no buying price but there is a maintenance price. The modality must be foreseen.
The modality "quality" in the question Q62 (selling modality) is out of order.
Milk production
The milk production is unusual in the study area. The questions Q66 and Q67 are out of order. Moreover the consumption in Phillipinas includes essentially fresh milk and ice cream. However, it could be suggested a question on the wishes of the farmers concerning the buffalo or the bovine milk production.
, ./ 28
CONCLUSION
An important point is the place of the baton herds and baton cattle in the farming systems. Indeed, as those owners considere that the baton cattle is overall a bank investisment,
such situation is in the same time a factor for development and a brake for genetic improvement if the decision for selling is determined by immediate needs of cash than by long terme economical consideration.
Elsewhere, economica! conditions in Philippinas urge for an increasing of animal productivity. The extension of the project at the national level is a great interest for french know-how and an emergency for Philippinas.
For milk production, an important work has to be done because the population of dairy cows is low and of milk buffalo is very low. A project including the importation of 3500 bulgarian female buffaloes (Murrah breed originate from India) is in course. For cattle, the objective is to get a crossbreed holstein x brahman which is not necessary the best choice. The use of rustic dairy breeds as french red pied could be proposed.
~ / 29
CALENDRIER DE
.
LA MISSION
Mardi 1 er Mai Mercredi 2 mai Jeudi 3 mai Vendredi 4 mai Samedi 5 mai Dimanche 6 mai Lundi 7 mai Depart de Montpellier.Arrivee
a
Manille - Transferta
!'hotelContact telephonique avec Pierre Morissens. Contact telephonique avec le PEE de Manille (Mme Althea Antonio).
Entretien avec Mme Althea Antonio (en !'absence de Mme Cunisset prise par une reunion). Preparation de la mission.
Entretien avec Mr Mauricio Feliciano, Assistant du vice-president de la Land.Bank et gestionnaire du projet.
Eptretien avec Mr Franck Hebert, attache culture} de I' Ambassade de France
a
Manille.Analyse des documents existants.
Entretien avec Patrick Safran (BAD).
Organisation du voyage interieur avec l'agence Spectrum.
Travail sur le rapport.
Depart pour Davao par voie aerienne (ile de Mindanao)
Accueil par Mr Jeronimo Alino dit Jarry, coordonnateur du projet dans le cadre de }'Agrarian Reform Communities Development Project (ARCDP).
Entretien avec Mr Benjamin Roa, specialiste agrobusiness (ARCDP), Mlle April Macadangdang, assistante au projet (ARCDP), Eddie Quitoriano, consultant F AO, Mr Ricohermoso, president de MOPI corporation.
Depart pour Dicos (Province de Davao del Sur) en voiture. Visite de la cooperative United Sugar Planters Development (USPD) et entretien avec la directrice, Mme Magabilen.
Retour sur Davao.
Depart pour Samal Island par ferry et voiture.
Visite d'un petit elevage (Mr Lopez). Entretien avec l'inseminateur de la zone. Visite de }'exploitation de Jarry
Retour sur Davao.
Depart pour Tagum (Province de Davao del Norte).
Entretien au siege de I' ARCDP avec le deputy project director (Mr Alex Galego ). Trajet Tagum-Mati par Banay-Banay.
Visite de la ferme dans la plantation de Mabani.
Rencontre de Mr Saturnino Sibaluka, deputy project director ARCDP au Davao Orientale.
Vi.site pres de Mati de la ferme d~ Dr Rodolfo Lopez (200 tetes, 150 ha), membre de la Davao Orientale Cattle Research
Mardi 8 mai
Mercre'ili 9 mai
Jeudi 10 mai
Vendredi 11 mai
Samedi 12 mai
Cooperative. Entretien avec le Dr Lopez et son contrema'itre (Mr Carlos).
Retour
a
Davao.Depart pour Cebu par voie aerienne.
A Cebu, depart pour Dumaguete ('ile de Negros) par bateau.
Accueil par Mr Moises Sycip, directeur de Sycip farm
(cooperative).
Entretien avec Mr Benjamin Calderon, directeur executif de
!'Oriental Negros Agribusiness Development Center et
coordonnateur du projet dans le cadre de I' ARCDP.
Depart en voiture pour Mayudong (ferme de Sycip).
Visite de la ferme de Sycip. Entretien avec des etudiants
vetftrinaires en stage.
Visite d 'une petite ferme membre de la cooperative.
Entretien avec Mr Catalina Cadalin, gestionnaire de la ferme sur
le systeme de confiage <lit "baton".
Visite d'un elevage "baton" non-membre de la cooperative
(Mme Ruth).
Entretien telephonique avec Mme Cunisset (PEE).
Depart pour Dumaguete. Visite de !'abattoir.
Depart pour Manille.
Entretien avec Mme Cunisset (PEE).
Entretien avec Mr Cruz (directeur du national Dairy Authority) et Abilay ( directeur du bureau des industries animales au
Ministere de I' agriculture) en presence de Mme Cunisset.
Entretien avec Mme Cunisset, et Mr Quercy au PEE.
Rencontre avec Mr Cotton, successeur de Mme Cunisset.
Entretien avec Mr Feliciano (Landbank).
Entretien avec Pierre Morissens et Bernard Chevassus (AFSSA).
Depart pour Paris.
Arrivee
a
Montpelliera
12h40.REFERENCES
CUNISSET C., 2000. L 'agriculture aux Philippines. Fiche de synthese du PEE, Manille, 3 p.
CUNISSET C., 2000. Le marche des produits laitiers aux Philippines. Fiche de synthese PEE, Manille, 2 p.
FAYE B., ALARY V., 2001. Les enjeux des productions animales clans /es pays du Sud.
INRA Prod. Anim., 14(1), 3-13.
LETENNEUR L., HENNEQ\J)N M., 2000. Complement de /'evaluation du projet de developpement de la productioft de viande bovine par I 'utilisation de I 'IA et de la genetique franfaise. Rapport de mission CIRAD-EMVT n°53-2000, Montpellier, France, 49 p.
-
/~
ANNEXE
•
Pro jet d' enquete
Projet d'enquete productivite
INTER Numero d' interview POIDS POIDS
Ql
Nom de l'exploitant: Q2 Prenom Q3 Province Q4 Municipalite Q5 Lieu-dif Q6 N° d 'exploitation'"
'---'
Q7 L' eleveur est ii ? (Cochez la case correspondant a votre choix)
Proprietaire
~
Fermier Metayer Autre
Q8 Dans le cas OU ii n'·est pas proprietaire quel est le coGt annuel de location?
Q9 L' eleveur appartient-t-il
a
un groupe associatif quelconque?( Cochez la case correspondant a votre choix)
QlO
Si oui precisez laquelle :Oui
Non
B
Qll
Dans le cas d'une appartenancea
un groupe, l'eleveur est ii satisfait deI'
encadrement apporte ? (cochez 1a case correspondant a votre choixJDocument de travail
Oui
Non
B
/ /
Projet d'enquete productivite
Q12 Quel est le nombre total de personnes s' occupant du troupeau
a
plein temps ?(exemple 2,5)
Q13 Parmi le nombre de personnes en charge du troupeau , quel est le nombre de personnes salariees?
Ql4 S' ii ya des personnes salariees chargees du troupeau quel est le salaire mensuel moyen?
Ql5 Superficie totale de I' exploftation en tareas?
,.
Ql6 Quelles sont les 3 cultures principales?
i
I
IQ17 Quelle est en% !'importance de la culture principale? Q18 Superficie totale 9es poturages?
Q19
10
de la superficie represente par les poturages naturels?Q20 Quelles sont les 3 cultures fourrageres principales?
1
2
3
Q21 Quelle est en
io
I'
importance de la lere culture fourragere ?Q22
lo
de I' exploitation situee en plain~?Q23
io
de I' exploitation irrigable?-
/D
D
D
D
D
D
2Projet d'enquete productivite
Q24 Les animaux sont entretenus :( Cochez la OU /es cases correspondant a votre choix)
dons une etable ? dons un enclos ?
en systeme plein air integral?
Q25 Dans le cos d'utilisation de botiments, ceux-ci sont-ils :
( Cochez la case correspondant a votre choix
recents (moins de 5 ans)?
anciens (plus de 5 ans ) ?
D
B
Q26 Don'nez une estimation de lepr coOt au moment de leur realisation
Q27 L'abreuvement des animaux Se fait-il? (cochezlaoulescasescorrespondanta votrechoix)
a
I'
aide d I un reseau de distribution d I eau ?par une moyen naturel (Source, mare , puits riviere)
les 2 systemes
§
Q28 L' alimentation principale est constituee de :( Cochez la case correspondant a votre choix)
Pot.ure
foin
ensilage
D
Q29 Des sous-produits sont-ils distribues ? (Cochez la case correspondant a votre choix)
Oui
Non
B
Q30
Si oui : quantite moyenne distribuee par jour et par animal?Q31
Du concentre du commerce est-ii distribue? (cochez ta case correspondant a votre choixJOui
D
Non
D
Q32 Si oui : quantite moyenne distribuee par jour et par animal
~ /
Projet d'enquete productivite
Q33
Donnez une es'.imation des _coOts globaux annuels deI'
alimentation :I
jQ34
Avez vous fait sur le troupeau, depuis l'an dernier des traitements veterinaires detype : (
Cochez la ou /es cases correspondant a votre choix) . .D
vaccination deparasitage autre traitement
Q35
Donnez les 3 principales affections rencontrees depuis I' an dernier :1
2
3
Q36
Le troupeau est-ii un troupeau : (cochez ta case correspondant a votre choixJde type laitier ?
LJ
de type viande ?
de type mixte ?
Q37
Principales races exploitees1
2
3
.
I
I
Q38
Le moyen de reproduction utilise est : (cochez la OU /es cases correspondant a votre choix)I'
insemination artificiellela monte naturelle
B
Q39
Si utilisation de la monte naturelle , le taureau est-ii present sur le site?( Cochez la case correspondant a votre choix)
Oui
Non
B
Q40
Si utilisation de l'I.A quelles sont les principales races utilisees (dons l'ordre d' importance) Document de travail1
2 3 ; /4
Projet d'enquete productivite
Q41 Dans le cos d'utilisation de l'I.A qui realise les inseminations?
(Cochez la ou /es cases correspondant a votre choix)
l'eleveur le veterinaire
un technicien specialise
D
Q42 Dans le cos de !'utilisation de l'I.A quel est le prix moyen de la dose?
Q43 Dans le cos de !'utilisation d~s services de l'I.A l'eleveur est-ii satisfait du service
apporte : (cochez la case correspandant a votre choix)
Oui
El
Non
Q44 Dans le cos d' insatisfaction quels en sont les principaux reproches
1
2
3
Q45 Donnez une estimation des coGts annuels de la reproduction du troupeau
Q46 Donnez une estimation des coGts annuels veterinaires et differents traitements sanitaires
Q47 Structure du troupeau. Nombre actuel de :
Document de travail
Veaux (< 1 an)
Taurillons (de 1
a
2 ans)Taureaux Boeufs Velles (< 1 an) Genisses (<2 5 ans) Vaches ~ / 5
Projet d'enquete productivite
Q48 Ventes au cours de la derniere annee.
Nombre de : Veaux (< lan)
Q49 Prix de vente moyen des :
Taurillons ( de 1
a
2 ans) TaureauxBoeufs (travail ou engrais) Velles (< 1 an) Genisses (<2 5 ans) Vaches Veaux (< 1 an) Taurillons ( de 1
a
2 ans) TaureauxBoeufs (travail ou engrais) Velles ( < 1 an)
Genisses (<2 5 ans) Vaches
Q50 Poids vif au moment de la vente des Veaux(< 1 an)
Taurillons( de 1
a
2 ans) TaureauxBoeufs (travail ou engrais) Velles (< 1 an)
Genisses (<2 5 ans) Vaches
Q51 Nombre d'animaux morts au cours de la derniere annee pour les Veaux (< 1 an)
Taurillons (de 1
a
2 ans) TaureauxBoeufs (travail ou engrais) Velles(< 1 an)
Genisses(<2 5 ans) Vaches
Q52 Le renouvellement des femelles.
Faites vous des achats exterieurs : reochez ta case correspondant a votre choixJ Oui
Non
B
Q53 Dans le cas d'achats exterieurs, combien de femelles-achetees par an
, /