• Aucun résultat trouvé

Radioluminescence des milieux organiques. II. Vérification expérimentale de l'étude cinétique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Radioluminescence des milieux organiques. II. Vérification expérimentale de l'étude cinétique"

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00206650

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206650

Submitted on 1 Jan 1968

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Radioluminescence des milieux organiques. II.

Vérification expérimentale de l’étude cinétique

R. Voltz, H. Dupont, G. Laustriat

To cite this version:

R. Voltz, H. Dupont, G. Laustriat. Radioluminescence des milieux organiques. II. Véri- fication expérimentale de l’étude cinétique. Journal de Physique, 1968, 29 (4), pp.297-305.

�10.1051/jphys:01968002904029700�. �jpa-00206650�

(2)

RADIOLUMINESCENCE

DES MILIEUX

ORGANIQUES

II.

VÉRIFICATION EXPÉRIMENTALE

DE

L’ÉTUDE CINÉTIQUE

Par R.

VOLTZ,

H. DUPONT et G.

LAUSTRIAT,

Centre de Recherches Nucléaires,

Département de Physique des Rayonnements et

Électronique

Nucléaire, Strasbourg-Cronenbourg.

(Reçu

le 29 juillet

1967.)

Résumé. 2014 Les relations

théoriques

établies dans la

précédente publication

sont

comparées

à diverses données

expérimentales

sur la loi de décroissance et sur l’intensité

intégrée

pour des monocristaux et des solutions

aromatiques

renfermant ou non de

l’oxygène

dissous. Dans tous

les cas examinés, l’accord trouvé est excellent. De

plus,

on montre que

l’analyse

des résultats

expérimentaux permet

d’évaluer divers

paramètres caractéristiques

de la distribution initiale et de l’évolution des états moléculaires d’excitation créés par les

particules chargées.

Les

valeurs ainsi obtenues sont discutées et sont en accord avec d’autres issues de méthodes

expéri-

mentales différentes, ce

qui

confirme la validité des résultats de l’étude

cinétique présentée

dans ce travail.

Abstract. 2014 The

equations

derived in the

preceding

article are

compared

with

experimental

data on the time

dependence

of

intensity

and on the

integrated intensity

of radioluminescence in

organic single crystals

and

liquid

solutions with or without dissolved molecular oxygen.

In all cases, excellent

agreement

is found. It is shown that

analysis

of the results allows one to evaluate various

parameters characterizing

the

spatial

distribution and the evolution of molecules excited

by

fast

charged particles.

Such values are discussed and found to agree with

completely independent

estimates,

confirming

therefore the

validity

of the kinetic

study presented

in this work.

Introduction. - Dans l’étude

précédente [1], l’exa-

men des

ph6nom6nes

616mentaires conduisant a la formation des 6tats mol6culaires d’excitation respon- sables de la radioluminescence des scintillateurs orga-

niques

nous a amenes a 6tablir des

expressions

th6o-

riques

de l’intensit6 - instantan6e ou

int6gr6e

sur un

intervalle de temps donne - de la lumi6re 6mise sous

Faction de

particules charg6es (1).

Dans cette seconde

partie

de notre

travail,

les

relations

th6oriques

seront

compar6es

a des donn6es

expérimentales

sur la loi de décroissance de la scintil- lation

[2

a

5];

nous examinerons

6galement

les resul-

tats de mesures d’intensité

int6gr6e

effectu6es

g6n6ra-

lement en vue de la mise au

point

de

dispositifs

de

discrimination de

particules [2, 4].

L’analyse

des r6sultats

expérimentaux

permettra de verifier la validite de 1’etude

cin6tique proposee

et, en

fournissant des valeurs

num6riques

de divers para-

mètres,

donnera des indications sur les processus

provoqu6s

par l’interaction des

particules charg6es

avec le milieu

organique.

1. Intensitd instantande. - Nous avons montre que l’intensit6 instantan6e

J(t)

de la scintillation est la

somme de deux termes

let)

et

I’ (t ), correspondant

FIG. 1. - Intensite de la scintillation

[ J (t) )

du

signal prompt [1(1)]

et du

signal

fliff6r6

[I I (t) ] . (1)

Dans le

present

travail, les relations

(1), (2),

etc.,

de l’article

precedent

[11 seront

designees

par

(I-1), (1-2),

etc.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01968002904029700

(3)

298

respectivement

aux

signaux prompt

et diff6r6

[1].

Les

variations de ces fonctions du temps sont

repr6sent6es schématiquement

sur la

figure

1.

Le

signal

prompt est caractérisé par un temps de montee très court et sa décroissance a lieu suivant les lois

(1-10),

pour les milieux

aromatiques

purs, et

(1-30),

dans le cas des solutions

fluorescentes;

de maniere

générale,

l’intensit6

I(t)

est donc de la forme :

ou A est une constante et ’r la duree de vie moyenne des molecules excit6es

responsables

de 1’emission lumineuse.

L’intensité

I’(t)

du

signal

differe

s’exprime, d’apr6s

les relations

(1-15)

et

(1-32),

sous la forme

générale :

la fonction

f(t)

6tant donnee par

1’equation (1-23)

pour les cristaux et les solutions

d6gaz6es,

et par

(1-22)

dans le cas des solutions contenant de

l’oxyg6ne

dissous.

Apr6s

l’instant

t1,

tel

que t1 N

10,r - c’est-h- dire

apr6s

la

disparition

du

signal prompt -

l’inten- site

I’(t)

admet

1’expression asymptotique :

qui s’6crit,

pour les cristaux et solutions

d6gaz6es (6qu. (1-25)) :

et pour les solutions contenant de

l’oxyg6ne

dissous

(relation (1-37)) :

Dans ces

relations,

M

repr6sente

le

rapport ta/2tb’

ta

et tb 6tant des constantes d6finies dans le travail

precedent [1],

alors que iT

d6signe

la duree de vie des molecules de substrat excit6es dans 1’6tat

triplet apr6s

le passage de la

particule charg6e.

Notons encore que les lois de variation des intensités

I (t )

et

I’(t),

que nous venons de

mentionner,

sont

ind6pendantes

de la nature des

particules

incidentes.

La m6thode

d’analyse

des courbes

expérimentales

consistera a

verifier,

tout

d’abord,

que les

expressions asymptotiques (4)

et

(5)

rendent bien

compte

de la décroissance de la radioluminescence

pour t > tl,

ce

qui

conduit a 6valuer les

parametres ta, tb

et Ty. Avec

ces valeurs et celle de T

(fournie

par des mesures de décroissance de

fluorescence),

on reconstituera ensuite la courbe

representative

de

I’(t)

dans sa

partie

initiale

(t tl),

en utilisant la relation

(2).

La soustraction de l’intensit6

I’(t)

de celle

J(t)

de la

scintillation,

d6termin6e

exp6rimentalement,

fournira enfin la courbe

representative

de

I(t), laquelle

doit d6croitre

exponentiellement,

avec une constante de

temps 6gale

a T, si

I’analyse theorique

est correcte.

1. DECROISSANCE DE L’INTENSITE DU SIGNAL DIFFERE

(t

>

t1).

- Pour les monocristaux et les solutions

d6gaz6es,

les r6sultats

expérimentaux

doivent etre

interprétés

par

1’6quation (4).

On commence par determiner le

parametre M;

pour

cela,

on compare la courbe

eXpérimentale

obtenue en

portant Log

I’ en

fonction de

Log t,

aux

graphes

construits pour diverses valeurs de

M, repr6sentant

les variations de

Log

I’ en

fonction de

Log (tlta)

: la valeur cherchée de la

quantite

M

correspond

au

graphe

que l’on

peut

faire coincider avec la courbe

expérimentale

par une trans- lation le

long

de 1’axe des abscisses. Pour determiner ensuite la

parametre ta,

on

construit,

avec la valeur

de M

obtenue,

un second reseau de courbes donnant les variations de

Log

I en fonction de t pour differentes valeurs

de ta,

et on compare a la courbe

expérimentale reproduite

en utilisant les memes échelles.

La

figure

2 montre les r6sultats d’une telle

analyse

FIG. 2. - Intensite du

signal

diff6r6

(t

>

tl).

Cristal de

stilbene

(t1

= 100

ns).

Points

experimentaux

norma-

lis6s a 0,2 pLS

[4]

] et courbe

theorique (M

= 0,25 et ta = 80

ns).

Noter les

changements

d’echelle a t = 0,6 et 10 cs.

(4)

effectu6e sur les donn6es

expérimentales

obtenues par

Bollinger

et Thomas

[4]

avec un cristal de stilbene

soumis a des

particules

a

(244CM : 5,8 MeV),

a des

protons de recul

(créés

par les neutrons d’une source

de

Ra-Be)

et a des rayons y

(soCo 1,17

et

1,33 MeV).

Dans ce cas, on est conduit a

prendre

M =

0,25

et ta = 80 ns; la courbe calcul6e decrit alors de maniere

precise

la décroissance d’intensit6 dans l’in- tervalle de

temps (0,1-80 ps)

6tudi6

expérimentale-

ment

(2).

On note encore que la loi de declin est

ind6pendante

de la nature du rayonnement incident.

En considerant les r6sultats

publi6s

par Wasson

[5]

FIG. 3. - Intensite du

signal

differe

(t

>

t1).

Cristal

d’anthrae6ne

(t1

= 200

ns).

Points

expérimentaux

[5]

et courbe

theorique (M

= 0,25

et ta

= 40

ns).

(2)

Les courbes

expérimentales

obtenues par Walter [21

avec ce meme cristal different de celles de

Bollinger

et Thomas ; elles sont

interpretees

en

prenant

M = 0,25

et ta

= 240 ns. La cause de cette

divergence

est inconnue.

sur l’anthrac8ne excite par des rayons oc

(source

de

Pu),

nous avons

6galement

évalué les

parametres

M

(0,25) et ta (40 ns)

pour ce

cristal;

le bon accord entre

les

points expérimentaux

et la courbe calcul6e

apparait

sur la

figure

3.

La meme m6thode a ete

appliqu6e

pour

analyser

les courbes de décroissance d’intensité de divers scin- tillateurs

liquides prives d’oxygene,

excites par des

rayonnements a (210po )

et

Y(6oCo) [3].

Notre etude

a

port6 plus pr6cis6ment

sur des solutions diluees

(8 g/l)

PiG. 4. - Intensite du

signal

diff6r6

(t

>

t.).

Solutions

de PBD, PPD et TP dans le toluene

degaze (t1

= 20

ns).

Points

experimentaux

normalises a 180 ns et courbe

theorique (M

= 1,5

et ta

= 2

ns).

TABLEAU I

PARAMETRES M ET ta POUR QUELQUES SCINTILLATEURS LIQUIDES

(5)

300

de

para-terphényle (TP),

de

phenyl 2-biphenyl

5-

oxadiazole

(PBD)

et de

diphényl-2-5-oxadiazole (PPD)

dans le

benzene,

le tolu6ne et le

ph6nylcy-

clohexane. Les valeurs obtenues pour les

paramètres

M

et

ta, identiques

pour les rayonnements oc et y,

figurent

dans le tableau I. Dans tous les cas,

1’expression (4)

decrit les courbes de décroissance

eXpérimentales

de

maniere tres

satisfaisante;

ceci

apparait

en

particulier

sur la

figure

4 ou l’on

indique

les

points expérimentaux

et la courbe calcul6e pour les solutions a base de

toluene,

soumises au rayonnement oc. On remarquera notamment que, en accord avec 1’etude

cinetique,

la

loi de declin du

signal

différé est

independante

de la

nature du solute.

FiG. 5. - Intensite du

signal

diff6r6

(t

>

1,).

Solution

de PBD dans le toluene sature d’air et

d’oxyg6ne.

Points

experimentaux

et courbes

theoriques (M

= 1,5 ; td = 2 ns ; Ty = 400 ns

(air) ;

ry = 110 ns

(oxyg6ne)).

Dans le cas de solutions contenant de

l’oxyg6ne dissous,

la décroissance d’intensit6

pour t > t,

doit

etre d6crite par la relation

(5) qui,

outre M et

ta, comprend

un troisi6me

parametre

TT. Les

quantites

M

et ta

doivent

cependant

etre

identiques

a celles d6ter- min6es avec la meme solution

degazee,

6tudi6e au

prealable;

ces constantes 6tant ainsi

fix6es,

on construit

alors un reseau de courbes

repr6sentant Log

I’ en

fonction de t pour diverses valeurs

de Ty,

ce

qui permet

d’evaluer ce

parametre

par

comparaison

avec la

courbe

expérimentale.

Avec les scintillateurs

liquides d6jh mentionn6s,

nous avons ainsi examine 1’ensemble des r6sultats obtenus au cours de deux series de

mesures, l’une

avec

des

liquides

en

6quilibre

avec

l’air,

1’autre avec des

solutions satur6es

d’oxyg6ne [3].

On a

v6rifi6,

comme

précédemment,

que la loi de décroissance du

signal

diff6r6 est

ind6pendante

de la nature du

compose dissous,

ainsi que du

rayonnement

incident. Les valeurs du

parametre

TT resultant de

l’analyse

des

donn6es

eXpérimentales

sont

indiqu6es

dans le ta-

bleau II. Dans tous les cas, l’accord entre les

points expérimentaux

et les courbes calcul6es etait

bon,

ce

qui apparait

dans la

figure

5 ou nous

donnons,

a titre

d’exemple,

les r6sultats relatifs a des solutions de PBD dans le toluene en

6quilibre

avec 1’air et satur6

d’oxyg6ne.

2. VARIATION D’INTENSITE DU SIGNAL DIFFERE

(t t1).

-

Pour étudier l’intensitéI’(t)

du

signal differe

aux instants t

tl,

on consid6re son

expression

exacte

(2), qui

est solution de

1’equation

differentielle :

dont le second membre est constitue par

1’expres-

sion

(3)

d6termin6e

précédemment.

En

pratique,

il est

commode de

reproduire

la courbe

representative

de

l’intensit6

I’(t)

a 1’aide d’une construction

graphique sugg6r6e

par

1’equation (6),

6crite sous la forme :

Connaissant,r et la fonction

Brf (t),

cette relation per- met de

construire,

avec la

precision désirée,

le

point I’ (t

+

dt )

a

partir

du

point I’(t).

On peut

donc,

en

partant

de

l’origine, reproduire

de

proche

en

proche

la courbe

representative

de l’intensit6

I’ (t).

La m6thode

de construction

graphique

est illustr6e par la

figure 6,

qui

montre

6galement,

a titre

d’exemple,

la courbe

(6)

FIG. 6. - Intensite du

signal

différé.

a) Principe

de la construction

graphique : partant

du

point

M d’ordonn6e

I’(t),

on construit successivement P

et Q ;

pour avoir le

point

R cherché, d’ordonn6e

I’(t

+

dt),

on

joint

M et

Q.

La relation

NM/NR

=

PM/PQ

est

bien

equivalente

a

(6’).

b)

Courbe

representative

de

I’(t),

construite dans le cas d’un cristal de stilbene soumis a des rayons y

[4].

obtenue dans le cas,

d6jh mentionne,

d’un cristal de stilbene excite par un rayonnement y

[4].

3. DECROISSANCE DE L’INTENSITE DU SIGNAL PROMPT.

- Par soustraction de l’intensit6

I’ (t )

de celle

J (t )

de

FIG. 7. - Intensite du

signal prompt.

Cristal de stilbene.

En traits

pleins :

courbes calculees ; en

pointilles : io

exp (-

t/,r)

avec -r: = 4,5 ns

[6].

la

scintillation,

d6termin6e

exp6rimentalement,

on

obtient la décroissance du

signal prompt.

Les r6sultats de cette

operation

pour le stilbene sont

repr6sent6s

dans la

figure

7. 11

apparait

que la d6crois-

sance obtenue est un peu

plus

lente que

celle,

expo-

nentielle, prevue

par la relation

(1),

la difference 6tant d’autant

plus marquee

que le

pouvoir

ionisant du

rayonnement

incident est élevé. Une telle

divergence

etait

cependant pr6visible

compte tenu de la nature de

l’approximation

de « diffusion

prescrite »

n6cessaire

pour 6tablir

1’expression

de l’intensit6

I’(t) [1].

En

effet,

nous avons

signale qu’une

telle

approximation

peut ne pas etre valable dans la

phase

initiale de 1’evolution des 6tats

triplets

dans la trace; la

dispa-

rition de ces 6tats excites est d’abord contr6l6e par l’annihilation

bimoléculaire,

et ceci d’autant

plus

que le

pouvoir

ionisant des

particules

est

plus

élevé.

L’expression

de la fonction

I’(t),

6tablie en

negligeant

cet effet

initial,

sous-estime donc l’intensit6 du

signal

diff6r6 en ses d6buts et, par

consequent,

la

quantite I(t)

=

J(t)

-

I’(t)

est surestimée d’autant

plus

que le

pouvoir

ionisant de la

particule

est

grand (3).

La

figure

8 montre les courbes

representatives

de

FIG. 8. - Intensite du

signal

prompt. Solution de PBD dans le toluene

d6gaz6.

En traits

pleins :

courbes cal- culees ; en

pointilles : 10

exp (-

tiT)

avec T = 1,4 ns

[7].

(3)

Notons encore

qu’une partie

de la

divergence

entre la decroissance

prevue theoriquement

et celle resul- tant de

l’analyse

des courbes

experimentales peut

etre

due a l’influence de la courbe de

r6ponse

de

1’appareil

de mesure

[3, 4].

(7)

302

l’intensit6

I(t)

resultant de

l’analyse

des donn6es

exp6-

rimentales sur les solutions

d6gaz6es

de PBD dans le

toluene. On constate que l’intensit6 du

signal

prompt d6croit suivant une loi

exponentielle,

caract6ris6e par

une constante de

temps

voisine de celle du d6clin de

fluorescence,

ce

qui

est en accord avec la relation

(1).

Pour des raisons

analogues

a celles

deja indiqu6es,

la

divergence

entre la décroissance

prevue th6oriquement

et celle resultant de

l’analyse

des donn6es

exp6rimen-

tales est

plus importante

pour les

particules

a que pour les rayons y.

II. Intensitd

intdgrde.

- Alors que les lois de varia- tion de l’intensit6 instantan6e des emissions

promptes

et différées sont

independantes

de la nature des

rayonnements ionisants,

leurs intensités

int6gr6es

d6-

pendent

par contre de la

perte d’6nergie spécifique

et

du nombre de

charges

des

particules

incidentes

[8].

On sait que cette

propriete

est mise a

profit

pour r6aliser des

dispositifs

de discrimination de

particules, lesquels

comparent en

general

les composantes dites

«

rapide »

et « lente » de la scintillation

[2, 9].

A

l’aide des r6sultats de 1’6tude

cin6tique [1],

nous defi-

nirons tout d’abord les intensités

int6gr6es

de ces

composantes,

puis

nous

analyserons

les donn6es obte-

nues par

Bollinger

et Thomas avec un cristal de stil- bene dans le travail

deja

cite

[4].

1. COMPOSANTES RAPIDE ET LENTE. - Il est

impos-

sible de

distinguer exp6rimentalement,

des l’instant

initial,

les

signaux

prompt et diff6r6 de la radiolumi-

nescence. On d6finit alors comme « composante

rapide »

la

partie

de 1’emission lumineuse

globale (prompte

+

differee) qui

a lieu entre l’instant

origine

et un autre

to,

choisi par

l’expérimentateur.

La

partie

de la scintillation 6mise

apr6s

cet intervalle de temps

est

designee

par « composante lente ».

L’intensité

int6gr6e

de la composante

rapide

- que

nous

d6signerons

par

Sx (0, to)

-

depend

donc de

1’instant to

et

s’exprime

par :

Pour les scintillateurs

monocristallins,

les termes

L(O, to)

et

L’(0, to)

sont donn6s par les relations

(I-11)

et

(1-26);

on obtient alors :

ou L =

L(O, oo)

et L’ =

L’(o, oo) designent respec-

tivement les nombres de

photons susceptibles

d’etre

6mis dans les

signaux

prompt et differe

(relations (1-12)

et

(1-28)). D’apr6s l’équation (1-27),

la fonc-

tion

F(to) depend

des

parametres

M et ta

d6jh d6finis,

et s’6crit sous la forme :

En

pratique,

il n’est pas

possible

d’obtenir l’inten- site

int6gr6e

de la composante lente sur l’intervalle de

temps

infiniment

grand (to, oo) ;

on consid6re donc la

quantite SL(to, tl)

ou

tl a

une valeur

grande,

mais

finie :

2. APPLICATION A LA RADIOLUMINESCENCE DU STIL-

BHNE. - Dans leur etude de la radioluminescence d’un cristal de stilbene

[4], Bollinger

et Thomas ont

determine la

proportion P(to, tl)

de lumi6re 6mise dans la composante

lente, pendant

l’intervalle de temps

(to, tl),

la valeur

de tl

6tant constante

(tl

= 75

ys)

et

celle

de to

variable. La

quantite P(to, t1)

est d6finie

par :

TABLEAU III

VARIATION DE LA PROPORTION DE LUMIERE EMISE DANS LA COMPOSANTE LENTE, EN FONCTION DE

L’INSTANT to

(CRISTAL

DE STILBENE SOUMIS A DES PARTICULES OC, DES NEUTRONS RAPIDES ET DES RAYONS

Y)

(8)

D’apr6s

les relations

(7)

et

(9),

on obtient

alors,

sachant

que tl

» z :

Pour examiner les donn6es

expérimentales,

il est

commode d’introduire la fonction :

laquelle,

pour des valeurs croissantes

de to,

doit tendre

vers une limite constante,

caractéristique

du rayon- nement incident et donnee par :

Les r6sultats

expérimentaux

de

Bollinger

et Thomas

sont

analyses

dans le tableau III. Dans la seconde

ligne

de ce

tableau,

nous

indiquons

les valeurs cal- cul6es de la

quantite F (to) - F (tl)

en

prenant

pour les

param6tres

M

et t,,

les valeurs d6termin6es

prece-

demment

(ta

= 80 ns, M =

0,25).

Dans les

lignes suivantes, figurent

les valeurs mesur6es de

P(to, tl), puis

celles de

R(to, tl) qui

s’en

d6duisent,

pour les trois

types

de

particules

utilis6es. On remarque que la

grandeur R(to, tl)

devient effectivement constante pour

to >

50 ns

(soit to >

10T

environ) (4).

Les valeurs

num6riques

de

RUm

obtenues sont int6-

ressantes. Sachant que

1-F(t1)

=

0,63,

elles per-

mettent en effet d’6valuer le

rapport L/7/

des

quantites

de lumi6re 6mises dans les

signaux prompt (L)

et

diff6r6

(L’).

On obtient

ainsi,

dans le cas d’un cristal de stilbene :

III. Discussion. - I1 r6sulte des considerations

pr6c6dentes

que les relations

th6oriques

6tablies dans 1’6tude

cin6tique

fournissent une bonne

interpretation

des donn6es

expérimentales

sur les intensités instan- tanee et

int6gr6e

de la radioluminescence des scintil- lateurs

organiques.

11 reste a discuter des valeurs

num6riques

obtenues pour les divers

parametres

et a

verifier si ces r6sultats sont en accord avec d’autres donn6es se trouvant dans la litt6rature.

1. TEMPS DE

DÉCROISSANCE ta

ET tb- -

D’apr6s

le

travail

precedent [1],

ces

parametres s’expriment

par :

et :

Dans ces

relations,

les

quantites

ro et

C,(O)

caract6ri-

sent la distribution initiale des molecules excit6es sur

(4)

Dans le cas des neutrons, pour t > 30 ys, l’inten- site de la scintillation - et, par

consequent,

la valeur

des

quantites P.

et

Rn -

est

plus

6lev6e que

prevu.

Ceci

peut

etre

interprété, d’apres Bollinger

et Thomas

[4],

par l’action de rayons y 6mis lors de la

capture

des

neutrons

quand

ils sont ralentis.

le niveau

triplet

le

plus

bas

( Tl)

dans les traces

cylin- driques formées,

soit par la

particule primaire

et les

electrons secondaires lents dans le cas d’ions incidents de

perte d’6nergie 6lev6e,

soit par des electrons

secondaires de fort

pouvoir

ionisant

lorsque

le rayon-

nement incident est constitu6 d’61ectrons

rapides; plus pr6cis6ment,

la loi de distribution initiale est de la forme

(1-1), qui

s’6crit encore :

GT(r) d6signant

la concentration locale en 6tats

T 1

a la distance r du centre de la trace et

DT

le coefficient de diffusion des excitons

triplets

dans le scintillateur.

xtt

d6signe

la constante de vitesse de l’annihilation

triplet-triplet

et,

d’apres (1-2), peut

s’6crire sous la forme :

ou

ktt

est la constante de vitesse du processus :

conduisant a la formation d’un 6tat

singulet

excite

(Sl) ;

n est un facteur

pouvant

etre

superieur

a 1’unite

si l’annihilation bimol6culaire d’excitons

triplets peut

avoir lieu suivant des schemas differents avec une

probabilite

non

n6gligeable.

Nous avons

souligne

dans 1’6tude

cin6tique [1]

que les

expressions

de l’intensit6

instantan6e,

6tablies par

une m6thode

d’approximation,

ne sont

rigoureusement

valables

qu’a partir

d’un instant ou la diminution de la concentration locale d’excitons a lieu essentiellement par diffusion hors de la trace,

plutot

que par annihi- lation bimoleculaire. Avant cet

instant,

ce dernier

processus peut etre

preponderant

et les relations

th6oriques pr6c6dentes s’appliquent

alors moins que

d’autres, qu’il

faudrait 6tablir par des m6thodes

d’approximation

favorisant le terme de

disparition

bimol6culaire dans

1’6quation (1-17). L’analyse

des

courbes

expérimentales pour t

>

t1, expos6e plus haut,

doit donc fournir des valeurs

numeriques

cor-

rectes pour le

parametre ta qui

caractérise la d6crois-

sance de concentration locale d’excitons

triplets

par la diffusion. Mais il n’en est pas de meme pour le temps de décroissance

tb, caractéristique

de l’effet du processus d’annihilation

bimoléculaire;

par la

suite,

nous ne le discuterons donc pas

plus

en detail.

On

dispose

de peu de

renseignements precis

sur la

distance ro

intervenant dans

1’expression (10)

du

temps

de décroissance

ta.

Nous avons

cependant

mentionne

que cette

longueur

est de l’ordre de celle pour

laquelle 1’energie

d’interaction coulombienne d’une

paire

d’ions est

6gale

a kT

[1].

On doit donc avoir :

e

d6signant

la constante

di6lectrique

du milieu aroma-

tique, laquelle

est de l’ordre de

2,25.

Pour T = 300

oK,

la

distance ro

est alors d’environ 250

A.

En

adoptant

cette valeur et celles obtenues pour le

paramètre ta

dans le

present travail,

on

peut

6valuer le coefficient

DT == r 0 214t,,.

(9)

304

Dans le cas des cristaux que nous avons

consideres,

on obtient ainsi

D,

=

0,2

X 10-4 cm2 . s-1 pour le stilbene

(ta

= 80

ns)

et

DT

=

0,4

X 10-4 cm2 . s-1 pour l’anthracène

(ta

= 40

ns).

La diffusion des excitons

triplets

dans ce dernier cristal a fait r6cem-

ment

l’objet

de nombreuses 6tudes

th6oriques

et

exp6- rimentales ; théoriquement,

des coefficients de diffu- sion de 5 X 10-6 cm2 . s-1 et de 4 X 10-4 cm2. S-l

ont ainsi 6t6

prevus [10, 11],

alors que

d’après

les

mesures les

plus

r6centes la constante

D,

serait d’en- viron 10-4 cm2. S-1

[11, 12].

Ces valeurs sont du même ordre de

grandeur

que celle obtenue dans le

present travail; compte

tenu de la

dispersion

des divers ré- sultats dont on

dispose,

une

comparaison plus precise

semble encore

impossible.

En

operant

de la meme

mani6re,

la valeur

de ta (150 ns),

obtenue avec les solutions de

ph6nylcyclo- hexane,

conduit a un coefficient

D,

= 10-5

cm2. s-l,

voisin de celui caract6risant la diffusion mat6rielle dans les

liquides organiques.

Dans le cas du benzene

et du toluene

(ta

= 2

ns)

par contre, la constante

DT

= 8 X 10-4 cm2 . s-1 est non seulement nettement

sup6rieure

au coefficient de diffusion

mat6rielle,

mais

aussi a celui

correspondant

a la diffusion des excitons

triplets

dans l’anthrac6ne

cristallin;

des observations similaires ont ete faites par

Bassler,

avec d’autres

hydro-

carbures

aromatiques liquides,

dans

l’unique

travail

consacr6,

a notre

connaissance,

a la diffusion d’excitons

triplets

dans des

liquides aromatiques

non dilu6s

[13].

De maniere

generale,

les valeurs

num6riques

du

paramètre ta

sont donc en accord avec les donn6es

d6jh publi6es

sur la diffusion des excitons

triplets

dans

les milieux

aromatiques.

En absence de

renseignements precis

sur la

distance ro,

il est encore

impossible

d’évaluer avec

precision

le coefficient

DT

pour un scintillateur donne a

partir

de la courbe de d6crois-

sance de la radioluminescence. Comme la

longueur ro

varie peu d’un milieu

organique

a

1’autre,

la compa-

raison des

parametres ta

obtenus avec divers scintilla-

teurs fournit

cependant

des valeurs relatives de la

constante

DT ; l’analyse

de la décroissance d’intensite de la scintillation peut donc constituer un moyen int6ressant d’etude de la diffusion des excitons

triplets

dans les milieux

aromatiques [14].

2. DUREE DE VIE TT. - Comme

l’oxyg6ne

dissous

dans les scintillateurs

liquides

est un

agent

efficace de

degradation

de

1’energie

des 6tats

Tl,

la constante TT

(relation (1-7))

est donnee par :

ou

ktq d6signe

la constante de vitesse du processus de

degradation

et

T)

la duree de vie des 6tats

Tl,

en

absence d’inhibiteur.

D’après

les travaux de

Living-

ston

[15],

il faut admettre

qu’en general l’in6galit6 (TO)-l ktq[02]

est satisfaite pour les

liquides

orga-

niques

non

d6pourvus d’oxygène.

Dans ces

conditions,

la constante TT

s’exprime

par :

et, si l’on connait la concentration

[O2]

pour les diverses

solutions,

il est

possible

d’6valuer la constante

de vitesse

ktq

a

partir

des valeurs

num6riques

obtenues

pour le

parametre

iT

(tableau II).

En

presence d’air,

les concentrations en

oxyg6ne

du

benzene et du toluene sont voisines de

1,6

X 10-3 M

[16] ;

on obtient alors

ktq

=

1,9

X 109 M-1. S-1 pour le benzene

(iT

= 300

ns)

et

ktq

=

1,6

X 109 M-1. s-i pour le tolu6ne

(iT

= 400

ns).

Un resultat

analogue

doit etre obtenu avec la valeur r, = 110 ns mesur6e

avec ces memes solvants satur6s

d’oxygene;

il en est

bien ainsi

puisque,

en prenant :

on trouve

ktq

=

1,3

X 109 M-1. s-1.

La constante de vitesse de la

degradation

de 1’ener-

gie

d’excitation

triplet

ne semble pas encore avoir 6t6 évaluée dans le cas du benzene et du toluene purs;

il faut noter

cependant

que la valeur de

ktq

resultant

de la

pr6sente

etude est en accord avec celle

publi6e

par Porter et Windsor pour des solutions d’anthracene dans 1’hexane

(kt,

=

3,8

X 109 M-I.

s-1) [17].

3. RAPPORT

Z/Z/.

- En tenant compte des rela- tions

(1-12), (1-28)

et

(12), 1’expression

de ce rapport s’ecrit :

ou

NS (0)

et

NT(O) d6signent

les nombres de molecules excit6es

respectivement

dans les 6tats

singulet

et

triplet

a 1’instant t =

0,

imm6diatement

apr6s

le passage de la

particule charg6e. D’apr6s

les discussions les

plus

r6centes sur la

cin6tique

de l’annihilation des excitons

triplets

dans les cristaux

organiques [11, 18],

le fac-

teur n, d6fini par la relation

(12),

peut etre

pris

voisin

(ou 6gal)

de l’unit6. A

partir

des donn6es obtenues

sur

L/L’,

il est alors

possible

d’6valuer le

rapport N,(O)INT(O)

dans le cas du cristal de stilbene soumis

aux

rayonnements d6jh

mentionnes.

On obtient ainsi

N 8(0)/NT(0)

=

0,3

pour le rayon-

nement a,

Ns(O)INT(o)

=

0,6

pour les

protons

de recul et

Ns(O)INT(o)

=

3,3

pour les rayons y. Cette derni6re valeur est en accord avec un travail recent de

Lipsky [19];

en utilisant des m6thodes différentes des

notres,

cet auteur montre en effet que, pour le benzene soumis a un

rayonnement

y

(137Cs),

la quan-

tit6

Ns(O)INT(O)

est

comprise

entre

1,9

et

3,7.

Notons

encore que ce rapport est d’autant

plus grand

que le

pouvoir

ionisant des

particules

incidentes est

faible,

ce

qui

semble

indiquer

que les

phénomènes

de

degra-

dation initiale

[8]

sont

plus

efficaces pour les 6tats

singulets

que pour les 6tats

triplets.

Conclusion. - L’6tude

cin6tique

de la radiolumi-

nescence des milieux

organiques

condenses montre

que la scintillation r6sulte de la

superposition

de deux

signaux

lumineux dont

l’origine physique

est diff6-

rente. Le

premier provient

de la d6sactivation radia- tive de molecules excit6es dans 1’etat

singulet

lors du

passage de la

particule ionisante,

et sa décroissance

(10)

est

analogue

a celle de la fluorescence induite par des rayons ultraviolets. Le second

signal, sp6cifique

de

1’action des

rayonnements corpusculaires,

est du aux

6tats

singulets

resultant de l’interaction de deux mole- cules excit6es sur un niveau

triplet

dans la trace des

particules chargees;

la décroissance de cette emission

est

regie

essentiellement par la diminution de la concentration locale d’excitons

triplets qu’entraine

la

diffusion de ceux-ci hors de la trace.

De mani6re

g6n6rale,

les r6sultats de 1’6tude cin6-

tique

sont en bon accord avec les donn6es

exp6rimen-

tales sur la décroissance d’intensite et sur l’intensit6

int6gr6e

de la scintillation. De

plus,

1’examen des courbes

expérimentales

permet d’évaluer divers para- m6tres

caractéristiques

de la distribution initiale et de 1’evolution des 6tats d’excitation cr66s dans les milieux

aromatiques

par les

particules

ionisantes. On a vérifié que les valeurs ainsi obtenues sont en accord avec d’autres issues de m6thodes

eXpérimentales differentes;

ceci confirme non seulement la validite de

l’analyse theorique pr6sent6e,

mais

indique

encore que 1’etude de la radioluminescence peut donner des indications

pr6cises

sur I’action des

corpuscules charges

sur les

milieux luminescents.

BIBLIOGRAPHIC

[1]

VOLTZ

(R.),

LAUSTRIAT

(G.)

et COCHE

(A.), J.

Phy-

sique,

1968, 29, 159.

[2]

WALTER

(G.),

Thèse Sci.

Phys., Strasbourg,

1964.

WALTER

(G.)

et COCHE

(A.),

Nucl. Instr. Meth., 1963, 23, 147.

WALTER

(G.)

et COCHE

(A.),

I.E.E.E. Trans. Nucl.

Sc., 1964, NS 11, 44.

[3]

DUPONT

(H.),

Thèse 3e

cycle, Strasbourg,

1966.

DUPONT

(H.),

PFEFFER

(G.),

LAUSTRIAT

(G.)

et

COCHE

(A.),

Nucl. Instr. Meth., 1967, 47, 93.

[4]

BOLLINGER

(L. M.)

et THOMAS

(G. E.),

Rev. Sci.

Instr., 1961, 32, 1044.

[5]

WASSON

(M. M.),

Memo. M. 1153, AERE, Harwell, 1962.

[6]

PFEFFER

(G.),

Thèse Sci.

Phys., Strasbourg,

1965.

[7] LAMI

(H.),

PFEFFER

(G.)

et LAUSTRIAT

(G.), J. Phy- sique,

1966, 27, 398.

[8]

VOLTZ

(R.),

PFEFFER

(G.),

LOPES DA SILVA

(J.)

et

LAUSTRIAT

(G.), Symposium

International de Lu- minescence

(N.

Riehl et H. Kallmann

édit.), Verlag

Karl

Thiemig,

München, 1966, p. 59.

VOLTZ

(R.),

LOPES DA SILVA

(J.),

LAUSTRIAT

(G.)

et COCHE

(A.), J.

Chem. Phys., 1966, 45, 3306.

[9]

WALTER

(G.),

HUCK

(A.),

TREVETIN

(J. P.)

et

COCHE

(A.), J. Physique,

1963, 24, 1017.

[10] JORTNER (J.),

CHOI

(S. I.),

KATZ

(J. L.)

et

RICE

(S. A.),

Phys. Rev. Letters, 1963, 11, 323.

JORTNER

(J.),

RICE

(S. A.),

KATZ

(J. L.)

et

CHOI

(S. I.), J.

Chem. Phys., 1965, 42, 309.

[11]

LEVINE

(M.), JORTNER (J.)

et SZÖKE

(A.), J.

Chem.

Phys., 1966, 45, 1591.

[12]

AVAKIAN

(P.)

et MERRIFIELD

(R. E.),

Phys. Rev.

Letters, 1964, 13, 541.

ERN

(V.),

AVAKIAN

(P.)

et MERRIFIELD

(R. E.),

Phys.

Rev., 1966, 148, 862.

[13]

BÄSSLER

(H.),

Z.

Naturforschg.,

1966, 21 a, 447.

BÄSSLER

(H.),

International

Symposium

on

Orga-

nic Scintillators,

Argonne

Nat. Lab.,

juin

1966.

[14]

VOLTZ

(R.),

DUPONT

(H.)

et KING

(T. A.),

Nature, 1966, 211, 405.

[15]

LIVINGSTON

(R.),

Actions

chimiques

et

biologiques

des radiations

(M. Haïssinsky édit.),

1966, 9, 1.

[16]

MCKEOWN

(A. B.)

et HIBBARD

(R. R.),

Anal. Chem., 1956, 28, 1490.

[17]

PORTER

(G.)

et WINDSOR

(M. W.)

Proc. Roy.

Soc. A, 1958, 245, 238.

[18]

SINGH

(S.), JONES (W. J.),

SIEBRAND

(W.),

STOI-

CHEFF

(B. P.)

et SCHNEIDER

(W. G.), J.

Chem.

Phys., 1965, 42, 330.

[19]

GREGORY

(T. A.)

et LIPSKY

(S.), Symposium

Inter-

national de Luminescence

(N.

Riehl et H. Kall-

mann

édit.), Verlag

Karl

Thiemig,

München, 1966, p. 160.

Références

Documents relatifs

fumier du troisième prélèvement………78 Figure 56: Evolution de l’azote minéral sous l’effet du gypse en présence et en absence de fumier du

Conversely, the analysis of a ran- dom image yields a result very different from Figure 7C: a strong anisotropy is visible at small scales due to boxes with a small number of

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

On introduit alors environ 20 cm 3 de la solution du bécher numéro 1 dans une boîte tic-tac que l’on place dans le boîtier en aggloméré entre la LDR et le trou lumineux (cf..

Lorsqu’on touche la sphère avec l’extrémité métallique du fil relié au générateur HT cet ensemble porte une charge Q = C.U ; C étant la capacité de l’ensemble, qui

secondaires lents dans les grappes; les traces sont alors caractérisées par une concentration 6lev6e en mole- cules excit6es dans 1’etat Tl (provenant en particulier.

Étude théorique et expérimentale de la diffusion Brillouin dans les milieux

Comme le système n’est plus centrosymétrique, les résonances à deux photons peuvent intervenir indifféremment avec des niveaux de type u ou g (cf. - Niveaux