HAL Id: jpa-00206366
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Submitted on 1 Jan 1966
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Étude par mesures neutrocristallographiques et magnétiques du spinelle normal antiferromagnétique
MnGa2O4
B. Boucher, A. Oles
To cite this version:
B. Boucher, A. Oles. Étude par mesures neutrocristallographiques et magnétiques du spinelle normal antiferromagnétique MnGa2O4. Journal de Physique, 1966, 27 (1-2), pp.51-56.
�10.1051/jphys:01966002701-205100�. �jpa-00206366�
ÉTUDE
PAR MESURESNEUTROCRISTALLOGRAPHIQUES
ETMAGNÉTIQUES
DU SPINELLE NORMAL
ANTIFERROMAGNÉTIQUE MnGa2O4
Par B. BOUCHER et A.
OLES,
Service de
Physique
du Solide et de RésonanceMagnétique,
Centre
d’Étude
Nucléaires deSaclay,
S. etO.,
France.Résumé. 2014 Le
gallate
demanganèse MnGa2O4
estcubique, a
=8,435 Å ; c’est
unspinelle
presque normal. Au-dessous de 33 °K les moments
magnétiques
des atomes demanganèse
dessites A se
couplent antiferromagnétiquement.
A4,2 °K,
le momentmagnétique
mesuré estde
3,60
03BCB. La directiond’antiferromagnétisme
est la direction[111],
la constante d’aniso-tropie
estégale
à 2014 4 104ergs/cm3.
La
température
de Néel(TN
= 33°K)
a été déterminée par la diffraction de neutrons ; la courbe desusceptibilité
neprésente
pas de maximum pour cettetempérature.
Cephénomène
est
expliqué
par laprésence
d’un faible pourcentage d’atomes demanganèse
dans les sites Bcomme la diffraction de neutrons le montre.
Abstract. 2014
MnGa2O4
is an almost normal cubicspinel
with a = 8.435Å.
Below 33 °K themagnetic
moments of the manganese atoms in the A sites areantiferromagne- tically coupled.
At 4.2°K,
the measured value of themagnetic
moment is 3.60 03BCB. The moments areparallel
orantiparallel
to the[111]
direction. Theanisotropy
constantK1 = 2014
4 104ergs/cm3.
The Néel temperature
(TN
= 33°K)
was obtainedby
neutron diffraction. The suscep-tibility
curve has no maximum for this temperature. This fact may be related to the pre-sence of a small amount of manganese atoms in the B
sites,
as shownby
neutron diffraction.PHYSIQUE TOME 27, 1966>
Introduction. - Le
gallate
demanganèse
MnGa204
a été étudié par Lensen et Michel[1].
Cecorps
appartient
ausystème cubique,
a =8,435 À,
et
possède
la structurespinelle (07).
Les atomes demanganèse
seplacent préférentiellement
dans lessites A. D’autre
part,
Lensen et Michelindiquent
que
MiiGa2O 4
estparamagnétique
au-dessus de77 OK. Nous avons voulu déterminer le
couplage
detype
A-A existant entre les moments à bassetempé-
rature.
1.
Préparation.
- Nous avonsmélangé
le carbo-nate de
manganèse
avecl’oxyde
degallium
en pro-portion équimoléculaire.
Lemélange broyé
a étéporté
2 heures à 1 1000 sous argon. Le corps ainsi obtenu a été recuitplusieurs
fois dans les mêmes conditions. Le refroidissement était lent.Le
produit
a été examiné aux rayons X(anti-
cathode de
chrome).
Aucuneimpureté
n’a étédécelée. Nous retrouvons le
paramètre
donné par Lensen[Il : a
=8,435 Á.
Cependant
lespectre
obtenu avec des neutronsthermiques (X
=1,141 Â),
et dont unepartie
a étéreproduite
sur lafigure 1,
a mis en évidence unfaible
pourcentage (inférieur
à 1%
enpoids) d’oxyde
de
gallium
non combiné. Les intensités observéesont été
corrigées
de la contribution due à cetteimpureté.
2. Détermination de l’inversion et du
paramètre
del’oxygène
par des mesures dediffraction
deneutrons. --
MuGa204
est unspinelle
presque nor-mal. Le
peuplement
des sites A s’écritcelui des sites B
(Ga2-’lIlVlnll)’ Lorsque
le corps a lacomposition stoechiométrique (un
atome de man-ganèse
pour deux atomes degallium), ,x et y
sontégaux.
Lesamplitudes
de diffusion attachées à chacun de cessites,
dans le cas d’unerépartition statistique,
sont :Les
amplitudes
de diff usion de ces deux éléments étant designes opposés,
le contraste variera forte-ment en fonction du
degré
d’inversion. Ceci nouspermet
de déterminer avecprécision,
par la méthode des moindrescarrés,
l’inversion et lesparamètres
deposition
del’oxygène.
Nous avonsdéterminé
par méthodegraphique
le facteur deDebye B (1).
(1)
Le facteurd’agitation thermique
estpris
sous laforme exp
(-
‘~B sin2 0l~,2).
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01966002701-205100
52
Nous’" avons effectué les calculs à
partir
des17 intensités absolues mesurées
correspondant
à22
plans
dans deuxhypothèses :
a)
Ensupposant
que le corps ait lacomposition stoechiométrique (x
=y?.
Lesamplitudes
de dif-fusion sont
alors,
dans lecalcul,
liées entre ellespar une relation linéaire.
b)
Ensupposant qu’il
y ait excès d’un des élé-ments
(manganèse
ougallium)
c’est-à-dire x = y.Les
amplitudes ôa et bB
sont, dans ce cas, consi-dérées comme des
paramètres indépendants.
Quelle
que soitl’hypothèse faite,
nous obtenonsles mêmes valeurs pour le
paramètre
del’oxygène :
u =
0,3886 :!: 0,0005
et pour leparamètre
de peu-plement
des sites A : x= Q,~.3 ~ 0,02
avecB =
0,48 ~ 0,07 A-2.
- ~
Par contre, dans le cas où nous traitons
bA
etbB
comme des
paramètres indépendants,
le calcul nousconduit à un
léger
excès demanganèse (0,05
atomepar
molécule)
parrapport
à la stoechiométrie. Cet excès viendrait seplacer
dans les sites B. Ilpourrait expliquer
les tracesd’oxyde
degallium
observéesdans le
spectre
de neutrons.Cependant
le facteur devéracité R
qui est,
suivantl’hypothèse faite, égal
à4,50 %
ou à4,10 %
n’est pas un facteur sufi’lsam-ment fin pour
permettre
de choisir entre les deux valeurs trouvées de y.En résumé nous pouvons ailrmer que la formule du corps s’écrit :
TABLEAU
1Le tableau I
permet
de comparer les intensités observées et calculées en valeurs absolues dansy.
Les valeurs observées ont été
corrigées
de la con-tribution de
l’harmonique
2. Les calculs sont faitsavec u =
0,3885, x
=0,12, y
=0,17, B
=0,48.
Les résultats sont donnés en barns par maille l~ =
4,10 %.
L’ensemble de ces résultats confirme
bien,
commel’a montré Lensen
[1],
que legallate
est unspinelle
presque normal.
Cependant,
ledegré
d’inversion quenous déterminons est
légèrement
inférieur à celuidéterminé par Lensen.
Aucun
ordre n’a été observéentre atome de
gallium
et atome demanganèse
dansles sites A et B.
3. Structure
magnétique.
‘° 1. DONNÉES EXPÉ-RIMENTALES. - A
4,2
°K lespectre
de neutrons(fig.7- 1) met en évidence un ordre magnétique.
Lesintensités nucléaires sont
augmentées
de contri- butionsmagnétiques.
La raie(200),
nulle à la tem-pérature ambiante, possède
une intensité assez forte.Les raies observées satisfont aux
règles
d’extinctioncaractéristiques
du réseaucubique
facescentrées,
la maillemagnétique ayant
les mêmesparamètres
que la maille nucléaire.
2.
RECHERCHE DE LA STRUCTURE MAGNÉTIQUE. - Nousnégligeons
enpremière approximation
lesatomes de
manganèse
disséminés’ dans les sites B.Les sites A
peuvent
sedécomposer
en deux sous-réseaux
A,
etA2 cubiques
faces centrées. Les coor-données des atomes de ces sites sont
0, 0,
0 pourA1,
pour
A2.
Si les atomes de ces deux sous-réseaux ont des moments
magnétiques opposés ( fig. 2),
nous obte-nons un modèle
antiferromagnétique,
formé de deux réseauxcubiques
à faces centrées pourlesquels
lesamplitudes
dediffusion
desréflexions
de la forme{200 ! s’aj outent
et donnent une contributionmagné- tique
non nulle.Nous pouvons calculer pour ce
modèle, représenté
sur la
figure 2,
les intensitésmagnétiques
enprenant
lesvaleurs du facteur
de forme de l’ion Mn2+TABLEAU II
(1)
Nous avons vérifié par le calcul que lescontributions,
si ellesexistent,
dues aux moments des ionsmanganèse
occupant les sitesB,
n’étaient pasdécelables,
compte tenu de laprécision
des mesuresneutroniques.
La variation de l’intensité
magnétique
de la raie(200)
en fonction de latempérature ( fig. 3)
montreque cette valeur est
pratiquement
la valeur à satu-ration.
Cette valeur est
légèrement plus
faible que celle de3,91
yB trouvée par Roth pourMn.A1204 [4],
mais toutes deux sont en désaccord avec la structure
magnétique
del’ion
3d5(pL = ? yB)
enchamp
cristallin f aible,
°
De
plus,
lafigure
3 met en évidence latempé-
rature’de"Néel =
33° +
3OK).
3. ACTION D’UN CHAMP MAGNÉTIQUE. --- Le
spectre
dediifraction
obtenu à4,2
°K1)
avecun
champ magnétique
de 14kilogauss, appliqué
suivant le vecteur de
diffusion, présente
les mêmesraies que le
spectre
obtenu à cettetempérature
sanschamp.
Mais toutes les intensitésmagnétiques
sesont accrues de 50
%.
Des mesures de contrôlefaites, après
cetteexpérience,
à latempérature ambiante
ont redonné les valeurs correctes desFIG. 2. -
MnGa,04. Entourage magnétique
de 2 ionsdu sous réseau
A9.
. sous réseau
A1 spin
+.o sous réseau
A2 spin
-.publiées
par Shull et Wollan[3]
et ennégligeant l’agitation thermique.
La
correspondance
entre les intensités calculéeset les intensités absolues observées
(tableau II)
estbonne si nous prenons,
compte
tenu del’inversion, 3,60
,B comme valeur du momentmagnétique
del’ion
manganèse
Mn2+,FIG. 3. - Variation d’intensité de la raie
(200)
en fonction de T.
54
intensités
nucléaires ;
ceci exclut que la rotation desgrains
soit àl’origine
de cephénomène.
Le modèle trouvé ci-dessus rend
compte
de ces intensités(tableau II)
en admettant que, sous l’eff et duchamp,
les moments se mettentperpendiculaires
à celui-ci
(q2
= 1 au lieu de2/3).
La valeur du momentmagnétique
d’un ion Mn2+ restant la même(y
=3,60 ~,B).
D’autre
part,
nous avons mesuré la variation des intensitésmagnétiques
en fonction duchamp.
Lesintensités
augmentent progressivement
avecH
etatteignent
une saturation pour H = 6 kOe.Si, après
avoirappliqué
lechamp
maximal(9 4 kOe),
nous
supprimons
cechamp,
les intensitésmagné- tiques reprennent
leur valeur initiale. Lephénomène
est réversible. Ces résultats
permettent
de déter-miner la direction
d’antiferromagnétisme
et l’ordrede
grandeur
del’énergie magnétocristalline.
FIG. 4.
La
figure
4représente
la variation de l’intensitémagnétique
de la raie(200)
en fonction duchamp
Hdirigé
suivant l’un des axescristallographiques.
Dans ce cas, nous supposerons que, pour une
maille,
le
champ
estappliqué
suivant la direction[0011.
Ladirection des moments est
repérée
par p et 0(fig.
fi ’¡.L’énergie magnétique
s’écrit(en
limitant ledévelop-
pement
del’énergie magnétocristalline
au 4eordre)
et en
négligeant
lasusceptibilité parallèle qui
esttrès
petite à 4,2 OK)
Les états
d’équilibre
sont déterminés parSi K est
négatif,
la directiond’antiferromagné-
tisme en
champ nul
est avec sin2 0 ==2/3.
Quand
lechamp
croît les momentss’éloignent
de Hdans le
plan (110) 5).
La variation de 0 est donnée par sin2 0 ==2/3
- PourH~ > ----
Kxl,
les moments sont enposition d’équi-
libre suivant la direction
[110].
Connaissant X1
et sachant que pour H ---- 6k0e,
sin2 0 =
1, nous
pouvons calculer Ket par suite connaître sin2
8(H).
L’intensité
de la raie(200)
obtenue par diffraction de neutrons étantproportionnelle
à sin20,
la courbeexpérimentale
doit se superposer à lacourbe
sin28(H)
normalisée.
La
figure
4 montre que lasuperposition
est bonne.Si K est
positif
les directionsd’antiferromagné-
tisme sont, en
champ nul,
les directions[100], [010]
[0011. Quand
nousappliquons
unchamp
suivant[001],
les momentsplacés
suivant les deux pre- mières directions sont enposition d’équilibre quel
que soit H. Par contre, les moments
dirigés
sui-vant
~001.~
se trouvent dans un étatd’énergie
mini-mal par
rapport
aux directionsvoisines,
mais ceminimum est
supérieur
enénergie
aux deux pre- miers états.Ainsi, quand,
dans ce cas, nousappliquons
unchamp,
les moments restentdirigés
suivant[001]
puis
pour H =V2K jx
les momentspassent
brus-quement
sur les directions[100]
et[010].
La courbe
expérimentale ( fcg. 4)
montrequ’il n’y
a pas de saut
brusque.
~’
La direction
d’antiferromagnétisme
dugallate
demanganèse
est donc la direction[111 J.
La constanted’anisotropie
est de l’ordre de - 4 X 10-4ergs/cm3.
4. Mesures de
susceptibilité (~~.
- Nous avonsmesuré avec une balance de translation la
suscepti- (2)
Mesures faites au laboratoire de M. Allain~ ~. P. S. R. M., C. E. N. de
Saclay).
bilité de 77 °li à 800 OK dans des
champs
de 2 600à 4 600 gauss.
La valeur de
jla ’.susceptibilité
est faible(38,6
X 10-6 u. e.m./g
à 300OK,
correction faite de lasusceptibilité diamagnétique).
FrG. 6.
La courbe
(fin. 6) présente
deuxparties
linéaires
avec unelégère
cassure vers 560 OK. Lapartie
bassetempérature correspond
à un momentefficaces de
5,47
~.B par atome, soit une valeurlégè-
rement
plus
faible que celle attendue pour une couche 3d~(2 VS(S
+1)
=5,91
Aplus
hautetempérature
la valeur du moment efficace est encoreplus
faible(5,26 tkB).
D’autre
part
nous avons mesuré l’aimantation enfonction d’un
champ
variant de 0 à 2 400 gauss àdes
températures comprises
entre4,2
°K et 77 OK.La courbe
0"( H)T.( t
est une droitepassant
par l’ori-gine,
dont lapente
donne lasusceptibilité.
A 77 °Knous retrouvons la valeur obtenue par la mesure
avec la balance de translation.
Il est intéressant de remarquer
qu’entre
4 et 77OK,
la courbe
1 jx(T ) (fig. 6)
décroîtplus
vite que ne le laisseprévoir
la loi de Curie. Ceci est en accordavec les mesures
publiées
par Roth[4]
pourDe
plus
cette courbe neprésente
pas de minimum à latempérature
de Néel.Ce
phénomène peut s’expliquer
si nous tenonscompte
de l’inversion et de laprésence
des ionsmanganèse
dans les sites B que nous avonsjusqu’ici négligés.
Eneffet,
du fait de la trèsgrande
dilutionde ces ions les interactions B-B sont très faibles.
D’autre
part
un ionplacé
dans un siteB,
entourépar les ions des sous-réseaux
A1
etA2 couplés
anti-ferromagnétiquement
entre eux, voit unchamp
moléculaire nul. Du fait de la
légère inversion,
cechamp
moléculairepeut
êtreperturbé,
mais cetteperturbation
reste trèspetite.
Il est donc normal depenser que les moments des ions
peuplant
les sites B restentparamagnétiques.
Lasusceptibilité
du corpspeut
alors s’écrire :où C et C’ sont
respectivement
les constantes de Curie des ionspeuplant
les sites A et ceuxpeuplant
les sites B. De même 0 et 0’
représentent
lestempé-
ratures de Curie
asymptotiques
de ces deux caté-gories
d’ions.Ces constantes n’ont pas le même ordre de gran- deur. Dans une
maille,
Ccorrespond
à 7ions,
alorsque
C’ ne correspond qu’à
un ion. D’autrepart
0’ est certainement trèspetit,
nous lenégligerons
dans lescalculs.
Nous pouvons rendre
compte
de la forme de la courbeexpérimentale
enprenant,
dans lesystème
c. g. s., les valeurs suivantes pour les constantes : C == 163 x
10-4, C’
= 8 X10-4,
0 = 1540. Au- dessous deTN,
le termeC/(T + 0)
est considérécomme constant et
égal
à sa valeur pour T ==TN.
La courbe ainsi calculée est
représentée
sur lafigure
6 et rend biencompte
des mesuresexpéri-
mentales.
Nous remarquons que la valeur 0 == ’154~ déter- minée par le calcul est
légèrement supérieure
à lavaleur déterminée
graphiquement
0 == 128 OK.La
détermination
de 0 etTN permet
de calculer les coefficients d’interaction A-A. Enécrivant,
pour~’ ~ TN,
où
MA1
est l’aimantation du sous-réseauA,
etMA
1celle du sous-réseau
A2,
nous obtenons : ’d’où
Ces deux
quantités
sont de mêmessignes.
Parconséquent,
l’interaction d’un ionAi
avec chacunde ses voisins est
antiferromagnétique quel
que soitle sous-réseau
auquel appartient
cet ion voisin.Conclusion. - Les interactions existant dans
MnGa2O4
à bassetempérature
sont fortement anti-ferromagnétiques.
La directiond’antiferromagné-
tisme est la direction
[1111. L’anisotropie
est assezfaible. La
légère
inversionperturbe
la courbe de56
susceptibilité
enfonction
de latempérature.
Cesmesures ne
permettent
pas de déceler latempérature
à
laquelle
l’ordremagnétique
s’établit dans les sites A.La
diffraction
de neutrons met enévidence,
sansambiguité,
cettetempérature
et montre que la faible valeur du momentmagnétique
à4,2
OK estbien la valeur à saturation.
Manuscrit reçu le 5 août 1965.
BIBLIOGRAPHIE
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