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Détermination de l'impulsion des protons dans le noyau par l'étude cinématique des collisions quasi élastiques « particule-proton Lie »

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(1)

HAL Id: jpa-00206490

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00206490

Submitted on 1 Jan 1967

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Détermination de l’impulsion des protons dans le noyau par l’étude cinématique des collisions quasi élastiques “

particule-proton Lie ”

Claude Bastard

To cite this version:

Claude Bastard. Détermination de l’impulsion des protons dans le noyau par l’étude cinématique des collisions quasi élastiques “ particule-proton Lie ”. Journal de Physique, 1967, 28 (1), pp.7-10.

�10.1051/jphys:019670028010700�. �jpa-00206490�

(2)

DÉTERMINATION

DE

L’IMPULSION

DES

PROTONS

DANS LE NOYAU PAR

L’ÉTUDE CINÉMATIQUE

DES

COLLISIONS QUASI ÉLASTIQUES

«

PARTICULE-PROTON

LIE »

Par CLAUDE

BASTARD,

Institut de Physique Nucléaire, Université de Lyon, France.

Résumé. 2014 On étudie la

cinématique

de la diffusion «

particule-noyau

» aux

grandes énergies

avec émission d’un

proton

en vue de déterminer la distribution en

impulsion

des

protons

à l’intérieur du noyau. Les résultats sont

appliqués

au cas de la diffusion de 03C0- de

1

GeV/c

par les noyaux contenus dans une chambre à bulles à fréon.

Abstract. 2014 The kinematics of

high-energy "particle-nucleus" scattering

with emission of a proton is studied to détermine the momentum distribution of

protons

in nuclei. Results

are

applied

to the

scattering

of 1

GeV/c

03C0-

by

the nuclei in a freon bubble chamber.

I. Introduction. - 11 est bien connu que les reac- tions «

particule-noyau »

aux

grandes energies peuvent

etre consid6r6es comme resultant de la diffusion

quasi

libre de cette

particule

par un des nucleons du noyau.

Nous avons

propose [1]

une m6thode

graphique

de

determination des

param6tres

caract6risant les colli- sions

elastiques particule-proton lie,

cette m6thode

permet

en

particulier

d’obtenir les

impulsions

des

protons

dans le noyau,

toutefois,

elle est assez difficile a

appliquer

pour certaines valeurs des

parametres

de la

collision

correspondant

a des

regions

ou les r6seaux de courbes sont tres serr6s.

Nous avons

repris

ici la determination du module de ces

impulsions

par une m6thode

analytique

utilisant

les

equations

de conservation «

energie-impulsion »

dans la diffusion

particule-noyau.

II.

Description

de la mdthode. - Consid6rons une

diffusion

particule-noyau (fig. 1)

avec emission d’un

proton,

resultant d’une collision

quasi 61astique

entre

cette

particule

et un

proton

du noyau.

FIG. 1.

D6signons

par :

Les

equations

de conservation

energie-impulsion

s’6crivent :

Si nous

n6gligeons

l’interaction

globale,

avant ou

apr6s

la collision

particule-proton,

entre d’une

part

la

particule

et le

proton

et d’autre

part

les autres nucleons du noyau, nous avons ,

P,

6tant

l’impulsion

initiale du proton avant la colli- sion. La determination

expérimentale

de la distribu- tion des modules des

impulsions P, permet

donc d’obtenir celle des modules des

impulsions P2.

Toute-

fois,

pour que ces deux distributions soient

identiques,

il est n6cessaire que la valeur maximale

PRM

de

PI, impos6e

par les

equations (1)

et

(2)

soit assez 6lev6e

pour

qu’elle

ne

perturbe

pas la distribution des

PR.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019670028010700

(3)

8

Cette valeur est donnec en fonction de

P,

et

0, (angle

de

P,

et

PR)

par

1’6quation :

la

plus petite

valeur de

PRM,

pour une valeur de

PI donnee,

est obtenue pour

0,

= 7r. La valeur

PRM

admise 6tant

fix6e,

celle-ci

impose

a

l’impulsion P,

une valeur minimum donnee par

1’equation pr6-

c6dente.

Si nous supposons, d’autre

part,

les

energies EJ, E’1, Ez,

assez 6lev6es pour que les

energies ER

et

EL puissent

etre

n6g]ig6es,

les

equations (1)

et

(2)

s’6crivent :

L’impulsion P1

6tant

fix6e,

nous avons 9 inconnues : les 9

composantes

des

impulsions P2, Pi

et

P2.

Les

equations pr6c6dentes

nous donnant seulement 4 rela- tions entre ces

inconnues,

nous avons donc besoin de 5

equations supplémentaires

pour

pouvoir

les

determiner

compl6tement.

Ces 5

equations peuvent

etre obtenues a 1’aide de 5

grandeurs

d6termin6es

expérimentalement,

par

exemple Pi Pz, 0,

cp, C

(C

6tant

1’angle

dit de «

coplanarite », angle

que fait

P,

avec le

plan P’j P’2). Toutefois,

nous avons voulu

eviter d’utiliser la determination

expérimentale

de

Pi qui,

dans le cas de la diffusion

pion-noyau,

est en

general

assez peu

precise.

La connaissance de

P’1

n’est pas n6cessaire si nous nous int6ressons

uniquement

au

module de

P,

et non a sa direction.

Prenons,

en

effet,

un

syst6me

de r6f6rences

Oxyz (fig. 1)

tel que le

plan Oxy

soit confondu avec le

plan Pi, P2,

nous

avons ainsi un

système particulier

pour

chaque

col-

lision,

chacun d’eux se d6duisant par une rotation autour de

P,

d’un

systeme

lie au noyau; le module de

]’impulsion

n’est 6videmment pas modifi6 par cette rotation. Nous avons alors 8 inconnues : les 6 compo- santes de

Pi

et

P2

et les 2

composantes

de

P2

sur Ox

et

Oy (nous d6signerons

par oc

I’angle

de

P,

et

P2).

Ces 8 inconnues

peuvent

etre d6termin6es a 1’aide des 8

equations

suivantes

([t designant

la masse de la

particule incidente) :

:

P2, 8,

cp, C sont determines

expérimentalement.

Posons :

La resolution de ce

syst6me

conduit a :

avec x solution de

l’equation :

La

precision AP2

avec

laquelle

est obtenue

P2

est

donnee en fonction des

precisions AP,, 3P§, AO, ACP5

30 avec

lesquelles

sont connues

PI, P2, 0,

cp et 0 par les formules suivantes :

avec :

(4)

Ce calcul a ete

programme

en « Fortran » en vue

de son utilisation sur ordinateur

electronique.

III.

Application

de la mdthode. - Nous avons

applique

la m6thode

pr6c6dente

a la diffusion 7r- noyau. Les noyaux cibles sont ceux contenus dans

une chambre a bulles a

freon, l’impulsion

des

pions

incidents est

6gale

a 1

GeV/c

a l’entrée de la chambre.

Il n’est 6videmment pas

possible

de diff6rencier les

impulsions

des protons suivant

l’appartenance

de

ceux-ci aux diff6rents noyaux contenus dans le freon

(C, F, Br)

et,

a fortiori,

suivant les différentes couches

nucleaires,

comme il a ete fait par Garron et al.

[2]

pour la diffusion

12C(p, 2p)11B.

La distribution en

impulsion

que l’on

peut

obtenir est une distribution moyenne pour les differents noyaux de

C, F,

Br et

les différentes couches nucl6aires.

La m6thode utilis6e pour le

d6pouillement

des

cliches est la m6thode

graphique [3].

Un certain

nombre de crit6res

[1]

ont

permis

de s6lectionner les 6v6nements a 2 branches observes pour ne conserver, dans la mesure du

possible,

que ceux

correspondant

a une seule collision

quasi elastique pion-proton.

Soixante et onze 6v6nements ont ainsi ete retenus et nous avons

determine,

comme il a 6t6

indique

au

paragraphe precedent, l’impulsion

du

proton

inter-

venant dans chacun de ces 6v6nements. La

precision

obtenue varie 6videmment suivant

chaque evenement;

les

angles

6tant determines a un

degre pr6s, l’impulsion

du

pion

incident a 20

MeV/c pres

et

l’impulsion

du

proton emergent

a 10

MeV/c pres (cas

ou l’on peut utiliser la relation

parcours-énergie),

1’erreur absolue

sur

l’impulsion

du

proton

avant la collision varie en

gros de 20 a 30

MeV/c.

Sur les 71 6v6nements

6tudi6s,

nous en avons

obtenu 57 tels que

l’impulsion

d6termin6e par la

pr6-

sente m6thode

coincide, compte

tenu de la

precision,

avec celle obtenue par la m6thode

graphique [1].

Il

semble que la difference

provienne principalement

d’erreurs commises par cette derni6re m6thode utilis6e dans des

regions

ou les r6seaux de courbes sont tres serr6s. La distribution des

impulsions

obtenue est celle

indiqu6e

sur la

figure 2,

sur cette meme

figure

est

port6e (en pointill6s)

la distribution obtenue par la m6thode

graphique.

La distribution

pr6c6dente

doit 6tre

corrig6e

pour tenir compte des protons

qui, apres

la

collision, possedent

une

6nergie trop

faible pour sortir du noyau

Fic.2.

ou telle que leurs traces sur les cliches ne

permettent

pas de determiner leur

impulsion

et

F angle

de diffu-

sion cp. Cette correction

ayant

6t6 effectu6e comme il a 6t6

indique

en

[1],

nous avons obtenu la distribution

indiquee

sur la

figure 3,

nous avons

egalement port6

FIG. 3.

sur cette

figure

les distributions

th6oriques

de la

forme

dP,..." exp - p’2 p? dp

p2 avec

E0c

oc

=Pg/2M egal

o

a

20,

30 et 40 MeV. Bien que l’accord soit assez

grossier,

il semble que ce soit la distribution avec

E0c

= 40 MeV

qui

coincide le mieux avec la distri- bution

exp6rimentale.

IV. Conclusion. - La m6thode que nous venons

d’exposer

est

applicable

aussi bien au cas des cliches de chambres a bulles

qu’a

celui des emulsions nucl6ai-

res. Elle

pr6sente l’avantage

de ne pas n6cessiter la

(5)

10

connaissance de

l’impulsion

de la

particule

diffusée

qui

ne peut

toujours

6tre d6termin6e avec une

precision

suffisante. La distribution que nous avons obtenue semble toutefois donner une

proportion trop impor-

tante

d’impulsions

6lev6es par

rapport

a celle obtenue par les auteurs

qui

ont 6tudi6 les reactions

(p, 2p)

sur

diff6rents noyaux

[2]

et

[4]

a

[11].

Ce resultat a 6t6

egalement

observe par T. Yuasa et E.

Hourany

dans

l’ étude de ces reactions a l’ aide de cliches de chambres a bulles a propane

[12].

Ces auteurs

interpr6tent

cette

difference

[13]

par l’influence de la limite

cinematique

de

P, qui,

aux

energies El

de leur

6tude,

modifie la

forme de la distribution des

PR lorsque

l’on totalise l’ensemble des 6v6nements

correspondant

a des

0,

diff6rents. Dans notre cas, si nous considerons

l’impul-

sion incidente la

plus

faible observ6e

P,

= 762

MeV/c

et si nous nous

plaçons

dans le cas le

plus

d6favo-

rable

0g

= 7t, la valeur de

P,,

donnee par

1’6qua-

tion

(3)

est

6gale

a 400

MeV/c (nous

avons

supposé

que le noyau cible est un noyau de carbone avec

1’6nergie

de liaison du proton

ejecte 6gale

a 16

MeV),

il ne semble donc pas que la distribution des

PR

obser-

vee

puisse

avoir subi une modification due a la limite

cin6matique

de

P,.

Nous nous proposons d’effectuer

une nouvelle etude pour voir si ce

phénomène subsiste,

d’une mani6re

analogue,

a une

6nergie

incidente

superieure

a celle utilis6e ici.

Manuscrit requ le 24

juin

1966.

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Thèse doct. ès Sciences

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